Et le Pic pollution ?

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 16 mars 2011, 10:29

energy_isere a écrit : “Notre poison quotidien” : le 15 mars sur ARTE Marie-Monique Robin
Trés interessante enquéte et analyse de Marie Monique Robin.

Il y est donc question entre autre de :
- pesticides
- Bisphénol A
- Aspartam
- DJA Dose Journaliére Admissible
- perturbateurs endocriniens.
- des limites du fonctionnement de la FDA tazunienne et EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments)

Pour la DJA les principes de bases sont complétement arbitraires et sans base scientifique.
le facteur 100 qui été pris par rapport aux doses étudiées sur les rats est concu comme :
un facteur 10 de sécurité pour les différences entre les rats et les hommes, et un autre facteur 10 de differentes de susceptibilité entre les différents humaine. Ca été fait sur un coin de table il y a une cinquantaine d' année, et ne repose sur rien.

Et coté perturbateurs endocrininen ce principe de DJA ne vaut rien du tout. Ce que ne veulent pas admettre les industriels et les agences FDA et EFSA.

Les études initiales sur l' Aspartam sont à refaire, les données initiales sont "invisibles".

De tout facon FDA et EFSA sont bien trop accoquinés aves les industriels. (Personnes qui passent alternativement de l' industriel à l' agence ou inversement, conflits d' intéréts multiples).

Bravo à la persevérance de Marie Monique Robin.
Son enquéte sort aussi en livre le 24 Mars.

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 17 mars 2011, 10:24

Le sang des Français imprégné aux pesticides

16-03-2011 Univers Nature

Pour la première fois, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié les mesures de concentration biologique de plusieurs polluants de l’environnement, réalisées sur un échantillon représentatif de la population française. Correspondant à des substances chimiques présentes dans l’alimentation et/ou l’environnement, 42 biomarqueurs d’exposition ont été ciblés en fonction de leur toxicité et de l’exposition possible de la population. Ils incluent 11 métaux, 6 polychlorobiphényles (PCB) et trois familles chimiques de pesticides (organochlorés, organophosphorés et pyréthrinoïdes). Au cours des années 2006 et 2007, ces substances chimiques et leurs produits de dégradation (ou métabolites) ont été mesurés dans des prélèvements de sang, d’urine ou de cheveux, recueillis chez des personnes habitant en France métropolitaine et choisies aléatoirement.

Selon les conclusions de l’étude, les niveaux d’exposition de la population française aux 11 métaux dosés sont globalement bas, et similaires à ceux observés à l’étranger. Depuis l’étude réalisée chez les adultes en 1995, la concentration en plomb dans le sang a connu une baisse de l’ordre de 60 %. La concentration de mercure dans les cheveux est, quant à elle, supérieure à celles des Allemands et des Américains, mais inférieure à celles des Espagnols. Selon l’InVS, ces écarts s’expliquent par une consommation de poisson variable d’un pays à l’autre, le poisson représentant le principal apport de mercure par l’alimentation. De fait, la consommation de poisson est deux fois moindre en Allemagne et aux États-Unis qu’en France et supérieure en Espagne.

Comparés à ceux observés en Allemagne et aux Etats-Unis, les niveaux d’imprégnation aux pesticides varient selon la famille chimique de pesticides étudiée. Ainsi, les niveaux des pesticides organochlorés, dont le DDT ou le lindane, aujourd'hui interdits pour la plupart des usages, sont jugés globalement faibles. Seule exception, une substance provenant du paradichlorobenzène, encore récemment utilisé comme antimite ou désodorisant dans les toilettes, est mesurée à des niveaux très supérieurs en France. Par ailleurs, les niveaux de PCB (1) observés dans les organismes français s’avèrent plus élevés que dans la population allemande et quatre à cinq fois plus élevés que ceux de la population américaine ou néo-zélandaise. De même, 90 % de la population est contaminée par les organophosphorés, le niveau de métabolites de ces insecticides neurotoxiques mesuré dans les urines des Français étant similaires à ceux des Allemands et supérieurs à ceux des Américains. Enfin, concernant les pesticides pyréthrinoïdes, largement utilisés en agriculture, en horticulture, en usage domestique etc., les niveaux sont plus élevés que ceux observés aux États-Unis et en Allemagne.
A la lumière de ces résultats, l’Institut a estimé que : « Les causes des écarts observés entre l’imprégnation de la population en France et à l’étranger méritent d’être élucidées », afin de déterminer si celles-ci sont dues à des apports alimentaires ou à l’usage de produits.

