Filiére nucléaire Francaise

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par Remundo » 03 avr. 2011, 09:34

Tout à fait...

Et si vous m'en prenez deux, 50% de remise sur le 2ème. A 6 Milliards d'euros l'unité, c'est une affaire à ne pas manquer ! :-P
Espoir déçu ? Le sort du réacteur de Flamanville sera suivi de près par les clients potentiels. En cas de modifications exigées, il pourrait prendre du retard, ce qui entraînerait des surcoûts difficiles à évaluer pour EDF. Ce qu'il ne peut pas se permettre. Car les problèmes se sont déjà multipliés sur le chantier depuis le début des travaux. Initialement prévue pour entrer en fonction en 2012 et coûter 3,3 milliards d'euros, la nouvelle version de réacteur à eau sous pression (REP) devra attendre au moins jusqu'en 2014 et devrait coûter 5 milliards d'euros.

Image écornée

La situation n'est pas meilleure sur le seul autre chantier européen en cours en Finlande, à Olkiluoto

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par ticaribou » 03 avr. 2011, 10:10

http://www.2000watts.org/index.php/ener ... antes.html
je cite
En effet, un très grand nombre de ses clients ont abandonné leur contrat dans la mesure où ils ont décidé de ne plus retraiter leurs déchets. C'est principalement le cas de l'Allemagne

c'est qu'ils butent tous sur ce léger problème !

je cite :
L'objectif du non-dit est-il de séparer la production d'électricité déjà partiellement privatisée, de la distribution et de l'aval du cycle, qui resteraient gérés par l'Etat ? Dans ce cas, l'usager paierait 3 fois, une première lorsqu'il s'agissait de provisionner pour l'aval du cycle, une seconde fois sur leur quittance, une dernière, masquée, comme contribuable pour assumer le coût du traitement final.



paiement en trois fois ! on dirait une pub d'auchan

je cite
En 2010, EDF s'est bien débarrassé de la dette de RTE et de l'obligation de constituer des provisions pour le démantèlement des centrales nucléaires. Un grand Ouf de soulagement!

ouf ! ils ont réussi à passer la patate chaude. et c'est qu'elle chauffe longtemps cette patate-là :mrgreen:
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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 05 avr. 2011, 17:51

Le démantèlement de Brennilis !
Le site de tchernobyl est le site toursitique le plus visité d'Ukraine !
Et voila qu'il y a de la compétition en France..
Des gens qui sont motivés pour aller visiter la centrale : ça montre bien le besoin de connaître des citoyens.
Quel dommage qu’avec Vigiepirate, EDF ait arrêté ses visites pour les médecins, instituteurs et autres public-relais.
Ils ont certes accès aux centres d’information, très bien faits. Mais, pour démystifier, rien ne remplace une visite de terrain !
http://www.quimper.maville.com/actu/act ... 6_actu.Htm

Actualité
21:30 - lundi 04 avril 2011

Brennilis. La centrale nucléaire attire de plus en plus de visiteurs
Le tourisme industriel gagne des adeptes d’année en année. Preuve en est avec le lancement de la Semaine nationale de l’industrie, du 4 au 10 avril. Parmi les sites très prisés du grand public : la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), au cœur des Monts d’Arrée. « Entre mardi et samedi, 200 personnes visiteront le site, dont une centaine aura le privilège de pénétrer dans le bâtiment réacteur, indique Jean-Christophe Couty, directeur du site. Les inscriptions ont été bouclées il y a plusieurs semaines déjà. Et environ 150 personnes ont été inscrites sur une liste d’attente en prévision d’éventuelles autres visites, plus tard. »

Fin du démantèlement en 2020-2025

Mise en service en 1967, la centrale nucléaire de Brennilis a cessé son activité en 1985. Depuis, EDF a entrepris un vaste projet de démantèlement du site. Les travaux de déconstruction stoppés en 2007 devraient reprendre à l’automne, après le vote d’un décret gouvernemental. Le retour à nu du site devrait, lui, avoir lieu à l’horizon 2020-2025.

Ouest-France

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par krolik » 09 avr. 2011, 18:22

Une interview du patron du CEA après Fukushima.
@+
Bernard Bigot : « Le nucléaire, une nécessité qui va demeurer »
MidiLibre.com (http://www.midilibre.com/articles/2011/ ... 84092.php5) - vendredi 8 avril 2011


L'administrateur général du CEA évoque l'accident de la centrale japonaise de Fukushima et la priorité donnée à la sûreté nucléaire en France.

