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Re: AREVA
ça me parait qd meme curieux que si le cout du démen-tellement a été inclus ds le kw/h payé ...il ait encore un cout ! sur quelle cagnote soigneusement préservée ds une banque en pleine forme , ces centimes préservé sont planqués ?
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: AREVA
Communiqué de presse EDF-AREVA
Chine : succès de la pose du dôme du réacteur EPR de Taishan 1
Paris, le 24 octobre 2011
La pose du dôme sur le bâtiment réacteur de la
tranche 1 de l’EPR de Taishan en Chine a été réalisée hier avec succès. Cette
opération, coordonnée par le maître d’ouvrage Taishan Nuclear Power Joint
Venture Company (TNPJVC) - Joint Venture détenue à 70% par CGNPC et à 30%
par EDF - intervient un peu plus de 2 ans après le coulage du béton du radier
du bâtiment réacteur.
Cette réussite constitue une étape majeure pour la construction du réacteur EPR
fourni par AREVA en Chine. Il est l’aboutissement d’un travail de grande
ampleur, qui a duré plus de deux ans et a mobilisé plus de 2 000 personnes pour
la réalisation du génie civil du bâtiment réacteur.
L’opération, particulièrement impressionnante, a duré une demi-journée et a
nécessité la mobilisation d’une des plus puissantes grues au monde. D’abord
soulevées à près de 70 mètres de hauteur puis déposées sur la structure qui
culmine à 44 mètres de hauteur, les 240 tonnes d’acier du dôme recouvrent
désormais l’ensemble de la partie interne du bâtiment réacteur. Pour en assurer
l’étanchéité, le dôme sera entièrement soudé puis recouvert de 7 000 tonnes de
béton.
L’opération a associé les grandes entreprises chinoises de génie civil et de
montages électromécaniques dont Huaxing et La 23ème Compagnie, ainsi que
les entreprises françaises responsables des études d’ingénierie et de fabrication
des équipements, comme AREVA et Sofinel, avec leurs partenaires chinois. EDF,
investisseur dans la construction des réacteurs EPR en Chine, a apporté à CGNPC
tout l’appui technique nécessaire, une quarantaine d’ingénieurs EDF étant
actuellement détachés sur le site de Taishan au sein de TNPJVC.
A l’issue de l’opération de pose, Hervé Machenaud, Directeur Exécutif du Groupe
EDF, en charge de la Production et de l’Ingénierie, a déclaré : « La pose du
dôme de Taishan représente une étape symbolique importante pour la
construction de l’EPR en Chine. Cette opération s’inscrit dans le cadre des
coopérations entre EDF et la filière nucléaire chinoise, qui ont toujours été une
réussite, comme on l’a vu avec Daya Bay et Ling Ao ».
Claude Jaouen, Directeur de l’activité « Réacteurs et Services » chez AREVA a
affirmé : «La réalisation du réacteur EPR en Chine bénéficie pleinement du
retour d’expérience acquis par les partenaires du projet sur les chantiers EPR
finlandais et français. Avec la pose du dôme qui s’est effectuée dans les
meilleures conditions, le projet Taishan entre dans une nouvelle phase
importante de son développement ».
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Re: AREVA
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 0ec05d6ae6Areva veut fermer son usine belge de fabrication de combustible nucléaire :
fabricant de combustible nucléaire FBFC, filiale du groupe français Areva, confronté à des problèmes de surcapacité notamment en France et en Belgique, envisage de fermer son usine belge de Dessel (nord), a-t-il annoncé mardi.
"La baisse des besoins de combustible nucléaire en Europe occidentale engendre une surcapacité durable du marché. FBFC International (Franco-Belge de Fabrication du Combustible) est directement affectée par cette situation. Par conséquent, la cessation des activités de fabrication du site de Dessel est envisagée", indique la société dans un communiqué.
"Par ailleurs, les événements survenus au Japon ont un impact direct, à court et moyen terme, sur le marché du combustible nucléaire, qui se traduit par une baisse durable de la demande, et ce dès 2011", ajoute la direction, qui a informé mardi matin de ses intentions les représentants du personnel de l'usine située près d'Anvers.