Fin 2012, l’InVS lancera une enquête nationale de biosurveillance en vue de suivre les évolutions par rapport aux données de cette première étude, tout en l’élargissant à une centaine de substances dosées. Seront alors intégrés des polluants émergents ou appartenant à d’autres familles chimiques, à l’instar des perturbateurs endocriniens.

Cécile Cassier

1- Nuisibles et peu biodégradables, les polychlorobiphényles ou PCB sont classés parmi les polluants organiques persistants (POPS).
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4607

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Message par Alter Egaux » 17 mars 2011, 10:27

Sur France Inter sur Service public, avec la journaliste Marie-Monique Robin, en ce moment. (ca s'engueule).

Marie-Monique Robin fait la cuisine, est adhérente à une Amap, et fait son jardin... =D>
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 23 mai 2011, 12:38

Le cadmium interdit dans les matières plastiques

L'Union Européenne va interdire la présence de cadmium dans les bijoux, les matières plastiques et les baguettes de brasage à partir du mois de décembre 2011.
Des concentrations élevées de cadmium, qui est une substance nocive, ont été relevées dans certains articles de bijouterie, en particulier les bijoux d'imitation importés. Les consommateurs, et notamment les enfants, risquent d'être exposés au cadmium par voie cutanée ou par succion. La nouvelle disposition interdit l'utilisation de cadmium dans tous les types de bijoux, à l'exception des bijoux anciens.

L'interdiction porte également sur le cadmium présent dans les matières plastiques et dans les baguettes de brasage, qui sont utilisées pour assembler des matériaux dissemblables, car les vapeurs qui se dégagent lors du brasage sont extrêmement dangereuses en cas d'inhalation.

...........
L'interdiction garantit une meilleure protection des consommateurs de l'UE contre l'exposition au cadmium, et réduira la pollution de l'environnement par le cadmium. Elle sera adoptée sous la forme d'une modification du règlement REACH**.


..............
la suite : http://www.enerzine.com/604/12067+le-ca ... ques+.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 23 mai 2011, 19:50

Mais que dire de telles bétises ! C' est vraiment consternant. :cry:
Site de stockage de déchets ultimes dans le Haut-Rhin : une bombe à retardement ?

Univers Nature 123 Mai 2011

Entre février 1999 et septembre 2002, 44 000 tonnes de déchets ultimes ont été enfouies à 600 mètres sous terre par la société Stocamine, sous le puits Joseph-Else, dans des galeries laissées libres par l’arrêt de l’exploitation des mines de potasse. Stocamine est une entreprise de stockage de déchets ultimes (classe 0), pouvant contenir de l’amiante, du mercure, du chrome, de l’arsenic ou tout autre produit hautement toxique comme le cyanure ou des résidus électroniques. En 2003, Stocamine cesse son activité suite à l’incendie du bloc 15 au fond de la mine, survenu le 10 septembre 2002. Dû à l’auto-combustion de déchets instables sur le site d’enfouissement, cet incendie avait entraîné l’émission de 12 000 m3 de fumées toxiques pendant 6 semaines, causant des troubles respiratoires et cutanés chez le personnel exposé.

Depuis 1999, le stockage de ces déchets présente un risque de pollution des nappes phréatiques, d’une zone allant de Bâle à Mayence, et alimentant en eau potable 7 millions de personnes. Confirmant les risques encourus par les habitants du bassin potassique et de la région mulhousienne, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement définissait, en avril 2010, trois risques avérés de pollution de la nappe alluviale. Ceux-ci incluaient l’inondation des galeries entraînant une remontée de l’eau polluée, la détérioration des fûts de conditionnement des déchets rendant inévitable un mélange de leur contenu à l’eau et l’effondrement de galeries.

