phyvette a écrit :matthieu25 a écrit :
Ca sera ceux qui auront prếté aux Grecs.Donc les détenteurs d'obligations grecques.Au fond, ce n'est pas choquant.On joue à la bourse.C'est comme au casino, on n'est pas sur de retrouver son argent....
Petit problème, les vrais détenteurs d'obligations Grecques ne sont pas des joueurs en bourse, mais de petits épargnants en assurances vie qui ont fait ce placement pour améliorer (sic...!); leurs futures retraites.
Là dessus, je serais aussi intransigeant que peut l'être Gilles : les petits épargants qui ont placé leur argent en assurances vie n'avaient qu'à être plus vigilant. Cela fait quelques années que les économistes alertes sur le danger de ce type de placement, en cas de défaut d'un pays sur ses dettes souveraines.
A priori, le message semble passer : les retraits sur ce type de placement hasardeux sont en très forte progression depuis des mois, à la hauteur de l'annonce que la Grèce va faire défaut d'ici peu.
Ceux qui seront restés, malgré les alertes lancées partout dans les journaux, les forums internet, les blogs, en seront pour leurs frais.
Moi même, j'ai alerté des personnes de mon entourage, qui refusent de voir le danger. Qu'ils assument dans ce cas de payer le défaut de la Grèce. Aux pays des aveugles,...
A noter que les Allemands sont intransigeants sur la dette grecque puisqu'ils ont leur fond de pension (retraite par capitalisation) à tenir coute que coute. Et comme c'est un vieillissant (démographiquement), le risque pour eux est très important, plus pour des retraites par répartition (où les actifs paient pour les retraités, le jour le jour).
Il ne faut pas se faire d'illusion : PERCO, assurances vie, fond de pension, retraite par capitalisation, etc... vont se prendre une veste mémorable, lors du défaut d'un ou plusieurs Etats Européens.
Mais tout le monde prendra aussi sa part.
Le problème, c'est que si cette part est totalement inéquitable. C'est le cas ici de la Grèce. La coupe est pleine chez eux.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett