[Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 20 févr. 2012, 09:51

Huit Prix Nobel appellent l'Europe à rejeter les sables bitumineux

16-02-2012 univers-nature.com

Le 23 février prochain, les Etats membres de l’Union européenne devront se mettre d’accord sur les conditions de mise en œuvre de la directive sur la qualité des carburants. Votée en 2008 mais mise de côté depuis lors, cette réglementation offre la possibilité de limiter l’importation des carburants les plus polluants en Europe. Ceci explique la forte opposition qu’elle suscite auprès des grandes compagnies pétrolières et du Canada, important producteur de sables bitumeux. Or, selon l’organisation des Amis de la Terre, certains pays, dont la France, seraient en train de céder à la pression du lobby contrant cette loi. Dans ce contexte, huit Prix Nobel de la Paix (1) ont écrit aux chefs d'États européens et aux ministres de l'environnement, en leur demandant de s’attaquer aux problématiques sources de carburants les plus polluantes, tels que les sables bitumineux et les huiles de schiste.

En effet, comme le rappelle l’ONG, le pétrole produit à partir de sables bitumeux, d’huiles de schiste ou de charbon liquéfie génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) bien plus importantes que le pétrole conventionnel. Les carburants issus des sables bitumeux produisent ainsi plus de 23 % d’émissions de GES que le pétrole conventionnel. Ils dégradent de manière irréversible l’environnement et affectent fortement les conditions de vie des populations locales. Selon les Amis de la Terre, Total travaillerait à un tel projet à Madagascar, zone vulnérable qui pourrait ainsi connaître le même sort que les forêts boréales canadiennes. Par le passé, des Prix Nobel s’étaient déjà adressés au président américain Barack Obama. Ils l’avaient alors persuadé d’abandonner le projet d’oléoduc Keystone XL, chargé de transporter les sables bitumeux depuis l’Alberta (Canada) vers les Etats-Unis.

Cécile Cassier

1- Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix (1976) - Irlande
Betty Williams, Prix Nobel de la Paix (1976) - Irlande
Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la Paix (1980) - Argentine
Archbishop Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix (1984) - Afrique du Sud
Rigoberta Menchú Tum, Prix Nobel de la Paix (1992) - Guatemala
President José Ramos Horta, Prix Nobel de la Paix (1996) - Timor Oriental
Jody Williams, Prix Nobel de la Paix (1997) - Etats-Unis
Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix (2003) - Iran
Avec l' instabilité du pétrole avec l' Iran, ca m' étonnerait qu' une telle limitation des carburants issus des sables bitumineux soit décidée.
Attendons la décision dans 3 jours.

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Message par GillesH38 » 20 févr. 2012, 10:11

aucun prix Nobel d'économie dans le lot ? :shock: :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 23 févr. 2012, 19:07

Les sables bitumeux divisent l’Union européenne

23 Fev 2012 Usine Nouvelle

Aucun accord n’a été trouvé à l’issue de la réunion des experts européens, jeudi 23 février.

Bruxelles discutait ce jour un projet qui classerait le pétrole issu des sables bitumeux dans une catégorie très polluante. Mais les experts n’ont pas réussi à tomber d’accord. En effet, l’Allemagne, la France, et le Royaume-Uni se sont abstenus lors de ce vote sur les modalités de mise en œuvre de la directive.

Elle doit fixer une valeur d’émissions de gaz à effet de serre à chaque source de carburant. Les sables bitumeux pourraient donc être lourdement pénalisés car leur extraction mobilise une quantité d’énergie importante.

La mésentente européenne devrait satisfaire le Canada et les groupes pétroliers qui étaient fortement opposés à cette directive. Le Canada, détient les troisièmes réserves de pétrole de la planète. Les grandes compagnies pétrolières, comme le français Total, le britannique BP ou l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, ont investi lourdement dans les sables bitumineux de l'Alberta.

La pression exercée par ces géants aurait pu entraîner le rejet de la directive sur la qualité des carburants. Le fait qu’il n’y ait pas eu d’accord est donc vécu comme un "moindre mal" pour la Commissaire à l'Action pour le climat, la Danoise Connie Hedegaard. Elle craignait un "rejet de la proposition par les experts en raison de toutes les actions de lobbying" engagées pour la combattre auprès de l'exécutif européen.

