Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Modérateurs : Rod, Modérateurs
- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13569
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Du blog à Jorion :
////////////////////////////////////////////:
Gouwy dit :
24 avril 2011 à 17:25
on est passé à un cheveu d’une catastrophe inouïe, bien supérieure à Tchernobyl et le post accident va être particulièrement délicat à gére
On est toujours à un cheveu (et même plus que jamais) et on est loin d’être dans la phase post accidentelle (toujours dans la phase accidentelle).
Quant au « cheveu », encore fait il définir ce qu’il représente : Le sensationnalisme d’une explosion majeure ou une contamination sur le long terme/très long terme ?
D’autre part, il est beaucoup trop tôt pour s’essayer à ce genre de conclusion. Il y a un fossé entre la (non / sous) médiatisation de l’évènement et les faits ou l’évolution réelle des faits. Ce n’est pas parce que on ne parle pas/plus de quelques chose ou que visuellement ce quelque chose semble « mort » …que c’est réellement le cas !
N’appelle t’on pas la radioactivité « le mal invisible » ? A Fukushima elle n’aura jamais si bien porté son nom dans tous les sens du terme, autant médiatiquement que « humainement » et scientifiquement parlant !
Quelques chiffres non publiées par l’AIEA donneront une idée (en vrac et parmi les plus significatifs) :
- 3 corium :
71% du coeur du réacteur n° 1,
44% du coeur du réacteur n° 2,
32% du coeur du réacteur n° 3
soit un total d’environ 130/140 tonnesde masse active (on ne connait pas la masse totale mais pour donner un ordre d’idée, à Tchernobyl le corium faisait 195 tonnes pour 50 tonnes environ de masse active)
Ces pourcentages sont établis à partir de divers relevés de radioactivités et d’éléments à différents endroits et recoupés avec d’autres données comme la température, les types d’éléments émis et leurs taux respectifs, les ou non émissions neutroniques etc…
A ça il faut ajouter le combustible fondu dans les piscines dont on ne sait pas grand chose et dont on ne peut modéliser les effets et conséquences par manque de données et de temps pour le faire.
- Les sous-sols du réacteur 1 semblent secs.
- Dans le surge-tank de la tranche 2, on relève
160000 Bq/cm3 de Cs-134,
150000 Bq/cm3 de Cs-137
4100 Bq/cm3 de I-131.
Ces chiffres ne laissent aucun doute sur l’origine des éléments : une dégradation continue et régulière des combustibles usés.
Il est fort probable bien que les chiffres ne soient pas publiés, que la température des piscines doit être élevée (sans doute pas loin de l’ébullition et donc, avec une ébullition en périphérie des barres stockées et sans doute des émissions d’hydrogène dues à la radiolyse et la thermolyse)
Si on prend en compte le volume des piscines, les combustibles stockés et les débits annoncés, les modélisations donnent une température des piscines d’au moins 80°, sachant que l’ébullition périphérique débuterait au delà de 60° relevés en surface.
- Il y a 25.000 tonnes d’eau sous ce réacteur. A peine 10.000 tonnes pourront être pompées. Il faudra environ 1 mois pour cela.
Un rapide calcul donne donc environ 0,65 PBq en césium rien que pour l’eau des sous sol du réacteur 2 !!!!
(pour rappel : 1 Peta Bequerel = 10 puissance 15 Becquerel par unité de masse).
Les robots n’ont pas pu visiter l’ensemble du sous-sol en raison d’un taux d’humidité proche de 100% (vapeur…) qui a entravé leur fonctionnement et la visibilité.
- Les sous-sols du réacteur 3 sont inaccessibles par les robots, les explosions ayant endommagé tous les accès mais à l’entrée et malgré les débris faisant écran, 330 msv/h ont été relevés !!
- 5 mètres d’eau sont présents dans les sous-sols du réacteur 4 (à l’entrée). Il est pour le moment, impossible d’évaluer le volume total compte tenu qu’on ne connait pas l’étendue de l’inondation. Aucun pompage n’est envisagé dans un futur proche. Aucune donnéesur la contamination de cette eau n’a été fournie.
- Depuis début avril, le site rejette 1TBq par heure en continue dans l’atmosphère (données de TEPCO mais voir ci-dessous**).
D’après les courbes de décroissance de la radioactivité, aucune amélioration ne peut être espérer avant 300 jours (considérés depuis le début de la catastrophe).
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/activi10.jpg
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/activi11.jpg
- Dans l’eau de mer, des variations d’activités dans un facteur 5 à 8 continuent d’être enregistrées à la sortie du site. Ces variations ne peuvent s’expliquer que par des bouffées d’activité.
Il serait intéressant de comparer ces variations avec la fréquence et le moment de survenue des bouffées neutroniques. Aucun parallèle ne semble être fait par TEPCO ???
- Dans les sols, dans et hors de la zone évacuée, les taux sont stables. On auraient pu (du) s’attendre à une décroissance progressive au moins dans la zone > 30 kms. Ceci laisse penser que soit les éléments contaminants sont majoritairement des éléments à longue durée de vie ou que la contamination des sols est également continue et régulière.
Ci dessous les relevès MEXT dans et hors de la zone des 30 kms :
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/fukuev12.jpg
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/fukuev13.jpg
En résumé : Sans parler des piscines dont le sort en est jeté (contraint à maintenir un niveau, espèrer une stabilisation en température…. et attendre),
En ce qui concerne les réacteurs, on en est à la « situation inverse » de Tchenorbyl x 3, à savoir :
- 3 coeurs fondus dont 1 en totalité (70% pour le réacteur 1).
- Les coeurs continuent à fondre (mi mars, 70% 30% et 25% étaient les chiffres annoncés par TEPCO – 71, 44, 32 aujourd’hui). Certes, la fusion a ralenti (c’est le moins qu’on puisse espérer de toute l’eau déversée) mais la situation est toujours incontrôlée.
De plus, Yukio Edano (porte-parole du gouvernement japonais) a reconnu officieusement que
« Les cartouches sont entrées en contact avec l’eau qui sert à refroidir le réacteur. Les cartouches fondues ont traversé le métal de la cuve du réacteur n°2. L’incompétence de l’exploitant de la centrale, indigne la population. »
Comme l’indiquait un sénateur américain, au moins un des réacteur a sa cuve percée. L’annonce officieuse de Yukio Edano semble d’ailleurs la source de ce sénateur !
- A Tchernobyl, la totalité de la radioactivité avait été rejetée dans l’atmosphère et en un laps de temps bref.
Moins de 20 jours après l’explosion, la radio-activité ambiante était revenue a des valeurs « acceptables » (1 à 2 Röntgen).
- A Fukushima, la majeure partie est encore contenue dans les enceintes ou dispersée dans les sols, eaux, océan… Pour le moment, environ 10% de la contamination est atmosphérique mais celle ci est continue et régulière avec, en plus, des bouffées neutroniques (données admises officiellement jusqu’au 24 avril, voir plus bas**).
Il faudra environ 300 jours (270 exactement en théorie d’après les courbes) pour arriver à une décroissance significative …d’où les 9 mois évoqués par les autorités japonaises et 6 mois ou 180 jours correspondant à la période où la radioactivité commencera à décroitre doucement).
A noter toutefois que cela ne concerne pas la radioactivité déjà présente (débris, eau etc….) mais concerne uniquement les émissions. Celles-ci devraient décroitre à partir de la fin de l’été et se stabiliser à des valeurs « acceptables » à la fin de l’automne (sauf si reprise de criticité).
** Depuis, les autorités japonaises ont ré-évalué les taux émis en aérien à environ 155 puissance 12 Becquerel (155 teraBecquerel) soit plus de 150 fois supérieurs à ceux annoncés jusqu’à présent qui donnaient des taux de l’ordre de 1 TBq (erreur de calcul, paraît il !!)
http://enenews.com/daily-radioactive-re ... d-everyday
Cette dernière annonce change beaucoup de choses car 1 TBq par heure, donnait un taux cet automne (soit 6 mois après l’accident et le début de la période espérèe de décroissement de la RA) de l’ordre de 1,5 à 2 Pbq rejetés ce qui, par rapport aux taux de Tchernobyl, est « minime » (Tchernobyl c’était au total de l’ordre de 85 PBq de césium 137)
Si on considère le Césium (l’Iode ayant une 1/2 courte), cet automne, les taux rejetés en aériens à Fukushima seront donc, non pas de 1,5 à 2 PBq mais de l’ordre de 200 à 300 PBq soit de l’ordre du triple de ceux de Tchernobyl !!!
