une petite recherche sur un moteur de recherche t'aurais permis de rapidement trouver ce type de graphique. En voici un autre, un peu plus actualisé issu de wiki :
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Modérateurs : Rod, Modérateurs
http://www.boursorama.com/international ... 7056994589Pétrole : l'Europe pourrait payer 76 mds USD de plus pour ses importations
L'Europe pourrait dépenser 76 milliards de dollars de plus pour ses importations de pétrole en 2011, comparé à l'année dernière, si le baril d'or noir se maintient en moyenne à 100 dollars tout au long de l'année, avertit mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Selon ce scénario, les importations pétrolières de l'Union européenne vont s'élever à 375 milliards de dollars cette année, soit 76 milliards de plus qu'en 2010, indique le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol, au quotidien financier américain Wall Street Journal (WSJ).
Ce montant est aussi supérieur au coût des importations de pétrole européennes de 2008, dernière période de flambée historique des prix du pétrole, qui avaient alors dépassé le seuil symbolique des 147 dollars le baril.
Cette hausse du coût des importations de brut européennes menacerait le rétablissement de l'économie en zone euro, d'autant que "l'Europe est le maillon faible dans la chaîne de redressement de l'économie mondiale", estime M. Birol.
Les Etats-Unis devraient, eux, dépenser 385 milliards de dollars, soit 80 milliards de plus que l'année dernière, selon l'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés.
L'Europe, les Etats-Unis et le Japon devraient à eux trois dépenser "environ 200 milliards de dollars de plus qu'en 2010" pour leurs importations de brut si les prix du pétrole restaient aussi élevés, conclut M. Birol.
Les prix du pétrole ont fortement progressé ces dernières semaines, soutenus par la crise politique affectant plusieurs pays arabes, notamment la Libye, l'un des principaux pays producteurs et exportateurs d'or noir. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'échangeait mardi matin autour des 112 dollars, après avoir un moment approché les 120 dollars la semaine dernière.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... bd93dd9d36Rhodia : hausses de prix dans la silice.
(CercleFinance.com)
Rhodia a annoncé hier une augmentation de prix de 5% pour sa silice conventionnelle et de 8% pour sa silice hautement dispersible dès le 1er avril 2011 ou conformément à ses engagements contractuels.
La dynamique de marché combinée à l'ampleur des changements récents du prix de l'énergie ne nous laissent d'autre choix que de prendre des mesures qui permettent d'assurer la fiabilité des approvisionnements dont nos clients ont besoin ', a déclaré Tom Benner, le Président de Rhodia Silica.
Homologuée par les grands pneumaticiens mondiaux et commercialisée sous le nom de Zeosil, la Silice Hautement Dispersible de Rhodia entre dans la fabrication du pneu à faible consommation d'énergie. ' La technologie de Rhodia permet d'en diminuer la résistance au roulement, réduisant ainsi de 5 à 7% la consommation de carburant des véhicules légers ', a expliqué le groupe de chimie.
' Cette décision démontre que Rhodia continue de bénéficier d'un Pricing Power significatif sur cette ligne de métier ', estime ce matin Aurel BGC.
' Par cette opération le groupe devrait être en mesure de transmettre au client 100% de la hausse de ses coûts et de maintenir ses marges à un niveau élevé sur 2011 ', ajoute le bureau d'études.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... eprise.phpL'envolée du pétrole menace de nouveau la reprise
13 Mars 2012 Le Figaro
Si le prix du baril continue sur sa lancée, les ménages seront les plus durement touchés. La croissance française pourrait être amputée en 2012 tandis que l'Allemagne, elle, résisterait au choc.
Le pétrole a remplacé la Grèce au rayon des inquiétudes planant sur l'économie. La flambée de 16% des cours de l'or noir depuis le début de l'année pose un risque pour la reprise déjà bien molle que connaissent les pays développés, craignent certains économistes. «Nous l'avons observé en début d'année dernière: la hausse des prix du pétrole a le pouvoir de faire dérailler la reprise», prévient Stephen King, économiste en chef de HSBC.