Composée de représentants de l’Etat, de Stocamine, d’élus locaux, d’associations et de syndicats, une commission doit prochainement statuer sur l’évolution du dossier pour le mois prochain. Afin d’éviter une catastrophe environnementale de grande ampleur, le collectif Destocamine et Europe Ecologie / Les Verts (EELV) appellent au déstockage des déchets enfouis. Pour soutenir cette revendication, une pétition a été mise en ligne sur le site du collectif (1) et une manifestation est prévue le samedi 21 mai prochain, à 14h, à Wittelsheim.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4692

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Message par energy_isere » 24 mai 2011, 13:58

Ce soir sur ARTE
Toxic Somalia : l'autre piraterie

24/05/2011 à 20H41 sur Durée : 54min. ( 20H41 - 21H35 )

Diffusion : Haute définition
Genre : Docu-info - Société
Origine : France
Année de réalisation : 2010
Télétexte : Sourds et malentendants
Réalisation : Paul Moreira


RÉSUMÉ
Intrigué par une rumeur selon laquelle des déchets toxiques sont déversés en Somalie, Paul Moreira mène l'enquête. Déverser une tonne de déchets toxiques le long des côtes somaliennes ne coûte que 2,50 dollars. C'est la décharge la moins chère du monde, et une source de bénéfices confortables pour les Occidentaux. Mais ces polluants anéantissent les ressources maritimes, provoquent des malformations génétiques et des cancers chez les enfants... Afin de protéger leurs côtes et tout simplement de survivre, les Somaliens ont abandonné la pêche et se sont tournés vers la piraterie. Parallèlement, les réseaux mafieux responsables des trafics d'armes et de déchets prospèrent...
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/f ... terie.html

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 28 juin 2011, 15:08

Ca ne s' arrange pas pour les algues vertes en Bretagne.

Bretagne : des marées d’algues vertes précoces et croissantes

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par mahiahi » 28 juin 2011, 15:14

Bientôt, des barques de pirates infesteront les cours d'eau de Bretagne, alors? :mrgreen:
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 26 juil. 2011, 17:57


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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 05 août 2011, 12:27

Les algues vertes coûtent plus d'un milliard d'euros

La somme consacrée à la collecte des algues vertes sur le littoral breton l'an passé est de 1 million d'euros, la moitié étant prise en charge par l'État depuis 2009. Le reste est supporté par les collectivités, communes, mairies et agglomérations, donc par le contribuable. Mais ces algues ont un coût beaucoup plus important: pour connaître le véritable prix des conséquences de ces marées vertes depuis plus d'une trentaine d'années, il faut prendre en compte d'autres critères, comme le préjudice économique et touristique pour la région. D'où le chiffre final d'un milliard d'euros pour toutes ces années.

Si les communes ont commencé à ramasser les algues en 1997, les dépenses ont explosé en 2009, à la suite de la mort d'un cheval par œdème pulmonaire, sur une plage de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d'Armor). À cette date, les ramassages se sont intensifiés. Au 25 juillet 2011, on chiffre déjà à 37.000 tonnes la quantité d'algues ramassées en Bretagne pour 36.000 tonnes à la même époque, l'an dernier.

Image

En comparaison, les 134 millions d'euros mis sur la table par l'État font pâle figure. L'Agence de l'eau, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ainsi que les collectivités se sont aussi engagées à mettre la main au portefeuille et ce, pour les cinq années à venir. Cette aide intervient dans le cadre du plan national de lutte contre les algues vertes mis en place en 2010. Si 11 millions seront consacrés au ramassage et au traitement de la «laitue verte» le reste de la somme viendra alimenter des mesures de prévention des marées vertes incluant notamment les agriculteurs de la région.

Enterrée ou traîtés
En matière de ramassage, la participation de l'État s'échelonne aujourd'hui entre 50% et 80% des coûts des travaux. En revanche, pour ce qui est du traitement, le président de la communauté d'agglomération de Lannion-Trégor, Joël Le Jeune, craint que le développement des centres de traitement, souvent éloignés des lieux de ramassage, ne s'accompagne d'un accroissement du prix des transports pour les collectivités qui en supportent seules la charge.

Une fois collectées, les algues sont retraitées soit sous forme de compost, brûlées, enterrées avant d'être transformées en terreau ou en engrais. Or, selon le «recyclage» choisi, les dépenses ne sont pas les mêmes. Ainsi, pour une tonne d'algues vertes ramassée, les coûts varient entre 10 et 30 euros, selon que la laitue soit enterrée ou traitée dans un centre spécialisé.

Pour pallier à l'image désastreuse que génèrent les dépôts d'algues, le ramassage en mer va être à nouveau expérimenté cette année. Encore très coûteuse et n'ayant pas encore fait toutes ses preuves, cette solution pourrait intéresser les communes les plus touchées.

