Avec des interviewes de :
L'excellent Paul Aries.
Le sublime Richard Heinberg.
L'exceptionnel Lester R. Brown.
Et d'autres moins connus :

Visible 7 jours sur le site d'ARTE. A voir...
Modérateurs : Rod, Modérateurs
La croissance dématérialisée, cela n'existe pas. Le secteur des services a un besoin important de mobilité et donc d'énergie, et demande des moyens de plus en plus grands en matière de traitement de l'information.Il se trouve que Gilles et moi correspondons avec un Français expat au Québec par mail (Hein Gilles tu vois qui ?), or donc cette personne qui se reconnaîtra et interviendra je l'espère pour défendre sont point de vue pense que la croissance future pourrait être décorrélée de la consommation d'énergie, grâce à une croissance dématérialisée.
Non, d'abord parce que ce genre de plus-value c'est peanuts par rapport à la production globale, ensuite parce qu'il s'agit là d'inflation. Autrement dit, si c'est comptabilisé comme croissance, c'est parce que l'indicateur du PIB est défaillant.Quand un tableau de maître acheté 1 million est revendu 2 millions quelques années après (en décomptant l'inflation) cela génère bien de la croissance du PIB pour peu d'énergie.
D'un point de vue logique, c'est vrai, mais tant qu'on n'a pas fourni d'explication alternative, le lien de cause à effet entre Pib et fossile doit quand même être envisagé, non?une corrélation globale indéniable entre PIB et fossile n'a indéniablement rien d'une démonstration d'un lien causal de fossile sur PIB, et encore moins d'une démonstration de non causalité de PIB sur fossile.
Tout d'abord, il faut prendre le PIB pour ce qu'il est. Il est certes défaillant, et les exemples sont nombreux, mais il est assez facile à mesurer et vérifier d'où son usage pour mesurer cette fameuse "croissance". Car les autres indicateurs sont plus ou moins subjectifs et difficiles à mesurer en terme comptable.ABC a écrit :Non, d'abord parce que ce genre de plus-value c'est peanuts par rapport à la production globale, ensuite parce qu'il s'agit là d'inflation. Autrement dit, si c'est comptabilisé comme croissance, c'est parce que l'indicateur du PIB est défaillant.Quand un tableau de maître acheté 1 million est revendu 2 millions quelques années après (en décomptant l'inflation) cela génère bien de la croissance du PIB pour peu d'énergie.
une discussion ?ABC a écrit :Absent depuis quelque temps du forum, je vois que j'ai raté quelque chose: enfin un peu de discussion.
....
Ah bien sur, il est connu que le Canada est un gros producteur fibre de noix de coco et de fibre de bambou.lundi a écrit :Pour l'acier du béton, les fibres végétales sont plus efficaces. ............energy_isere a écrit :a quelle piéces en acier vous pensiez
Je n' ignore pas que des blocs moteurs en Aluminium existent pour quelques modéles de voitures, mais ils sont considérablement plus chers que ceux en acier.lundi a écrit :Plutôt aux moteurs. .....energy_isere a écrit :a quelle piéces en acier vous pensiez
si c' est l' émission de ARTE sur le CO2 qui est passé il y a quelques jours, oui je l' ai vu. Ca m' étonnait que personne n' en ai parlé jusqu' à présent.phyvette a écrit :Les grands thèmes de cette discussion sont dans cette vidéo d'ARTE
Avec des interviewes de :
L'excellent Paul Aries.
Le sublime Richard Heinberg.
L'exceptionnel Lester R. Brown.
Et d'autres moins connus :
Visible 7 jours sur le site d'ARTE. A voir...
Ce serait intéressant d'estimer le Pib généré par unité d'énergie consommée pour chaque produit ou type de produit.Maintenant, c'était un simple exemple pour comprendre le principe. En fait dans nos pays développés l'essentiel du PIB ne vient pas de la "production" (secteur primaire et secondaire) mais du tertiaire. Et celui-ci peut (ce n'est pas obligatoire cependant !) être beaucoup moins énergivore par unité de PIB. Les coiffeurs, traiteurs, etc génèrent du PIB en consommant proportionnellement moins d'énergie que l'industrie lourde.
Même dans le secteur productif, c'est le cas par exemple de beaucoup de produits de luxe. Un minuscule flacon de parfum génère beaucoup de PIB pour, sauf erreur de ma part, peu d'énergie consommée. Et c'est d'autant plus vrai que l'on monte en gamme. Autre exemple : une voiture à 100 000 Euros ne consomme pas 10 fois plus pour sa production qu'une de 10 000 Euros. La Logan, de ce point de vue, est catastrophique !
Entièrement d'accord sur le principe. Maintenant, une coupe "haut de gamme" à disons 200 Euros consomme-t-elle autant d'énergie que 10 coupes à 20 Euros ? Je ne pense pas.ABC a écrit : Ce serait intéressant d'estimer le Pib généré par unité d'énergie consommée pour chaque produit ou type de produit.
Le coiffeur utilise divers soins , gels démêlant qui doivent être produits, il chauffe son salon, l'éclaire, et ses clients s'y rendent en automobile. Le traiteur utilise des produits agricoles qui qui pour être obtenus et transportés nécessitent de l'énergie.
Yves a écrit :Serait-t-il possible de savoir quelles sont vos sources sur ce point ?lundi a écrit :il est bien plus facile (productif) d'utiliser du charbon de bois.
Pas facile d'en trouver...GillesH38 a écrit :sources stp ?
Plus exactement avec un tonnage supplémentaire à ce qu'il est possible de recycler et de produire à l'hydrogène. Encore une fois, je ne crois pas une minute que cela concerne ce siècle ni le suivant, et il est fort probable que les méthodes actuelles de production de l'acier soit désuettes bien avant que le manque de coke devienne un facteur limitant.Yves a écrit :J'imagine donc qu'un des avantages du charbon de bois est de nous retrouver avec un tonnage de production d'acier correspondant à ces époques ?
Pas spécialement. La production d'acier se mesure dans une unité naturelle. Donc sa productivité est forcément bornée. Donc sa contribution à la richesse globale condamnée à diminuer.GillesH38 a écrit :ben non, moins cher que l'acier pas cher ... tu voulais pas augmenter la productivité ?lundi a écrit :Moins cher qu'un acier trop cher? Oui, par définition.
Non. Cro-magnon n'est pas devenu riche en produisant bien plus de silex par personne. Il est devenu riche en produisant des choses qui n'existaient pas.GillesH38 a écrit :Pour etre riche, il faut que bien plus de biens soient produits par personne
Pour les chiffres voir le rapport d'ExternE cité plus haut, pour déterminer qui paye une externalité voir wikipedia.GillesH38 a écrit :à combien chiffres tu ces externalités s'il te plait, et qui les paye?
Je ne sais pas. Tu veux que je leur demande à eux aussi? Cela va finir par te coûter cher ce filGillesH38 a écrit : et pourquoi les islandais ont JUSTE remplacé leur électricité par des renouvelables, mais pas le reste ?
Tu peux répéter autant que tu veuxGillesH38 a écrit :je n'oublie rien du tout, je répète : la raison essentielle pour que les économistes aient fini par croire que la croissance est éternelle et qu'elle a duré plusieurs générations.lundi a écrit :Ce n'est pas la raison principale. Curieux que tu l'oublies toujours, n'est-ce pas?GillesH38 a écrit :Ironiquement, la raison principale qui te conduit à penser que la croissance est éternelle (la longueur de la phase de croissance) est très exactement celle qui prouve au contraire que la décroissance est inéluctable ...
Certainement, mais qu'est-ce qui peut bien te faire penser que le lien entre PIB et fossiles (et entre PIB et pétrole en particulier) n'a pas été examiné de long en large? L'idée dominante des spécialistes du sujet est connue, et non ce n'est pas que le pic devrait obligatoirement nous mener dans le mur. A vrai dire c'est assez fascinant de voir à quel point l'avis des scientifiques de ce domaine est à ce point négligé voir tout simplement ignoré. Même l'avis des climatologues est plus écouté que celui des économistes...ABC a écrit :D'un point de vue logique, c'est vrai, mais tant qu'on n'a pas fourni d'explication alternative, le lien de cause à effet entre Pib et fossile doit quand même être envisagé, non?lundi a écrit :une corrélation globale indéniable entre PIB et fossile n'a indéniablement rien d'une démonstration d'un lien causal de fossile sur PIB, et encore moins d'une démonstration de non causalité de PIB sur fossile.
Je dois avouer n'avoir jamais considéré que le remplacement de l'acier dans les bétons armé était limité par la production canadienne de noix de coco. C'est le fruit d'une réflexion personnelle?energy_isere a écrit :Ah bien sur, il est connu que le Canada est un gros producteur fibre de noix de coco et de fibre de bambou.
C'est faux. Je ne suis pas chirurgien.moinsdewatt a écrit :un huluberlu quebecqois qui raconte des idioties.
Un chirurgien qui cache un néo-libéral de la pire espéce.
C'est un effet bien connu effectivement.ABC a écrit :Hors il se peut que la délocalisation ait eu pour effet de faire baisser l'intensité énergétique de ce que nous consommons.
Intéressant. Merci du point, c'est moins clear cut que je ne le pensais.sceptique a écrit :D'après les rudiments qui me restent des cours de métallurgie (40 ans après ...) le charbon de bois est inférieur au coke pour la métallurgie. Car ce dernier a, entre autres, de meilleures qualités mécaniques pour résister aux énormes pressions des "hauts fourneaux". Avec du charbon de bois on ne peut utiliser que des "bas fourneaux" inférieurs en tous points : qualité et quantité. C'est d'ailleurs cette révolution (coke à la place du charbon de bois) qui a été une des causes principales de l'essor de l'acier au XIX siècle.
la fonte obtenue, réputée de moins bonne qualité que celle au bois et impropre à la production d'acier, met 50 ans à s'imposer. Pour obtenir de l'acier, une désulfuration de la fonte, à l'aide de chaux ou de soude, est nécessaire. Cette opération supplémentaire est un obstacle à l'expansion du procédé, même si son coût ne remet pas en cause la compétitivité du haut fourneau au coke pour l'obtention d'acier. (...) Outre la disponibilité de ce combustible, sa résistance à la compression à haute température permet de conserver une bonne perméabilité au gaz réducteur. La hauteur des hauts fourneaux atteint alors vingt mètres, ce qui améliore significativement le rendement thermique. (...) Évolutions récentes ou à venir (...) Augmenter la flexibilité des petits hauts fourneaux (moins de 10 m de diamètre au creuset) pourrait constituer une voie de progrès pour la sidérurgie