Mais dès le mois de juin, cette proposition va être renvoyée aux ministres de l’Environnement des 27 pays de l’Union européenne.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ne.N169449

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 24 févr. 2012, 17:22

Sables bitumineux : "pollution comparable à une grande centrale thermique"

Il faut beaucoup d'énergie pour à la fois extraire les huiles lourdes et visqueuses contenues dans les sables bitumineux du Canada et pour ensuite l'affiner en pétrole brut.
Afin de séparer et de traiter le bitume des sables lourds, les sociétés minières utilisent des excavators multi-niveaux, dans l'objectif de faciliter au final le transit du pétrole brut vers les pipelines. Alors qu'environ 1,8 millions de barils de pétrole par jour en 2010 ont été produits à partir des sables bitumineux canadiens - cette même production aura nécessité d'énormes consommations d'énergie fossile.

Pour observer l'effet global de la pollution de l'air provenant de l'excavation des sables bitumineux, en Alberta, au Canada, les scientifiques ont utilisé des satellites. Ils ont mesurer le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre émis par ces exploitations. Dans une zone de 30 sur 50 kilomètres autour des mines, ils ont trouvé des niveaux élevés de ces polluants.

"Pour ces deux gaz, les niveaux sont comparables à ce que les satellites repèrent face à une grande centrale électrique - ou pour le dioxyde d'azote, comparable à ce qu'ils voient sur certaines villes de taille moyenne", a déclaré Chris McLinden, chercheur scientifique à l'agence canadienne pour l'environnement.

................
http://www.enerzine.com/10/13535+sables ... rale+.html

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 02 mars 2012, 20:13

Sables bitumineux : les groupes pétroliers forment une alliance

02 Mars 2012 Usine Nouvelle

Les compagnies qui exploitent les sables bitumineux de l'ouest canadien forment jeudi une alliance pour améliorer l'impact écologique de cette filière.
"Nous reconnaissons que l'industrie des sables bitumineux doit être concurrentielle dans le secteur mondial de l'énergie, non seulement en ce qui concerne les coûts de production, mais également sur le plan écologique", assume le patron de la division canadienne de Shell, John C. Abbott.
Les acteurs de cette industrie ont donc créé l'Alliance pour l'innovation dans l'exploitation des sables bitumineux (Cosia). L'objectif est de faciliter le partage, entre autres, des innovations sur le plan de l'environnement dans le domaine.
L'exploitation des sables bitumineux est au centre d'une controverse à l'échelle mondiale. Une directive européenne sur la qualité des carburants doit fixer une valeur d'émissions de gaz à effet de serre à chaque source de carburant. L'objectif est de pénaliser les plus polluants, dont les sables bitumineux.
Le Canada et les grandes compagnies pétrolières sont totalement opposés à ce projet. Ils bénéficient d'un délai : les pays de l'Union européenne n'ont pas réussi à se mettre d'accord la semaine dernière pour classer le pétrole issu des sables bitumineux dans une catégorie très polluante.
Les sables bitumineux de l'Alberta, province de l'ouest canadien, constituent la troisième réserve mondiale de pétrole avec environ 170 milliards de barils évalués.
http://www.usinenouvelle.com/article/sa ... ce.N169962

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 06 mars 2012, 12:53

Les hydrocarbures sales vont t-ils envahir l'Europe ?

06 Mars 2012 Enerzine

Le 23 février 2012, aucune majorité qualifiée ne s'est dégagée parmi les représentants des 27 États de l'Union Européenne appelés à se prononcer sur les modalités de mise en œuvre de la directive sur la qualité des carburants.
Adoptée en 2008, cette directive pourrait empêcher les carburants les plus polluants, tels que ceux issus des sables bitumineux (1) et des huiles de schistes, d'entrer en Europe. Sous la pression du Canada et des lobbies pétroliers, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni se sont abstenus, tandis que l'Italie ou l'Espagne ont voté contre le projet. La décision finale est renvoyé au Conseil de l'environnement qui se réunira en juin prochain.

Le Canada s'est « réjoui » du résultat, tout en réitérant ses menaces de traîner l'Union européenne devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si elle venait à « discriminer » le pétrole issu des sables bitumineux, produit en Alberta. Engagés dans les négociations d'un Accord économique commercial global (AECG), le Canada et l'Union Européenne multiplient les intimidations et interpellations croisées pour obtenir un accord de libre-échange qui soit le plus favorable possible pour leurs secteurs économiques et financiers respectifs (2).