Bizarrement, cette « erreur de calcul » dont les conséquences sont pourtant essentielles quant aux décisions à prendre relativement aux contaminations des populations locales, a été passée sous silence par la quasi totalité des médias !!
- A Tchernobyl, le refroidissement du corium avait été envisagé « par le dessous » : une dalle de béton avait été coulée sous le réacteur grâce à une galerie creusée par des mineurs. Cette dalle aurait été refroidie à l’eau ou à l’azote (cette solution n’avait pas été nécessaire, les largages de bore, borax, plomb…avaient été « suffisants » pour éteindre le corium, avant).
- A Fukushima, on refroidit « par le dessus » :
L’ensemble de la dalle/confinement est refroidi en maintenant un niveau d’eau dans l’enceinte.
Ca n’influe en rien sur le corium lui même mais ça freine ou « stoppe », son avancée.
Le problème est que cette solution se doit d’être « perenne » (des mois voire des années) pour être valable, en supposant que l’intégrité structurelle des enceintes soit conservée.
Durant tout ce temps des émissions d’hydrogène auront lieu (donc des risques d’explosion) et donc l’injection d’azote doit être permanente ainsi que la circulation d’eau et donc des solutions de pompage/stockage devront être trouvées.
Les inconnues :
Compte tenu :
- que l’on ne n’a plus de données sur les apports d’eau douce (barges…),
- que les volumes d’eau utilisés sont 15 à 20 fois inférieurs à ce qu’ils sont théoriquement nécessaires : TEPCo annonce 20.000 m3 par réacteur sur 20 jours ce qui fait environ 40 m3/h…soit dit au passage, sans commune mesure avec les 6 à 9 m3/h annoncés par ailleurs, également par TEPCO !!??
ce qui ferait alors pas loin de 100.000 m3 depuis le début des opérations contre 60.000 annoncés.
- que de l’iode 131 est retrouvée dans l’eau des piscines (notamment celles du réacteur 4, en quantités importantes),
il est logique de penser que l’eau des piscines est « vidée en douce » dans l’océan et/ou que TEPCo réutilise l’eau pompée dans les sous-sols (donc fortement radioactive) pour remplir les piscines et/ou que TEPCO utilise les piscines comme « échangeur thermique » (évaporateur) …ce qui, dans un cas comme dans l’autre (ou les deux ou les trois), serait le comble de la « connerie » !
////////////////////////////////////////////////////:::
////////////////////////////////////////////:
Gouwy dit :
24 avril 2011 à 17:25
on est passé à un cheveu d’une catastrophe inouïe, bien supérieure à Tchernobyl et le post accident va être particulièrement délicat à gére
On est toujours à un cheveu (et même plus que jamais) et on est loin d’être dans la phase post accidentelle (toujours dans la phase accidentelle).
Quant au « cheveu », encore fait il définir ce qu’il représente : Le sensationnalisme d’une explosion majeure ou une contamination sur le long terme/très long terme ?
D’autre part, il est beaucoup trop tôt pour s’essayer à ce genre de conclusion. Il y a un fossé entre la (non / sous) médiatisation de l’évènement et les faits ou l’évolution réelle des faits. Ce n’est pas parce que on ne parle pas/plus de quelques chose ou que visuellement ce quelque chose semble « mort » …que c’est réellement le cas !
N’appelle t’on pas la radioactivité « le mal invisible » ? A Fukushima elle n’aura jamais si bien porté son nom dans tous les sens du terme, autant médiatiquement que « humainement » et scientifiquement parlant !
Quelques chiffres non publiées par l’AIEA donneront une idée (en vrac et parmi les plus significatifs) :
- 3 corium :
71% du coeur du réacteur n° 1,
44% du coeur du réacteur n° 2,
32% du coeur du réacteur n° 3
soit un total d’environ 130/140 tonnesde masse active (on ne connait pas la masse totale mais pour donner un ordre d’idée, à Tchernobyl le corium faisait 195 tonnes pour 50 tonnes environ de masse active)
Ces pourcentages sont établis à partir de divers relevés de radioactivités et d’éléments à différents endroits et recoupés avec d’autres données comme la température, les types d’éléments émis et leurs taux respectifs, les ou non émissions neutroniques etc…
A ça il faut ajouter le combustible fondu dans les piscines dont on ne sait pas grand chose et dont on ne peut modéliser les effets et conséquences par manque de données et de temps pour le faire.
- Les sous-sols du réacteur 1 semblent secs.
- Dans le surge-tank de la tranche 2, on relève
160000 Bq/cm3 de Cs-134,
150000 Bq/cm3 de Cs-137
4100 Bq/cm3 de I-131.
Ces chiffres ne laissent aucun doute sur l’origine des éléments : une dégradation continue et régulière des combustibles usés.
Il est fort probable bien que les chiffres ne soient pas publiés, que la température des piscines doit être élevée (sans doute pas loin de l’ébullition et donc, avec une ébullition en périphérie des barres stockées et sans doute des émissions d’hydrogène dues à la radiolyse et la thermolyse)
Si on prend en compte le volume des piscines, les combustibles stockés et les débits annoncés, les modélisations donnent une température des piscines d’au moins 80°, sachant que l’ébullition périphérique débuterait au delà de 60° relevés en surface.
- Il y a 25.000 tonnes d’eau sous ce réacteur. A peine 10.000 tonnes pourront être pompées. Il faudra environ 1 mois pour cela.
Un rapide calcul donne donc environ 0,65 PBq en césium rien que pour l’eau des sous sol du réacteur 2 !!!!
(pour rappel : 1 Peta Bequerel = 10 puissance 15 Becquerel par unité de masse).
Les robots n’ont pas pu visiter l’ensemble du sous-sol en raison d’un taux d’humidité proche de 100% (vapeur…) qui a entravé leur fonctionnement et la visibilité.
- Les sous-sols du réacteur 3 sont inaccessibles par les robots, les explosions ayant endommagé tous les accès mais à l’entrée et malgré les débris faisant écran, 330 msv/h ont été relevés !!
- 5 mètres d’eau sont présents dans les sous-sols du réacteur 4 (à l’entrée). Il est pour le moment, impossible d’évaluer le volume total compte tenu qu’on ne connait pas l’étendue de l’inondation. Aucun pompage n’est envisagé dans un futur proche. Aucune donnéesur la contamination de cette eau n’a été fournie.
- Depuis début avril, le site rejette 1TBq par heure en continue dans l’atmosphère (données de TEPCO mais voir ci-dessous**).
D’après les courbes de décroissance de la radioactivité, aucune amélioration ne peut être espérer avant 300 jours (considérés depuis le début de la catastrophe).
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/activi10.jpg
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/activi11.jpg
- Dans l’eau de mer, des variations d’activités dans un facteur 5 à 8 continuent d’être enregistrées à la sortie du site. Ces variations ne peuvent s’expliquer que par des bouffées d’activité.
Il serait intéressant de comparer ces variations avec la fréquence et le moment de survenue des bouffées neutroniques. Aucun parallèle ne semble être fait par TEPCO ???
- Dans les sols, dans et hors de la zone évacuée, les taux sont stables. On auraient pu (du) s’attendre à une décroissance progressive au moins dans la zone > 30 kms. Ceci laisse penser que soit les éléments contaminants sont majoritairement des éléments à longue durée de vie ou que la contamination des sols est également continue et régulière.
