Et le Pic pollution ?

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 06 oct. 2010, 22:19

energy_isere a écrit : Et bien ceci me rapelle étrangement une affaire plus ancienne.
En 1998 en Espagnes est arrivé quelque chose de similaire.

En recherchant un peu sur le net, je retrouve l' histoire :

Effondrement de la digue d'un bassin de stockage de déchets miniers à Aznalcollar (Espagne), le 25 avril 1998
Je vois que les grands média on rien capté et pas fait le rapprochement.

Heureusement il y a Oléocene, mais aussi Univers Nature qui s' en souvient :
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4411
Coulée de boue toxique en Hongrie : le Danube menacé
...........
Si officiellement les causes de l'accident restent à déterminer, selon le secrétaire d'Etat à l'environnement, l'usine pourrait avoir entreposé trop de boue rouge dans son réservoir.

Ce type d'accident n'est pas une première. En Europe, après plusieurs accidents au cours de la dernière décennie du XXe siècle (Suède, Espagne, Grèce, etc.) les catastrophes d'Aznalcollar en Espagne (1998) et de Baia Mare en Roumanie (2000) on aboutit à une directive européenne visant à encadrer la gestion des déchets de l’industrie minière pour un renforcement global de la sécurité. Néanmoins, le risque zéro n'existe pas et l'application de cette législation demeure encore très perfectible.
Au niveau international, la plupart des sites miniers étant dans des zones reculées, loin des habitations, la gestion de ces boues est souvent traitée avec une grande désinvolture par les exploitants, à savoir un rejet quasiment sans traitement dans l'environnement. Ainsi, Payal Sampat, directeur de l'ONG américaine Earthworks, rappelle que l'industrie minière et l'ensemble de son réseau de sous-traitants constituent le secteur d'activité le plus polluant des Etats-Unis selon l'agence de protection de l'environnement US (EPA - Environmental Protection Agency), l'équivalent de notre ministère de l'écologie.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 09 oct. 2010, 10:47

Hongrie : un village évacué face au risque d'une nouvelle coulée de boue

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.10.10

Le cauchemar continue en Hongrie. Le village de Kolontar a été totalement évacué, samedi 9 octobre ; les autorités craignant une deuxième inondation de boue rouge toxique.

Alors que la catastrophe écologique, survenue lundi, a déjà fait au moins sept morts et près de 150 blessés, le réservoir de l'usine de bauxite-aluminium située à Ajke, à l'origine de la meurtrière coulée de boue qui menace l'écosystème du Danube, risque de s'effondrer complètement en raison d'une nouvelle fissure de sa digue.

LE PREMIER MINISTRE SUR PLACE

"L'évacuation de Kolontar a été entamée à six heures du matin, après que nous ayons constaté l'affaiblissement de la digue du réservoir numéro 10, a précisé Tibor Dobson, le chef des services anti-catastrophe. L'évacuation a été décidée par le ministre de l'intérieur, Sandor Pinter, qui a participé à la réunion de la commission de défense locale tôt samedi matin."

Si nécessaire, l'évacuation du village voisin, Devecser, pourrait aussi être décidée. Les plus hautes autorités du pays se sont rendues sur place : le premier ministre, Viktor Orban, le ministre de la défense, Csaba Hende, le chef de la police nationale, Jozsef Hatala, ainsi que le directeur général des forces anti-catastrophe, Gyijrgy Bakondi.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... id=1420785

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Message par energy_isere » 09 oct. 2010, 10:51

Krom a écrit :Des images de la catastrophe, sur Big Picture.

Ca me parait un peu "force brute" comme gestion des déchets. On crée une retenue artificielle dans une région qui a l'air relativement plate. Comment ça se traite, normalement, ce type de boue?
voila ce que ca donne pour la France :
Boues rouges : Jouanno demande le contrôle d'une usine française

LEMONDE.FR | 07.10.10

La secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno, a demandé, jeudi 7 octobre, un "nouveau contrôle" de l'unique usine française de traitement de minerai de bauxite produisant des boues rouges, située à Gardanne (Bouches-du-Rhone), après l'accident industriel survenu en Hongrie qui a vu plus d'un million de mètres cubes de boue rouge toxique se déverser lundi. Cette installation, en place depuis 1893 et aujourd'hui exploitée par la société Rio Tinto, fait l'objet d'un suivi régulier, a précisé le cabinet de Mme Jouanno dans un communiqué.

"Une partie des résidus de bauxite est lavée et diluée dans de l'eau avant d'être envoyée dans une fosse sous-marine à sept kilomètres des côtes", a expliqué le cabinet de la secrétaire d'Etat. "Ces rejets font l'objet d'un suivi périodique de l'impact environnemental réalisé par un Comité de suivi scientifique ad hoc et la canalisation est régulièrement inspectée", a-t-on ajouté de même source. "Après plus de dix années d'investigations, ce comité scientifique considère que ces rejets ne présentent pas d'effet toxique sur la faune en place", ajoute le cabinet.


"L'autre partie des résidus est stockée à terre, derrière un barrage de rétention (...). Le stockage se fait sous une forme beaucoup moins liquide qu'en Hongrie et après un traitement de neutralisation, réduisant ainsi le risque", selon ce communiqué. La stabilité de la digue est contrôlée deux fois par an. "Le dernier contrôle a ainsi été réalisé à l'été 2010 et démontre le bon état et la sécurité des installations", selon le secrétariat d'Etat à l'écologie.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... id=1420785

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Message par energy_isere » 10 oct. 2010, 12:28


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Message par energy_isere » 11 oct. 2010, 18:43

Hongrie : une seconde coulée de boues rouges imminente

Image
Vendredi, de nouvelles fentes sont apparues sur le mur du réservoir près d'Ajka. Dans la crainte d'une deuxième coulée, 800 villageois ont été évacués samedi. (Crédits photo : AFP)

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Message par energy_isere » 12 oct. 2010, 19:25

Boues rouges : Budapest nationalise la société

Le 12 octobre 2010 Usine Nouvelle

Magyar Aluminium, numéro deux de l'industrie d'aluminium hongroise, est soupçonné d'avoir surchargé ses réservoirs. Le Premier ministre, Viktor Orban, dénonce une « négligence humaine ».

La Hongrie prend le taureau par les cornes suite à la catastrophe industrielle des « boues rouges », dont le bilan vient de s'alourdir à huit morts. L'Etat hongrois va prendre le contrôle de Magyar Aluminium (MAL) et geler ses actifs, a déclaré hier le Premier ministre, Viktor Orban, face aux parlementaires. Selon lui, les victimes doivent être indemnisées, les emplois doivent être sauvés, les fautifs doivent être mis face à leur responsabilité, d'éventuels risques supplémentaires doivent être évités, et ce « sous le contrôle de l'Etat ».

..........
http://www.usinenouvelle.com/article/bo ... te.N139665

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 12 oct. 2010, 19:37

Heureusement que l' Usine Nouvelle est la pour expliquer les choses que ne font pas les autres media. :)
Boues rouges toxiques : pourquoi l’usine française est moins dangereuse

Le 07 octobre 2010 Usine Nouvelle

Alors que les boues rouges toxiques ont gagné le Danube, augurant d'une catastrophe écologique majeure, l’usine française de Gardanne s’estime moins dangereuse que son homologue hongroise. En comparaison, ses résidus contiennent très peu de soude caustique, source de brûlures, et ceux stockés à proximité le sont sous forme solide. Explications.

Il existe dans l'hexagone une seule usine de production d'alumine. Cette dernière appartient à l'entreprise Rio Tinto Alcan et est située à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Mise en service en 1893, c’est la plus ancienne usine d’alumine du monde. Ses rejets sont soumis à la réglementation des installations classées.

Interrogé par l’Usine Nouvelle, Alain Pavillon, directeur de l'usine de Gardanne, explique : «il existe un seul procédé au monde de fabrication de l’aluminium, appelé procédé Bayer ». Tous les industriels qui ont essayé autre chose s’y sont cassé les dents, et sont revenus à cette méthode qui permet d’attaquer le minerai de bauxite avec de la soude.

Pour séparer l’alumine des autres composants du minerai de bauxite, ce minerai est mis dans une sorte de cocotte-minute (l’autoclave). Pression, chaleur et soude dissolvent le minerai dont se dissocie l’alumine. Restent les résidus : du minerais de fer, de silice, des métaux lourds, et la soude. Ces fameuses boues rouges.