Dans le cadre de cette négociation, le Canada a plusieurs fois laissés entendre qu'il n'ouvrirait ses marchés intérieurs qu'à condition que le pétrole issu des sables bitumineux puisse être exporté en Europe. En retour, cet accord permettrait d'intensifier les investissements directs des entreprises pétrolières européennes, comme Total, Shell, BP, Statoil, dans l'exploitation des sables bitumineux. Pour faire du Canada un « nouveau géant de l'or noir », le gouvernement canadien cherche à faciliter l'exportation de ce pétrole, coûte que coûte, aux États-Unis et en Europe, ses deux principaux marchés. Allié aux lobbies pétroliers, la diplomatie canadienne s'active donc depuis des mois, en multipliant les rencontres et évènements auprès des institutions européennes, pour empêcher toute restriction, limitation, encadrement de l'importation ce pétrole de la part de l'Union Européenne.

"Le gouvernement canadien est manifestement arrivé à ses fins, bien aidé par le peu d'entrain des pays Européens à prendre des mesures réellement contraignantes en matière environnementale" a estimé l'organisation Attac France. Ce dernier exige "des gouvernements des pays Européens qu'ils empêchent toute importation de ce pétrole sale en Europe".

Ainsi, ils feraient d'une pierre deux coups : "étrangler de l'extérieur l'industrie des sables bitumineux, l'une des plus dévastatrices qui existe ; stopper les négociations de ce nouvel Accord économique commercial global entre l'UE et le Canada qui va à l'encontre des intérêts des populations."

L'ensemble de ces questions seront abordées lors du Forum Alternatif Mondiale de l'Eau (14 – 17 mars) qui se tiendra à Marseille (www.fame2012.org)

1- Le pétrole issu des sables bitumineux est le plus polluant de la planète. Les émissions liées à son extraction sont estimées à 107 grammes d'équivalent CO2 par mégajoule contre 87,5 g pour le pétrole brut. Son exploitation, en plus de nécessiter la coupe de la forêt boréale sur des centaines de kilomètres carrés, requiert d'immenses quantités d'eau et d'énergie. L'écosystème dont vivait les populations locales est complètement dévasté et pollué et ces dernières développent d'alarmants taux de cancer.

2- Par exemple, les tarifs douaniers du Canada étant déjà faibles, l'Union Européenne cible principalement les « barrières non tarifaires » pour faciliter l'accès de ses multinationales à des secteurs réglementés comme la santé, l'éducation et puissent candidater sur les marchés publics fédéraux ou provinciaux.
http://www.enerzine.com/10/13588+les-hy ... rope+.html

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par phyvette » 06 mars 2012, 12:57

Les hydrocarbures sales vont t-ils envahir l'Europe ?
Poser la question n'est il déjà pas y répondre ?

http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/01/ ... itumineux/
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 19 mars 2012, 11:04

Résumé de l' article ci dessous dans le Scientific American.

L' impact CO2 des tar sands plus elevé quand on prend en considération la perte des tourbiéres (peatlands) en place qu' il a fallu décaper pour accéder au tar sands.

La reforestation sur les sites minier est une plaisanterie puisque seulement 3 hectares ont été restorés alors que 10 sites miniers en ont déjà détruit 30 000 hectares.

Et de toute façon la reforestation ne compense par la perte de tourbiére qui a accumulé du Carbone depuis des centaines d' années

Syncrude Canada va affecter 7 millions de $ pour la restoration de 54 hectares de zones humides. :-&
Oil Sands' CO2 Emissions Could be Higher Than Thought

March 13, 2012 Scientific American

Previous studies have vastly underestimated the carbon footprint of the Canadian oil sands by not considering the industry's impact on peatlands, according to new research.

Scientists from the University of Alberta found that 10 operational oil sands mining projects would destroy enough peatlands to release 11.4 million to 47.3 million metric tons of stored carbon into the atmosphere. That release is the equivalent of seven years' worth of emissions from the oil sands mining region.

If the full area currently under lease for future mining had been calculated, as well, the carbon emission numbers could be three times higher, said Rebecca Rooney, a research associate in the biological sciences department at the University of Alberta and a co-author of the study, which appeared yesterday in the Proceedings of the National Academy of Sciences. The carbon emissions numbers also would jump if companies do not fully implement their plans to "reclaim" land by planting carbon-absorbing trees over mined areas, she said.