Ci dessous les relevès MEXT dans et hors de la zone des 30 kms :
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/fukuev12.jpg
http://i27.servimg.com/u/f27/14/57/89/36/fukuev13.jpg
En résumé : Sans parler des piscines dont le sort en est jeté (contraint à maintenir un niveau, espèrer une stabilisation en température…. et attendre),
En ce qui concerne les réacteurs, on en est à la « situation inverse » de Tchenorbyl x 3, à savoir :
- 3 coeurs fondus dont 1 en totalité (70% pour le réacteur 1).
- Les coeurs continuent à fondre (mi mars, 70% 30% et 25% étaient les chiffres annoncés par TEPCO – 71, 44, 32 aujourd’hui). Certes, la fusion a ralenti (c’est le moins qu’on puisse espérer de toute l’eau déversée) mais la situation est toujours incontrôlée.
De plus, Yukio Edano (porte-parole du gouvernement japonais) a reconnu officieusement que
« Les cartouches sont entrées en contact avec l’eau qui sert à refroidir le réacteur. Les cartouches fondues ont traversé le métal de la cuve du réacteur n°2. L’incompétence de l’exploitant de la centrale, indigne la population. »
Comme l’indiquait un sénateur américain, au moins un des réacteur a sa cuve percée. L’annonce officieuse de Yukio Edano semble d’ailleurs la source de ce sénateur !
- A Tchernobyl, la totalité de la radioactivité avait été rejetée dans l’atmosphère et en un laps de temps bref.
Moins de 20 jours après l’explosion, la radio-activité ambiante était revenue a des valeurs « acceptables » (1 à 2 Röntgen).
- A Fukushima, la majeure partie est encore contenue dans les enceintes ou dispersée dans les sols, eaux, océan… Pour le moment, environ 10% de la contamination est atmosphérique mais celle ci est continue et régulière avec, en plus, des bouffées neutroniques (données admises officiellement jusqu’au 24 avril, voir plus bas**).
Il faudra environ 300 jours (270 exactement en théorie d’après les courbes) pour arriver à une décroissance significative …d’où les 9 mois évoqués par les autorités japonaises et 6 mois ou 180 jours correspondant à la période où la radioactivité commencera à décroitre doucement).
A noter toutefois que cela ne concerne pas la radioactivité déjà présente (débris, eau etc….) mais concerne uniquement les émissions. Celles-ci devraient décroitre à partir de la fin de l’été et se stabiliser à des valeurs « acceptables » à la fin de l’automne (sauf si reprise de criticité).
** Depuis, les autorités japonaises ont ré-évalué les taux émis en aérien à environ 155 puissance 12 Becquerel (155 teraBecquerel) soit plus de 150 fois supérieurs à ceux annoncés jusqu’à présent qui donnaient des taux de l’ordre de 1 TBq (erreur de calcul, paraît il !!)
http://enenews.com/daily-radioactive-re ... d-everyday
Cette dernière annonce change beaucoup de choses car 1 TBq par heure, donnait un taux cet automne (soit 6 mois après l’accident et le début de la période espérèe de décroissement de la RA) de l’ordre de 1,5 à 2 Pbq rejetés ce qui, par rapport aux taux de Tchernobyl, est « minime » (Tchernobyl c’était au total de l’ordre de 85 PBq de césium 137)
Si on considère le Césium (l’Iode ayant une 1/2 courte), cet automne, les taux rejetés en aériens à Fukushima seront donc, non pas de 1,5 à 2 PBq mais de l’ordre de 200 à 300 PBq soit de l’ordre du triple de ceux de Tchernobyl !!!
Bizarrement, cette « erreur de calcul » dont les conséquences sont pourtant essentielles quant aux décisions à prendre relativement aux contaminations des populations locales, a été passée sous silence par la quasi totalité des médias !!
- A Tchernobyl, le refroidissement du corium avait été envisagé « par le dessous » : une dalle de béton avait été coulée sous le réacteur grâce à une galerie creusée par des mineurs. Cette dalle aurait été refroidie à l’eau ou à l’azote (cette solution n’avait pas été nécessaire, les largages de bore, borax, plomb…avaient été « suffisants » pour éteindre le corium, avant).
- A Fukushima, on refroidit « par le dessus » :
L’ensemble de la dalle/confinement est refroidi en maintenant un niveau d’eau dans l’enceinte.
Ca n’influe en rien sur le corium lui même mais ça freine ou « stoppe », son avancée.
Le problème est que cette solution se doit d’être « perenne » (des mois voire des années) pour être valable, en supposant que l’intégrité structurelle des enceintes soit conservée.
Durant tout ce temps des émissions d’hydrogène auront lieu (donc des risques d’explosion) et donc l’injection d’azote doit être permanente ainsi que la circulation d’eau et donc des solutions de pompage/stockage devront être trouvées.
Les inconnues :
Compte tenu :
- que l’on ne n’a plus de données sur les apports d’eau douce (barges…),
- que les volumes d’eau utilisés sont 15 à 20 fois inférieurs à ce qu’ils sont théoriquement nécessaires : TEPCo annonce 20.000 m3 par réacteur sur 20 jours ce qui fait environ 40 m3/h…soit dit au passage, sans commune mesure avec les 6 à 9 m3/h annoncés par ailleurs, également par TEPCO !!??
ce qui ferait alors pas loin de 100.000 m3 depuis le début des opérations contre 60.000 annoncés.
- que de l’iode 131 est retrouvée dans l’eau des piscines (notamment celles du réacteur 4, en quantités importantes),
il est logique de penser que l’eau des piscines est « vidée en douce » dans l’océan et/ou que TEPCo réutilise l’eau pompée dans les sous-sols (donc fortement radioactive) pour remplir les piscines et/ou que TEPCO utilise les piscines comme « échangeur thermique » (évaporateur) …ce qui, dans un cas comme dans l’autre (ou les deux ou les trois), serait le comble de la « connerie » !
////////////////////////////////////////////////////:::
- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13569
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Il y aurait une erreur ds les calculs :
////////////////////:24 avril 2011 à 19:17
…
Cependant, il n’y aurait pas une petite erreur qui fausse tous les calculs ?
Si je ne me trompe pas (sinon, frappez-moi ou pendez-moi par les pieds), il semble qu’il s’agisse de 1TBq par HEURE et 155 TBq par JOUR (24h).
Si c’est bien le cas, le ratio n’est plus de « plus de 150 fois supérieurs à ce qui a été annoncé » mais de « environ 6.5 fois supérieur »…
Fukushima seront donc, non pas de 1,5 à 2 PBq mais de l’ordre de 200 à 300 PBq soit de l’ordre du triple de ceux de Tchernobyl !!!
Serait peut-être aussi à revoir si effectivement, y’a bien une erreur ?
*
Gouwy dit :
25 avril 2011 à 09:48
J’ai bien précisé que je parle pour les éléments à longue durée de vie (césium essentiellement). J’élude l’Iode dont les taux ne sont pas significatifs sur des termes de plusieurs semaines voire même quelques jours puisque sa 1/2 vie est de 8 jours.
A Tchernobyl, l’Iode 131 a été rejetée dans des proportions de l’ordre de 1800 PBq en moins de 15 jours. Cet élément n’a donc pas pu, durant toute la durée de la phase accidentelle, décroître dans des proportions très significatives (juste de moitié en toute théorie).
A Fukushima, les émissions sont permanentes et régulières. Les taux d’Iode se stabilisent donc en fonction du rythme de leur émission et de leur décroissance.
Pour cet éléments (et tous ceux à vie courte), effectivement, Fukushima est « ridicule » par rapport à Tchernobyl.
Il ne faut pas tomber dans les pièges médiatiques des annonces de TEPCO qui jouent sur le flou et l’incompréhension pour laisser planer des doutes.
Après avoir été obligés de reconnaître une « erreur de calcul », ils ont expliqué cette erreur par le fait qu’ils intégraient aux calculs des taux émis au total, les éléments à vie courte sans considérer les temps de décroissance des éléments (ils mettent tout dans le même sac !)
Effectivement alors, compte tenu que l’Iode est émis dans des proportions bien supérieures au césium (environ 20 pour 1) mais que cet élément est divisé par 2 tous les 8 jours, on peut alors dire les choses de 2 façons :
- Soit que les taux sont stables voire diminuent (car en valeur absolue et à un moment donné, le césium devient alors « négligeable » par rapport à l’iode : 20 fois moins !)