Outre l'addition liée au ramassage, il ne faut pas oublier l'impact des algues vertes sur le tourisme en Bretagne. «La BBC a appelé notre association la semaine dernière, confie ainsi Gilles Huet, délégué général d'Eaux et rivières de Bretagne. Les Anglais voulaient savoir s'ils pouvaient se rendre en Bretagne sans craindre pour leur santé.» Dans la même veine, Gilles Huet raconte qu'en 1970, on dénombrait six hôtels en activité à Saint-Michel-en-Grève. Aujourd'hui, il n'en reste qu'un. Et il est à vendre. Il faut dire que Saint-Michel a perdu sa dotation de commune touristique. «C'est toute la vocation touristique et résidentielle de la Bretagne qui, au-delà des marées vertes, est altérée par les impacts environnementaux de l'agriculture», peut-on lire dans un rapport de 2009 du Conseil scientifique de l'environnement de Bretagne, rédigé notamment par des professeurs de droit et d'économie de l'environnement. Selon eux, «l'ordre de grandeur du montant cumulé des aides publiques investies en Bretagne pour la maîtrise des pollutions agricoles est plus proche du milliard d'euros que de la centaine de millions d'euros». L'association Bretagne, terre d'eau pure a évalué le coût de la perte pour l'image de la Bretagne. «Nous avons fait les comptes pour la commune d'Hillion dans la baie de Saint-Brieuc et nous arrivons à 500 millions d'euros sur 30 ans. Ce chiffre prend en compte les travaux nécessaires à la dénitratation des réseaux de l'eau mais également le manque à gagner pour les collectivités et les particuliers en raison notamment de la baisse des transactions immobilières», explique Denis Baulier, membre de cette association bretonne.
http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... -euros.php

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Message par energy_isere » 05 sept. 2011, 20:18

Alerte aux PCB : pêche interdite en Tarn-et-Garonne

01-09-2011 Univers-nature

Un arrêté préfectoral du 29 août 2011 a interdit la pêche de certains poissons dans le département du Tarn-et-Garonne. Cette décision fait suite à la détection de taux de polychlorobiphényles PCB supérieurs à la norme dans la chair des aloses feintes et de certaines anguilles pêchées sur la Garonne. Est ainsi prohibée la pêche des anguilles de plus de 60 cm et des aloses feintes en vue de la commercialisation et de la consommation sur la Garonne et le canal de Montech. L'interdiction inclut également les poissons pêchés sur le canal latéral de la Garonne, en amont de Castelsarrasin, à partir de l'écluse n°18 de Prades, et sur le canal de Montech. Les autres départements du bassin de la Garonne (Haute-Garonne, Lot-et-Garonne, Gironde) ont d’ores et déjà adopté des mesures d’interdiction similaires.

Contaminants environnementaux, les PCB sont capables de s’accumuler dans les sédiments en milieu aquatique. Se fixant dans la matière grasse des poissons, ils peuvent intégrer et contaminer l’ensemble de la chaîne alimentaire. Aussi, la consommation réitérée de poissons contaminés constitue un risque potentiel pour la santé humaine. Pour l’heure, les présentes mesures de protection du consommateur seront réévaluées lors d’analyses complémentaires.

Cécile Cassier

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 08 sept. 2011, 11:09

UE : vers une extension de l'interdiction des phosphates dans les détergents

Univers nature 05 Sept 2011

La proposition de la Commission européenne d'interdire l'utilisation des phosphates et de limiter celle des autres composés du phosphore (1) dans les détergents ménagers pour lessive, à compter du 1er janvier 2013, devrait finalement être élargie aux détergents ménagers destinés aux lave-vaisselle, à partir de 2015. Par ailleurs, la Commission se donne jusqu’à fin 2016 pour évaluer si l’interdiction et la restriction doivent être étendues à l’usage industriel et institutionnel de détergents.

Libérés dans l’eau, les phosphates provoquent le développement d’algues au détriment d’autres espèces aquatiques. Ils sont notamment à l’origine des marées vertes. Les principales sources de rejets de phosphates dans les eaux de surface sont l'agriculture et les eaux usées. Les détergents, quant à eux, arrivent en troisième position.

