
Le coup du huit clos, c'est le summum.
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Je savais pas que la géologie faisait partie des sciences météorologicoclimatique !energy_isere a écrit :http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.htmlClimat : débat à huis clos à l'Académie des sciences
Le Monde | 18.09.10
C'est une étonnante réunion qui devrait se tenir, lundi 20 septembre, à l'Académie des sciences française. Saisie en avril dernier par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, la vénérable institution devait organiser un débat scientifique sur le changement climatique. Cette réunion fait suite aux prises de position de Claude Allègre, ancien ministre et scientifique lui-même. Epaulé par un petit groupe de géologues, M. Allègre conteste la recherche climatique et questionne la réalité et les causes du réchauffement actuel. C'est son droit.
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http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.htmlRéactions très contrastées après le débat à l'Académie des sciences sur le climat
Le Monde | 21.09.10
Demandé en avril par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, le débat entre climatologues et climato-sceptiques s'est tenu, lundi 20 septembre, à l'Académie des sciences.
L'institution du quai Conti, qui organisait la réunion, a voulu une rencontre à huis clos, à laquelle participaient une centaine d'académiciens - la grande majorité sans connaissances particulières des sciences du climat - et une vingtaine de chercheurs spécialistes de ces sujets. Toutes les contributions au débat ont été adressées par écrit à l'Académie, fin août, mais n'ont pas été rendues publiques.
La rencontre devait, comme le précisait la saisine de Mme Pécresse, "permettre la confrontation sereine des points de vue et des méthodes et établir l'état actuel des connaissances scientifiques sur le changement climatique". La demande de la ministre faisait suite à la protestation écrite de quelque 600 scientifiques, qui s'estimaient dénigrés par les prises de paroles publiques des géologues Claude Allègre et Vincent Courtillot, par ailleurs académiciens.
"La journée a été structurée en quatre sessions successives. Chaque session, pilotée par des rapporteurs, a débuté par la présentation d'un état des lieux, détaille l'Académie dans un bref communiqué, rendu public lundi soir. Cette présentation, suivie systématiquement d'exposés et d'une discussion générale, a permis de distinguer les faits scientifiquement acquis et les incertitudes, ainsi que des questions non résolues, dans l'objectif de dégager des orientations de recherche prioritaires."
C'est peu dire que la réunion a suscité des commentaires contrastés. Un des climatologues ayant pris part au débat qui, comme tous les chercheurs interrogés, a requis l'anonymat, qualifie la journée de "studieuse et scientifique". "Il y a bien sûr des choses qui m'ont fait bouillir tout au long de la journée, mais c'est un passage obligé, dit ce chercheur. La plupart des gens qui se trompent le font de bonne foi, et c'est notre devoir de ne pas déserter les lieux où nous pouvons leur répondre et expliquer les méthodes de nos sciences. Je pense que cela a été malgré tout une journée utile."
"Exposés de sept minutes"
D'autres scientifiques présents, beaucoup plus sévères, n'hésitent pas à parler de "piège" tendu aux climatologues, ou encore d'une "entreprise malveillante " à leur endroit, organisée pour faire la part belle aux sceptiques. "C'était un traquenard très bien ficelé, avec des exposés de seulement sept minutes, au cours desquels les climatologues devaient aborder des aspects très complexes, dit un des participants. Alors qu'il nous aurait fallu au moins une heure d'intervention à chaque fois pour déminer les contrevérités qui étaient assénées de part et d'autre... Le temps de parole a, de plus, été inégalement réparti. Ce qui s'est passé n'est rien d'autre qu'une opération de déstabilisation d'un pan entier de la recherche française."
Un autre participant pointe le faible niveau des contributions et des discussions, et critique le fait que les contributions au débat aient été ouvertes à des non-spécialistes du sujet, académiciens ou non. "Je pense savoir pourquoi il a été décidé de maintenir confidentielles les contributions écrites des académiciens, ironise-t-il. Les rendre publiques serait dévastateur pour l'image de l'Académie."
"Je pense que nous avons pu dissiper quelques idées reçues, même si le débat était bien plus orienté sur les incertitudes que sur ce que l'on sait ou ce que l'on peut prévoir pour le siècle en cours", ajoute le même scientifique, qui se dit "très mitigé" sur la rencontre.
Selon plusieurs témoins, le président de l'Académie des sciences, Jean Salençon, a fermement rappelé, en clôture de la rencontre, que l'institution ne devait pas contribuer à propager "un doute préfabriqué". Une synthèse des échanges devrait être publiée vers la fin octobre.
