concrètement, comment nous préparer ?
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
C' est le blocage des raffineries et des pompes à essence à sec qui font sortir le Loup du bois ?
Parce que le Loup on l' avait pas vu depuis bien 6 mois .....
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- Aerobar
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Il est fascinant de noter que, selon qu'on se place du point de vue individuel ou sociétal face à la question du pic, le jugement diffère fortement sur la question du capitalisme.Loup Espiègle a écrit :Deux trucs essentiels pour se préparer : acquérir le PLUS de capital possible tant qu'il en est encore temps
Nous sommes tous voués à devenir ennuyeux.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Mon opinion, c'est que d'ici une dizaine d'années, on risque de se retrouver dans un pays "tiersmondisé". L'Asie a capté une très grande partie de la production et quand la Chine se sentira assez puissante, elle fera sortir le yuan de sa cage (pour l'instant il est bridé, ne pouvant s'apprécier que de 0,3% par jour maximum par rapport au dollar) et l'Occident s'appauvrira en quelques mois car les importations deviendront beaucoup plus chères. Les riches deviendront bourgeois, les bourgeois vendront leur résidence secondaire, la classe moyenne deviendra pauvre et les pauvres crèveront dans les rues.Aerobar a écrit :Il est fascinant de noter que, selon qu'on se place du point de vue individuel ou sociétal face à la question du pic, le jugement diffère fortement sur la question du capitalisme.Loup Espiègle a écrit :Deux trucs essentiels pour se préparer : acquérir le PLUS de capital possible tant qu'il en est encore temps
Je pense que la solidarité suivra une courbe en cloche : elle connaîtra un pic quand la situation sera vraiment dégradée.
Le capital tel que je l'entends d'un point de vue préparation à la crise énergétique, c'est des biens tangibles et du foncier : je veux dire par là que rien ne sert de tondre ses concitoyens si c'est pour entasser l'argent dans un portefeuille d'obligations ou je ne sais quel produit financier. De toute manière le concitoyen a le choix de se faire tondre ou non, et puis de toute façon qu'est-ce qu'il ferait avec l'argent que tu ne lui prendrais pas, il achèterait des chinoiseries, aggravant encore plus la situation industrielle française, donc à la limite....

Après chacun fait son choix : s'assurer un confort à l'avenir ou vivre dans la misère (toute relative bien entendue) en regrettant amèrement de ne pas avoir su faire le bon choix dix ans auparavant.
Wait & see !
@energyisère : je ne me souviens plus pourquoi j'ai pointé le bout de mon nez, ça m'arrive de temps à autre, je ne consulte alors que la section Prépa...
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Cette crise qui sera (est) à la fois financière et énergétique, les deux étant étroitement liés, m'engage à m'y préparer un peu comme le suggère Loup Espiègle en "investissant" dans des choses utiles et nécessaires dans le scénario que j'imagine comme étant le plus probable (*) à savoir :
- Terrains cultivables et/ou boisés proches (bien modestement)
- Outils : jardin, bricolage
- Récupération de matériaux réutilisables sans refonte (ferrailles formées, tôles, contenants ...)
- Aménagement de l'habitation (isolation, mare, celliers, rénovation des toitures, grenier et cave de stockage ...)
Mais en aucun cas je ne capitalise ... de l'argent. Ne sachant comment la situation évoluera : inflation ou déflation, le pari me semble risqué.
(*) Décroissance forcée non linéaire avec risque faible mais pas inexistant de chaos.
- Terrains cultivables et/ou boisés proches (bien modestement)
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Mais en aucun cas je ne capitalise ... de l'argent. Ne sachant comment la situation évoluera : inflation ou déflation, le pari me semble risqué.
(*) Décroissance forcée non linéaire avec risque faible mais pas inexistant de chaos.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Tu habites la campagne pour envisager cela ?lharmas a écrit :Cette crise qui sera (est) à la fois financière et énergétique, les deux étant étroitement liés, m'engage à m'y préparer un peu comme le suggère Loup Espiègle en "investissant" dans des choses utiles et nécessaires dans le scénario que j'imagine comme étant le plus probable (*) à savoir :
- Terrains cultivables et/ou boisés proches (bien modestement)
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Oui, et devrais-je dire en parti grâce (à cause ?) à Oléocène !
En fait je me suis installé à la campagne peu de temps après la naissance du forum. J'avais commencé à m'intéresser au problème un peu avant et le forum a fait parti des lectures qui m'ont engagées à me mettre au vert.
Il n'y a pas que cela bien sûr (mon activité professionnelle est de pleine nature sans lieu précis), mais je pense à terme menacée - je ne suis donc pas maraîcher bio
, et tranquillement j'en développe une autre plus adaptée à la suite des évènements (para-agricole dirons-nous).
Une autre des raisons majeures qui nous a poussé à l'exode urbain (45 minutes de Toulouse) était le prix de l'immobilier. C'est ce facteur qui nous a fait oser. Un autre étant la prise de conscience qu'une banlieusard travaillant à Toulouse met 30 minutes d'embouteillages pour se rendre au travail, et que ma compagne en met à peine 5 de plus pour aller travailler en banlieue.
On a eu cependant la "chance" de tomber dans une campagne qui est tout sauf morne. Un groupe d'amis y étaient déjà installé, des locaux pour l'essentiel. Et puis il y a pas mal de néo-ruraux souvent intéressants, dynamiques et impliqués.
C'est vivant, c'est vert, c'est vallonné, ça nous plaît.
Ca fait donc 6 ans que je lis Oleocene quotidiennement, sans presque jamais intervenir. Et j'en profite pour te remercier pour tous tes posts intéressants et réguliers.
En fait je me suis installé à la campagne peu de temps après la naissance du forum. J'avais commencé à m'intéresser au problème un peu avant et le forum a fait parti des lectures qui m'ont engagées à me mettre au vert.
Il n'y a pas que cela bien sûr (mon activité professionnelle est de pleine nature sans lieu précis), mais je pense à terme menacée - je ne suis donc pas maraîcher bio

Une autre des raisons majeures qui nous a poussé à l'exode urbain (45 minutes de Toulouse) était le prix de l'immobilier. C'est ce facteur qui nous a fait oser. Un autre étant la prise de conscience qu'une banlieusard travaillant à Toulouse met 30 minutes d'embouteillages pour se rendre au travail, et que ma compagne en met à peine 5 de plus pour aller travailler en banlieue.
On a eu cependant la "chance" de tomber dans une campagne qui est tout sauf morne. Un groupe d'amis y étaient déjà installé, des locaux pour l'essentiel. Et puis il y a pas mal de néo-ruraux souvent intéressants, dynamiques et impliqués.
C'est vivant, c'est vert, c'est vallonné, ça nous plaît.
Ca fait donc 6 ans que je lis Oleocene quotidiennement, sans presque jamais intervenir. Et j'en profite pour te remercier pour tous tes posts intéressants et réguliers.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Les petits terrains urbains pour le jardinage sont plus productifs au mètre carré que les exploitations rurales (une étude là dessus dont je ne trouve plus le lien)...de par le soin et le temps qui sont apportés à chaque mètre carré.
Et puis se relocaliser à la campagne signifie pouvoir y vivre complètement, parce que si c'est pour faire des aller-retours en bagnole à la ville le calcul n'est pas bon.
Et puis se relocaliser à la campagne signifie pouvoir y vivre complètement, parce que si c'est pour faire des aller-retours en bagnole à la ville le calcul n'est pas bon.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Ben ... non !
Qu'un jardin potager soit plus productif à surface égale qu'une grande culture, je te l'accorde, mais il n'y a absolument aucune raison pour qu'un potager urbain soit plus productif qu'un potager rural. A la rigueur comme les campagnards ont plus de place la densité des plantations sera moindre, mais le potentiel est le même.
Sans même parler des : BRF, fumiers, bois de chauffage, fruits sauvages, champignons, gibier ...
Sous l'occupation les gens mangeaient mieux à la campagne qu'à la ville.
Pour le second c'est évident et je vais dans ton sens.
Pour le premier il peut l'être comme ne pas l'être ça se calcule - mais clairement il le sera de moins en moins.