Cécile Cassier

1- Les composés du phosphore devraient être autorisés seulement s'ils ne dépassent pas 0,5 gramme par charge de machine à laver standard.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4809

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 13 sept. 2011, 14:04

La créosote est inscrite à l'annexe I de la directive Biocides

26 Juillet 2011 | Actu-Environnement.com

La Commission européenne a inscrit le 26 juillet la créosote dans l'annexe 1 de la directive Biocides. Ainsi, des restrictions plus sévères entreront en vigueur le 1er mai 2013 concernant les usages industriels de la créosote. Les États membres pourront autoriser sa mise sur le marché pour des usages clairement définis, lorsqu'il n'existe pas de substitut moins nocif pour l'environnement. ''En pareil cas, des conditions strictes s'appliquent, notamment des mesures pour protéger les travailleurs contre l'exposition lors du traitement et de la manipulation du bois traité, précise la Commission. La consultation des parties prenantes, qui fait partie du processus de prise de décision, a révélé que l'utilisation de la créosote présentait des avantages socio-économiques considérables dans certaines applications''. La créosote est interdite depuis 2003 pour une utilisation grand public.

La créosote est cancérogène à toutes les concentrations et nocive pour l'environnement. Mélange complexe de centaines de composés distincts, parmi lesquels des hydrocarbures aromatiques bi- ou polycycliques (HAP), cette substance chimique est utilisée pour le traitement industriel préventif du bois et est connue pour son utilisation sur les traverses de chemin de fer, les poteaux électriques et les clôtures en bois. Elle ne doit plus être mise sur le marché de l'UE, sauf par les entreprises ayant obtenu une autorisation.

Les États membres doivent adopter et publier des dispositions législatives nationales pour se conformer à la directive au plus tard le 30 avril 2012, pour une application à compter du 1er mai 2013.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 13132.php4

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par energy_isere » 15 sept. 2011, 10:30

Aveyron : une commune contaminée au cadmium

12-09-2011 Univers-nature.com

En 2008, l’antenne régionale de l’InVS (Institut National de Veille Sanitaire) et l’ARS (Agence Régionale de Santé) Midi Pyrénées ont mené une étude afin d’évaluer l’exposition au plomb, au cadmium (1) et à l’arsenic des habitants de la commune de Viviez-Le Crouzet, dans le département de l’Aveyron. Les sols de cette commune présentent, en effet, une pollution résiduelle à ces polluants, héritage de 150 ans d’activité industrielle.

D’après les résultats présentés le 8 septembre dernier, même les adultes de cette commune n’ayant jamais été exposés au cadmium dans le cadre de leur profession ont une imprégnation au cadmium supérieure à ceux qui vivent sur la commune non polluée de Montbazens. D’autre part, 22 % de ces adultes présentent une imprégnation excessive, pouvant entraîner un risque d’atteinte du rein. De fait, on a dépisté 19 atteintes rénales parmi ces personnes. Selon l’InVS, la consommation de produits locaux (fruits légumes, œufs, volailles, lapins) et l’exposition aux poussières des sols pollués pourraient être à l’origine de cette sur-imprégnation. Concernant les deux autres polluants, aucun cas de saturnisme, à savoir d’intoxication au plomb, n’a été dépisté et l’exposition environnementale à l’arsenic ne soulèverait pas de préoccupation sanitaire.

Pour remédier à cette contamination au cadmium, les sols des jardins privés et les espaces publics de la commune feront l’objet d’un traitement. Par ailleurs, la population locale sera soumise à un dépistage et à un suivi médical adéquat. Commandité par le ministère de l’Ecologie, l’INERIS (2) a en charge la cartographie de la répartition des pollutions dans les terrains privés et publics. Il doit également identifier l’origine de la pollution ainsi que les zones présentant les concentrations les plus élevées, et soumettre des solutions de traitement.

Cécile Cassier

1- Le cadmium est un métal d'un blanc argenté. Il sert surtout en électroplastie pour protéger d'autres métaux ou alliages contre la corrosion. Dans une moindre mesure, d’autres produits intègrent du cadmium, notamment les fongicides pour pelouses de golf, les écrans de protection des réacteurs nucléaires, les huiles à moteur etc.
2- Institut National de l’EnviRonnement Industriel et des riSques.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4819

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Re: Et le Pic pollution ?

Message par mahiahi » 15 sept. 2011, 11:38

Bon courage pour dépolluer ça : il n'y a pas de plante accumulatrice de cadmium, on utilise des fleurs de bordures : le tabouret des bois et la corbeille d'or (2 plantes de la famille du chou), qui en stockent un peu plus par effet de bord (elles sont accumulatrices de zinc, en fait) pour nettoyer les sols, mais c'est long!
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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