[Biodiesel] Piste à creuser : le produire à partir d'algues

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Message par Schlumpf » 09 janv. 2006, 23:53

c'est un choix de société que de vouloir réduire les Gaz à Effet de Serre (GES) et cela l' état l' a parfaitement compris en supprimant les taxes sur les biocarburants qui... marchent. Il y a un tas de producteurs de carburants écologiques qui ont obtenu une licence d'exploitation. Pourquoi SVM ne l' a pas obtenue et tente par le moyen d' une pétition d'arriver à ses fins me semble malgré ta réponse, gilles, toujours mystérieux. Il y a tant d' autre manières... Non je ne suis toujours pas convaincu.
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par lepargneur » 10 janv. 2006, 18:57

Eric a écrit :J'ai failli oublier de dire qu'il est également possible de se contenter de récolter l'huile de ces algues. Certains moteurs roulent très bien à l'huile (certains roulent directement à l'huile de tournesol, et le moteur diesel original roulait à l'huile végétale). Cela permettrait de se passer entièrement de l'étape chimique indispensable à la fabrication du biodiesel, ce serait bien plus efficace énergétiquement (inutile de fabriquer le méthanol ou l'éthanol indispensable au processus) et totalement non polluant... Bref, rien que des avantages... 8-)

En procédant ainsi, nos véhicules rouleraient à l'huile d'algue, et le résidu solide pourrait même servir de nourriture pour le bétail (voire les humains) ou, qui sait, d'engrais pour l'agriculture... (rêvons un peu).
Excusez moi mais parler d'algues pour les humains, cela me donne envie de vomir en pensant au film "Soleil Vert". Vous en avez déjà parlé sur ce forum, et c'est selon moi le plus réaliste bien que réalisé il y a 30 ans!

Et vous quelle est votre couleur préférée?
Marre de vendre des installation photovoltaïque à 20.000€ pour donner un 13ème mois à mes clients et moi bouffer de patates, ils me demandent toujours des remises supérieurs à ma marge! http://www.lepargneur.com

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Message par thorgal » 10 janv. 2006, 20:02

ne fait-on pas les (ou certains) flans grâce à certaines algues ? c'est bon le flan pourtant :)

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Message par gegedu25 » 10 janv. 2006, 21:22

L'algue est déjà un aliment très utilisé dans la cuisine japonaise... la micro-algue (phytoplancton) l'est aussi beaucoup... il existe déjà de très nombreux compléments alimentaires à base de micro-algue comme la spiruline utilisé par les sportifs... certains pensent même que ça peut être une solution à la malnutrition dans certain pays d'afrique... je vous invite à faire des recherches sur google concernant la spiruline....
Les micro-algues sont aussi déjà utilisées dans la cosmétique... pour la production de principe actifs....

sceptique
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Message par sceptique » 10 janv. 2006, 23:58

De toute façon, si cette nouvelle filière tient ses promesses elle va émerger toute seule, sinon elle ira rejoindre les canulars et autre moteur à eau.
Pour le moment, la référence est de 1 000 litres net (en déduisant l'autoconsommation) pour l'huile de colza ou tournesol. Le procédé BTL (Biomasse to Liquid) sur un autre fil promet beaucoup plus. Il faudra voir réellement ce que cette nouvelle filière va donner comme rendement net.

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Message par super_newbie_pro » 15 janv. 2006, 03:15

Est-ce que des essais de production ont déjà été effectués en France ?
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Message par guino » 15 janv. 2006, 12:06

Trouvé sur legifrance : j'ai du mal à décoder ...
LOI n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole (1)

« Art. 265 quater. - La vente d'huile végétale pure en vue de son utilisation comme carburant agricole ou pour l'avitaillement des navires de pêche professionnelle ainsi que cette utilisation sont autorisées à compter du 1er janvier 2007. Un décret précise, au vu du bilan de l'application du 2 de l'article 265 ter, les modalités de production, de commercialisation et d'utilisation de ce produit. »
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.