"The industry can't tell you how much peat they've agreed to have destroyed," Rooney said. "That's quite alarming."

The other authors from the University of Alberta were professors Suzanne Bayley and David Schindler, who is well-known in Canada for publishing a 2010 study about water pollutants from oil sands mining that prompted a national review of the industry.

Rooney said the emission numbers take into consideration the offsetting carbon benefits of existing efforts by industry to reclaim land.

The carbon deficit still occurs because peatlands cannot easily be restored. Additionally, the upland trees like spruce and aspen commonly used as replacement do not have nearly the carbon-absorbing ability of peat, the researchers said.

The study comes amid a fierce debate about the carbon footprint of the oil sands generally. A study released last month in Nature Climate Change found that emissions released from burning oil sands fuel would be minuscule in comparison to those from combusting coal and natural gas.

Rooney said the current study does not contradict that research, since the footprint of the oil sands would still be less than that of coal even with consideration of the peatlands.

The point, she said, is that Canadians are being asked to weigh the economic benefits and the environmental impact of the oil sands without complete information.

'Misleading' notions of restoration
It is also important for people to understand that mined land is not being restored to its original state, despite industry claims, she said. There have been television ads running in Canada showing people walking through reclaimed areas of flowers and trees that are "completely misleading," Schindler said.

Greg Stringham, a vice president at the Canadian Association of Petroleum Producers, said in a statement that "industry's obligation is to restore the land to a sustainable condition, a similar but not identical state. As such, we have not said we will restore peatland, although we are working on it."

Albertan law generally requires all land disturbed by oil sands operations to be reclaimed by an official company plan. The province also does not have a comprehensive wetlands policy, which makes it difficult to craft rules for what to do with disturbed lands, specifically peatlands, according to Bayley, a study co-author.

The study is the first that measures the cumulative effect of reclaimed mines, and not each mine in isolation, Bayley said.

Peat, the mass of decomposed plant matter that has settled in many wetlands in Alberta, is composed of about 50 percent carbon, accumulated over thousands of years. Peatlands are an important component of slowing the onset of climate change, as they absorb carbon dioxide and prevent the release of the gas into the atmosphere.

For companies to mine Canadian oil sands crude, or bitumen, they must remove trees, along with approximately 2 meters of peat, sand and gravel, before reaching oil. Part of the large carbon release results from peat's faster decomposition when it is disturbed and drained of water.

The shift from peatlands to uplands also has a long-term effect.

After the initial release of carbon, the altered landscape -- including with "reclaimed" trees -- will continue to absorb carbon at a much lower rate in the mined oil sands region without peat, or about 5,734 to 7,241 metric tons less annually, the three scientists found. Peatlands make up a majority of the fully leased area of the oil sands, a plot about the size of Rhode Island that is expected to be fully developed.

In the 10 mines examined, nearly 30,000 hectares (115 square miles) of peatlands will be lost despite the reclamation efforts and about 3 hectares restored.

"A lot of assumption here have never been tested," Bayley said. "Three hectares is a drop in a bucket."


The industry notes that less than 1 percent of global emissions come from the oil sands.

It also emphasizes that about 80 percent of the oil in Alberta is not attainable by mining but must instead be produced in situ, using natural gas to heat steam to loosen bitumen. The process does not disturb peatlands or wetlands much, but also has a larger greenhouse gas footprint than mining because of the natural gas usage (ClimateWire, Dec. 16, 2010).

Even so, the industry and the government of Alberta have invested heavily in land reclamation amid outcry against industrial "tailings ponds" of waste at oil sands facilities. In 2008 and 2009, the government of Alberta awarded $4.5 million to the School of Energy and the Environment at the University of Alberta to support oil sands reclamation research.

Research on peatlands remains in its infancy
Suncor and Syncrude Canada Ltd. are two oil sands mining companies that have spearheaded mining reclamation projects.

Syncrude Canada has committed $7 million this year to recreate a 54-hectare peat wetland called the Sandhill Fen Watershed project. Once the Sandhill wetland, or fen, is completed this year, it will serve as the site of a 15-year research study on peatland reclamation.

The restoration of wetlands have always played a role in Syncrude's reclamation, said Robert Vassov, a boreal forest researcher in the company's environmental research team. The focus on reclaiming upland forests over peatlands is dependent on timing -- in order to restore peat, the mine basins must be spent of the valuable bitumen.