- Soit que l’erreur de calcul sur un laps de temps donné n’est pas d’un facteur 150 mais de seulement 6 en changeant d’unité (heure au lieu de jour : 150 / 24 = 6,25 !!!)
Mais, considérant uniquement les éléments à vie longue, il n’y a pas d’erreur. Les éléments présents aujourd’hui et qui continueront à être émis dans les jours, semaines et mois à venir, seront présents dans les mêmes proportions dans 9 mois …et encore dans 10 ans !
Pour les éléments à longue durée de vie, les rejets seront bien de l’ordre de 3 fois ceux de Tchernobyl (avec les données actuelles et sous réserve que TEPCo ne découvre pas une autre erreur de calcul!)
Mais comment pourrait il en être autrement ?
- Tchernobyl : 1 réacteur – 90 tonnes d’Uranium dont 1/3 usé à 85%dans le réacteur (le 1/3 usé allait être changé dans les semaines à venir) – 400 kgs de PU issus de la recapture neutronique.
90 tonnes en piscines.
Dégradation du coeur : 100% (environ 50 tonnes en corium et 40 tonnes en débris rejetés par l’explosion)
- Fukushima : 3 réacteurs – >250 tonnes d’U et +- 11 tonnes de PU (Mox + recapture) dans les réacteurs. Le 1/3 le plus ancien avait moins de 6 mois, le plus récent quelques semaines …donc présence de PU239 !).
En moyenne sur les 3 réacteurs, fusion à environ 50% (71-44-32) soit +- 130 tonnes en corium et le reste en « soute » (+- refroidit mais toujours actif)
- > 1500 tonnes en piscines, toutes les barres dégradées, partiellement fondues (on ignore le rapport, l’importance des coulées et leurs conséquences passées ou à venir) dont une partie en MOX et J-MOX dont on ignore le pourcentage en PU.
Si on considère (c’est juste pour donner une idée des grandeurs possibles) que les stockages ont fondu a « seulement » 5% en moyenne dans les 12 bassins, ça fait quand même 75 tonnes soit 1,5 x Tchernobyl « en plus » !
- TRES probable(s) reprise(s) de criticité (bouffées neutroniques, iode 131 en augmentation ou stable, présence de chlore 37 etc…)
Pourquoi et comment les accidents de Fukushima pourraient ils être « moins importants » que Tchernobyl ?
Ils le sont en ce qui concerne la contamination aérienne « instantanée » et pour les éléments à vie courte mais c’est tout !
La « chance » des japonais est d’avoir jusque là, pu éviter une fuite aérienne majeure, impossible à cacher, en maintenant les confinements béton, en « stockant la RA » dans l’eau déversée par milliers de m3, en « déviant » une partie des éléments radioactifs vers les sols (arrosages) et l’océan (vidage des piscines ou des sous-sols…)….et en jouant sur les annonces médiatiques.
Mais en absolu et dans les termes (années et décennies à venir), même en l’absence d’évènement à sensation genre explosion majeure, Tchernobyl paraîtra comme « un pétard mouillé » quand on parlera de Fukushima comme TMI a paru « ridicule » quand est survenu Tchernobyl !
////////////////////:24 avril 2011 à 19:17
…
Cependant, il n’y aurait pas une petite erreur qui fausse tous les calculs ?
Si je ne me trompe pas (sinon, frappez-moi ou pendez-moi par les pieds), il semble qu’il s’agisse de 1TBq par HEURE et 155 TBq par JOUR (24h).
Si c’est bien le cas, le ratio n’est plus de « plus de 150 fois supérieurs à ce qui a été annoncé » mais de « environ 6.5 fois supérieur »…
Fukushima seront donc, non pas de 1,5 à 2 PBq mais de l’ordre de 200 à 300 PBq soit de l’ordre du triple de ceux de Tchernobyl !!!
Serait peut-être aussi à revoir si effectivement, y’a bien une erreur ?
*
Gouwy dit :
25 avril 2011 à 09:48
J’ai bien précisé que je parle pour les éléments à longue durée de vie (césium essentiellement). J’élude l’Iode dont les taux ne sont pas significatifs sur des termes de plusieurs semaines voire même quelques jours puisque sa 1/2 vie est de 8 jours.
A Tchernobyl, l’Iode 131 a été rejetée dans des proportions de l’ordre de 1800 PBq en moins de 15 jours. Cet élément n’a donc pas pu, durant toute la durée de la phase accidentelle, décroître dans des proportions très significatives (juste de moitié en toute théorie).
A Fukushima, les émissions sont permanentes et régulières. Les taux d’Iode se stabilisent donc en fonction du rythme de leur émission et de leur décroissance.
Pour cet éléments (et tous ceux à vie courte), effectivement, Fukushima est « ridicule » par rapport à Tchernobyl.
Il ne faut pas tomber dans les pièges médiatiques des annonces de TEPCO qui jouent sur le flou et l’incompréhension pour laisser planer des doutes.
Après avoir été obligés de reconnaître une « erreur de calcul », ils ont expliqué cette erreur par le fait qu’ils intégraient aux calculs des taux émis au total, les éléments à vie courte sans considérer les temps de décroissance des éléments (ils mettent tout dans le même sac !)
Effectivement alors, compte tenu que l’Iode est émis dans des proportions bien supérieures au césium (environ 20 pour 1) mais que cet élément est divisé par 2 tous les 8 jours, on peut alors dire les choses de 2 façons :
- Soit que les taux sont stables voire diminuent (car en valeur absolue et à un moment donné, le césium devient alors « négligeable » par rapport à l’iode : 20 fois moins !)
- Soit que l’erreur de calcul sur un laps de temps donné n’est pas d’un facteur 150 mais de seulement 6 en changeant d’unité (heure au lieu de jour : 150 / 24 = 6,25 !!!)
Mais, considérant uniquement les éléments à vie longue, il n’y a pas d’erreur. Les éléments présents aujourd’hui et qui continueront à être émis dans les jours, semaines et mois à venir, seront présents dans les mêmes proportions dans 9 mois …et encore dans 10 ans !
Pour les éléments à longue durée de vie, les rejets seront bien de l’ordre de 3 fois ceux de Tchernobyl (avec les données actuelles et sous réserve que TEPCo ne découvre pas une autre erreur de calcul!)
Mais comment pourrait il en être autrement ?
- Tchernobyl : 1 réacteur – 90 tonnes d’Uranium dont 1/3 usé à 85%dans le réacteur (le 1/3 usé allait être changé dans les semaines à venir) – 400 kgs de PU issus de la recapture neutronique.
90 tonnes en piscines.
Dégradation du coeur : 100% (environ 50 tonnes en corium et 40 tonnes en débris rejetés par l’explosion)
- Fukushima : 3 réacteurs – >250 tonnes d’U et +- 11 tonnes de PU (Mox + recapture) dans les réacteurs. Le 1/3 le plus ancien avait moins de 6 mois, le plus récent quelques semaines …donc présence de PU239 !).
En moyenne sur les 3 réacteurs, fusion à environ 50% (71-44-32) soit +- 130 tonnes en corium et le reste en « soute » (+- refroidit mais toujours actif)
- > 1500 tonnes en piscines, toutes les barres dégradées, partiellement fondues (on ignore le rapport, l’importance des coulées et leurs conséquences passées ou à venir) dont une partie en MOX et J-MOX dont on ignore le pourcentage en PU.
Si on considère (c’est juste pour donner une idée des grandeurs possibles) que les stockages ont fondu a « seulement » 5% en moyenne dans les 12 bassins, ça fait quand même 75 tonnes soit 1,5 x Tchernobyl « en plus » !
- TRES probable(s) reprise(s) de criticité (bouffées neutroniques, iode 131 en augmentation ou stable, présence de chlore 37 etc…)
Pourquoi et comment les accidents de Fukushima pourraient ils être « moins importants » que Tchernobyl ?
