[James Howard Kunstler] Un roman post - PO
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[James Howard Kunstler] Un roman post - PO
Kunstler vient de sortir un roman décrivant la vie d'après le pétrole, "World made by hand" (Un monde fait à la main)....une traduction française serait sympa !
http://www.energybulletin.net/41164.html
http://www.energybulletin.net/41164.html
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Un roman post - PO
Bon, c'est trop déprimant, j'arrêteFrank Kaminski a écrit : Robert Earle, le personnage principal du nouveau roman de J.H. Kunstler, Un monde fait à la main (ou fait à la force du poignet), est exemplaire de la dure vie des gens de son époque.
La femme de Robert est morte d'encéphalite, sa fille est morte de l'épidémie de grippe mexicaine qui a balayé la jeune génération de la ville. Son fils a quitté la maison pour parcourir le monde et on a plus entendu parler de lui.
[...]
Robert était directeur du marketing dans une société d'informatique (à l'époque où il y avait des directeurs de marketing et des sociétés informatiques)...
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Re: Un roman post - PO
après l'entrée en matière plutôt sinistre :
...le héros, Robert Earle, s'emploie à faire les charpentes des maisons
de la ville, à pêcher dans la crique pas loin, à jouer du violon lors de
fêtes religieuuses ; il rêve d'avoir un jour son propre cheval.
Le roman se déroule dans la ville de Union Grove, New York, dans le
futur, lorsque le prix vertigineux du pétrole mène à l'effondrement du
monde moderne, et donne une idée de ce qui pourrait arriver déjà dans
qqs années si le pétrole facile et bon marché venait à manquer.
Il ne s'agit pas de discuter du sujet du peak oil et de savoir si cela
mène au "dark age", l'auteur a déjà abordé ce thème dans son ouvrage
non fictif en 2005.
La première impression que nous aurons de Union Grove est celle d'une
ville fantôme, avec ses maisons abandonnées, ses rues sales et ses
ruines de centres commerciaux, qui ont été vidés de leur contenu lors
d'une mériode appelée "Great Collection" , Grande Collecte.
L'agriculture, la religion, les échanges commerciaux se font d'une
manière tout à fait nouvelle, et il y a quelques indications concernant
les températures, la météo et les saisons prenant des allures jamais
vues auparavant durant l'histoire humaine.
Robert Earle est notre guide dans ce monde nouveau et étrange.
L'histoire se déroule lors d'un été, à une date non précisée, un été
riche en événements. Robert est revenu à son métier de charpentier, vu
la demande relancée par les conditions... Robert est un personnage
compatissant débrouillard, sage, curieux de tout, il console volontiers
tout le monde, malgré les malheurs qui l'ont frappé ; il est le ciment
de cette nouvelle communauté qui se forme.
Il y a là aussi son ami le Révérend Loren Holder, dont l'épouse Jane Ann
se charge de la scolarisation des enfants de la ville. Et Stephen
Bullock, propriétaire d'une plantation avec une légion de travailleurs
de type serfs ; et Wayne Karp, propriétaire des fournitures générales
de la ville - il semble avoir un passé douteux. Tous dans la ville ont
besoin de son "industrie", tuyaux, clous, récipients et autres objets
utilitaires, que ses équipes continuent inlassablement de déterrer avec
pelles et pics.
Bientôt entre en scène Frère Jobe, chef d'une église comptant 73 fidèles
; dans la tranquille communauté un peu poussive mais sérieuse de Union
Grove, Frère Jobe voit une bonne place pour réaliser une église dans sa
vision d'un " monde fait main... une pierre à la fois, un espoir à la
fois, une âme à la fois"...
Kaminski dit ne pas vouloir dévoiler toute l'intrigue du livre, mais il
décrit un passage qui lui semble particulièrement intéressant : le
voyage qu'entreprennent Robert et plusieurs des gens de Brother Jobe à
Albany, pour enquêter sur la mystérieuse disparition d'un navire de
commerce appartenant à Bullock.
Ce voyage à Albany donne à Kunstler une excellente occasion de nous
faire une description panoramique de la vie en-dehors de Union Grove.
Maintenant que les téléphones, le service postal, la télé sont des
choses du passé - les émissions sont rares, à l'occasion de petites
poussées d'électricité, et sont surtout de caractère religieux - le seul
moyen de savoir ce qui se passe ailleurs, est de s'y rendre.