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Message par super_newbie_pro » 23 janv. 2006, 18:04

Un décret précise, au vu du bilan de l'application du 2 de l'article 265 ter, les modalités de production, de commercialisation et d'utilisation de ce produit.
Possible d'en savoir plus ? :-o
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Message par sceptique » 07 mars 2006, 11:37

Juste pour indiquer le potentiel des algues. Je suis limite hors sujet mais la chose intéressante est que le rendement est très supérieur (x 20) aux productions terrestres et surtout que cette production est facile à mettre en oeuvre dans le Tiers Monde. Pas de technologie sophistiquée : du soleil, peu d'eau (gain facteur 4), de la main d'oeuvre.
D'autres types algues à plus forte teneur en lipides pourrait donc permettre à ces régions d'être autonomes en biocarburants et ne plus dépendre des multinationales. En plus leurs besoins en diesel sont réduits.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 311,0.html
Sous le soleil matinal, l'eau couleur olive scintille dans le grand bassin. Depuis une heure, Fati et Na sont tout à leur récolte. Litre après litre, elles versent l'eau sur un linge blanc, filtre improvisé dans lequel s'amasse une pâte verte spongieuse : de la spiruline, une algue microscopique qui vit au fond des lacs mais peut être cultivée dans des fermes telles que celle-ci, située à Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso.

CHIFFRES

Environ 25 000 personnes, principalement des enfants, meurent chaque jour par manque de nourriture, ou à cause de maladies liées à la malnutrition, selon la Food and Agricultural Organization (FAO).

On estime que le tiers des enfants africains souffrent de malnutrition. Les pays les plus touchés - où plus de 35 % des moins de 5 ans ont un retard de croissance, selon l'Unicef - sont le Burkina Faso, le Burundi, la République démocratique du Congo, l'Erythrée, l'Ethiopie, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, le Niger, le Nigeria, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Zambie.

Près de 72 % des terres cultivablers de l'Afrique subsaharienne et 31 % de ses pâturages sont dégradés, entraînant, selon des études des Nations unies, des pertes énormes de production.

Le continent africain comptait 906 millions d'habitants en 2005. Cette population dépassera 1,3 milliard en 2025, d'après les estimations du Population Reference Bureau.

http://WWW.ANTENNA.CH
(association suisse à but non lucratif faisant la promotion de la culture locale de spiruline)

http://WWW.SPIRUNET.ORG
(blog sur la spiruline)

Baptisée cyanobactérie Arthrospira platensis par les scientifiques, cette algue pourrait bien, dans les prochaines décennies, transformer le quotidien de certaines populations malnutries de la planète. Et pour cause. Riche en vitamines (A, B12, E) et en minéraux (fer, calcium, magnésium), elle présente une impressionnante teneur en protéines : de 50 % à 70 % de sa matière sèche, presque deux fois plus que le soja. A tel point que l'Agence spatiale européenne compte l'utiliser dans ses longues missions de trois cents ou quatre cents jours, "comme le retour sur la Lune en 2018 ou les vols sur Mars en 2035", explique Christophe Lasseur, chef du projet spatial Melissa. "Se cultivant facilement, la spiruline est directement comestible et pourra être produite sur la Lune ou Mars. C'est sur elle que reposera en partie la survie de l'équipage."

A partir du 4 mars, cette algue est l'objet d'un premier colloque panafricain réunissant à Agharous (Niger) "algoculteurs", médecins et chercheurs d'une dizaine de pays. L'enjeu est d'autant plus important que, selon un récent rapport de l'Association américaine pour l'avancement de la science, sans nouveaux investissements, notamment agricoles, "le monde comptera 100 millions de personnes sous-alimentées supplémentaires en 2015".

En Afrique, en tout cas, associations et gouvernements n'hésitent plus à miser sur cette culture simple et bon marché, accessible aux petites exploitations, qui demande 4 fois moins d'eau et 20 fois moins d'espace que le soja pour un rendement en protéines équivalent. Des fermes expérimentales se sont développées au Mali, au Bénin, au Niger. La récolte se fait tous les trois jours : filtrée et essorée, l'algue, déjà prisée par les Aztèques et les populations du lac Tchad depuis des centaines d'années, est ensuite séchée et réduite en poudre.

Au Burkina Faso, après le lancement de dix fermes pilotes, le gouvernement s'est engagé dans un vaste projet de 3 600 m2 de culture, qui sera finalisé en 2010. Si les études futures se révèlent concluantes, le ministère de la santé pourrait élever la spiruline au rang de médicament.