Les principaux groupes miniers que sont Alcoa (américain), Rio Tinto (anglo-australien) et Rusal (russe) utilisent différentes méthodes pour traiter les boues rouges. Contrairement au stockage pratiqué lors de l'accident en Hongrie, la soude est retirée du résidu stocké. « Très tôt, nous avons dû traiter la soude et la retirer des boues rouges par lavages successifs. Cette soude est ensuite recyclée : nous la réutilisons pour attaquer la bauxite» situe Alain Pavillon. Les raisons cet activisme sont avant tout réglementaires et économiques : l'aspect foncier compte à l'heure de déployer un bassin de stockage, "le mètre carré coûte cher en Provence", et la soude est loin d'être bon marché, "mieux vaut la réutiliser".

Une décharge à 1 km de l'usine

Cette réutilisation a un avantage en termes de sécurité. "Le seul risque dans notre usine est que la soude à l'état pur provoque des brûlures. Heureusement, nous la lavons au maximum avant qu'elle ne sorte de l'usine." La soude peut-elle totalement extraite des résidus et recyclée? "Il en reste toujours un peu", indique Alain Pavillon : 4 grammes par litre contre 250 grammes avant extraction. Cette boue de résidus est compressée, filtrée, et la matière humide issue du procédé est transportée dans une décharge à 1 km de l'usine. Les boues rouges y sont retenues dans une grande carrière par un petit barrage pour éviter qu’elles ne se répandent et provoquent des pollutions dans l’environnement. Ce site est surveillé et fermé, dans le cadre de règles strictes de sécurité. "A la différence de ce qui se pratique en Jamaïque, en Australie ou en Guinée, où ni la soude ni le terrain ne coûtent cher, et où les sites ne sont pas entourés de zones denses en population, nous ne stockons pas le tout dans des lacs de rétention, en attendant que le soleil vienne évaporer le liquide !" indique Alain Pavillon.

La décharge accumule tout de même deux millions de mètres cubes de boues rouges sèches. A titre de comparaison, la digue en Hongrie n'en contenait que la moitié en volume, mais à l'état liquide.

80% des boues rouges rejetées en mer

"Pour produire une tonne d'alumine, nous devons gérer 0,6 tonnes de boues rouges" explique Alain Pavillon. C'est mieux qu'en Hongrie, où la production d'une tonne d'alumine occasione 3 tonnes de déchets. La raison : "nous avons amélioré le procédé, en achetant une bauxite africaine très riche en alumine, ce qui permet de générer moins de boues rouges", explique-t-il. L'usine visant une production de 470.000 tonnes d'alumine pour 2010, elle devra tout de même gérer 288.000 tonnes de résidus.

Depuis 1967, l'usine est autorisée à rejeter ses résidus en mer. Elle utilise en grande majorité ce procédé, pour minimiser le stockage à terre. 80% des boues rouges sont ainsi reversées en pleine mer Méditerranée sous forme liquide, par le biais d’une canalisation. Là, la dangerosité est pourtant présente, même si elle est moins forte qu'en Hongrie. Liquides, ces boues rouges sont dangereuses pour la santé, comme la soude, dans la mesure où elles sont corrosives. Si elles se répandent dans les cours d’eau, elles provoquent une augmentation de la mortalité des poissons.

Les volumes ne sont toutefois pas comparables. On compte 250.000 tonnes maximum de boues rouges diluées dans l'eau et reversées sur 365 jours en France,
contre 210.000 tonnes jetées en direction du Danube en un jour pour cause de rupture de digue en Hongrie! Un comité scientifique, créé en 1995 par décision du préfet et composé d'experts indépendants, surveille de près les impacts des 250 000 tonnes de boues annuelles rejetées dans la Méditerranée.

Des remblais d'autoroutes

Pour cause de directive européenne, l'usine française cherche désormais à trouver un débouché à ses résidus. En 2015 en effet, le site de Gardanne ne pourra plus rejeter ses boues rouges à la mer, et dès 2011, il sera limité à 180.000 tonnes. L'usine a déjà commencé à valoriser ses résidus sous forme de matière sèche appelée "bauxaline", rachetée par des groupes de travaux publics pour les soubassements de routes, ou pour remblayer la décharge d'ordures ménagères d'Entressen à Marseille.
http://www.usinenouvelle.com/article/bo ... se.N139504

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Message par energy_isere » 29 nov. 2010, 22:23

ALBERTVILLE (Savoie)
L'"affaire de la dioxine", autour d'un incinérateur de déchets en Savoie, était lundi devant la justice à Albertville, où ce scandale écologique des années 2000 a été réduit à un petit procès pénal, qualifié de "mascarade" par les associations de riverains.