De passage à Montpellier, pour le colloque « Chimie pour le nucléaire du futur » organisé par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), Areva et le Pôle Chimie Balard, Bernard Bigot, administrateur général du CEA, analyse la catastrophe de Fukushima et braque le projecteur sur la sûreté, pilier fondamental du programme nucléaire en France.

Vous revenez du Japon avec le chef de l’État, qui a proposé les services des experts français. Comment s'est passée la réunion avec le Premier ministre japonais ?

Le président de la République lui a dit sa confiance et lui a rappelé que Fukushima était un problème mondial, non strictement japonais. Il a mis à la disposition du gouvernement japonais l'expertise française, notamment dans le domaine du traitement des eaux contaminées, dont le centre de Marcoule s'est fait une spécialité.

Il lui a proposé également notre aide dans le domaine des scénarios de sortie de crise, de la robotique. Un discours très bien reçu. Naoto Kan a souligné que les conséquences de l'accident auront un impact durable, mais qu'il n'y avait pas de personnes suffisamment contaminées pour être hospitalisées en France. Il a accepté l'aide de la France.

Quelle est la nature de l'expertise française mise à la disposition des Japonais ?

Le CEA a développé des résines, qui capturent le césium et l'iode radioactifs en conditions hautement salines, c'est-à-dire dans l'eau de mer qui a servi à refroidir les réacteurs et les piscines de combustibles usés. Les données concernant ces résines (temps de synthèse, élaboration, cinétique, captation des zéolithes...) ont été envoyées au Japon pour évaluation et mise en œuvre.

En ce qui concerne la décontamination des sols, nous avons proposé des polymères, qui absorbent le matériel radioactif superficiel. De même, nous avons suggéré la phytoremédiation, avec des plantes qui accumulent les radionucléides dans leurs racines puis sont traitées pour élimination.

Enfin, au moment où M. Kan a accepté l'offre française, le président de la République lui a proposé cinq experts faisant partie de la délégation française. Le premier moment de surprise passé, les experts ont été intégrés immédiatement à la cellule de crise du gouvernement japonais.

Pourquoi les Japonais ont-ils mis tant de temps à accepter un appui extérieur ?

Je pense que les autorités japonaises ont cru pouvoir maîtriser seuls le problème. Elles ont été très imperméables aux offres d'entraide, même avec l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui leur avait proposé une telle coopération. A présent, ils ont vu qu'ils ne pouvaient s'en sortir seuls.

Quels sont les premiers retours d'expérience sur la catastrophe de Fukushima ?

D'abord, il faut souligner que les réacteurs en eux-mêmes et leurs bâtiments ont fait parfaitement preuve de leur robustesse par rapport au séisme initial, puis au tsunami qui a suivi. Les marges de sécurité – les réacteurs ont résisté à un séisme de magnitude 9 sur l'échelle ouverte de Richter, avec une accélération de 0,3 g, alors qu'ils avaient été calculés pour un magnitude 7 Richter – ont montré là leur pertinence. D'autre part, en examinant les données japonaises, il apparaît que l'accident nucléaire en lui-même était évitable.

Parleriez-vous de nouvelles négligences de Tepco, l'opérateur industriel des réacteurs ?

Non, même si certains faits antérieurs ne parlent pas en sa faveur. La robustesse face à des enjeux de sûreté repose sur un concept, mais aussi sur une organisation, une formation profonde des personnels, une compétence et une expertise. Il faut absolument préparer les acteurs locaux à réagir, à prendre les bonnes décisions au bon moment face à des événements exceptionnels.

Pouvez-vous nous donner un exemple prouvant ce manque de préparation ?

Au moment où les pompes, qui apportent l'eau de refroidissement aux réacteurs, ont été déstabilisées ou mises en panne par les effets du tsunami, les responsables sur place disposaient de 6 à 24 heures pour réagir. Au moment des événements naturels, les réacteurs se sont mis en sécurité automatiquement. Un réacteur à eau bouillante voit alors sa puissance thermique passer de 1 500 ou 2 000 MW (mégawatts, NDLR) à 3 MW en 12 heures. Ce qui veut dire qu'il n'y a plus besoin que de lui apporter 3 m3 d'eau par heure pour le contrôler. Or, cela n'a pas été fait.

Il y a donc eu un empilement de causes et d'effets...

Exactement. Les combustibles usés ont besoin d'un refroidissement constant, sinon leur température monte jusqu'à 2 000°C. La vapeur d'eau est réduite (fractionnée, NDLR) par cette haute température en hydrogène et en oxydes métalliques en poudre. Ce qui donne des produits de fission gazeux, qui ont pollué l'atmosphère. Les Japonais ont ouvert volontairement des vannes de dégazage, alors que l'hydrogène s'accumulait dans l'atmosphère d'azote (gaz inerte, NDLR) du bâtiment réacteur.

Là, ils ont « oublié » que l'hydrogène est un gaz qui se diffuse par le moindre interstice et qui est très léger. Et lorsque ce gaz se concentre à 3 ou 4 %, il explose seul. Ce qui a entraîné l'explosion brisante du bâtiment 1, dont les débris ont endommagé gravement le bâtiment 3, qui a lui-même explosé plus tard. Ils n'avaient pas tiré les enseignements du bâtiment 1.

Que diriez-vous des jours qui vont venir à Fukushima ?

Je dirais que je suis raisonnablement, prudemment optimiste.

La France compte 58 réacteurs en exploitation. Que répondez-vous aux écologistes, qui exigent de sortir du nucléaire ?

On ne fait pas du nucléaire par plaisir, mais pas nécessité. Et les raisons qui ont amené au développement du nucléaire en France et dans le monde n'ont pas été modifiées depuis Fukushima.

L'une des principales est la dépendance en matière de fourniture énergétique. En 2003, la facture en pétrole de la France était de 23 milliards d'euros, ce qui veut dire que chaque Français travaillait 19 jours pour que notre pays puisse payer son pétrole. En 2008, lorsque le baril est monté jusqu'à 147 dollars le baril, la facture est montée à 52 milliards d'euros : chaque Français a dû travailler 58 jours pour l'acquitter, c'est-à-dire 25 % de son temps de travail !

Le prix en est donc insupportable, de même que pour le risque climatique, alors que ces ressources fossiles sont limitées dans le temps. Et dans les 20 ou 30 prochaines années, bien d'autres pays seront confrontés à ce choix.

N'y aurait-il donc aucune ouverture possible vers les énergies dites renouvelables ?

Nos sociétés ont besoin d'un moyen de production massif d'électricité pour permettre le développement des énergies renouvelables. Le CEA investit une part de plus en plus importante de son budget dans la recherche et développement de ces autres énergies. Le gros problème est leur intermittence, par comparaison avec la permanence de la production nucléaire.

Le solaire ne fournit de l'électricité que durant 20 % de son temps et l'éolien 25 %. A cet égard, examinons l'exemple allemand. L'Allemagne dispose de 30 000 éoliennes, dont beaucoup offshore (au large des côtes, NDLR). Si l'on coupait les centrales nucléaires et autres (fioul, charbon), en cas de black-out comme il est advenu parfois aux Etats-Unis, il faudrait 3 semaines pour les reconnecter aux réseaux ! (1)

Et que faire pendant ce temps ? L'espoir réside tout de même dans une rupture technologique majeure, qui permettrait de résoudre le problème immense du stockage de l'électricité.

Est-ce à dire que l'avenir ne peut être pavé que de réacteurs nucléaires, avec la Génération III en construction (EPR) et la Génération IV après le milieu de ce siècle (sodium, très haute température, sels fondus, gaz...) ?

Quand la population humaine se montait à un milliard d'habitant – il n'y a pas si longtemps, c'était en 1850 –, la biomasse (bois, charbon) et la production alimentaire locales suffisaient amplement à assurer tous les besoins. Avec 7 milliards d'êtres humains et bientôt 9 milliards dans peu de décennies, la solution ne se conçoit que dans des moyens de production massifs, que ce soit en énergie, en alimentation, en industrie.

Pourtant, selon les écologistes, le nucléaire est frappé au sceau du risque maximal ?

Il n'existe pas de technologie sans risque zéro. Le risque minimal, donc la sûreté, provient de la conception, ainsi que de la formation des hommes qui assument ces responsabilités. Pour revenir à Fukushima, il faut disposer d'organisations robustes, avec des décideurs très bien formés et des moyens prépositionnés. Nous travaillons justement sur le prépositionnement, bien en dehors des enceintes nucléaires, de moyens (eau, électricité par générateurs) qui nous permettront de réagir aux urgences, qu'elles soient naturelles ou artificielles. De plus, il faut former encore mieux les ingénieurs et techniciens, un peu comme dans les programmes d'entraînement intensifs sportifs.

Disposons-nous en France de cette sûreté ?