Le site belge emploie quelque 150 personnes, selon la direction et 180 selon les syndicats, qui tiennent compte des sous-traitants réguliers.
La fermeture de l'usine se ferait en plusieurs phases: elle commencerait par l'arrêt des activités de fabrication de dioxyde d'uranium, début 2012, suivie d'une externalisation de la fabrication des composants, courant 2012. Ces activités regroupent à ce jour 120 postes, selon le communiqué.
"L'une des activités d'assemblage de crayons, ainsi que le démantèlement des bâtiments pourraient se prolonger jusqu'en 2015, maintenant ainsi une activité de près de 30 postes sur le site" jusqu'à cette date, ajoute le texte.
L'activité d'assemblages de FBFC est présente sur deux sites, l'un en France, à Romans (sud), disposant d'une capacité de 1.400 tonnes par an, tandis que celle de Dessel a une capacité de 500 tonnes par an, explique le groupe.
Or, "le marché permet aujourd'hui à ces deux sites une production maximale cumulée de 1.000 tonnes/an. Cette situation structurelle confirme une surcapacité industrielle pour les deux sites réunis".
FBFC explique avoir choisi de sacrifier le site de Dessel car il ne "pourrait répondre seul à la demande du marché" et parce qu'il ne "possède pas non plus l'ensemble des étapes nécessaires à la fabrication des assemblages de combustible", à la différence du site de Romans.
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Re: AREVA
Ah ça se confirme pour DesselRemundo a écrit : Selon L'Expansion, le groupe s'apprête à supprimer 800 emplois en Allemagne dans le combustible et fermer d'ici trois ans une usine employant 150 personnes à Dessel en Belgique.
Source L'Expansion

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Re: AREVA
http://www.leparisien.fr/toulouse-31000 ... 688376.php
Aude: inquiétude des salariés d'une filiale d'Areva, qui fournissait Fukushima
Publié le 26.10.2011,
Les salariés de la Comurhex, filiale du groupe nucléaire Areva à Narbonne (Aude), se disaient inquiets mercredi avant l'arrêt lundi, pour deux mois, de leur usine de purification d'uranium en raison de l'annulation de commandes japonaises après la catastrophe de Fukushima.
Une majorité de salariés a observé un mouvement de grève de 24 heures qui s'est achevé mercredi matin.
"Officiellement, la Comurhex nous dit que l'arrêt de la production est lié à la baisse des commandes de nos clients japonais dont Tepco (opérateur de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, NDLR) mais, en fait, ils veulent nous faire payer leurs erreurs stratégiques et il n'en est pas question", a déclaré à l'AFP le délégué CGT, Fabrice Perea.
La direction de la Comurhex, qui emploie 250 salariés à Narbonne, n'était pas joignable mercredi.
Selon le délégué CGT, en 2012, la direction de l'entreprise envisage de stopper encore la production pendant plus de 4 mois, car la demande continue de chuter.
Areva doit dévoiler en décembre le contenu de son "plan d'action stratégique" post-Fukushima. Le groupe français a démenti la semaine dernière envisager jusqu'à 3.000 à 4.000 suppressions d'emplois dans le cadre de ce plan, comme l'annonçait Le Figaro.
Selon L'Expansion, le groupe s'apprête à supprimer 800 emplois en Allemagne dans le combustible et fermer d'ici trois ans une usine employant 150 personnes à Dessel en Belgique.
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Re: AREVA
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 259994.php
08/12 Thibaut Madelin
Areva pourrait tomber dans le rouge après une charge de 1 milliard
Réduction des investissements, cessions d'actifs, suppressions d'emplois... Le groupe nucléaire est contraint de s'adapter à la donne post-Fukushima.
J- 4 pour Areva. Lundi, la direction du groupe nucléaire doit dévoiler son plan d'action stratégique au conseil de surveillance et au personnel. Selon nos informations, elle devrait annoncer une charge exceptionnelle d'environ 1 milliard d'euros, liée essentiellement à des dépréciations d'actifs. Cette charge intervient après les provisions de 2,6 milliards inscrites depuis quatre ans sur le chantier de l'EPR finlandais, ayant accumulé les retards.