............
Cette affaire avait débuté en octobre 2001 par la fermeture administrative de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère après que des contrôles eurent montré des taux anormalement élevés de dioxine, polluant cancérogène, dépassant parfois jusqu'à 750 fois la norme maximale autorisée.
..............
http://www.lexpress.fr/actualites/1/aff ... 40740.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 22 déc. 2010, 18:19

Magasins U : bientôt plus de bisphénol A dans les tickets de caisse

Reconnu comme perturbateur endocrinien (1), le bisphénol A (BPA) est notamment présent dans de nombreux emballages alimentaires. En octobre dernier, une étude conduite par des chercheurs de l’INRA de Toulouse révélait que la majorité des « papiers thermiques », tels que les tickets de caisses enregistreuses et les reçus de cartes de crédit, abritait du BPA en assez grande quantité. Ce dernier est effectivement utilisé comme révélateur de la coloration à l’impression des tickets. Ces récentes recherches ont ainsi confirmé une étude américaine, réalisée en août 2010, détectant des niveaux résiduels de BPA plus importants dans l’organisme des hôte(sse)s de caisse.

Aussi, selon une information relayée par le site d’informations sur la grande distribution, www.LSA.fr, les 1400 magasins U ont mandaté leur fournisseur de matériel de caisse NCR pour parvenir à la substitution complète des tickets de caisse au Bisphénol A d’ici le 1er février 2011, et ce dans le but de préserver le personnel exposé à ce type de tickets.

Saluant cette décision, Réseau Environnement Santé (RES) espère que cet « acte fort de responsabilité sociale envers les salariés » se généralisera à l’ensemble des consommateurs exposés, par exemple par l’interdiction du recours au BPA dans le revêtement des conserves, ainsi qu’à d’autres marques.

Cécile Cassier

1- Un perturbateur endocrinien est un leurre hormonal. Le BPA est ainsi capable de mimer l’effet des hormones sexuelles féminines que sont les œstrogènes.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4507

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 31 janv. 2011, 09:35

Au tour de Carrefour de boycotter les tickets de caisse au Bisphénol A

29-01-2011 Univers Nature

En décembre 2010, 1400 magasins U annonçaient leur intention de procéder à la totale substitution des tickets de caisse au Bisphénol A (1) d’ici le 1er février 2011. D’après le site d’informations sur la grande distribution, www.LSA.fr, le groupe Carrefour a décidé d’emboîter le pas à l’enseigne U, s’engageant à retirer tous les rouleaux de caisse thermique par des rouleaux sans bisphénol A (BPA) courant février. Dite de « précaution », cette mesure concerne les 1600 magasins, hypermarchés, supermarchés et magasins de proximité du groupe, et s’appliquera également aux coupons de caisse.

A l’origine de cette prise de position, une étude menée en octobre 2010 par des chercheurs de l’INRA de Toulouse a démontré que la plupart des papiers thermiques, tels que les tickets de caisses enregistreuses et les reçus de cartes de crédit, contenait du BPA en quantité notable. Ces travaux confirmaient alors une étude américaine, réalisée en août de la même année, décelant des niveaux résiduels de BPA plus importants dans l’organisme des hôte(sse)s de caisse.

Cécile Cassier

1- Composé chimique de synthèse entrant dans la fabrication industrielle de plastiques de type polycarbonates et de résines époxy, le Bisphénol A (BPA) se retrouve dans nombre d’ustensiles du quotidien tels que les CD, les lunettes, certaines bouteilles plastiques ou biberons mais également dans les amalgames dentaires ou certains revêtements de boîtes de conserve. Reconnu comme perturbateur endocrinien, le BPA est capable d’imiter l’hormone sexuelle féminine ou œstrogène. Il est actuellement classé comme substance reprotoxique de catégorie 3, jugée « préoccupante pour la fertilité de l’espèce humaine » en raison « d’effets toxiques possibles

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Message par energy_isere » 09 févr. 2011, 15:17

dans l' Usine Nouvelle du 15 Janvier 2011 :

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 13 févr. 2011, 11:54

Quand l'homme donne la gastro à l'huître

Dans l'étang de Thau, la contamination est provoquée après de fortes pluies coïncidant avec un pic de gastro-entérites.