"Now that we have the basins, we can progress into more wetland reclamation," Vassov said.

The research to recreate wetland or peatland environments is still in its infancy, said Kelman Wieder, a professor of biogeochemistry and ecosystem ecology at Villanova University who studies Canadian peatlands. The current commitment across oil sands companies should be increased at least tenfold, Wieder said.

In the perspective of large-scale landscape projects, the authors of the study are probably right: The reclamation efforts will do little to recoup the greenhouse gas emissions from extracting oil sands and digging out peat. Nevertheless, it is a field that is still evolving.

"I don't think that anyone is saying that reclamation promises to restore the complete systems that were there prior to mining," he said. But "they can get a small carbon sink, which is better than nothing."
http://www.scientificamerican.com/artic ... an-thought

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 03 avr. 2012, 13:31

Il y a eu un sommet d' une journée entre USA , Canada et Mexique.

Image
Mexican President Felipe Calderon, U.S. President Barack Obama and Canadian Prime Minister Stephen Harper walk to the Rose Garden for a news conference at the White House Monday after their one-day summit.

Harper 1er ministre du Canada a dit à Obama qu' il ferait une liaison par pipe line pour des exportations vers l' Asie, quelque soit la décision des USA sur le pipe line Keystone qui doit envoyer du pétrole de l' Alberta vers le Sud.
Prime Minister Stephen Harper upped the ante for the Alberta oilsands Monday, telling a Washington audience that Canadian oil will be heading for Asian markets regardless of whether the United States okays the controversial fuel.

Harper, speaking on the heels of a one-day North American Leaders Summit at the White House, said the mere fact that cancellation of the long-delayed Keystone XL pipeline is possible leaves Ottawa with no choice but to aggressively pursue other export markets to safeguard Canada’s economic future.

...........
lire ici : http://www.thestar.com/news/world/artic ... arper-says

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 19 avr. 2012, 14:09

Canada : un potentiel fournisseur "mondial" d'hydrocarbures

19 Avril 2012 enerzine

La province canadienne de l'Alberta se place actuellement au 3ème rang mondial en termes de réserves de pétrole ; la société de conseil et d'aide à la décision, Alcimed revient sur la production de pétrole à partir de sables bitumineux au Canada.

Le sable bitumineux est un mélange de bitume brut, de sable, d'argile minérale et d'eau, dont l'aspect est quasiment solide à l'état nature. Pour récupérer l'hydrocarbure, l'exploitant doit liquéfier le bitume emprisonné dans la roche, en le chauffant. Puis, il raffine le bitume (upgrading) pour obtenir un hydrocarbure de synthèse (synthetic crude oil) qui sera ensuite commercialisable.

En 2010, les réserves de pétrole de l'Alberta se montaient à 170 milliards de barils, soit 96% des réserves du Canada et 12% des réserves mondiales, ce qui place la région en troisième place, derrière l'Arabie Saoudite (260 milliards de barils) et le Venezuela (210 milliards de barils). Sur les 170 milliards de barils de réserves de l'Alberta, plus de 99% sont des réserves de sables bitumineux1.

Selon le Canadian Energy Research Institute, l'exploitation des sables bitumineux nécessiterait des investissements supérieurs à 250 milliards de dollars américains d'ici 2030 et créerait 800 000 emplois sur la même période.

L'un des enjeux majeurs de l'exploitation des sables bitumineux « in-situ » ou « exsitu » est l'impact environnemental.

80% de ces réserves sont estimées être récupérables par des méthodes dites « in-situ » contre 20% de récupérables par des méthodes « ex-situ ».

L'extraction « ex-situ » : l'exploitant rase la forêt pour pouvoir creuser une mine à ciel ouvert et recueillir le sable, qui est ensuite apporté dans des usines d'extraction de bitume. Fin 2011, 663 km2 de terres ont été concernés par des activités d'extraction de sables bitumineux « ex-situ », soit environ 1,75% des forêts septentrionales de l'Alberta. Cette technique est très largement controversée aujourd'hui, à la fois à l'intérieur du pays (dégradation du paysage et de la faune, pollution etc.) et à l'extérieur. Le 23 février dernier, la Commission Européenne a soumis au vote une proposition de loi qui doit indiquer que le pétrole produit à partir de sables bitumineux est plus polluant que toutes les autres formes de pétrole : selon la proposition de loi, la production de pétrole à partir de sable bitumineux produit 107 grammes de carbone par mégajoule, soit nettement plus que les 87,5 grammes communément admis pour le pétrole conventionnel2.