Le voyage de 40 miles, qui prendrait actuellement moins d'une heure,
nécessite dans ce cas presqu'une semaine, à dos de cheval. Au cours du
périple, ils voient des taudis qui étaient jadis des villes florissantes
et ils parlent avec un homme plein de sagesse, qui les informe d' une
discorde raciale à Philadelphie, de New York City dévasté par les flots,
des Everglades inondés et d'un nouveau président des Etats-Unis, du nom
de Harvey Albright, qui semblerait vivre à Minneapolis.
Mais le futur imaginé dans cette nouvelle n'est pas qu'une vision de
désolation, Kunstler alterne le sombre et les descriptions de cadres
idylliques, de fêtes bucoliques, l'empathie et la compassion qui règne,
une romance qui débute, et fait preuve d'un humour drôle et même délirant.
Ce que Kaminski trouve particulièrement amusant, est une scène où les
"anciens" se souviennent avec nostalgie du bon vieux temps :"T'aurais dû
voir les années 1960, oh! là ! le carburant était à 25 cents et les
routes douces comme le derrière d'un bébé !"
Et bien que l'histoire soit située dans le futur, l'époque n'est pas
définie ; des effondrements de civilisations ont toujours eu lieu, des
Anasazi aux Mayas. Qu'est-ce qui immuniserait notre civilisation
moderne-silicone de ce processus élémentaire ? Rien, Kunstler insiste
là-dessus...
(Il est précisé que Frank Kaminski est un ardent "peak-oiler", qui
peut être contacté à /frank.kaminski AT gmail.com)/
...le héros, Robert Earle, s'emploie à faire les charpentes des maisons
de la ville, à pêcher dans la crique pas loin, à jouer du violon lors de
fêtes religieuuses ; il rêve d'avoir un jour son propre cheval.
Le roman se déroule dans la ville de Union Grove, New York, dans le
futur, lorsque le prix vertigineux du pétrole mène à l'effondrement du
monde moderne, et donne une idée de ce qui pourrait arriver déjà dans
qqs années si le pétrole facile et bon marché venait à manquer.
Il ne s'agit pas de discuter du sujet du peak oil et de savoir si cela
mène au "dark age", l'auteur a déjà abordé ce thème dans son ouvrage
non fictif en 2005.
La première impression que nous aurons de Union Grove est celle d'une
ville fantôme, avec ses maisons abandonnées, ses rues sales et ses
ruines de centres commerciaux, qui ont été vidés de leur contenu lors
d'une mériode appelée "Great Collection" , Grande Collecte.
L'agriculture, la religion, les échanges commerciaux se font d'une
manière tout à fait nouvelle, et il y a quelques indications concernant
les températures, la météo et les saisons prenant des allures jamais
vues auparavant durant l'histoire humaine.
Robert Earle est notre guide dans ce monde nouveau et étrange.
L'histoire se déroule lors d'un été, à une date non précisée, un été
riche en événements. Robert est revenu à son métier de charpentier, vu
la demande relancée par les conditions... Robert est un personnage
compatissant débrouillard, sage, curieux de tout, il console volontiers
tout le monde, malgré les malheurs qui l'ont frappé ; il est le ciment
de cette nouvelle communauté qui se forme.
Il y a là aussi son ami le Révérend Loren Holder, dont l'épouse Jane Ann
se charge de la scolarisation des enfants de la ville. Et Stephen
Bullock, propriétaire d'une plantation avec une légion de travailleurs
de type serfs ; et Wayne Karp, propriétaire des fournitures générales
de la ville - il semble avoir un passé douteux. Tous dans la ville ont
besoin de son "industrie", tuyaux, clous, récipients et autres objets
utilitaires, que ses équipes continuent inlassablement de déterrer avec
pelles et pics.
Bientôt entre en scène Frère Jobe, chef d'une église comptant 73 fidèles
; dans la tranquille communauté un peu poussive mais sérieuse de Union
Grove, Frère Jobe voit une bonne place pour réaliser une église dans sa
vision d'un " monde fait main... une pierre à la fois, un espoir à la
fois, une âme à la fois"...
Kaminski dit ne pas vouloir dévoiler toute l'intrigue du livre, mais il
décrit un passage qui lui semble particulièrement intéressant : le
voyage qu'entreprennent Robert et plusieurs des gens de Brother Jobe à
Albany, pour enquêter sur la mystérieuse disparition d'un navire de
commerce appartenant à Bullock.
Ce voyage à Albany donne à Kunstler une excellente occasion de nous
faire une description panoramique de la vie en-dehors de Union Grove.