Ils le sont en ce qui concerne la contamination aérienne « instantanée » et pour les éléments à vie courte mais c’est tout !
La « chance » des japonais est d’avoir jusque là, pu éviter une fuite aérienne majeure, impossible à cacher, en maintenant les confinements béton, en « stockant la RA » dans l’eau déversée par milliers de m3, en « déviant » une partie des éléments radioactifs vers les sols (arrosages) et l’océan (vidage des piscines ou des sous-sols…)….et en jouant sur les annonces médiatiques.
Mais en absolu et dans les termes (années et décennies à venir), même en l’absence d’évènement à sensation genre explosion majeure, Tchernobyl paraîtra comme « un pétard mouillé » quand on parlera de Fukushima comme TMI a paru « ridicule » quand est survenu Tchernobyl !
- ticaribou
- Gaz naturel
- Messages : 1055
- Inscription : 14 juin 2007, 11:06
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
c'était de l'ordre du possible voire même prévisible : tchernobyl c'est 180 tonnes d'uranium. fukushima 24 fois plus en comptant les réacteurs et piscines. dernièrement les piscines 5 et 6 chauffaient également. si la radioactivité du site empêche de s'occuper vraiment des piscines 5 et 6, tchernobyl c'est de la gnognotte à côté. et ça, on le savait dès le début.

- kercoz
- Hydrogène
- Messages : 13569
- Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
- Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE
Tchernobyl : les suites, jusqu'à nos jours
pour ceux qui peuvent accéder a ces données :Gouwy dit :
26 avril 2011 à 17:59
Vous trouverez ici les infos nécessaires pour vous faire une idée de la situation et des scénarios possibles :
http://www.ic.unicamp.br/~stolfi/EXPORT ... /Main.html
26 avril 2011 à 17:59
Vous trouverez ici les infos nécessaires pour vous faire une idée de la situation et des scénarios possibles :
http://www.ic.unicamp.br/~stolfi/EXPORT ... /Main.html
-
- Condensat
- Messages : 771
- Inscription : 17 avr. 2006, 20:19
- Localisation : Algarve
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Voilà quelques commentaires croustillants qui suivent l’article fabuleux
Fukushima, une bonne nouvelle pour le nucléaire...
Par Yves Egal, Ingénieur Conseil en Ecologie Urbaine
Yves Egal : Il faut effectivement être cohérent avec ce qu'on affirme. Bien sûr que je suis volontaire pour aller à Fukushima et me mettre au service de TEPCo dans les mêmes conditions que ses ouvriers, c'est à dire en mesurant la dose reçue et en ne dépassant pas l'équivalent des 100 mSv par an. Mais il faut quand même me payer le voyage !
Un intervenant : @l'auteur qui souhaite aider Tepco...
Vu le salaire que propose Tepco vous avez amplement de quoi rembourser votre billet d'avion, alors qu'est-ce que vous attendez pour postuler ? Peur de mettre vos convictions à l'épreuve ?
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 4_actu.Htm
@ Yves Egal
Si votre offre est sérieuse, je peux vous mettre en relation avec quelqu'un qui offrait un billet d'avion à celui qui voudrait aller aider à Fukushima avec les ouvriers: il n'a eu aucun candidat à ce jour, mais son offre tient toujours.
Yves Egal : Evidemment d'accord pour un billet d'avion, mais avec mise en relation avec les autorités japonaises afin de leur être utile d'une manière ou d'une autre. Mais, vu le patriotisme des Japonais et les salaires journaliers proposés face à un danger relatif, je doute qu'il y ait vraiment besoin d'étrangers avec toutes les complications que cela entrainerait : langue, savoir faire non adapté. Par contre, on peut s'étonner de ne pas voir plus de reportages sur les lieux. La difficulté de l'organisation du travail l'explique certainement, mais on peut craindre que les journalistes ne fassent pas le maximum pour aller dans des lieux qu'ils croient exagérément dangereux. La non transparence n'est sans doute pas uniquement du fait de TEPCo.
Un intervenant : dans votre réponse à mon commentaire, vous avez conclu par: "La non transparence n'est sans doute pas uniquement du fait de TEPCo." Je me suis également posé la question, mais je n'arrive pas a discerner: Les journalistes sont-ils couards ou bien entretiennent-ils la non transparence à dessein? Après tout, il est d'autres endroits sur le globe, bien plus dangereux, ou ils vont se faire enlever, torturer et parfois tuer pour couvrir un évènement.
Pour le billet d'avion, je me suis renseigné, c'est un aller simple, les conditions sont de verser son salaire à une famille Japonaise touchée par le séisme et le tsunami, et d'accepter les doses jusqu'à 250ms/an, qui serait le niveau relevé pour les employés sur le site.
C'est sûr que là....
Yves Egal : Les journalistes vont là où le sujet intéressera le lecteur, avec du sang et des larmes si possible, et des bons et des méchants bien identifiés. Pourquoi iraient-ils bousculer une vision simpliste du nucléaire "dangereux et menteur" qui est pour l'instant "vendeuse" ? Quel lecteur sera attiré par un titre du genre "Contrairement a ce qu'on vous a répété, les pouvoirs publics ne vous ont pas menti sur le nuage de Tchernobyl" ou "Fukushima est un accident grave, mais pas une catastrophe" ? Et que veut dire 250 mSv/an ? En combien de fois et avec quel débit de dose ? Cela me parait beaucoup : à vérifier. Quant à la proposition d'aller simple pour le Japon, c'est visiblement une blague.
Un intervenant : suite à vos réponses aux commentaire 23, je vois que votre argumentation devient de plus en plus inexacte, un vrai plaisir à suivre. Là où vous drapez votre discours dans l´idéologie technocratique ("sous-traitance et compétences") l´analyse sociologique des faits révèle plutôt la pauvreté et le manque de formation:
http://www.marianne2.fr/Japon-les-intou ... 05023.html
http://www.rue89.com/2011/04/18/fukushi ... ire-200413
Vous devriez peut-être accepter l´offre généreuse de prendre l´avion pour le Japon, je suis sûr que vos interlocuteurs japonais auraient grand plaisir à vous ouvrir les yeux sur la réalité en cours. Sinon, comme vous ne semblez pas maîtriser l´art de la veille, n´hésitez pas à programmer une alerte Google sur le sujet, il y a beaucoup d´informations disponibles. Ne parlons pas de Twitter et des méchants écolos, mais si vous avez peur de l´avion, regardez quand même: http://twitter.com/#!/GREENPEACE
Si René Dumont vous regarde, il doit être fier de vous
----
Si j'ai bien compris votre réponse, vous seriez d'accord pour aller travailler sur le site maintenant qu'il n'est plus possible d'y accéder, et à condition d'être bien rémunéré et qu'on vous offre l'aller retour (en classe affaires?)
Si vous aviez eu un tant soit peu de lucidité, vous auriez compris dès le départ que cette offre d'aller simple n'était qu'une incitation polie et humoristique à dégager là-bas ou il n'y a aucun danger selon vous, et à vous y rendre utile par la même occasion. Vu la myopie dont vous avez fait preuve en ne remarquant même pas que le premier commentaire pro-nucléaire qui ouvrait le bal n'était qu'un copier-coller des vos propres termes glanés ça et là, et le fait que vous écriviez sur le sujet sans même connaitre le taux de radiations auxquels sont exposés les travailleurs de Fukushima, tout en fustigeant les journalistes (qui eux sont au courant), je laisse le soin à ceux liront encore ce fil de décider entre celui qui vous a fait cette proposition d'aller simple pour Fukushima et vous, quel est la plus parfaite baudruche. Et j'ai comme dans l'idée que les 4 premiers pro-nucléaire qui ont débuté ce fil ne vont pas prendre votre défense, dans ce flagrant délire, ou vous vous êtes tiré tout seul une balle dans le pied
Another one bites the dust....
sans rancune
----
Enfin, pour en finir avec ce mythe du "c’est pas dangereux", je vous ferais quand même remarquer que les premiers français à se barrer du Japon après le tsunami ont été l’équipe d’Areva qui faisait de la maintenance sur le site de Fukushima - nos braves spécialistes quoi ! Eh oui, ils sont spécialistes, ils savent que ça fait bronzer, eux !