C'est une façon pour le nouveau patron, Luc Oursel, de remettre les compteurs à zéro après les années fastes de son prédécesseur, Anne Lauvergeon, quitte à ce que le groupe affiche une perte nette pour la première fois depuis 2001. Mais, surtout, le seul moyen de tirer les leçons de Fukushima. La catastrophe nucléaire japonaise a bouleversé les scénarios de croissance de l'entreprise publique. Face à un marché en berne, celle-ci pourrait différer près de 40 % de ses investissements. Plusieurs projets sont touchés, notamment la mine de Trekkopje, en Namibie, dont il faudra ajuster la valeur dans le bilan. Etat actionnaire et direction n'ont pas encore arrêté leur décision concernant l'usine d'enrichissement d'Eagle Rock, aux Etats-Unis.
Ce projet est très sensible sur le plan diplomatique et commercial. Il a reçu l'an dernier une garantie de prêt de 2 milliards de dollars du gouvernement fédéral et plusieurs électriciens américains ont déjà réservé des capacités. Jusqu'ici, l'entrée en production était prévue en 2014. Areva envisage un report, qui pourrait menacer sa garantie, mais un partenariat avec son rival Usec est à l'étude.
Cure d'amaigrissement
Si la nouvelle charge exceptionnelle risque d'affecter ses fonds propres, le groupe espère conserver sa note BBB+ chez Standard & Poor's grâce à son programme de désendettement. Il ne devrait pas dévoiler lundi la liste d'actifs en vente, mais au moins trois sont ciblés. Cela concerne Canberra, spécialisé dans les systèmes de mesure et de radioprotection, qui emploie 1.100 salariés dans le monde, et La Mancha, le producteur d'or. Reste la participation de 26 % dans Eramet, le producteur de nickel, qui fait l'objet de discussions avec le FSI et la Caisse des Dépôts.
En perte opérationnelle, le groupe présidé par Luc Oursel devrait confirmer son programme d'économies de 500 millions. Entre 1.000 et 2.000 suppressions d'emplois semblent prévues à l'étranger, essentiellement en Allemagne. Rappelé à l'ordre par le gouvernement, le groupe s'est engagé à ne supprimer aucun poste en France. Mais il compte jouer sur les 700 départs à la retraite qui ont lieu chaque année parmi ses 28.000 salariés. La direction se veut rassurante. « Areva entre en cure de thalassothérapie, pas en soins intensifs », assure une source.
Reste à savoir si ces mesures suffiront. Tout dépendra de l'impact de Fukushima. Depuis la catastrophe, la quasi-totalité du parc nucléaire japonais a suspendu sa production et l'Allemagne a définitivement fermé huit réacteurs. Autant de chiffre d'affaires en moins pour Areva qui comme bon nombre d'observateurs ne sait pas si le Japon finira par rallumer ses réacteurs. Quant aux perspectives à moyen terme, elles sont incertaines. Le groupe ne compte sur aucune commande de réacteur avant un an ou deux.
THIBAUT MADELIN, Les Echos
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Re: AREVA
http://www.boursorama.com/actualites/ar ... 51f48c96f9AREVA : contrat de plus de 600 millions d'euros avec EDF
EDF a signé avec Areva un contrat de plus de 600 millions d'euros pour la rénovation des systèmes de contrôle commande qui garantissent la sûreté de ses centrales d'une puissance de 1300 MW (Paluel, Flamanville, Saint-Alban, Cattenom, Belleville, Nogent sur Seine, Golfech et Penly). « Ces travaux, qui seront effectués sur vingt réacteurs, s'inscrivent dans le dispositif industriel d'EDF pour améliorer en continu ses installations nucléaires. L'objectif est d'accroître les performances du système de contrôle-commande garant de la sûreté nucléaire », a précisé l'électricien.
Les premières opérations démarreront à partir de 2015, à l'occasion des troisièmes visites décennales des réacteurs.