Les ostréiculteurs de l'étang de Thau n'avaient pas besoin de ça. Alors que, depuis deux ans, près de 80 % de leurs élevages sont décimés durant la belle saison par un virus (l'herpès virus OsHV-1), voilà qu'ils n'ont plus le droit de vendre leurs huîtres depuis le 6 janvier. Leurs mollusques sont contaminés par un autre type de virus : les norivirus d'origine humaine qui provoquer chez les sujets infectés des gastro-entérites aiguës, caractérisées par l'apparition brutale de diarrhées et de vomissements. En période normale, 12 000 tonnes d'huîtres et 3 600 tonnes de moules sont produites dans l'étang qui borde la ville de Sète.

.........
http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/02 ... huitre.php

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 03 mars 2011, 22:22

La pollution coûte beaucoup de vies... et d'argent

19.000 citadins européens meurent chaque année des conséquences du dépassement du seuil de particules fines dans l'air. Pour les collectivités, cela a un coût : 31,5 milliards d'euros par an.

Trois années durant, entre 2008 et 2011, 60 scientifiques ont étudié la qualité de l'air et la santé des habitants de 25 métropoles européennes. Conclusion de leur projet baptisé Aphekom : diminuer la pollution de l'air est possible mais, en plus de faire gagner de l'espérance de vie aux individus, cela permettrait de faire gagner de l'argent aux collectivités.

Si le nombre des particules fines ne dépassait pas le seuil, raisonnable selon l'OMS, de 10 microgrammes par mètre cube d'air, les Roumains vivant à Bucarest - ville la plus polluée parmi les 25 étudiées - pourraient gagner jusqu'à 22 mois d'espérance de vie. Les grandes villes françaises étudiées se situent dans la moyenne. Les Marseillaient gagneraient 7 mois et demi, tandis que les Lillois, les Parisiens, les Lyonnais ou les Bordelais gagneraient entre 5 et 6 mois, contre environ 4 pour les habitants de Rouen, du Havre et de Toulouse.

Cela n'a rien de surprenant, mais l'étude a eu moins le mérite de confirmer ce que l'on pouvait envisager : les personnes les plus fragiles sont celles résidant près d'un axe de circulation important. Et ce trafic routier dense serait responsable de 15 à 30% des cas d'asthmes infantiles et d'autant de pathologies chroniques respiratoires et cardiovasculaires fréquentes chez les plus de 65 ans. Pour chacune des 25 grandes villes européennes étudiées, la prise en charge de ces maladies coûterait près de 30 millions d'euros par an.

A priori, le constat dressé par Aphekom est pour le moins sombre... Pourtant, la pollution n'est pas une fatalité. Ainsi, depuis la mise en place, dans les années 90, d'une législation européenne visant à réduire le niveau de soufre dans les carburants, le taux de dioxyde de soufre dans l'air ambiant a diminué de 66%. Conséquence directe selon les chercheurs : 2.200 décès prématurés ont pu être évité, entraînant du même coup une économie de 192 millions d'euros.
http://www.francesoir.fr/actualite/sant ... 78459.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 12 mars 2011, 12:22

“Notre poison quotidien” : le 15 mars sur ARTE Marie-Monique Robin

Le film "Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.

Le même jour mon livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.

Je commence aujourd'hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j'ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m'a conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Danemark), aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde.

Pourquoi cette enquête?

Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé trois questions:

- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une exception dans l'histoire industrielle?

- Comment sont réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guere mondiale?

- Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et "l'épidémie de maladies chroniques évitables" que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a constatée surtout dans les pays dits "développés" ( les termes que j'ai mis entre guillemets sont ceux utilisés par l'OMS)?

Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).

Avant d'entreprendre mon nouveau tour du monde, j'ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'organisations internationales comme l'OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.
http://robin.blog.arte.tv/2010/12/29/no ... -sur-arte/

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 15 mars 2011, 19:56

Rappel : ce soir
energy_isere a écrit :
“Notre poison quotidien” : le 15 mars sur ARTE Marie-Monique Robin

Le film "Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.

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