Moi, je serai pour le nucléaire une fois que j’aurais vu Lauvergeon, Sarko et Proglio sur le site de Fukushima travailler avec les liquidateurs, et non pas passer leur temps à pérorer.
----
Et en complément voilà 2 extraits sélectionnés par Iguane du document « Le nucléaire, avenir du développement durable” http://www.ecolo.org/media/articles/art ... urable.doc signé par Bruno Comby (Président de l’AEPN) et le même Yves Egal (conférencier du groupe de communication de l’AEPN).
Ah, l'AEPN !
Fukushima, une bonne nouvelle pour le nucléaire...
Par Yves Egal, Ingénieur Conseil en Ecologie Urbaine
Yves Egal : Il faut effectivement être cohérent avec ce qu'on affirme. Bien sûr que je suis volontaire pour aller à Fukushima et me mettre au service de TEPCo dans les mêmes conditions que ses ouvriers, c'est à dire en mesurant la dose reçue et en ne dépassant pas l'équivalent des 100 mSv par an. Mais il faut quand même me payer le voyage !
Un intervenant : @l'auteur qui souhaite aider Tepco...
Vu le salaire que propose Tepco vous avez amplement de quoi rembourser votre billet d'avion, alors qu'est-ce que vous attendez pour postuler ? Peur de mettre vos convictions à l'épreuve ?
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 4_actu.Htm
@ Yves Egal
Si votre offre est sérieuse, je peux vous mettre en relation avec quelqu'un qui offrait un billet d'avion à celui qui voudrait aller aider à Fukushima avec les ouvriers: il n'a eu aucun candidat à ce jour, mais son offre tient toujours.
Yves Egal : Evidemment d'accord pour un billet d'avion, mais avec mise en relation avec les autorités japonaises afin de leur être utile d'une manière ou d'une autre. Mais, vu le patriotisme des Japonais et les salaires journaliers proposés face à un danger relatif, je doute qu'il y ait vraiment besoin d'étrangers avec toutes les complications que cela entrainerait : langue, savoir faire non adapté. Par contre, on peut s'étonner de ne pas voir plus de reportages sur les lieux. La difficulté de l'organisation du travail l'explique certainement, mais on peut craindre que les journalistes ne fassent pas le maximum pour aller dans des lieux qu'ils croient exagérément dangereux. La non transparence n'est sans doute pas uniquement du fait de TEPCo.
Un intervenant : dans votre réponse à mon commentaire, vous avez conclu par: "La non transparence n'est sans doute pas uniquement du fait de TEPCo." Je me suis également posé la question, mais je n'arrive pas a discerner: Les journalistes sont-ils couards ou bien entretiennent-ils la non transparence à dessein? Après tout, il est d'autres endroits sur le globe, bien plus dangereux, ou ils vont se faire enlever, torturer et parfois tuer pour couvrir un évènement.
Pour le billet d'avion, je me suis renseigné, c'est un aller simple, les conditions sont de verser son salaire à une famille Japonaise touchée par le séisme et le tsunami, et d'accepter les doses jusqu'à 250ms/an, qui serait le niveau relevé pour les employés sur le site.
C'est sûr que là....
Yves Egal : Les journalistes vont là où le sujet intéressera le lecteur, avec du sang et des larmes si possible, et des bons et des méchants bien identifiés. Pourquoi iraient-ils bousculer une vision simpliste du nucléaire "dangereux et menteur" qui est pour l'instant "vendeuse" ? Quel lecteur sera attiré par un titre du genre "Contrairement a ce qu'on vous a répété, les pouvoirs publics ne vous ont pas menti sur le nuage de Tchernobyl" ou "Fukushima est un accident grave, mais pas une catastrophe" ? Et que veut dire 250 mSv/an ? En combien de fois et avec quel débit de dose ? Cela me parait beaucoup : à vérifier. Quant à la proposition d'aller simple pour le Japon, c'est visiblement une blague.
Un intervenant : suite à vos réponses aux commentaire 23, je vois que votre argumentation devient de plus en plus inexacte, un vrai plaisir à suivre. Là où vous drapez votre discours dans l´idéologie technocratique ("sous-traitance et compétences") l´analyse sociologique des faits révèle plutôt la pauvreté et le manque de formation:
http://www.marianne2.fr/Japon-les-intou ... 05023.html
http://www.rue89.com/2011/04/18/fukushi ... ire-200413
Vous devriez peut-être accepter l´offre généreuse de prendre l´avion pour le Japon, je suis sûr que vos interlocuteurs japonais auraient grand plaisir à vous ouvrir les yeux sur la réalité en cours. Sinon, comme vous ne semblez pas maîtriser l´art de la veille, n´hésitez pas à programmer une alerte Google sur le sujet, il y a beaucoup d´informations disponibles. Ne parlons pas de Twitter et des méchants écolos, mais si vous avez peur de l´avion, regardez quand même: http://twitter.com/#!/GREENPEACE
Si René Dumont vous regarde, il doit être fier de vous

----
Si j'ai bien compris votre réponse, vous seriez d'accord pour aller travailler sur le site maintenant qu'il n'est plus possible d'y accéder, et à condition d'être bien rémunéré et qu'on vous offre l'aller retour (en classe affaires?)
Si vous aviez eu un tant soit peu de lucidité, vous auriez compris dès le départ que cette offre d'aller simple n'était qu'une incitation polie et humoristique à dégager là-bas ou il n'y a aucun danger selon vous, et à vous y rendre utile par la même occasion. Vu la myopie dont vous avez fait preuve en ne remarquant même pas que le premier commentaire pro-nucléaire qui ouvrait le bal n'était qu'un copier-coller des vos propres termes glanés ça et là, et le fait que vous écriviez sur le sujet sans même connaitre le taux de radiations auxquels sont exposés les travailleurs de Fukushima, tout en fustigeant les journalistes (qui eux sont au courant), je laisse le soin à ceux liront encore ce fil de décider entre celui qui vous a fait cette proposition d'aller simple pour Fukushima et vous, quel est la plus parfaite baudruche. Et j'ai comme dans l'idée que les 4 premiers pro-nucléaire qui ont débuté ce fil ne vont pas prendre votre défense, dans ce flagrant délire, ou vous vous êtes tiré tout seul une balle dans le pied

Another one bites the dust....
sans rancune

----
Enfin, pour en finir avec ce mythe du "c’est pas dangereux", je vous ferais quand même remarquer que les premiers français à se barrer du Japon après le tsunami ont été l’équipe d’Areva qui faisait de la maintenance sur le site de Fukushima - nos braves spécialistes quoi ! Eh oui, ils sont spécialistes, ils savent que ça fait bronzer, eux !
Moi, je serai pour le nucléaire une fois que j’aurais vu Lauvergeon, Sarko et Proglio sur le site de Fukushima travailler avec les liquidateurs, et non pas passer leur temps à pérorer.
----
Et en complément voilà 2 extraits sélectionnés par Iguane du document « Le nucléaire, avenir du développement durable” http://www.ecolo.org/media/articles/art ... urable.doc signé par Bruno Comby (Président de l’AEPN) et le même Yves Egal (conférencier du groupe de communication de l’AEPN).
Dans les premiers temps du développement du programme nucléaire français, il a été difficile de faire comprendre que, si une bombe nucléaire explosait, il n'en était pas de même pour un réacteur nucléaire civil, qui ne peut que brûler en cas d'accident. Paradoxalement, l'accident de Tchernobyl contribuera sans doute à rassurer les populations à l'avenir, une fois que son analyse objective aura été mieux partagée et que la conclusion se sera imposée qu'en dehors des fortes émissions de radioactivité, contre lesquelles on peut se prémunir, un accident de centrale nucléaire est en définitive relativement peu mortel pour son personnel et pour le voisinage, à la grande différence des autres énergies.