En tant que maître d'oeuvre, Areva s'appuiera sur son expertise et travaillera principalement avec son partenaire Rolls Royce, dont les équipes sont basées à Grenoble, pour la fourniture d'une grande partie de la technologie associée à ce contrat.
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Re: AREVA
http://www.boursorama.com/actualites/ar ... 8fae4c8488Areva : a remporté un contrat en Chine.
Areva a été retenu pour fournir son système numérique de contrôle-commande Teleperm XS aux réacteurs nucléaires 3 et 4 de Tianwan, en Chine.
L'électricien chinois JNPC (Jiangsu Nuclear Power Corporation), filiale de CNNC (China National Nuclear Corporation), a donc attribué au groupe un nouveau contrat.
Un consortium, dirigé par Areva, fournira ainsi les systèmes de contrôle-commande de sûreté numérique et de contrôle-commande opérationnel complémentaire pour les réacteurs nucléaires Tianwan 3 et 4 de type VVER-1000 MW.
Leur construction débutera en 2012 et l'exploitation commerciale de ces deux tranches est programmée respectivement pour 2018 et 2019.
Le système de contrôle-commande de sûreté numérique Teleperm XS d'Areva retenu pour ce projet est déjà en service dans les tranches 1 et 2 de Tianwan depuis 2007.
Il s'agit d'un système de sûreté conçu pour exécuter différentes tâches dans les centrales nucléaires : protection du réacteur, commande et limitation de puissance du réacteur, mesure du flux neutronique, surveillance du coeur, surveillance et commande de la position de la grappe de réglage et contrôle des générateurs diesel de secours.
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Re: AREVA
Source : Le ParisienAREVA: cotation suspendue avant l'annonce de lourdes pertes
La cotation de l'action Areva, qui s'apprête à annoncer de lourdes pertes et des suppressions d'emplois, a été suspendue à la demande du groupe nucléaire français par l'opérateur Nyse Euronext ce lundi à la Bourse de Paris. Cette décision fait suite à des informations de presse relatives à la situation financière du groupe. A la clôture de vendredi, l'action du groupe cotait 20,33 euros.
AREVA doit adopter ce lundi un plan d'action stratégique qui inclut notamment d'importantes suppressions d'emplois pour redresser sa situation financière difficile, dans un contexte détérioré par la catastrophe de Fukushima.
D'après des informations ayant filtré ces derniers jours dans la presse, le groupe devrait annoncer à cette occasion une énorme charge exceptionnelle, qui devrait faire plonger ses comptes dans le rouge cette année, pour la première fois depuis dix ans.
Egalement à éponger une dépréciation d'actifs de l'acquisition d'Uramin, qui aurait perdu 80% de sa valeur selon les bruits boursiers de ce matin...
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Re: AREVA
http://www.boursorama.com/actualites/ar ... 1a6deea70fAreva nettoie ses comptes et va réduire ses coûts
PARIS (Reuters) - Areva a dévoilé lundi les grandes lignes de son plan stratégique à l'horizon 2016, qui se traduira par une réduction de ses coûts et un programme de cessions supérieur à 1,2 milliard d'euros.
Le spécialiste public du nucléaire, qui veut s'adapter à un marché affecté par la catastrophe japonaise de Fukushima, a en outre annoncé dans un communiqué des provisions de 2,36 milliards d'euros liées essentiellement à la dépréciation pour 1,5 milliard des actifs d'Uramin, société minière acquise en 2007 pour environ 1,8 milliard d'euros.
Compte tenu de ces provisions, Areva prévoit d'accuser une perte opérationnelle consolidée comprise entre 1.400 et 1.600 millions d'euros en 2011.
Alors qu'il doit détailler mardi les mesures de son nouveau plan, le groupe n'a pas précisé si les cessions envisagées concernaient les 26% qu'il détient dans le groupe minier Eramet ou s'il envisageait d'ouvrir le capital de ses mines, comme attendu par certains analystes.
Evoquant sa stratégie alors que la catastrophe de Fukushima risque de retarder certains projets nucléaires, Areva entend privilégier "la création de valeur par la fourniture de solutions destinées à la base installée (...) et la construction de centrales reposant sur les critères de sûreté et de sécurité les plus élevés".