Chaque année, une dizaine d'exercices (terrorisme, accidents naturels ou artificiels), aux scénarios inconnus des acteurs, sont diligentés en France, sans compter deux milliers de contrôles exercés par l'Autorité de sûreté nucléaire. La sûreté est le pilier fondamental de l'activité nucléaire, c'est un impératif absolu. Nous ne faisons pas du nucléaire par plaisir, mais par nécessité.


Propos recueillis par PHILIPPE DAGNEAUX
pdagneaux@midilibre.com

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 19 avr. 2011, 11:43

Accident de Fukushima : EDF auditionné jeudi par l'ASN (Besson)

AFP le 19/04/2011

EDF sera auditionnée jeudi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour faire le point sur les premières leçons que tire l'électricien français de l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a annoncé mardi le ministre de l'Industrie Eric Besson.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par WizardOfLinn » 27 avr. 2011, 06:46

krolik a écrit :Une interview du patron du CEA après Fukushima.
@+
Bernard Bigot : « Le nucléaire, une nécessité qui va demeurer »
MidiLibre.com (http://www.midilibre.com/articles/2011/ ... 84092.php5) - vendredi 8 avril 2011
...
Il n'existe pas de technologie sans risque zéro. Le risque minimal, donc la sûreté, provient de la conception,
...
Pas de technologie sans risque zéro, mais des technologies plus ou moins "fragiles" et vulnérables, et le mal de la technologie la plus utilisée est incurable : réacteurs à densité volumique de puissance élevée => empilement de systèmes de sécurité complexes pour en assurer le refroidissement.
Après Fukushima, on empilera encore et encore des systèmes et procédures sans résoudre le problème fondamental, qui remettrait en cause des dizaines d'années d'investissement dans cette filière.
Densité de puissance élevée, pas de problème de disponibilité d'une source froide : c'était un cahier des charges pour les sous-marins et porte-avions de l'US Navy dans les années 50.

Au fait, le HTR-10 chinois a très bien résisté à une panne de tous les systèmes de refroidissement, test effectué il y a quelques années, et les chinois lancent la construction du modèle au dessus ce mois-ci. Concept totalement différent des REP : réacteur à faible densité de puissance, grande capacité thermique, etc. La sécurité thermique est assurée par la physique.

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par paradigme » 27 avr. 2011, 21:07

Deuxième Fukushima ou premier Chinon, va savoir... L'avenir le dira, les tueurs sont au pouvoir, nous pouvons compter sur eux !

Un bon article sur le nucléaire loin des mickey-nuke...

Attention, un deuxième Fukushima n'est pas exclu
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html

"Six semaines après le séisme et le tsunami qui ont causé un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima, le climat au Japon semble être à l'union nationale pour la reconstruction et la reprise du travail.

Les grands médias japonais ont pris l'initiative de cette mobilisation et dénoncent, dans le même temps, le gouvernement et Tepco, l'exploitant de la centrale. Mais que faisaient-ils jusqu'à la veille de l'accident ? La publicité est leur ressource financière principale et les entreprises d'électricité ainsi que les constructeurs des centrales sont une bonne clientèle. Par ailleurs, de grands quotidiens ont mis à la "une" la communication ministérielle qui expliquait la nécessité et la sûreté de l'énergie nucléaire. Au Japon, pour parler du nucléaire civil (à l'opposé du nucléaire militaire), on a inventé l'expression d'"utilisation du nucléaire pour la paix", que la presse n'a cessé de reprendre.

Mais le pays n'affronte pas le problème fondamental, qui est de savoir pourquoi les Japonais ont construit, depuis quarante-cinq ans, plus de 50 réacteurs nucléaires, sans prendre en compte les failles sismiques sous-marines de l'Archipel ?"

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Message par paradigme » 29 avr. 2011, 07:33

1999 Blayais... 2011 Fukushima...

Tout le monde sait qu'en 1999 on est passer pas loin d'une catastrophe... et pourtant il n'y a pas eu d'évènements exceptionnels... Se couper un bras ou se faire trancher la tête...

http://www.agoravox.fr/actualites/envir ... ance-92972

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par ticaribou » 29 avr. 2011, 15:48

une réponse aux déchets mondiaux
http://www.maxisciences.com/d%e9chet-nu ... 14292.html
avec des points d'interrogation :
un centre terminé pour 2100, alors qu'il en faudrait plusieurs. et où stocke-t-on le tout en attendant ?
comment avertir les générations futures d'empêcher un indiana jones ,en chasse d'un trésor, d'y entrer malgré tout ?
et tout ça c'est une fois l'épisode trempette piscine terminée pour tout le monde.......
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Re: EDF

Message par energy_isere » 29 avr. 2011, 16:07

paradigme a écrit :1999 Blayais... 2011 Fukushima...

