Le dirigeable : come back ou pas ?
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
Super!! N'est-ce pas?
http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_ ... hoto=26084
Il doit y avoir des dirigeables dont la conception est prévue avec des panneaux solaires collés aux flancs et au dessus pour l'énergie complémentaire (ou 100% au moins de jours) avec logiciel pour répartir, selon les configurations, la propulsion thermique ou solaire), etc
http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_ ... hoto=26084
Il doit y avoir des dirigeables dont la conception est prévue avec des panneaux solaires collés aux flancs et au dessus pour l'énergie complémentaire (ou 100% au moins de jours) avec logiciel pour répartir, selon les configurations, la propulsion thermique ou solaire), etc
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- Kérogène
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
Oui.
J'espère toujours que les dirigeables remplacent un jour les camions.
J'espère toujours que les dirigeables remplacent un jour les camions.
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
Complétement irréaliste au vu de l'état de l'art actuel :Lorialet a écrit :Oui.
J'espère toujours que les dirigeables remplacent un jour les camions.
1) Un dirigeable, contrairement à un camion (ou un train) est difficile à imaginer amenant un conteneur de 20 tonnes suspendu au bout d'un câble en plein coeur d'une ville. Encore moins des milliers de fois par jour.
2) Le dirigeable dépend trop de la météo. Il suffit de voir ce qui se passe quand les conditions hivernales empêchent les camions (ou trains) de circuler qq jours par an. Un dirigeable est, au bas mot, 10 fois plus dépendant d'une météo clémente : impossible de diriger convenablement un tel volume avec la prise au vent quand le vent souffle un peu. Encore moins avec une masse de plusieurs tonnes suspendue au dessus de la tête des passants.
3) il suffit de remonter ce fil pour trouver encore plein de raisons.
Conclusion : le dirigeable peut être satisfaisant pour qq niches très particulières, comme par exemple balader des touristes en été par beau temps et vent très faible. Mais en aucun cas pour assurer un service de transport (passager ou marchandises) 24h/24 365j/an.
Rappel :
1) Les grands dirigeables allemands ne traversaient l'Atlantique sans risque que l'été par beau temps.
2) Pour soulever 1 tonne il faut 1000 m3 d'hélium. Ceci n'a pas changé en 50 ans.
3) Plus un dirigeable vole bas, plus il est soumis aux turbulences. Plus il vole haut, plus la densité de l'air diminue et plus sa portance diminue.
4) La technologie ne peut améliorer les choses que de manière marginale avec un hybride avion-dirigeable. Le meilleur hybride est le 100% avion 0% dirigeable. Il suffit de voir l'évolution de la "charge alaire" (orthographe de mémoire). Les avions pour un m2 d'aile sont de plus en plus chargés car ainsi ils résistent de mieux de mieux aux turbulences (et pour plein d'autres raisons).
Bref, le dirigeable n'a d'avenir que pour quelques "niches" très spécialisées. Mais il fait rêver et fantasmer, comme sur ce fil. Moi même, il y a longtemps, j'y croyais. Et puis avec qq connaissances scientifiques élémentaires acquises entre temps et calculs de coins de table je suis arrivé à la conclusion actuelle. Adieu veau, vache, cochon ...
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
Sceptique écrit ci-dessus:
""le dirigeable n'a d'avenir que pour quelques "niches" très spécialisées""
Mais tout à fait. Il y a longtemps que j'ai 'cogité' sur les dirigeables, et je suis en plein accord avec toutes les réserves que tu y mets. Je trouve simplement intéresant les astuces et certains développements sur les possibités d'utiliser des dirigeables en y insérant les technologies actuelles possibles. Les dirigeables ne sont pas 'La solution' aux problèmes des transports si ce n'est que dans quelques branches seulement (y compris un certain tourisme, sous réserve de météo)
""le dirigeable n'a d'avenir que pour quelques "niches" très spécialisées""
Mais tout à fait. Il y a longtemps que j'ai 'cogité' sur les dirigeables, et je suis en plein accord avec toutes les réserves que tu y mets. Je trouve simplement intéresant les astuces et certains développements sur les possibités d'utiliser des dirigeables en y insérant les technologies actuelles possibles. Les dirigeables ne sont pas 'La solution' aux problèmes des transports si ce n'est que dans quelques branches seulement (y compris un certain tourisme, sous réserve de météo)
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
Il peut aussi y avoir le transport de charges dans des endroits très difficilement accessibles. Par exemple sur un rocher en mer, ou en pleine foret... Par exemple du matériel pour l'exploration pétrolière en pleine jungle 