(…)
Avec les procédures en cours aujourd'hui partout dans le monde, y compris en Russie, on peut raisonnablement penser qu'un accident de la gravité de celui de Tchernobyl se traduirait par un bilan semblable à celui d'un accident d'avion, les populations voisines, dûment formées et averties, ayant pris leur pilule d'iode avant d'évacuer les lieux en bon ordre. Une majorité de citoyens du pays concerné par un tel accident nucléaire accepteraient la poursuite des programmes nucléaires, comme ils acceptent de remonter dans un avion !

- Alter Egaux
- Hydrogène
- Messages : 4300
- Inscription : 08 févr. 2006, 15:18
- Localisation : Ile de France
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour au moins un, ce ne serait pas une grande perte. La dame, une véritable capitaine d'industrie de cette qualité, je ne dis pas...Iguane a écrit :Moi, je serai pour le nucléaire une fois que j’aurais vu Lauvergeon, Sarko et Proglio sur le site de Fukushima travailler avec les liquidateurs, et non pas passer leur temps à pérorer.

Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
- Remundo
- Hydrogène
- Messages : 9608
- Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
- Localisation : Clermont Ferrand
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
En partenariat avec l'APP (l'association des pompiers pyromanes) et le MMV (mouvement des menteurs pour la vérité)Iguane a écrit :Et en complément voilà 2 extraits sélectionnés par Iguane du document « Le nucléaire, avenir du développement durable” http://www.ecolo.org/media/articles/art ... urable.doc signé par Bruno Comby (Président de l’AEPN) et le même Yves Egal (conférencier du groupe de communication de l’AEPN).
Dans les premiers temps du développement du programme nucléaire français, il a été difficile de faire comprendre que, si une bombe nucléaire explosait, il n'en était pas de même pour un réacteur nucléaire civil, qui ne peut que brûler en cas d'accident. Paradoxalement, l'accident de Tchernobyl contribuera sans doute à rassurer les populations à l'avenir, une fois que son analyse objective aura été mieux partagée et que la conclusion se sera imposée qu'en dehors des fortes émissions de radioactivité, contre lesquelles on peut se prémunir, un accident de centrale nucléaire est en définitive relativement peu mortel pour son personnel et pour le voisinage, à la grande différence des autres énergies.
(…)
Avec les procédures en cours aujourd'hui partout dans le monde, y compris en Russie, on peut raisonnablement penser qu'un accident de la gravité de celui de Tchernobyl se traduirait par un bilan semblable à celui d'un accident d'avion, les populations voisines, dûment formées et averties, ayant pris leur pilule d'iode avant d'évacuer les lieux en bon ordre. Une majorité de citoyens du pays concerné par un tel accident nucléaire accepteraient la poursuite des programmes nucléaires, comme ils acceptent de remonter dans un avion !Ah, l'AEPN !
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 97878
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
http://www.usinenouvelle.com/article/hi ... ma.N150807Hitachi et MHI préparent un plan Fukushima
27 Avril 2011 Usine Nouvelle
Les deux groupes japonais Hitachi et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) concoctent un plan commun d'intervention sur le site nucléaire accidenté de Fukushima. Objectif : aider la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) à stabiliser la situation.
Ces deux entreprises, qui fabriquent entre autres des équipements nucléaires, oeuvrent déjà séparément pour aider à résoudre la crise. Mais elles estiment nécessaire une coordination de leurs actions respectives pour utiliser au mieux leurs moyens.
"Nous avons commencé à étudier la répartition de nos rôles dans le but de poursuivre notre contribution pour résoudre la crise à la centrale Fukushima Daiichi (N°1)", ont expliqué Hitachi et MHI dans un communiqué conjoint.
Immédiatement après le séisme, Hitachi a mis en place une cellule de crise pour prendre des dispositions vis-à-vis des réacteurs nucléaires, et dépêché sur le terrain quelque 500 techniciens et ouvriers. MHI a de son coté fourni divers moyens matériels, notamment pour récupérer l'eau contaminée.
- ticaribou
- Gaz naturel
- Messages : 1055
- Inscription : 14 juin 2007, 11:06
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
je serais curieuse de savoir comment areva va décontaminer les tonnes d'eau envoyées sur le site. après la marine évacuant les déchets de mururoa par "océanisation" (terme employé dans le rapport pour dire tout à la baille), et les français envoyant les déchets en sibérie via des bateaux russes, allons-nous assister à une nouvelle océanisation mêlée à une sibérisation pour les boues toxiques ?
autres news
Apparemment le gouvernent japonais aurait à nouveau revu à la hausse la dose admissible de rayonnements ionisants pour les enfants de la préfecture de Fukushima. Elle serait de 3,8 microsieverts par heure, soit plus de de 33 millisieverts par an. En France la limite est de 20 millisieverts par an pour les travailleurs du nucléaires et de 1 millisievert par an pour la population.
Cela est d’autant plus inquiétant que les enfants sont beaucoup plus sensibles aux rayonnements et plus vulnérables aussi sur le long terme. Le risque de développer un cancer à cause des rayonnements radioactifs est de 3 à 4 fois plus élevé pour les nourrissons (moins d’un an). Il est deux fois plus important pour les nourrissons de sexe féminin que pour les nourrissons de sexe masculin.
De plus une récente étude menée pendant 25 ans en Allemagne révèle que pour les enfants de moins de 5 ans et vivant à moins de 5 km d’une centrale nucléaire (fonctionnant « normalement ») le risque de développer une leucémie est doublé."
http://radio-blue.blogspot.com/p/fukushima.html
autres news
Apparemment le gouvernent japonais aurait à nouveau revu à la hausse la dose admissible de rayonnements ionisants pour les enfants de la préfecture de Fukushima. Elle serait de 3,8 microsieverts par heure, soit plus de de 33 millisieverts par an. En France la limite est de 20 millisieverts par an pour les travailleurs du nucléaires et de 1 millisievert par an pour la population.
Cela est d’autant plus inquiétant que les enfants sont beaucoup plus sensibles aux rayonnements et plus vulnérables aussi sur le long terme. Le risque de développer un cancer à cause des rayonnements radioactifs est de 3 à 4 fois plus élevé pour les nourrissons (moins d’un an). Il est deux fois plus important pour les nourrissons de sexe féminin que pour les nourrissons de sexe masculin.
De plus une récente étude menée pendant 25 ans en Allemagne révèle que pour les enfants de moins de 5 ans et vivant à moins de 5 km d’une centrale nucléaire (fonctionnant « normalement ») le risque de développer une leucémie est doublé."
http://radio-blue.blogspot.com/p/fukushima.html

- krolik
- Hydrogène
- Messages : 2857
- Inscription : 31 janv. 2009, 17:55
- Localisation : Beaugency
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
ticaribou a écrit :Cela est d’autant plus inquiétant que les enfants sont beaucoup plus sensibles aux rayonnements et plus vulnérables aussi sur le long terme. Le risque de développer un cancer à cause des rayonnements radioactifs est de 3 à 4 fois plus élevé pour les nourrissons (moins d’un an). Il est deux fois plus important pour les nourrissons de sexe féminin que pour les nourrissons de sexe masculin.
De plus une récente étude menée pendant 25 ans en Allemagne révèle que pour les enfants de moins de 5 ans et vivant à moins de 5 km d’une centrale nucléaire (fonctionnant « normalement ») le risque de développer une leucémie est doublé."
Pour connaître la sensibilité plus exacte des enfants aux rayonnements ionisdants, je vous conseille la lecture de la Directive Radioprotection de l'Union Euroopéenne. Document que j'ai mis plusisuers fois ,à disposition pour chargement en pdf.
En ce qui concerne le papier produit par l'université de Mayence sur les leucémies autour des centrales nucléaires chez les enfants. Vous auriez pu ajouter que le Pr Viel de l'Université de besançon avait produit un papier similaire en 1995 pour les enfants autour de La Hague. Ce papier avait provoqué un grand émoi dans la profession et la ministre de l'environement avait demandé une étude fine du sujet. Finalement l'affaire avait été classée "sans suite" par Dominique Voynet car l'étude statistique portait sur 3 cas... Et faire des statistiques sur trois cas il faut être sacrément gonflé. Mais Voynet était vendue au lobby nucléaire c'est bien connu.