D'où l'intérêt de re-dynamiser les campagnes tant que c'est facile, avec un pétrole gratuit qui permet d'amener les devises de la ville vers la campagne.
Qu'un jardin potager soit plus productif à surface égale qu'une grande culture, je te l'accorde, mais il n'y a absolument aucune raison pour qu'un potager urbain soit plus productif qu'un potager rural. A la rigueur comme les campagnards ont plus de place la densité des plantations sera moindre, mais le potentiel est le même.
Sans même parler des : BRF, fumiers, bois de chauffage, fruits sauvages, champignons, gibier ...
Sous l'occupation les gens mangeaient mieux à la campagne qu'à la ville.
Quel calcul ? Financier ? Ecologique ?Rahan a écrit :Et puis se relocaliser à la campagne signifie pouvoir y vivre complètement, parce que si c'est pour faire des aller-retours en bagnole à la ville le calcul n'est pas bon.
Pour le second c'est évident et je vais dans ton sens.
Pour le premier il peut l'être comme ne pas l'être ça se calcule - mais clairement il le sera de moins en moins.
D'où l'intérêt de re-dynamiser les campagnes tant que c'est facile, avec un pétrole gratuit qui permet d'amener les devises de la ville vers la campagne.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
On est d'accord, sur les avantages de la campagne par rapport à la ville... Reste à les projeter selon un scénario de déclin. Notre campagne n'est pas encore résiliente.lharmas a écrit :il n'y a absolument aucune raison pour qu'un potager urbain soit plus productif qu'un potager rural. A la rigueur comme les campagnards ont plus de place la densité des plantations sera moindre, mais le potentiel est le même.
Sans même parler des : BRF, fumiers, bois de chauffage, fruits sauvages, champignons, gibier ...
Oui mais peut-on et pourra-t-on comparer notre situation à celle de l'occupation ? Il y a des contre-exemples célèbres où il fallait mieux être à la ville qu'à la campagne. Si l'approvisionnement de la ville est assez résilient, que le commerce marche bien et que les produits arrivent mieux qu'à la campagne ?lharmas a écrit : Sous l'occupation les gens mangeaient mieux à la campagne qu'à la ville.
La disette sicilienne de 1772 :
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _13_2_2733
"Les pauvres accouraient de partout à Palerme et étaient entretenus aux frais de la commune [...] cette troupe de populace, après avoir épuisé les campagnes, bouillonnait dans la ville [...] des malheureux et mendiants qui venaient de la campagne à Palerme"
De nos jours, au Nicaragua :
"Les photos et les titres ne mentent pas : des centaines de paysans affamés occupent le parc principal de Matagalpa, dans le centre nord du pays, après avoir abandonné brusquement leur finca pour exiger des réponses de la part des autorités ; une demi-douzaine de leurs enfants morts en quelques jours à cause de la dénutrition chronique ; barrages et occupation de quelques routes afin de réveiller la classe politique qui reste insensible à la grave situation sociale de la campagne nicaraguayenne qui produit 70 % des revenus du pays. "
Paysans affamés, je n'ai pas de mal à croire l'oxymore étant donné la façon dont le monde fonctionne.
http://www.gvom.ch/avant_21_10_09/info/nica/f54.html
Après, dans une optique où la ruralité s'est réappropriée son espace c'est une autre histoire, mais aujourd'hui c'est un sorte d'excroissance ponctionnée à volonté par la ville.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Dans 10 ou 15 ans seront nous plus proches de la situation qui était la notre il y a 65 ans ou de celle des Siciliens il y a trois siècles. J'ai tendance à opter pour la première, mais ce n'est qu'une option.
Mes propos ne sont de toutes façons que pure spéculation mon jardin accaparant la totalité de mon marc de café.
En matière de résilience, en tenant compte de la situation actuelle j'aurais une fois de plus tendance à penser les campagnes plus aptes à encaisser le "choc".
Mes propos ne sont de toutes façons que pure spéculation mon jardin accaparant la totalité de mon marc de café.
En matière de résilience, en tenant compte de la situation actuelle j'aurais une fois de plus tendance à penser les campagnes plus aptes à encaisser le "choc".