Toujours moins.
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
lire en entier + autres photos : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=117550Vers un retour du dirigeable pour les missions de surveillance maritime ?
18/10/2011 meretmarine.com
Le dirigeable A-N 400 en rade d'Hyères, le 5 octobre
crédits : MARINE NATIONALE
La société française Aero-Nautic Services & Engineering (A-NSE) vient de tester un démonstrateur de dirigeable conçu pour les missions de surveillance maritime. Long de 25 mètres pour une largeur de 5 mètres et une hauteur de 7 mètres, l'A-N 400, qui présente un volume de 400 m3, a été déployé fin septembre sur la base d'aéronautique navale de Hyères, à l'occasion d'une présentation au profit de la Direction Générale de l'Armement et de la Marine nationale. La sortie, réalisée le 5 octobre, a démontré que l'engin atteignait les performances prévues. L'A-N 400 peut évoluer sans problème avec 25 noeuds de vent au sol et atteindre une vitesse de croisière de 35 noeuds (45 maximum). Capable d'emporter une charge utile de 160 kilos et mis en oeuvre par un pilote, le dirigeable, pour ces essais, a été équipé d'une camera FLIR systems (TV couleur HD et infrarouge) ainsi qu'un récepteur de signaux AIS classe A et classe B (système d'identification automatique dont disposent les navires civils). Ces senseurs pont permis, au cours du vol, d'effectuer une surveillance à longue distance. Ainsi, à une altitude de 1500 pieds, il est possible de percevoir les signaux AIS de navires évoluant dans un rayon de 120 nautiques. Le système FLIR permet, ensuite, d'identifier les bateaux détectés. Durant la campagne menée à Hyères, les données recueillies par le dirigeable étaient retransmises au sol, en temps réel, via une liaison de données fournie par Thales Communications Security.
..............
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
La société Zeppelin va louer a Airship Paris un Zeppelin de 8425 m3 pour utilisation de tourisme au dessus de Paris à partir de Juillet 2013. (contrat signé)
Ca serait un Zeppelin NT-07 capable d' emporter 12 passagers (et deux pilotes) . Vitesse maxi 125 km/h Altitude maxi 2600 m, propulsion 3 moteurs de 200 CV
Source Air et Cosmos du 23 Mars 2012.
la photo dans Air & Cosmos est semblable à celle ci piquée sur le site de Zeppelin :

http://www.zeppelinflug.de/

Ca serait un Zeppelin NT-07 capable d' emporter 12 passagers (et deux pilotes) . Vitesse maxi 125 km/h Altitude maxi 2600 m, propulsion 3 moteurs de 200 CV
Source Air et Cosmos du 23 Mars 2012.
la photo dans Air & Cosmos est semblable à celle ci piquée sur le site de Zeppelin :

http://www.zeppelinflug.de/

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
http://www.usinenouvelle.com/article/vo ... le.N174622Voliris travaille au renouveau du dirigeable
15 Mai 2012 Usine Nouvelle
Des containers transportés par dirigeable. Saugrenu ? Pas tant que ça. C'est le pari d'Alain Bernard et de Voliris. La société, créée en 2001 par cet ex-ingénieur de l'industrie de l'armement passionné, mise sur une nouvelle génération de dirigeables.
Son Voliris 900, sorti en 2003, a prouvé son efficacité. La société veut désormais développer progressivement l'utilisation d'hydrogène comme alternative au kérosène. "C'est la première brique technologique d'un projet lourd qui nécessitera de lever plusieurs centaines de millions d'euros", explique Alain Bernard a déjà investi une dizaine de millions d'euros dans le projet.
La première étape consiste à développer un dirigeable qui fonctionne à l'hélium et avec une motorisation diesel, avant de passer à l'hydrogène, qui sert à la fois de gaz porteur et de carburant. Voliris, qui a déjà réalisé un tour de France en dirigeable en 2007, participe depuis 2009 à un projet DG2V (pour dirigeable à grande vitesse et géométrie variable) par le pôle de compétitivité Pégase, soutenu par les pôles Astech, Aerospace Valley et Avia.
Le nouveau dirigeable, le Voliris 901, qui devrait effectuer prochainement un vol d'essai inaugural, dispose d'une aile trilobée dont le volume est variable en fonction des caractéristiques du vol (et notamment de la charge), ce qui peut permettre de réduire sa résistance à l'air, et accélérer sa vitesse, pour aller jusqu'à 150 km/h contre 80 à 100 km/h pour les dirigeables classiques.
Implantée sur l'aérodrome de Moulins (Allier), la société y a développé une plate-forme-test. Elle mise désormais sur la logistique, et notamment le transport de containers dans des milieux difficiles : désert, environnement minier. Selon Alain Bernard, il faudra encore une dizaine d'années pour développer une prestation de ce type avec un dirigeable automatisé.

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
suite de ce post du 13 Juillet 2010 viewtopic.php?p=276597#p276597


http://www.aviationweek.com/Blogs.aspx? ... 92f2b875a1

http://defense-update.com/20120808_lemv ... ersey.html
et dans Aviation Week :Premier vol du LEMV, un dirigeable destiné à l’armée américaine
09 Aout 2012
Depuis quelques années, le Pentagone tente de remettre au goût du jour les dirigeables, ces derniers, utilisés à des fins militaires lors de la Première Guerre Mondiale, ayant perdu leur vocation militaire en raison de leur trop grande vulnérabilité face à l’aviation de chasse.
Mais quand la supériorité aérienne est acquise, comme elle peut l’être dans des conflits asymétriques comme en Afghanistan, par exemple, le dirigeable retrouve de l’intérêt en raison de son autonomie. En effet, doté de caméras et de capteurs, ce type d’engin peut mener des missions de surveillance et de renseignement en restant sur une position pendant suffisamment de temps et servir de relai pour les communications.
D’où l’idée de l’armée américaine de relancer les dirigeables. En 2011, deux projets étaient à l’étude. Le premier, appelé Blue Devil, aurait dû être le plus imposant conçu depuis la Seconde Guerre Mondiale, avec une volume de 40.000 m3 pour une centaine de mètres. Il devait pouvoir évoluer à 6.000 mètres d’altitude pendant au moins une semaine et emporter des capteurs WAAS ainsi qu’un calculateur devant traiter 330 tera-octets d’informations par heure.
Seulement, et alors qu’il avait été prévu de déployer un Blue Devil en Afghanistan en février 2012, l’US Air Force a décidé, il y a quelques semaines, de mettre un terme à ce programme en raison de performances décevantes et de coûts de développement trop importants.
Le second projet, appelé Long Endurance Multi-Intelligence Vehicle (LEMV) Hybrid Airship, confié à Northrop Grumman et à Hybrid Air vehicles par l’US Army, a été poursuivi, malgré, là encore, des retards dans la gestion du programme.
Cela étant, un LEMV a effectué son premier vol le 7 août dernier, depuis la base de Lakehurst, dans le New Jersey. Le dirigeable de 91 mètres est resté en l’air pendant 90 mn, ce qui est encore bien loin des 3 semaines d’autonomie pour lesquelles il a été conçu.
Pour ce vol inaugural, retardé à plusieurs reprises, le LEMV avait à son bord un équipage, bien qu’il soit également prévu de le piloter à distance. Il s’est agi de tester les procédures de lancement et de récupération ainsi de vérifier le bon fonctionnement du système de commande de vol. Les autres essais consisteront à valider les performances de l’appareil.
Selon Northrop GrummanAu total, il suffirait de déployer que de quelques dizaines de personnels sur un théâtre d’opérations pour mettre en oeuvre 18 LEMV.


http://www.aviationweek.com/Blogs.aspx? ... 92f2b875a1

http://defense-update.com/20120808_lemv ... ersey.html
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Re:
L' US Navy regarde si l' utilisation d' un dirigeable MZ-3A peut avoir de l' interet dans la surveillance cotiére contre les trafficants de drogue et autres traffics illicites.
178 pieds de long soit 54 m.
1 pilote et 9 passagers
45 mph
L' article dans WIKIPEDIA : http://en.wikipedia.org/wiki/American_Blimp_MZ-3