Si on lit le papier de l'Université de Mayence, c'est le même style que le papier de Viel
Il me semble que j'ai déjà écrit cela plusieurs fois, mais apparemment vous ne lisez pas ce que j'écris.
L'avantage et l'inconvénient du nucléaire, c'est que l'on peut tout mesurer, aller chercher le mondre becquerel. Or il se trouve qu'au voisinage des centrales nucléaires on ne trouve aucun radioisotope.
Il y aurait donc une particule complètement invisible qui provoquerait des efets désastreux sur la santé des enfants (pleurons un peu plus sur le sort de ces malheureux enfants).
Vous devriez nous donner des précisions sur ces radioéléments introuvables, et présenter un CRAS (compte rendu à l'Académie des sciences).
Que l'on adhère à la religion antinic, j'en accepte tout à fait le principe, je respecte les religions. Mais il n'est pas besoin de truander des études pour donner une coloration scientifique à une religion, une religion c'est au-dessus de cela.
Le truandage des papiers, ça c'est détestable..
Et répéter ce genre de pseudo référence à loisir c'est maigre comme argumentation, ça dévalorise l'antinucléarisme.
Visez en -dessus de la ceinture..
@+
- ticaribou
- Gaz naturel
- Messages : 1055
- Inscription : 14 juin 2007, 11:06
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
effectivement je ne lis plus vos interventions. pour moi krolik = menteur patenté.........je changerai d'idée lorsque vous reconnaitrez que laisser le mox gentiment se délasser pendant 100 ans en piscine est tout de même un drôle d'héritage laissé en charge aux gnérations futures, dands un moment où ils auraient besoin de cette énergie pour des choses plus essentielles que s'occuper de nos déchets.......
en outre cette news que je rapporte, je n'en suis pas responsable. pas plus que de l'étude allemande concernant les enfants habitant près des centrales et risquant d'être leucémiques 2 fois plus que les autres.
en outre cette news que je rapporte, je n'en suis pas responsable. pas plus que de l'étude allemande concernant les enfants habitant près des centrales et risquant d'être leucémiques 2 fois plus que les autres.

- krolik
- Hydrogène
- Messages : 2857
- Inscription : 31 janv. 2009, 17:55
- Localisation : Beaugency
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Mais si vous véhiculez une "news" sans retenue c'est que vous la supportez, vous en assumez également le contenu..ticaribou a écrit :effectivement je ne lis plus vos interventions. pour moi krolik = menteur patenté.........je changerai d'idée lorsque vous reconnaitrez que laisser le mox gentiment se délasser pendant 100 ans en piscine est tout de même un drôle d'héritage laissé en charge aux gnérations futures, dands un moment où ils auraient besoin de cette énergie pour des choses plus essentielles que s'occuper de nos déchets.......
en outre cette news que je rapporte, je n'en suis pas responsable. pas plus que de l'étude allemande concernant les enfants habitant près des centrales et risquant d'être leucémiques 2 fois plus que les autres.
Ou alors c'est simplement histoire de faire du bruit, et d'occuper le terrain en racontant n'importe quoi..
Donc les remarques de principe sur le papier de l'université de Mayence.. vlous n'avez pas d'explication à ces fameux isotopes invisibles et destructeurs tout à la fois..!!
@+
- ticaribou
- Gaz naturel
- Messages : 1055
- Inscription : 14 juin 2007, 11:06
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
et vous, vous assumez l'histoire de l'héritage aux générations futures ?krolik a écrit :Mais si vous véhiculez une "news" sans retenue c'est que vous la supportez, vous en assumez également le contenu..ticaribou a écrit :effectivement je ne lis plus vos interventions. pour moi krolik = menteur patenté.........je changerai d'idée lorsque vous reconnaitrez que laisser le mox gentiment se délasser pendant 100 ans en piscine est tout de même un drôle d'héritage laissé en charge aux gnérations futures, dands un moment où ils auraient besoin de cette énergie pour des choses plus essentielles que s'occuper de nos déchets.......
en outre cette news que je rapporte, je n'en suis pas responsable. pas plus que de l'étude allemande concernant les enfants habitant près des centrales et risquant d'être leucémiques 2 fois plus que les autres.
Ou alors c'est simplement histoire de faire du bruit, et d'occuper le terrain en racontant n'importe quoi..
Donc les remarques de principe sur le papier de l'université de Mayence.. vlous n'avez pas d'explication à ces fameux isotopes invisibles et destructeurs tout à la fois..!!
@+
le fait d'amener une news ne vous oblige pas à y croire forcément. en général, quand je tombe sur un gros truc, j'essaie de vérifier par d'autres sources en recoupant. Pour la source des leucémies en allemagne, j'ai recoupé pour ma part avec un autre document, suisse celui-là, concernant également des effets des radiations sur les enfants habitant près des centrales. Ce document concerne la centrale jumelle de fukushima à muhleberg (pas sûre de l'orthographe, vérifiez vous-mêmes). ils ont le même résultat de leucémies pour les enfants.
autre info
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... 3-le-92843
les schémas et les photos et explications donnent un scénario autre que la soupe servie par tepco.

- Alter Egaux
- Hydrogène
- Messages : 4300
- Inscription : 08 févr. 2006, 15:18
- Localisation : Ile de France
- Contact :
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
En fait, je n'assimile pas krolik à un menteur. S'il y a mensonge, elle est par omission, probablement inconsciente. krolik a tenté de donner une image enjolivée du nucléaire civil.ticaribou a écrit :effectivement je ne lis plus vos interventions. pour moi krolik = menteur patenté.........je changerai d'idée lorsque vous reconnaitrez que laisser le mox gentiment se délasser pendant 100 ans en piscine est tout de même un drôle d'héritage laissé en charge aux générations futures, dands un moment où ils auraient besoin de cette énergie pour des choses plus essentielles que s'occuper de nos déchets.......
Je l'ai souvent lu avec beaucoup de respect, malgré l'image "déformée" qu'il présente du nucléaire. Cette déformation a fini par me porter sur les nerfs, d'où les petites attaques gentilles, sur sa posture bien trop "pro-nuke" pour être honnête.
Reste que l'affaire du Mox et de son refus de se renseigner, malgré les nombreuses demandes d'oléociens (lui pourtant si prolifique pour nous donner des infos positives du nucléaire civil), a fini par entamer la crédibilité que je lui portais pourtant jusqu'ici.
Le bilan du débat est que :
- un scientifique peu tenir une posture idéologique, même en période de crises nucléaires (ce qui n'est pas pour me rassurer pour les prochains accidents),
- un techno scientiste peut volontairement écarter une problématique très importante comme le refroidissement du MOX une fois le combustible utilisé,
- Tchernobyl est un dragon assoupie à gérer sur des siècles, menaçant la vie des ukrainiens, leur eau et leur territoire, encore 25 ans après l'accident,
- Fukushima est un dragon éveillé qui menace la 3 ème puissance économique mondiale, dont la gestion chaotique ne fait que commencer.
Sur un forum peakiste, gérer ce type de problème sur des dizaines d'années, voire des centaines d'années, me parait plus qu'aléatoire. En déplétion, en crise économique et en transition énergétique chaotique, le nucléaire civil apparait plus que inquiétant. On peut toujours penser que demain, la solution miracle sortira, réglant la gestion des déchets et le démantèlement des centrales accidentées ou pas. Mais force est de constater que cette posture, très idéaliste dans le cadre du Peak Oil, est une position de moins en moins tenable.
Un truc marrant : sur France Inter, « au téléphone sonne » sur Tchernobyl et Fukushima, un auditeur a parlé du MOX et de son temps de refroidissement. Les consultants à la radio ont été incapable d’en parler, pourtant tous experts dans le nucléaire français.
Il est temps que ses « experts » ne gèrent plus la cité…
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
- paradigme
- Hydrogène
- Messages : 1431
- Inscription : 23 mai 2006, 22:56
Re: Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Pour moi Krolik et les autres fanatiques de l'atome sont très dangereux pour l'humanité ! Point barre !