Toutes les économies ne sont pas aussi résistantes face à l'envolée du cours du brut. Selon les calculs de Patrick Artus, responsable de la recherche économique chez Natixis, une hausse du prix du baril n'affaiblira quasiment pas l'Allemagne, touchera la France, et pénalisera beaucoup plus encore l'Espagne. Ainsi, l'impact d'une hausse de 10% du prix de l'or noir en 2012 amputerait l'équivalent de plus d'un tiers de la croissance française prévue pour 2012 (0,5% escompté par Bercy).
Les consommateurs en première ligne
Or, «les ménages absorbent la plus grande partie du choc» via le canal de l'inflation, prévient Éric Heyer, directeur adjoint de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Un constat partagé par des études de la direction du Trésor, à Bercy. Concrètement, la hausse continue des prix de l'énergie étouffe le pouvoir d'achat des ménages.
Dans une moindre mesure, elle rogne les marges des entreprises qui ne peuvent pas augmenter leurs prix en conséquence. Mais, «comme elles ont déjà écrasé leur marge durant la crise, les sociétés répercuteront très probablement sur leurs tarifs la hausse de leurs coûts», précise Éric Heyer.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, l'a reconnu jeudi dernier: les prix du pétrole pourraient être plus élevés que prévu, ce qui alimenterait l'inflation en zone euro. Les derniers chiffres publiés ce mardi matin l'ont montré: la hausse des prix de l'énergie a tiré l'indice des prix. De quoi «mettre sous pression le pouvoir d'achat des ménages à court terme», comme les salaires stagnent dans le même temps, estime Alain Carbonne, économiste chez Natixis.
Un pétrole cher pour longtemps?
Selon l'économiste américain Jeremy Rifkin, la remontée des prix de l'essence est désormais une fatalité. Elle accompagne chaque reprise économique depuis dix ans. «La crise actuelle n'est pas la crise de la finance, mais la crise du pétrole». L'or noir, affirme-t-il, sera de plus en plus rare et de plus en plus cher. «Plus que le signe d'une reprise avortée, des prix du pétrole élevés pourraient être un contributeur au gel permanent de l'économie» du monde développé, nuance Stephen King.
Sans aller jusqu'à prétendre que toute reprise sera mort-née à cause de l'envolée du brut ; il est certains que la demande mondiale ne va pas faiblir à moyen et long terme. Si la Chine continue sur sa lancée, elle devrait engloutir en 2035 l'équivalent de la totalité du pétrole consommé aujourd'hui par l'économie mondiale, rappelle ainsi Stephen King. Bref, le jour où le litre d'essence coûtera 2 euros à la pompe en France, comme le professe le patron de Total Christophe de Margerie, se rapproche.
On voit pourtant que la hausse des prix des métaux et de la nourriture à tendance à anticiper celle de la hausse des prix du pétrole... J'aurai eu tendance à penser que ça serait l'inverse. Une explication?Grib a écrit :
On peux le lire de 50 façons différentes mais voir les grandes tendances ensembles est assez intéréssant.
Si quelqu'un a le FPI et MPI de Feb 2011 pour les ajouter ça m'intéresse.
Salut Superus. Super intéressant tes comparaisons.Superus a écrit :1 tonne de blé = 300 euros (prix record de 2007)
1 tonne de blé = 250 l de pétrole.... A 100 euros/baril --> 0.63 euros/litre --> 157 euros de pétrole dans la tonne de blé.
--> 50% du prix si l'on reprend les prix records de 2007.
Un ordinateur c'est 612 litres de pétrole en moyenne --> 386 euros! --> si le prix de l'ordi est de 1000 euros ça fait un petit 40% du prix.
A sourcer SVP.Superus a écrit : ....Un ordinateur c'est 612 litres de pétrole en moyenne --> ......
Ca correspond à une grosse machine, pas à un ordinateur moyen.Un ordinateur = 612 litres de pétrole
Un ordinateur de 24 kilos accompagné d'un écran 17 pouces nécessite 1,8 tonne de matériaux.........
Ben il y a clairement un plafond... Certains disent 5.5% du PIB.evrard a écrit :
Autre chose que je ne comprends pas très bien dans le cadre de de fil: plus le prix de vente du pétrole augmente, plus cela plombe les économies qui ralentissent, donc plus la demande ralentit. Ce qui ralentit cette hausse des prix.
Est ce qu'on ne va pas finir par arriver à un prix plafond qui oscillera autour d'une valeur stable?