L'extraction « in-situ » est utilisée pour exploiter les dépôts enfouis plus profondément et dont l'extraction minière ne serait pas économiquement rentable : elle permet de séparer le sable du bitume directement dans le réservoir. L'injection de vapeur d'eau (à environ 300°C) à haute pression (100 bars)3 entraîne une diminution de la viscosité du bitume, qui peut ensuite être plus facilement pompé.

Deux techniques peuvent être utilisées : le CSS (Cyclic Steam Stimulation) utilisant un même puits pour alterner injection de vapeur et récupération de bitume, ou le SAGD (Steam Assisted Gravity Drainage) exploitant des puits horizontaux associés deux à deux – le puits du dessus injecte de la vapeur tandis que le puits du dessous recueille eau et bitume.

Un enjeu majeur : l'impact environnemental

Ces techniques consomment toutes deux de très larges volumes d'eau, dans une région où il existe déjà des tensions autour de cette ressource. Selon le gouvernement canadien, 7,5 à 10 barils d'eau sont nécessaires pour produire 1 baril de bitume dans un type d'extraction « ex-situ », et 2,5 à 4 barils sont nécessaires dans le cas d'une extraction in-situ.

Aujourd'hui, l'industrie est à la recherche de technologies plus propres et plus économes en eau. Des progrès ont été faits : l'utilisation de la ressource en eau pour les opérations de mines à ciel ouvert continue de diminuer alors que la production de sables bitumineux grâce à ce processus est en augmentation. En parallèle, de nombreux projets « in-situ » recyclent jusqu'à 90% de l'eau utilisée dans leurs opérations, voire 95% avec des techniques d'évaporation comme celle de General Electric.

Par ailleurs, l'industrie tend à utiliser dès que possible l'eau d'aquifères profonds, impropres à la consommation directe, plutôt que de l'eau de surface. Ainsi, si l'on en croit le Government of Alberta, en ayant un taux de recyclage de 40 à 70% pour la technique « ex-situ » et un taux de 70 à 90% pour la technique « in-situ », seuls 3 à 4,5 barils d'eau et 0,5 barils d'eau respectivement seront nécessaires pour produire un baril de bitume4.

Pour réduire la consommation en eau du SAGD, la technique la plus utilisée aujourd'hui, un nouveau procédé a été développé : le SAGD-ES. Cette technique inclut dans l'injection de vapeur l'ajout d'un solvant (mélange d'hydrocarbures légers), ce qui réduit les besoins en vapeur et augmente la récupération. Ce procédé est plus onéreux que le SAGD traditionnel et une chute des prix du pétrole conduirait à l'arrêt de ce type d'exploitation5.

Le Canada choisit de se tourner vers la Chine pour acquérir de nouveaux clients pour ses sables bitumineux.

Aujourd'hui, les seuls et uniques importateurs de pétrole issu des sables bitumineux sont les Etats-Unis. Il est prévu que cette ressource énergétique devienne la première source d'importation de pétrole des Etats-Unis au cours de l'année 2012, au même niveau que les importations cumulées en provenance d'Arabie Saoudite et du Koweït, et dépassant les importations de pétrole conventionnel canadien6.

« En effet, en 2010, le Canada a exporté environ 2 millions de barils de pétrole par jour vers les Etats-Unis, dont 1,4 million en provenance de l'Alberta. Les sables bitumineux ont donc permis aux Etats-Unis d'assurer 7% de leurs besoins en pétrole7, » précise Cécile Marion, Consultante dans l'activité Energie & Environnement d'Alcimed.

A la recherche de nouveau clients à l'Ouest…

Grâce aux sables bitumineux, le Canada espère devenir un fournisseur mondial de pétrole et réduire sa dépendance à l'égard des Etats-Unis, d'autant plus que ces derniers ont rejeté le projet de construction d'un oléoduc entre l'Alberta et la côte du Texas en janvier dernier8. D'autre part, étant donnée l'attitude réprobatrice de la Commission Européenne face à l'exploitation des sables bitumineux, il est peu probable que la construction d'un long oléoduc de l'Alberta à la côte est du Canada soit rentable (en vue d'exporter vers l'Europe).