Tout le monde sait qu'en 1999 on est passer pas loin d'une catastrophe... et pourtant il n'y a pas eu d'évènements exceptionnels... Se couper un bras ou se faire trancher la tête...

http://www.agoravox.fr/actualites/envir ... ance-92972
le rédacteur de cet article Agoravox est dans l' erreur quand il dit que les digues de la centrale du Blayais n' ont pas été surélevées.

Les digues ont été sureleves de la cote 5.20 m à 6.20 m en 2000.
http://www.sudouest.fr/2011/02/09/la-ce ... 4-2780.php
http://nicolebertin.blogspot.com/2011/0 ... trale.html

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par kercoz » 29 avr. 2011, 16:58

Il n' y a pas eu d'évènements exceptionnels . Il suffit de regarder le bassin versant pour voir 3 causes qui peuvent induire une cata majeure si elles co-incident : grande marrée +tempète ...+ fonte des neiges pyrénées ..+ pluviosité centre france ....
Bordeaux est tres près et sous le vent dominant

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 30 avr. 2011, 11:42

Sarkozy en visite la semaine prochaine à la centrale nucléaire de Gravelines

LeParisien 28.04.2011

Nicolas Sarkozy visitera mardi prochain la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) pour "confirmer le choix" du gouvernement en matière d'énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima au Japon, a-t-il dit jeudi en Corrèze.
"J'aurai occasion la semaine prochaine d'aller dans une centrale nucléaire pour confirmer le choix d'engagement dans l'énergie nucléaire", a déclaré M. Sarkozy lors d'une table ronde sur l'avenir de la filière bois à Egletons.

En fin de journée, l'Elysée a confirmé dans un communiqué que la visite se ferait à la centrale de Gravelines (Nord), dans le cadre d'un déplacement consacré à la politique énergétique de la France, comme l'indiquait plus tôt la préfecture du Nord.
Accompagné des ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) et Eric Besson (Industrie), le chef de l'Etat visitera la centrale vers 11H00, rencontrera des salariés du site, puis animera une table ronde sur la politique énergétique au centre Sportica de Gravelines, précise le communiqué.
En Corrèze, le chef de l'Etat a justifié la visite par la nécessité de rassurer sur le nucléaire après la catastrophe japonaise. "La perte de sang froid d'un certain nombre de ceux qui devraient, au contraire, regarder l'avenir et non pas regarder la dernière émotion est extravagante", a-t-il estimé.
Depuis l'accident nucléaire survenu en mars dans la centrale de Fukushima, au nord de Tokyo, à la suite du tsunami qui a balayé la côte nord-est de l'archipel, Nicolas Sarkozy a confirmé plusieurs fois la poursuite du programme nucléaire français, qui fournit près de 80% de l'électricité produite en France, malgré le débat ouvert dans le monde entier par la catastrophe japonaise.
Il a toutefois insisté sur un nécessaire renforcement de la sécurité des installations nucléaires.
Une réunion des autorités indépendantes de sûreté nucléaire des pays du G8 et de plusieurs autres pays membres du G20 est prévue à Paris en juin pour examiner notamment, à la demande de la France, la mise en place d'une "norme internationale" de sécurité.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/sa ... 427748.php

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 01 mai 2011, 11:31

Article de 3 pages dans le Nouvel Obs de cette semaine sur les sous traitants de EDF dans le nucléaire.

Il est cité le Livre "Je suis décontaminateur dans le nucléaire" de Claude Dubout .

Editions Paulo-Ramand
2010 / 306 p / 22 euros

Image

Voir ici : http://danactu-resistance.over-blog.com ... 26768.html


L'auteur de ce livre prenant a 46 ans et travaille dans le secteur nucléaire depuis bientôt trente ans. Il a beaucoup vu et beaucoup subi. C'est donc le fruit de cette longue expérience qui lui permet aujourd'hui de nous proposer ce livre. Au fil des pages, on sent que l'homme aime son métier, mais on sent aussi les désillusions nombreuses.

Que sait-on au juste du nucléaire. On connait bien entendu la puissance du lobby nucléaire, et ses méthodes, son goût de l'ombre et ses entrées multiples au gouvernement. On sait aussi les incidents à répétition dans les centrales françaises, ses problèmes de déchets, son coût exhorbitant. Tout cela bien planqué derrière les caméras, les grilles et les barbelés, loin des regards indiscrets des médias, souvent complaisants d'ailleurs. Dans ce domaine, la fameuse transparence n'est souvent qu'un leurre favorisant le "tout va bien, circulez, rien à voir". Et on se souvient du fameux nuage de Tchernobyl qui s'était arrêté aux frontières françaises...

Quant aux travailleurs du nucléaire, ce sont les grands absents. C'est donc le grand intérêt de ce livre de témoignage que de jeter un rayon de lumière sur la vie de ceux qui permettent aux centrales de fonctionner.

..............

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par energy_isere » 02 mai 2011, 20:22

La Cour des comptes va se pencher sur le coût du nucléaire

L'Expansion.com avec AFP - publié le 02/05/2011

Nicolas Sarkozy a répété lundi aux ONG de défense de l'environnement son refus catégorique de remettre en cause le choix de l'énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima mais a accepté de confier à la Cour des comptes un audit sur le "coût réel" de la filière.

"On a acté un certain nombre de désaccords avec le président de la République, notamment sur la sortie du nucléaire que nous demandions tous", a rapporté à la presse le président de France nature environnement (FNE), Bruno Genty, à l'issue d'un déjeuner avec le chef de l'Etat.

En revanche, M. Sarkozy a accepté la proposition des ONG de confier à la Cour des comptes un "rapport sur le coût réel du nucléaire", a ajouté M. Genty, et d'y associer "des experts indépendants du nucléaire et de l'Etat".

"Nous avons demandé l'audit de la Cour des comptes sur la filière électronucléaire en France, sur son coût, sur son financement, y compris en tenant compte du prix du démantèlement des centrales. Ca n'a jamais été fait", a confirmé le directeur du WWF France Serge Orru, "il y a eu un accord du président de la République".

En plus de cet audit, le chef de l'Etat a également proposé aux ONG associées au Grenelle de l'environnement l'organisation d'un autre Grenelle spécialement consacré à "l'efficacité énergétique", selon Karine Gavand, de Greenpeace France, mais les associations s'y sont opposées au motif que l'offre présidentielle exclut la question de l'avenir du nucléaire.

"Ca nous paraît un peu fort de café de mettre encore de côté, malgré la crise japonaise, la question du nucléaire et de la production de l'énergie en France", a estimé Mme Gavand, "l'énergie nucléaire pousse à la consommation, donc parler d'efficacité énergétique sans remettre en cause le modèle nucléaire français, pour nous c'est inadmissible".

"Si la possibilité d'une sortie du nucléaire est sortie du débat, pour nous ce n'est pas un réel débat", a abondé le patron de FNE. Le président de la République et les ONG se sont toutefois accordés pour débattre de la question plus limitée de la "réduction de la consommation d'énergie", a toutefois fait savoir Bruno Genty, indiquant avoir demandé que "5 milliards d'euros du Grand emprunt soient mobilisés pour cette politique de réduction des consommation d'énergie".

Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars, M. Sarkozy a confirmé à plusieurs reprises le choix du gouvernement en faveur de l'énergie nucléaire, estimant que le débat qui s'est ouvert dans le monde entier sur son abandon ou son maintien devait être circonscrit à la seule sécurité de la filière. Le chef de l'Etat doit à nouveau évoquer ce dossier mardi à la faveur d'une visite de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord).
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 54674.html

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Re: Filiére nucléaire Francaise

Message par BioBen » 03 mai 2011, 17:54

Pour ceux que le sujet intéresse :
Mission parlementaire de l’OPECST sur LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE ET L’AVENIR DE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE

LA GESTION POST-ACCIDENTELLE DES CRISES NUCLÉAIRES

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a été saisi
conjointement par le Bureau de l’Assemblée nationale et par la commission de l’Économie et du
développement durable et de l’aménagement du territoire du Sénat, en mars 2011, à la suite des
événements de Fukushima, d’une étude sur la sécurité nucléaire, la place de la filière nucléaire et
son avenir. La mission parlementaire constituée à cette fin associe aux membres de l’Office, huit
députés et huit sénateurs des commissions compétentes au sein des deux assemblées. Les travaux
de la mission parlementaire s’appuieront sur des auditions ouvertes à la presse organisées par
thème. Une première série d’auditions jusqu’en juin 2011 concernera les différents aspects de la
sécurité et de la sûreté nucléaire.

Jeudi 5 mai 2011
9h-12h 30

Assemblée nationale - SalleVictor Hugo
101, rue de l’Université - Paris 7ème

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr ... cident.pdf

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