Au Sénégal, c'est Viviane Wade, la femme du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, qui mène campagne : fin 2005, son association Education Santé a fait don de 45 tonnes de farine enrichie en spiruline pour soigner 10 000 enfants nigériens.

Enfin, parce qu'à l'avenir cette expansion pourrait être limitée par la raréfaction de l'eau douce, "le président de Madagascar, Marc Ravalomanana, un ancien entrepreneur agroalimentaire, soutient un projet expérimental de culture de spiruline dans l'eau de mer à Tuléar", souligne Nardo Vicente, responsable scientifique de l'Institut océanographique Paul-Ricard.

Les défenseurs de la spiruline ne sont pas cantonnés en Afrique. "Au Chili, après de longues recherches, des universitaires de Santiago ont obtenu l'aide gouvernementale et exploitent depuis cinq ans la spiruline dans les eaux saumâtres du désert de l'Atacama", précise M.Vicente, qui a développé une station pilote à but pédagogique en Camargue. "La suite du projet va dépendre du financement que nous accordera l'Institut océanographique. En Europe, il manque encore une volonté politique." Néanmoins, le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole de Hyères (Var) propose, depuis la rentrée 2005, des sessions spécifiques qui vont "s'ouvrir à l'international", se réjouit le responsable, Claude Villard. Déjà, une centaine d'élèves reçoivent chaque année un certificat et partent enseigner à l'étranger la culture artisanale de la spiruline.

Au Centre de récupération nutritionnelle d'Ouahigouya, au Burkina Faso, Diane, infirmière, constate jour après jour les effets bénéfiques de l'algue, distribuée gratuitement aux enfants malnutris, qui "prennent 100 grammes par jour grâce aux 2 petits grammes verts qu'on mélange à leur bouillie de mil". Et d'insister sur le potentiel de cet apport. "Connaissez-vous beaucoup de plantes qui renforcent ainsi des organismes affaiblis ?" Mais pour le docteur Francis Monet, de la délégation burkinabée de l'Organisation mondiale de la santé, "la spiruline relève de la médecine traditionnelle. Pour être reconnue comme médicament, il faudrait qu'elle ait une action spécifique sur une maladie donnée. Pour l'instant, nous la considérons comme un simple complément nutritionnel".

Or, même à ce niveau, la spiruline, cultivée majoritairement de façon artisanale, a du mal à s'imposer face au Plumpy'nut, cette pâte à base d'arachide brevetée et produite en France. "Nous avons là un concentré technologique qui répond aux besoins de l'enfant malnutri, explique Geza Harczi, de Médecins sans frontières. Nous ne sommes fermés à aucune option mais, pour le moment, il n'y a pas d'études scientifiques qui prouvent l'efficacité de la spiruline." Même position de Ludovic Bourbé, directeur technique d'Action contre la faim, qui ne demande qu'à se laisser convaincre, preuves scientifiques à l'appui.

Néanmoins, Gilles Raguin, responsable de la lutte contre la malnutrition au Programme alimentaire mondial (PAM), souligne qu'après plusieurs années de méfiance, "on parle aujourd'hui de la spiruline de façon plus positive. Si, à court terme, elle n'est pas prête à entrer dans les standards des grandes organisations internationales, elle a désormais leur bienveillance".

Une évolution lente qui se nourrit de la multiplication des initiatives de terrain. "Tout cela commence à bouillonner, note M. Vicente. Des projets concrets se développent dans le Sud au fur et à mesure que les dirigeants prennent conscience que la spiruline peut permettre à leur pays de sortir du marasme."
Sophie Blitman

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Message par tzecoatl » 13 mai 2006, 18:55

Enfin, pour répondre à Sceptique, si certains pays du tiers-monde se mettent à pratiquer l'alguaculture à des fins alimentaires, ce qui représente un besoin plus pressant que l'énergie pour eux, la frontière est relativement étroite pour qu'ils passent à l'aguaculture énergétique, même si les brevets des start-ups américaines dans le domaine s'en éloignent.

