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par Remundo » 18 déc. 2011, 22:38
Les comptes de la Grèce comportaient des déficits inavoués beaucoup plus que des émissions monétaires masquées... Par contre, des déficits inavoués et/ou inavouables, la France en a aussi.
Initiée par le traité de Maastricht, la BCE contrôle strictement les émissions monétaires de chaque Etat de l'UE, sous forme fiduciaire ou non. Lorsqu'elle fixe ses taux d'intérêts directeurs, elle règle le volume de création monétaire des banques privées. C'est finalement là qu'elle contrôle le moins les choses...
Sinon, la Banque de France a gardé le droit d'émettre du papier, quand l'Europe est d'accord via la BCE...
Dans le contexte de surendettement actuel, il y a un déséquilibre entre l’activité économique (en récession) et la création monétaire (en forte hausse) qui fait boule de neige artificiellement avec la montée des taux.
Ceci est facteur d’inflation qu'on le veuille ou non. L'Allemagne est hostile à cette inflation (parce que cela déprécie ses actifs) et ne souhaite donc pas en rajouter. Elle subira de toute façon 4 à 5% d'inflation, comme toute la zone euro, avec la prochaine dégradation des "notes" qui vont monter les taux d'intérêts des dettes souveraines à ces niveaux, et peut-être plus parce que c'est un cercle vicieux.