Maintenant que les téléphones, le service postal, la télé sont des
choses du passé - les émissions sont rares, à l'occasion de petites
poussées d'électricité, et sont surtout de caractère religieux - le seul
moyen de savoir ce qui se passe ailleurs, est de s'y rendre.
Le voyage de 40 miles, qui prendrait actuellement moins d'une heure,
nécessite dans ce cas presqu'une semaine, à dos de cheval. Au cours du
périple, ils voient des taudis qui étaient jadis des villes florissantes
et ils parlent avec un homme plein de sagesse, qui les informe d' une
discorde raciale à Philadelphie, de New York City dévasté par les flots,
des Everglades inondés et d'un nouveau président des Etats-Unis, du nom
de Harvey Albright, qui semblerait vivre à Minneapolis.
Mais le futur imaginé dans cette nouvelle n'est pas qu'une vision de
désolation, Kunstler alterne le sombre et les descriptions de cadres
idylliques, de fêtes bucoliques, l'empathie et la compassion qui règne,
une romance qui débute, et fait preuve d'un humour drôle et même délirant.
Ce que Kaminski trouve particulièrement amusant, est une scène où les
"anciens" se souviennent avec nostalgie du bon vieux temps :"T'aurais dû
voir les années 1960, oh! là ! le carburant était à 25 cents et les
routes douces comme le derrière d'un bébé !"
Et bien que l'histoire soit située dans le futur, l'époque n'est pas
définie ; des effondrements de civilisations ont toujours eu lieu, des
Anasazi aux Mayas. Qu'est-ce qui immuniserait notre civilisation
moderne-silicone de ce processus élémentaire ? Rien, Kunstler insiste
là-dessus...
(Il est précisé que Frank Kaminski est un ardent "peak-oiler", qui
peut être contacté à /frank.kaminski AT gmail.com)/
Dernière modification par Geispe le 04 mars 2008, 19:56, modifié 2 fois.
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- Brut léger
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Re: Un roman post - PO
J'adore, ça me donne envie de le lire!!
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort len....ente,d'accord mais de mort len.... en en te. Georges Brassens
- eric cartman
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Re: Un roman post - PO
Le bouquin a l'air intéressant, malgré le fait que le scenario de départ soit extrement pessimiste tout de même!!! lolGeispe a écrit :
Il ne s'agit pas de discuter du sujet du peak oil et de savoir si cela
mène au "dark age", l'auteur a déjà abordé ce thème dans son ouvrage
non fictif en 2005.
Sinon quel est l'ouvrage non fictif de l'auteur? (peut être a t il déjà été abordé ici?)est ce qu'on peut le lire en français?
"Here lies civilizations, epitaph for a slaugthered world. Here lies civilisations, the remains of a butchered earth"
-
- Brut léger
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Re: Un roman post - PO
Oui, La fin du pétrole: le vrai défi du XXIe siècle qui est la traduction de son fameux The long emergency.
A noter un (mauvais) commentaire de lecteur, la version originale est mieux côtée.
A noter un (mauvais) commentaire de lecteur, la version originale est mieux côtée.
- Saratoga Elensar
- Condensat
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- Inscription : 06 nov. 2007, 19:37
Re: Un roman post - PO
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing
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- Kérogène
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- Inscription : 04 août 2005, 19:37
Re: Un roman post - PO
Geispe a écrit : Le voyage de 40 miles, qui prendrait actuellement moins d'une heure,
nécessite dans ce cas presqu'une semaine, à dos de cheval.
hu hu, comme quoi le pic oil ne va pas ralentir l'augmentation de l'obésité : 40 miles c'est une (très) grosse journée de marche.
-
- Goudron
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- Inscription : 25 févr. 2008, 12:45
Re: Un roman post - PO
Geispe a écrit :après l'entrée en matière plutôt sinistre :
Le voyage de 40 miles, qui prendrait actuellement moins d'une heure,
nécessite dans ce cas presqu'une semaine, à dos de cheval. Au cours du
périple, ils voient des taudis qui étaient jadis des villes florissantes
et ils parlent avec un homme plein de sagesse, qui les informe d' une
discorde raciale à Philadelphie, de New York City dévasté par les flots,
des Everglades inondés et d'un nouveau président des Etats-Unis, du nom
de Harvey Albright, qui semblerait vivre à Minneapolis.
Mais le futur imaginé dans cette nouvelle n'est pas qu'une vision de
désolation, Kunstler alterne le sombre et les descriptions de cadres
idylliques, de fêtes bucoliques, l'empathie et la compassion qui règne,
une romance qui débute, et fait preuve d'un humour drôle et même délirant.