178 pieds de long soit 54 m.
1 pilote et 9 passagers
45 mph
http://jacksonville.com/news/metro/2013 ... es-mayportNavy blimp tests capabilities at Mayport
Posted: April 1, 2013
FERNANDINA BEACH | When compared to planes, blimps may be slower, but they are cheaper to operate and can stay in the air longer.
In this current atmosphere of saving costs and federal budget cuts, that is attractive.
The U.S. 4th Fleet, which is based at Mayport Naval Station, is exploring the possibility of using an airship in its intelligence-gathering efforts in the Caribbean Sea and eastern Pacific. In others words, the Navy is thinking of using a blimp to help find drug smugglers.
Since last week, the MZ-3A airship has been operating out of Fernandina Beach Municipal Airport. The purpose of the two-week visit is to allow Rear Adm. Sinclair Harris, commander U.S. Naval Forces Southern Command, U.S. 4th Fleet, to see just how effective it could be in finding smugglers.
“One way to enhance detection efforts against illicit trafficking within our area of operations is to utilize long-endurance platforms with the ability to use a multitude of sensors,” Harris said.
Harris and others took the airship — which can carry a pilot and up to nine passengers and travel 45 mph — on a test run Monday afternoon. After launching slowly from the airport grounds, it floated out toward the sea to test its sensors’ capabilities. It was not carrying weapons.
“We have some targets off of Naval Station Mayport and they’ll be doing a little bit of cat and mouse to see if the airship is able to detect them,” said Ciro Lopez, an analyst with the U.S. 4th Fleet. “We’re just exercising some of those capabilities.”
The crew also was going to see if they could spot whales. This would be an indication, Harris said, of how effective the airship would be in tracking underwater illegal vessels.
COST SAVING
Lopez also talked about the cost saving that the airship offers when compared to the P-3 Orions and P-8 Poseidons, planes that are routinely used during reconnaissance missions.
The airship can operate on 5 to 10 gallons of fuel a day, according to USA Today.
Lopez also noted that another benefit the airship brings to the table is its ability to stay in the air for 24-hours-plus.
“The only limitation is crew rest,” he said.
The MZ-3A, which is 178 feet long, white and emblazoned with the words “US Navy” on its side, will leave the Fernandina Beach airport Friday. Until then, it will continue its tests around an eight-mile sea area off Mayport, said Corey Barker, public affairs officer with the U.S. 4th Fleet.
The airship is based at Patuxent River Naval Air Station in Maryland.
L' article dans WIKIPEDIA : http://en.wikipedia.org/wiki/American_Blimp_MZ-3

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Re: Re:
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech ... 89775.htmlGoogl le géant américain de l'internet a annoncé samedi le lancement de son projet expériemental "Loon", qui prévoit de relayer internet via des ballons gonflables dans la stratosphère.
15/06/2013
Google veut conquérir une nouvelle dimension: la stratosphère. Après les Google Glass, ses lunettes futuristes connectées au web, Google a annoncé samedi 15 juin le lancement expérimental dans la stratosphère de gros ballons gonflables pouvant relayer une connexion internet vers des zones difficiles d'accès, un projet "fou" issu de son laboratoire secret californien.
Baptisé "Loon" - un raccourci de "balloon" (ballon en anglais), qui signifie aussi "dingue" - le projet "a en effet l'air, à première vue, complètement fou!", a reconnu auprès de l'AFP l'Américain Richard DeVaul, un des directeurs du laboratoire GoogleX. Mais "Loon" repose aussi, selon lui, sur "des bases scientifiques solides" qui ont permis cette semaine d'établir avec succès de premières connexions au sol, en provenance d'une trentaine de ballons flottant à une vingtaine de kilomètres d'altitude au-dessus de la Nouvelle-Zélande.
"Nous travaillons au sol en partenariat avec un fournisseur de services internet: des faisceaux de signaux sont envoyés vers le ballon, qui les renvoie vers le sol en direction d'antennes ou boîtiers (placés par exemple sur les toits de maisons). Le ballon a en quelque sorte une fonction de miroir" réfléchissant, explique M. DeVaul.L 'électronique embarquée est alimentée en énergie par un panneau photovoltaïque.
Des débits équivalents à la 3G
Les débits proposés "sont équivalents à de la 3G, et chaque ballon (de quinze mètres de diamètre) permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui", précise le Français Johan Mathe, un des ingénieurs en charge du projet. La principale difficulté est de pouvoir contrôler la trajectoire des ballons pour éviter qu'ils ne soient ballottés au gré des vents, et de les positionner au-dessus des zones souhaitées.
"Il y a plusieurs couches dans l'atmosphère : en fonction des vents et de leur force, on regarde les données météorologiques pour savoir à quelle altitude on doit placer le ballon pour qu'il aille dans telle direction", souligne M. Mathe. Et aucun risque qu'un avion se retrouve nez-à-nez avec des ballons : ceux-ci évoluent "de façon très sécurisée, deux fois plus haut que les avions de ligne" et leur position est signalée aux autorités aériennes, précise Richard DeVaul.
.............
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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?
le dirigeable comme engin militaire...
très lent, énorme, hyperfragile et onéreux...
Une rafale de Kalashnikov bien placée et plongeon dans la mer immédiat.
Franchement pour le même prix, ils peuvent se payer une sacrée flotte de petits coucous arpentant les océans en étant beaucoup moins vulnérables.
très lent, énorme, hyperfragile et onéreux...
Une rafale de Kalashnikov bien placée et plongeon dans la mer immédiat.
Franchement pour le même prix, ils peuvent se payer une sacrée flotte de petits coucous arpentant les océans en étant beaucoup moins vulnérables.