Stéphane Foucart
En pratique, si nous arrêtons totalement les émissions demain matin (y compris la respiration !), cela aurait pour seul effet de faire lentement décroître la concentration atmosphérique en CO2. [...] C'est ensuite quelques milliers d'années au moins qu'il faut attendre pour que la concentration du CO2 dans l'atmosphère revienne à son niveau de 1850.
eh ben ça dépend quelle estimation de la quantité de réserves tu prends !Angelus68 a écrit :J'ai une question, ou plutôt deux questions interessante, j'espére que on pourra me répondre.
De combien serait le pic de ppmv dans l'atmosphére quand on aura utilisée toute les énergies fossiles disponible ?
en effet, pour la quantité de charbon, il y a d' autres scénarios : viewtopic.php?p=279131#p279131GillesH38 a écrit : .....Ce qui est amusant, c'est que les partisans du GIEC traitent les climatosceptiques de terraplatistes, alors qu'en réalité, c'est le GIEC lui même qui travaille avec des scénarios terraplatistes, genre PO après 2030 et 3000 Gt de charbon disponible ....
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... futees.phpClimat : les thèses d'Allègre réfutées
AFP 28/10/2010 |
L'Académie des Sciences réfute les thèses de Claude Allègre sur le changement climatique dans un rapport rendu public aujourd'hui, réaffirmant que l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère, liée aux activités humaines, est la cause principale du réchauffement. "Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003. Cette augmentation est principalement due à l'augmentation de la concentration du CO2 dans l'atmosphère", écrit l'Académie dans ses conclusions, adoptées à l'unanimité de ses membres dont Claude Allègre.
"L'augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l'activité humaine", ajoute le texte. Le rapport a été remis jeudi matin à la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, qui avait demandé en avril à l'Académie de dresser un état des lieux des connaissances sur cette question, en pleine polémique sur le livre de Claude Allègre intitulé "L'imposture climatique ou la fausse écologie".
Elle avait été interpellée par des centaines de climatologues qui s'indignaient des attaques répétées portées contre certains d'entre eux par l'ex-ministre de l'Education, géochimiste et membre de l'Académie des Sciences. Un débat avait été organisé à huis clos le 20 septembre par l'Académie des Sciences.
les 4 derniéres pages donnent des liens de travaux et rapports de academie-sciences.fr ou d' autres.Jean‐Loup PUGET, Délégué de la section des sciences de l’univers, Rapporteur
René BLANCHET, Président du groupe « Climat » du Comité de l’environnement, Rapporteur
Jean SALENÇON, Président de l’Académie des sciences
Alain CARPENTIER, Vice‐président de l’Académie des sciences
Coordination éditoriale : Jean‐Yves CHAPRON
Le présent rapport est une synthèse des interventions et discussions prononcées lors du débat sur le climat le 20
septembre 2010 à l’Académie des sciences, des contributions écrites qui l’ont précédé et des nombreux échanges
et commentaires qui l’ont suivi.
26 octobre 2010
peut étre, aurais tu un lien ?Glycogène a écrit :Et oui, bienvenue au quaternaire
A l' entrée "glaciation" : http://fr.wikipedia.org/wiki/GlaciationLa définition du Quaternaire est clairement climatique mais sa limite inférieure reste difficile à préciser car plusieurs marqueurs de froids peuvent être utilisés (donnant une limite inférieure entre environ - 2,4 et - 1,5 millions d'années) avant que les glaciations ne soient manifestes sur les continents de l'hémisphère nord.
ca colle pas en millions d' années ....La fin du Cénozoïque est marquée par le retour de glaciations dites quaternaires, d'environ -2,7 millions d'années à aujourd'hui. Les glaciations quaternaires correspondent à la mise en place d'un climat plus froid et au retour cyclique de périodes froides (dites Glaciaires) et tempérées (Interglaciaires)
http://www.universalis.fr/encyclopedie/quaternaire/QUATERNAIRE
Le terme quaternaire a été créé en 1829 par le géologue français Jules Desnoyers pour décrire les formations les plus récentes du bassin de Paris. Il représente la période de temps la plus récente et la plus courte de l'échelle stratigraphique. Il est essentiellement caractérisé par des cycles climatiques (alternance de phases glaciaires et interglaciaires), liés à des changements globaux, et par l'évolution des hominidés au sens restreint du terme, c'est-à-dire le genre Homo et ses prédécesseurs directs, les australopithèques et apparentés.
Le Quaternaire en tant qu'ère géologique, faisant suite à l'ère tertiaire (aujourd'hui Cénozoïque), n'est plus reconnu par la commission de stratigraphie internationale (I.C.S., International Commission on Stratigraphy). Depuis plusieurs années, dans la recherche d'une échelle des temps géologiques reconnue par tous,
Depuis le 21 mai 2009, la définition du quaternaire est précisée (par l' iUGS) >>> La période quaternaire est reconnue et s’étend sur une durée d’environ 2,6 millions d’années.