PAS D'INDICATION SUR LES RÉDUCTIONS D'EFFECTIFS
La société, qui suspend plusieurs projets d'investissements "en raisons d'incertitudes", vise une réduction de ses coûts opérationnels pour un montant total d'économies d'un milliard d'euros en rythme annuel à horizon 2015, soit 10% environ de la base de coûts, et veut améliorer son besoin en fonds de roulement de 500 millions à la même échéance.
Areva n'a en revanche pas précisé si ces mesures d'économies comprenaient des suppressions de postes.
Détenu à 87% par l'Etat français, le groupe a dû démentir en novembre des informations de presse selon lesquelles il envisageait un millier de suppressions d'emplois en France.
Areva ne s'est pas non plus exprimé lundi sur la possibilité de réduire ses effectifs en Allemagne après la décision de Berlin de fermer les 17 réacteurs du pays d'ici à 2022.
Le groupe compte près de 48.000 salariés, dont 30.000 en France et 5.700 en Allemagne.
Evoquant la dépréciation liée à Uramin, société pour laquelle il avait déjà dû provisionner 426 millions d'euros en 2010, Areva a précisé que la mine namibienne de sa filiale, à Trekkopje, disposait finalement de ressources en uranium 1,7 mois moins élevées que prévu précédemment.
Le groupe va en outre reporter la mise en production de cet actif, ainsi que celle des gisements d'Uramin en République centrafricaine et en Afrique du Sud, pour prendre en compte la chute des prix de l'uranium consécutive à la catastrophe de Fukushima.
Areva a également décidé "la constitution d'un comité, composé de trois membres indépendants du conseil de surveillance, afin d'examiner les conditions d'acquisition et d'exploitation d'Uramin et d'en tirer des enseignements pour le groupe", qui avait acquis cet actif sous la présidence d'Anne Lauvergeon, remplacé en juin par Luc Oursel.
NOUVELLE PROVISION POUR L'EPR FINLANDAIS
Alors qu'il prévoit de fournir d'ici à la fin de l'année un nouveau calendrier pour son EPR finlandais, Areva a dû enregistrer des provisions supplémentaires de 150 millions d'euros au titre de ce chantier, pour un montant total d'environ 2,8 milliards.
Evoquant ses perceptives financières, Areva a indiqué qu'il chercherait, pendant une période de 'transition" en 2012 et 2013, à s'adapter aux conditions de marché "rendues plus difficiles par l'accident de Fukushima et la crise de la dette".
Areva vise ainsi une croissance organique du chiffre d'affaires de l'ordre de 3% à 6% par an sur la période 2012-2013 pour ses activités nucléaires, et des ventes supérieures à 750 millions d'euros pour les activités renouvelables en 2013, ainsi qu'un excédent brut d'exploitation supérieur à 750 millions en 2012 et 1,25 milliard en 2013.
Le groupe prévoit des investissements annuels bruts de l'ordre de 1,9 milliard d'euros par an en moyenne sur la période 2012-2013 et un cash flow opérationnel libre avant impôts d'un montant négatif limité à 1,5 milliard en 2012 et à l'équilibre en 2013.
"Dès 2014, le groupe entend tirer profit du démarrage de nombreux projets nucléaires et renouvelables grâce à une compétitivité accrue par l'amélioration de sa performance", a ajouté Areva, qui vise une croissance organique de son chiffre d'affaires de l'ordre de 5% à 8% par an pour les activités nucléaires et des ventes supérieures à 1,25 milliard d'euros dans les renouvelables à horizon 2015.
Areva souhaite également ramener ses investissements bruts à 1,3 milliard d'euros par an en moyenne sur la période 2014-2016, et cible un cash flow opérationnel libre avant impôts positif supérieur à un milliard par an à partir de 2015.
La cotation de l'action Areva, suspendue depuis le début de la matinée, a repris une heure environ avant la clôture du marché. Le titre a fini sur un recul de 5,56% à 19,20 euros (clôture provisoire), accusant une baisse de quelque 34% depuis sa cotation fin mai.
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Re: AREVA
oui, et bien ce sont les contribuables qui boucheront les trous dans quelques temps... voilà tout l'avantage des groupes privato-étatiques. Les bénéfices pour le privé, les pertes pour le public
Y'en a quand même qui doivent serrer les fesses en ce moment chez Areva... ça va les changer de l'euphorie 2000/2010 alors que plusieurs gifles d'ampleur se préparaient discrètement (les "difficultés" d'EPR, la surestimation des gisements uranifères, Fukushima, et plus généralement la voie sans issue du tout nucléaire...)

Y'en a quand même qui doivent serrer les fesses en ce moment chez Areva... ça va les changer de l'euphorie 2000/2010 alors que plusieurs gifles d'ampleur se préparaient discrètement (les "difficultés" d'EPR, la surestimation des gisements uranifères, Fukushima, et plus généralement la voie sans issue du tout nucléaire...)
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Re: AREVA
http://www.usinenouvelle.com/article/ar ... os.N169915Areva annonce une perte nette 2011 de 2,4 milliards d'euros
le 01 mars 2012 Usine Nouvelle
PARIS (Reuters) - Areva a annoncé jeudi une perte opérationnelle 2011 de 1,9 milliard d'euros et confirmé ses objectifs stratégiques à horizon 2016.
La perte nette du groupe nucléaire atteint quant à elle 2,4 milliards d'euros.
Le groupe se fixe aussi pour objectif de dégager au moins 1,2 milliard d'euros de cessions sur la période 2012-2013.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/0 ... n-2011.phpAreva a perdu 2,4 mds€ en 2011
Le Figaro.fr avec AFP le 01/03/2012
Le groupe Areva a perdu 2,4 milliards d'euros en 2011, a annoncé le groupe aujourdh'ui après la clôture de la Bourse.
Cet effondrement est lié à d'énormes dépréciations (plus de deux milliards d'euros au total), liées surtout aux gisements d'uranium africains issus d'Uramin.En 2010, il avait réalisé un bénéfice de 883 millionds d'euros.
Areva confirme ses objectifs financiers post-Fukushima présentés en décembre. Pour rappel, le groupe vise une croissance organique du chiffre d'affaires de l'ordre de 3% à 6% par an entre 2012 et 2013 pour les activités nucléaires.
D'autre part, Areva cédera sa part dans Eramet pour 776 millions d'euros au Fonds stratégique d'investissement (FSI).
Le carnet de commande s'est élevé à 45,6 milliards d'euros, soit une hausse de +3,1% apr rapport à 2010. Le chiffre d'affaires baisse pour sa part de 2,6%, à 8,872 milliards d'euros. "Dans un contexte difficile, la légère baisse du chiffre d'affaires traduit la robustesse du modèle intégré d'Areva", comment dans un communiqué Luc Oursel, président du directoire.
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Re: AREVA
http://www.boursorama.com/actualites/un ... 6178bc47d1Un rapport parlementaire pointe des "carences" d'Areva dans le dossier Uramin
Un rapport parlementaire a mis en évidence mercredi des "carences" tant du côté d'Areva que de l'Agence des participations de l'Etat (APE) lors de l'acquisition en 2007 de la société minière Uramin par le groupe nucléaire public, une opération qui a depuis viré au désastre financier.
L'acquisition d'Uramin s'est révélée être "un pari industriel, non illégitime pour Areva, mais trop coûteux au regard de l'aléa qu'il comportait et de la capacité de l'entreprise à y faire face", estime ce rapport d'information sur la situation financière d'EDF et Areva, rédigé par les députés Marc Goua (PS) et Camille de Rocca Serra (UMP).
Les deux parlementaires ont largement repris les conclusions d'un comité d'enquête interne d'Areva sur cette acquisition, qui avait estimé qu'elle n'avait pas donné lieu à des manoeuvres frauduleuses mais avait été entachée par des "dysfonctionnements" en matière de gouvernance.
Ils ont également relevé des "carences" dans les échanges au sujet d'Uramin entre Areva et l'APE, l'organisme qui défend les intérêts de l'Etat au sein de ce groupe public à 87%.
Ils regrettent notamment que l'Agence des participations de l'Etat n'ait pas fait appel au Bureau national de recherches géologiques et minières (BRGM) pour l'aider à jauger la pertinence de l'acquisition d'Uramin, alors que ses propres compétences ne lui permettaient pas "de porter un regard critique sur les analyses géologiques et les conclusions que l'on pouvait en tirer".
Quant à Areva, les rapporteurs estiment que l'entreprise avait "le devoir d'apporter les éclairages nécessaires sur ces points techniques" à l'APE, ce qui n'a pas été le cas.
Une synthèse critique des experts miniers d'Areva émettant "quelques alertes" quant aux incertitudes sur les réserves d'uranium d'Uramin n'aurait ainsi pas été communiquée à l'APE, même si les rapporteurs disent ne pas avoir pu déterminer clairement quand elle avait été rédigée et qui en avait eu connaissance.
"Il y a des différences (dans les éléments transmis à l'APE, ndlr), mais ce ne sont pas des documents travestis", a précisé Marc Goua lors de la présentation du rapport à l'Assemblée. Celui-ci a d'ailleurs aussi estimé au passage que les dirigeants d'Uramin avaient exercé une "communication habile" lors du rachat.
"Cela ne met pas en cause les personnes, il n'y a pas d'intention malveillante qu'on ait pu retenir", a renchéri Camille de Rocca Serra.
Au total, conclue le rapport, "cet épisode Uramin a montré l'importance d'améliorer ou corriger encore les relations entre les entreprises publiques et l'APE".
Les députés se sont par ailleurs étonnés qu'EDF, invité à participer au rachat d'Uramin, se soit désisté sans détailler ses raisons à l'APE, ce qui pose selon eux "la question de l'étendue du devoir d'information que l'on peut attendre des entreprises publiques" quand l'intérêt national est en jeu.
Areva a vu ses comptes plonger l'an dernier dans le rouge en raison notamment d'une provision de 1,46 milliard d'euros liée à Uramin, acquise en 2007 pour environ 2 milliards d'euros, et qui vaut aujourd'hui cinq fois moins.
De plus, l'achat d'Uramin est au coeur d'un bras de fer avec Anne Lauvergeon, qui dirigeait Areva lors de l'acquisition. Anne Lauvergeon, qui a quitté contre son gré la présidence d'Areva en juin dernier, a porté plainte contre son ex-employeur pour avoir été espionnée en lien avec cette acquisition.
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Re: AREVA
Chine : AREVA livre les composants lourds du premier réacteur EPR™ de la centrale de Taishan
Paris, le 17 avril 2012
AREVA annonce l’arrivée début avril sur le site de la centrale EPR™ de Taishan, en Chine, des deux premiers générateurs de vapeur et du pressuriseur destinés au réacteur 1. Cette livraison des composants lourds du circuit primaire marque une étape importante de la construction du premier réacteur EPR™ en Chine
Partis du port de l’usine d’AREVA Chalon-St Marcel, ces équipements ont d’abord été transportés à Fos-sur-Mer, dans le sud de la France, avant de rejoindre par voie maritime le site de Taishan où ils sont entreposés en attendant leur installation. Les deux derniers générateurs ainsi que les internes de cuve sont en cours d’acheminement vers le site où ils sont attendus dans les prochaines semaines.
Réalisée en un temps record, la fabrication des générateurs de vapeur a bénéficié du retour d’expérience de l’usine AREVA de Chalon-St Marcel dans la fourniture de composants lourds pour les chantiers EPR™. Le temps de fabrication de ces générateurs de vapeur long de 25 mètres et d’un poids unitaire de 550 tonnes, a ainsi été réduit de près de 40 % comparé à ceux précédemment fabriqués pour les autres réacteurs EPR™.
« La fabrication optimisée et la livraison effectuée selon le planning souhaité par le client des gros composants de la chaudière nucléaire de Taishan 1 démontre la capacité d’AREVA à fabriquer en série les équipements des réacteurs EPR™ de troisième génération » a déclaré Claude Jaouen, Directeur des activités Réacteurs & Services d’AREVA.