En revanche, construire un oléoduc de l'Alberta vers la côte ouest en vue d'exporter de l'énergie vers la Chine, semble plus intéressant. Les investisseurs chinois sont attirés par les sables bitumineux canadiens au point d'y avoir investi plus de 15 milliards de dollars en 18 mois (2010-2011). La plupart des investissements récents ont été réalisés par des entreprises chinoises achetant des parts dans des projets existants, comme les 2,1 milliards placés par CNOOC dans le projet Long Lake en Alberta9 en novembre 2011.

« En effet, pour la Chine, le Canada représente une alternative intéressante aux pays en conflit auprès desquels elle s'approvisionne aujourd'hui, comme l'Iran, le Soudan ou l'Irak. Le Canada est stable politiquement, et relativement proche géographiquement. Des discussions sont en cours : le Premier Ministre canadien est allé passer quatre jours en Chine début février, accompagné de Shell Canada, Enbridge et Canadian Oil Sands, pour échanger sur un partenariat potentiel » conclut Jean-Philippe Tridant Bel, Responsable de l'activité Energie & Environnement d'Alcimed.

1 Government of Alberta : ICI
2 Reuters : ICI
3 “An Introduction to Development in Alberta’s Oil Sands”, University of Alberta
4 Note : ICI
5 CNRS : ICI
6 NY-Times : ICI
7 http://www.energy.gov.ab.ca/OilSands/791.asp
8 http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-16621398
9 http://www.chron.com/business/article/C ... 176114.php
http://www.enerzine.com/10/13845+canada ... ures+.html

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par Tovi » 19 avr. 2012, 14:23

Ils ont raison, ce sera très rentable pour une petite clique. Peu importe si des milliards d'êtres humains sont plongés dans la misère et l'exclusion du système économique dans le même temps.
L'essentiel du capitalisme n'est il pas de vendre le dernier baril de pétrole pour s'axheter le dernier lingot d'or ?
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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 19 avr. 2012, 14:49

Tovi a écrit :Ils ont raison, ce sera très rentable pour une petite clique. Peu importe si des milliards d'êtres humains sont plongés dans la misère et l'exclusion du système économique dans le même temps.
L'essentiel du capitalisme n'est il pas de vendre le dernier baril de pétrole pour s'axheter le dernier lingot d'or ?
oh , mais c 'est aussi trés interessant pour le SMICARD qui doit faire son plein. :idea:

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 20 avr. 2012, 13:38

energy_isere a écrit :
Les hydrocarbures sales vont t-ils envahir l'Europe ?

06 Mars 2012 Enerzine

Le 23 février 2012, aucune majorité qualifiée ne s'est dégagée parmi les représentants des 27 États de l'Union Européenne appelés à se prononcer sur les modalités de mise en œuvre de la directive sur la qualité des carburants.
Adoptée en 2008, cette directive pourrait empêcher les carburants les plus polluants, tels que ceux issus des sables bitumineux (1) et des huiles de schistes, d'entrer en Europe. Sous la pression du Canada et des lobbies pétroliers, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni se sont abstenus, tandis que l'Italie ou l'Espagne ont voté contre le projet. La décision finale est renvoyé au Conseil de l'environnement qui se réunira en juin prochain.....
le vote est reporté !
Report à début 2013 pour poursuivre les analyses.
La comission Européenne a décidé d' entreprendre une étude compléte de l' impact des lois sur la qualité des combustibles liquides sur le business et les marché, reculant à l' an prochain toute régulations sur la maniére de classer les effets polluants des pétroles de sables bitumineux, a declaré un officiel de l' UE.
EU vote on tar sands oil delayed until 2013 -source

Reuters April 20, 2012

The European Commission has decided to carry out a full study into the impact of proposed fuel quality laws on business and markets, delaying until next year any ruling on how to rank the polluting effect of oil from tar sands, an EU official said.

Ministers had been expected to vote on the regulations in June as part of EU efforts to reduce greenhouse gas emissions.

But the official, who spoke on condition of anonymity, said EU member states would not be asked to decide until early 2013 on the scheme, part of the EU's Fuel Quality Directive, which would rank tar sands oil as more polluting than other fuels.

The fuel ranking plan has triggered intense lobbying from Cananda, one of the world's largest tar-sands oil producers, as well as opposition from some EU member states whose oil firms are active in such unconventional crudes.