Ton post n'était donc pas si hors-sujet.
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Message par sceptique » 13 mai 2006, 19:19

Ces pays ont aussi des besoins vitaux en énergie et transports. Bien moins importants que nous cependant. Ils peuvent donc devenir autarciques au niveau des carburants. Et du meme coup assurer leur indépendance alimentaire et énergétique. Mais, pour que tout cela se mette en place il leur faut un miminum d'organisation sociale et démocratique et c'est là ou le bât blesse ...

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Message par tzecoatl » 14 mai 2006, 12:40

Par contre, là je ne suis pas tout à fait d'accord, par exemple ceux sont les dictatures brésiliennes qui on lancé l'éthanol à base de canne à sucre. Mais évidemment, l'organisation sociale ou la démocratie, ça aide. Mais le point d'achoppement ou non de tels projets sont la volonté politique industrielle d'un pays.
Mais au prix des salaires de Dakar par exemple (1-2 euros par jour même si la faiblesse de ces salaires sont regrettables), il est à se demander si de tels productions dans de tels pays ne concurrenceraient pas le pétrole au même prix : le cout de production du gallon d'huile est 2,16 $ alors que le prix actuel flirte avec les 2 euros.

Quoiqu'il en soit, je ne vois pas dans le peak oil de problèmes quantitatifs de ressources énergétiques, mais plutôt une aubaine. Je m'explique.
Là où les paysans du monde entier se faisaient concurrence avec des surproductions importantes et la chute des cours inhérentes, les cultures énergétiques sont une alternative intéressante afin de rééquilibrer les marchés mondiaux, et d'ouvrir des opportunités pour des économies émergentes : on l'a vu avec le Brésil.
Et alors que les prévisionistes s'inquiétaient de l'accaparement des terres agricoles par les productions énergétiques (en plus de l'utilisation intensive des pesticides pour bien tenir ce genre de cultures), la solution de l'alguoculture énergétique ressemble presque à la solution miracle à tout les problèmes énergétiques, pusique c'est une énergie véritablement propre et même "nettoyante" (consommation des rejets gazeux de centrales électriques), capable de revitaliser des zones désertiques (commes les américains l'envisagent).

Mais si les lobbys agricoles soutiennent la production de biocarburants issus des oléagineux, la production de biocarburants à base de phytoplanctons souffre de n'être connus que par quelques uns, manque de relais dans la presse, et n'a pas de volonté politique actuellement.

Il est par exemple regrettable de constater que l'expert actuel le plus médiatique, Jean Marc Mancovici, conclut son livre par la seule nécessité d'augmenter les taxes, alors que les productions énergétiques à base d'algues feraient d'excellentes alternatives.

Mais il y a des sujets dont font partie les algues, qui, dès qu'ils sont abordés, prêtent tout de suite à sourire, où le soupcon de manque de sérieux cotoie la légèreté poétique.
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Message par Schlumpf » 14 mai 2006, 23:04

une entreprise Néo-zélandaise fait du biodiesel grâce aux algues...

Firm claims biofuel breakthrough
12 May 2006
By DAN HUTCHINSON

After eight months of research, the international team of New Zealand-based scientists yesterday announced it had successfully turned sewage algae into biofuel.

(lu sur peakoil.com)
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Message par tzecoatl » 15 mai 2006, 17:56

Alors, à quand la réplique européenne ? Hélas, un institut comme l'ifremer a déjà enterré le dossier. Etrange tout de même que ce snobisme destructeur économiquement et écologiquement.
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Production de biodiesel

Message par Wolfric » 15 mai 2006, 22:43

Une nouvelle entreprise de la Nouvelle Zélande a développé une technique pour la production de biodiesel a partir des usines de traitement des eaux usés.

C'est un procédé qui utilise l'algue qui est cultivé dans les bassins d'épurations pour capter les impuretés des eaux usés. lorsque cet algue est présente en trop grande quantité il y a risque d'empoisonnement de l'eau et il faut donc contrôler le niveau d'algue dans cet eau.

Le procédé mis en place extrait les algues des bassins de rétention et un procédé (gardé secret) extrait les lipides des algues.

Production de biodiesel

Cela peut être une bonne méthode de production de biodiesel qui permettrait de maintenir le réseau hydroélectrique et l'utilisation de tracteurs et autres machines essentielle pour la conversion éventuelle de l'économie.
Planter un jardin sauver une personne
Faitre planter des jardins et sauver des personnes!

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