Je n'irais pas jusqu'à dire qu'au 19ème siècle, les gents vivaient dans le dénuement le plus total, même si c'est vrai qu'il leur manquait la freebox et les rasoirs électriquesLa tortue a écrit :Troti, amusant ta liste ....Espagne et France ont en effet fait défaut à de nombreuse reprises.
Mais soit, la population vivait dans le dénument le plus total (avant 1900),

Mon sentiment sur les défauts de paiement est qu'ils font partie de la règle du jeu. Personne n'oblige un investisseur à investir. Il accepte contre rémunération, qui paye en fait le risque qu'il prend. Et plus il y a de risque perçu, plus il fait payer. Donc, par principe, tout investisseur accepte de ne pas nécessairement revoir son argent. Si cela arrive, il ne peut pas jouer la vierge effarouché.
Donc si l'ensemble des pays européens disait aux investisseurs qu'ils peuvent s'assoir sur leurs obligations, les investisseurs (c'est aussi vous et moi même si c'est sans nécessairement le savoir au passage) perdraient de l'argent, les pays mettraient du temps (quelques années) avant de pouvoir ré-emprunter mais au passage se seraient allégés d'une très lourde charge (pas loin de l'équivalent du PIB ...), et donc auraient beaucoup moins besoin d'emprunter. L'euro se dévaluerait, OK, donc la conso se reporterait sur les produits européens (bien), et notre conso de pétrole ralentirait de manière spectaculaire (de manière plus ou moins douloureuse, mais de toute façon, ça va arriver dans tous les cas) ...
Bref, en quoi est-ce plus grave que se soit, au pire, toute l’Europe qui "dévisse" plutôt que la seule Espagne (ou Grèce, ou France, ...)?