The impact assessment will analyse the consequences of the law on fuel suppliers and other stakeholders, the source said.

"The proposal will not be submitted to the (European) Council before early 2013," an EU source said, referring to the body that brings together EU member governments.

"We have decided to have an impact assessment before submitting the proposal to the Council," said the source.


POLLUTING VALUES FOR FUELS

EU member states approved the Fuel Quality Directive in 2009, with the aim of cutting greenhouse gases from transport fuel production by 6 percent by 2020, as part of a wider set of green goals.

But intensive lobbying meant it was not until October last year that the Commission proposed detailed rules for implementing the law.

They include reporting requirements and carbon emission "default values" for difference kinds of fossil fuels for ranking the fuels by their overall greenhouse gas output.

Tar sands have been ascribed a value of 107 grams per megajoule of fuel, making it clear to buyers that it had more impact than average crude oil at 87.5 grams.

A series of technical meetings culminated in February in failure to agree on the plan.

Both Canada and the European Commission declared victory, with EU Climate Commissioner Connie Hedegaard saying at the time that she had feared outright defeat as a result of lobbying.

The EU source said on Friday that the decision to carry out an impact assessment was intended to win over waverers.

"We did not have a qualified majority against or in favour. We want to gain the support of those who are in doubt," the source said.

"The idea is to address a number of concerns raised by stakeholders and member states.

"I can't pre-empt the result, but we're confident it will be favourable. We're totally committed to getting this proposal through."

Impact assessments, carried out by independent analysts, are a standard procedure in EU law-making, but the Commission had thought it unnecessary in ranking fuels because it was only the means of implementing a directive that had already been agreed.

The lobbying, however, was so extensive, the EU source said, there was a feeling in the Commission it would be a way to muster support.

Canada has argued the draft law is unfair to Canadian oil and that other fuel sources are also carbon intensive. The oil industry as a whole has said it would be an excessive administrative burden, potentially extremely negative for already struggling EU refineries, for instance.

An independent report carried out by a group of consultancies and published early this week found the cost would be negligible, although over time the law could discourage investment in the most carbon-intensive sources of crude, which environmental campaigners say is entirely appropriate.
http://www.reuters.com/article/2012/04/ ... 3620120420

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 30 mai 2012, 21:09

SHELL déclare qu' il veut augmenter d'un tiers ses capacité de production à partir des tars sands d' ici 2020.
Shell To Expand Athabasca Oil Sands

CALGARY May 30, 2012

Royal Dutch Shell PLC will expand its Athabasca Oil Sands Project by a third by the end of the decade, and Canada will make up a larger share of Shell's energy production over that period, Chief Executive Peter Voser said Tuesday.

Voser told reporters in an interview in Calgary that the Netherlands-based energy giant will expand the Athabasca Oil Sands Project by 80,000 to 90,000 barrels a day by debottlenecking its operations in three stages. That would bring the project, in which Shell owns 60%, to at least 335,000 barrels a day of production. Shell just finished a 100,000-barrel-a-day expansion of the project last year.

The Athabasca expansion, combined with a planned 80,000-barrel-a-day expansion of Shell's Peace River oil sands project will push Canadian production to a larger share of Shell's portfolio, Voser said. Canada produced 12% of Shell's 1.2 million barrels a day of oil, bitumen and natural gas liquids last year, and 10% of its 5.9 billion cubic feet a day of natural gas, according to its annual report. Shell is targeting a 25% increase in its global production by 2018.

...............
http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=118225

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Re: [Pétrole] Sables bitumineux (du Canada)

Message par energy_isere » 06 juin 2012, 17:53

Le pétrole des tars sands en compétition avec le tight oil des BAKKEN des USA.

Bakken Boom to Squeeze Oil Sands Margins
Rigzone le 05 Juin 2012
Growing U.S. tight oil production, particularly from the Bakken oil play, threatens to squeeze the margins of Canadian oil sands projects, and could result in unsanctioned oil sands projects being delayed or cancelled due to the potential for wide and volatile price differentials, according to a May 2012 report by Wood Mackenzie.

The massive growth of North American tight oil production, particularly North Dakota's Bakken play, is placing pressure, and competing directly with Canadian barrels moving south, according to the report. This problem will only get worse as Wood Mackenzie forecasts that North Dakota's Bakken production will double to 1.2 million barrels of oil per day (bopd) by 2015.

.....................

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