Remundo t'es une machine. J'ai lu quelques pages et j'ai l'impression que les discussions sombrent dans ce qu'on peut appeller le populisme climatique. On dirait du Claude Allegre, dans son bouquin, il se satisfaisait d'un hausse de la température. A ce moment la, on remet en question la TOTALITE des rapports "alarmistes" du GIEC et on crame du non-conventionnel pour faire tourner la machine infernale. Je pense que le RC a son banquet de conséquences désastreux, par exemple le problème de l'agriculture, la perte de productivité dans une zone serait elle compensable si en meme temps la productivité augmente dans un autre coin du globe ?GillesH38 a écrit :la seule question que je pose, c'est de quantifier tout ça, quand la montée actuelle moyenne est de 0.15°C/ décennie, et que l'Europe a par comparaison connu un réchauffement de plus de 1°C, ce qui permet de calibrer les effets au moins en ordre de grandeur.Remundo a écrit :J'observe Gilles sur ce topic qui minimise les effets du RC.
C'est vrai que prendre une bonne tornade qui arrache la moitié du toit chaque année, ne pas avoir d'eau pour son jardin, amener les personnes âgées par tombereau estival au cimetière, ramasser un déluge d'eau qui inonde des zones insoupçonnées, mettre en péril l'agriculture française, déménager la population des côtes, déstabiliser les hydrates de méthane et amorcer une considérable rétroaction autoamplificatrice sur le CH4 des océans... ce ne sont que des épiphénomènes négligeables.
Moi je pense même qu'on devrait brûler des fossiles juste pour se faire plaisir tellement le CO2 est bénéfique pour l'atmosphère et le climat.
Donc, quelles conséquences réelles sur l'économie ont eu les phénomènes que tu cites en Europe, depuis 30 ans ? et comment quantifies tu la différence avec ce qui se serait passé si on n'avait pas eu ce degré ?
Ensuite, la dépletion est a priori un manque de fossiles, alors que le RC est a priori un trop plein. Il est courant qu'on ait à gérer des impératifs contradictoires, et dans ce cas, on cherche à déterminer un meilleur compromis. Etes vous capable de déterminer , oui ou non , un meilleur compromis sur la consommation annuelle de fossile? sur leur consommation intégrée dans le XXIe siecle? sur quelle base ? et ça donne quel résultat ?
j'aimerais juste que ceux qui savent faire des analyses quantitatives fouillées (à raison) , sur le nucléaire, le solaire, le photovoltaïque, fassent preuve de le même rigueur quantitative sur les problèmes climatiques, et les hypothèses sous lesquelles les prédictions sont faites.
-L'acidification des océans, je pense que la dessus on est tous d'accord
-La chute de la biodiversité nous porterait elle vraiment préjudice ? Je pense.
-La fonte du permafrost entrainera une rétroaction encore plus grande, et la on sera vraiment dans la merde.
La ou je partage le mm point de vue que Gilles c'est au niveau de l'élévation du niveau des mers, j'arrive pas a me faire a l'idée qu'un jour Manhattan se retrouva un de ces 4 matins les pieds dans la flotte, comme, pris par surprise "Oh beh merde je l'avais pas vu venir celle la!" on peut pas l'anticiper ca ?