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Certes, et tu as la chance de ne pas être marié à la ville. Mon point consiste simplement à dire que les urbains actuellement forcés à être en ville à cause du boulot, devraient essayer d'agir localement. Chacun là où il est peut faire quelque chose, en ville :
les jardins ouvriers / familiaux, jardin potager derrière chez soi, pourquoi pas même sur la pelouse attenante aux immeubles, recherche de terrains en friche (il y en a !) pour planter des arbres productifs, créations d'AMAP avec production maraîchère en première couronne, etc.
les jardins ouvriers / familiaux, jardin potager derrière chez soi, pourquoi pas même sur la pelouse attenante aux immeubles, recherche de terrains en friche (il y en a !) pour planter des arbres productifs, créations d'AMAP avec production maraîchère en première couronne, etc.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Et je suis entièrement d'accord avec toi. Il faut que nous fassions tout ce qui va dans le "bon sens" à la ville comme à la campagne.
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Oui, oui, tout le monde peut être d'accord afin cela mais qui passe réellement au concret ?
Par chez moi (région parisienne), impossible de "louer" un jardin ouvrier ou autre, impossible de trouver un terrain en friche...
La théorie et les idées c'est bien... mais on est vite rattrapé par le principe de réalité
Un exemple, je suis passé aux toilettes sèches depuis 1 mois : cela fonctionne super bien mais maintenant j'ai des difficultés pour trouver de la sciure et pourtant j'en ai appelé des scierie depuis un mois...
Par chez moi (région parisienne), impossible de "louer" un jardin ouvrier ou autre, impossible de trouver un terrain en friche...
La théorie et les idées c'est bien... mais on est vite rattrapé par le principe de réalité
Un exemple, je suis passé aux toilettes sèches depuis 1 mois : cela fonctionne super bien mais maintenant j'ai des difficultés pour trouver de la sciure et pourtant j'en ai appelé des scierie depuis un mois...
- osas09
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Ce que tu dis la est plein de bon sens ...shutdown a écrit :Oui, oui, tout le monde peut être d'accord afin cela mais qui passe réellement au concret ?
Par chez moi (région parisienne), impossible de "louer" un jardin ouvrier ou autre, impossible de trouver un terrain en friche...
La théorie et les idées c'est bien... mais on est vite rattrapé par le principe de réalité
Un exemple, je suis passé aux toilettes sèches depuis 1 mois : cela fonctionne super bien mais maintenant j'ai des difficultés pour trouver de la sciure et pourtant j'en ai appelé des scierie depuis un mois...
Dernière modification par osas09 le 05 mars 2015, 20:16, modifié 1 fois.
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- Kérogène
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Re: concrètement, comment nous préparer ?
Bonjour voisin du 09 !
Je viens de trouver quelques articles sur "Grains d'envie", c'est cool !
Trouver un terrain à cultiver de quelques milliers de mètres carrés est assez facile, et peu cher.
Trouver de la sciure c'est pas plus dur, scieries, menuisiers, auto-production (recoupe du bois de chauffage, restauration d'habitat ...), et à la scierie au moins jusqu'à l'an dernier c'était gratuit.
Je viens de trouver quelques articles sur "Grains d'envie", c'est cool !
C'est pour ça que je pense (cf. la discussion avec Rahan ci-dessus) que c'est bien plus facile à la campagne.shutdown a écrit :Oui, oui, tout le monde peut être d'accord afin cela mais qui passe réellement au concret ?
Par chez moi (région parisienne), impossible de "louer" un jardin ouvrier ou autre, impossible de trouver un terrain en friche...
La théorie et les idées c'est bien... mais on est vite rattrapé par le principe de réalité
Un exemple, je suis passé aux toilettes sèches depuis 1 mois : cela fonctionne super bien mais maintenant j'ai des difficultés pour trouver de la sciure et pourtant j'en ai appelé des scierie depuis un mois...
Trouver un terrain à cultiver de quelques milliers de mètres carrés est assez facile, et peu cher.
Trouver de la sciure c'est pas plus dur, scieries, menuisiers, auto-production (recoupe du bois de chauffage, restauration d'habitat ...), et à la scierie au moins jusqu'à l'an dernier c'était gratuit.