(Il est précisé que Frank Kaminski est un ardent "peak-oiler", qui
peut être contacté à /frank.kaminski AT gmail.com)/
On trouve des descriptions assez similaires des USA dans le roman "La Guerre dans les Airs" de HG Wells écrit en 1908, décrivant un recul spectaculaire du progrès après une guerre mondiale aérienne.
Ceci dit Kunstler est probablement l'auteur le plus convaincant sur les conséquences du pic pétrolier ; vraiment je recommande de lire "la Fin du Pétrole" si ce n'est déjà fait.
Il y a un chapitre très réussi sur la folie de la bulle immobilière rédigé en 2004, il faut le rappeler ici,avec les conséquences visibles sous nos yeux dorénavant.
- phyvette
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Re: Un roman post - PO
Vous pouvez lire le dernier interviouve de James Howard Kunstler, sur ce site, parce qu'il n'y a pas de mal a se faire du bien.
Et puis c'est une lecture éducative pour les croyants en une croissance éternelle, surtout aux Amériques...
Et puis c'est une lecture éducative pour les croyants en une croissance éternelle, surtout aux Amériques...
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- phyvette
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- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: [James Howard Kunstler] Un roman post - PO
Vous vous souvenez de James Howard Kunstler auteur Américain , critique social, effondriste et journaliste.
Et bien il est toujours aussi réconfortant en 2012.
Lecture chaudement recommandée de : Prévisions pour 2012 : grondements et détonations.
Et bien il est toujours aussi réconfortant en 2012.
Lecture chaudement recommandée de : Prévisions pour 2012 : grondements et détonations.
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- rico
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Re: [James Howard Kunstler] Un roman post - PO
Faut arrêter avec la théorie de l'effondrement style y'a tout un jour y'a plus rien le lendemain. De même qu'on a glissé lentement sans vraiment s'en rendre du compte du moyen-âge à la société industrielle, de même on glissera LENTEMENT, sans s'en rendre compte, de la société industrielle à la société de type moyenageux.
- energy_isere
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- Localisation : Les JO de 68, c'était la
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Re: [James Howard Kunstler] Un roman post - PO
Bonjour Phyvette,phyvette a écrit :Vous vous souvenez de James Howard Kunstler auteur Américain , critique social, effondriste et journaliste.
Et bien il est toujours aussi réconfortant en 2012.
Lecture chaudement recommandée de : Prévisions pour 2012 : grondements et détonations.
copie cet article et met le dans un coin de ton disque dur. A relire le 20- 01 -2013.
- phyvette
- Modérateur
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- Inscription : 19 janv. 2006, 03:34
Re: [James Howard Kunstler] Un roman post - PO
Voué, j'te vois venir.
Pour 2012 Kunstler ne fait rien d'autre que prendre des réalités et les extrapoler sur 12 mois.
Il est possible que ça demande plus de temps 24 mois, 36 ou plus, mais il n’empêche que ce sont des réalités. Que se soit l'Inde, la Chine, le Moyen-Orient, ou autre, il n'est pas dans la fantasmagorie. Il se tromperait sur l'échéance ? C'est pas grave, qui est pressé de manger de la vache enragé ?
Pour 2012 Kunstler ne fait rien d'autre que prendre des réalités et les extrapoler sur 12 mois.
Il est possible que ça demande plus de temps 24 mois, 36 ou plus, mais il n’empêche que ce sont des réalités. Que se soit l'Inde, la Chine, le Moyen-Orient, ou autre, il n'est pas dans la fantasmagorie. Il se tromperait sur l'échéance ? C'est pas grave, qui est pressé de manger de la vache enragé ?
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
- energy_isere
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Re: [James Howard Kunstler] Un roman post - PO
je l' ai copié dans Word et mis dans le disque. Je le rouvrirai le 20-01-2013 (dans mon agenda). Je le relirai plus tard si ca se réalise plus lentement.
en tous cas j' aime son expression
"Vous comprenez où je veux en venir : tout ce que les ministères des finances et banques centrales mettent en œuvre n’est qu’un simple spectacle d’ombres chinoises projeté sur des pensées irréalistes."
en tous cas j' aime son expression
"Vous comprenez où je veux en venir : tout ce que les ministères des finances et banques centrales mettent en œuvre n’est qu’un simple spectacle d’ombres chinoises projeté sur des pensées irréalistes."