Filiére nucléaire Francaise
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Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.dailymotion.com/video/xs50vb ... ws?start=2
Claude Bartolone attend d’autres « plans cachés » y compris dans le nucléaire
13 juillet 2012 par PS Bondy
Invité de France Info, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale qui était aussi député de Seine-Saint-Denis a bien évidemment commenté l’annonce choc de PSA hier: la suppression de 8.000 postes et l’arrêt de la production à Aulnay-sous-Bois. Et il s’inquiète de la publication d’autres plans sociaux encore « cachés », y compris dans le nucléaire.
Claude Bartolone ne décolère pas. Ce matin encore il a critiqué sur le fond comme sur la forme l’annonce de PSA
, « sans qu’il y ait eu de préparation en amont…sans savoir ce que peut-être l’avenir du groupe…Il faut reprendre l’ensemble du dossier, voir de près le plan social… »
« La France ne peut pas être que le pays du tourisme, des musées, et de l’immobilier »
Le président de l’Assemblée nationale
semble penser que le choc PSA pourrait être suivi par d’autres: « Avec tous les plans cachés qui ont été stoppés par la campagne présidentielle, on est en train d’assister à toutes les mauvaises nouvelles. C’est l’automobile
, le bâtiment, le nucléaire, les banques, les assusrances… »
Enfin interrogé sur le dernier rebondissement
de l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler avec les commentaires du fils du président de la République, Thomas Hollande, Claude Bartolone a souhaité que « cette histoire » revienne « dans la sphère privée ».
* Fin mai, le président du directoire d’Areva a affirmer que le groupe ne procéderait pas « à un plan social ni à des départs volontaires en France ».
(Ré) écouter cette émission
Claude Bartolone attend d’autres « plans cachés » y compris dans le nucléaire
13 juillet 2012 par PS Bondy
Invité de France Info, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale qui était aussi député de Seine-Saint-Denis a bien évidemment commenté l’annonce choc de PSA hier: la suppression de 8.000 postes et l’arrêt de la production à Aulnay-sous-Bois. Et il s’inquiète de la publication d’autres plans sociaux encore « cachés », y compris dans le nucléaire.
Claude Bartolone ne décolère pas. Ce matin encore il a critiqué sur le fond comme sur la forme l’annonce de PSA
, « sans qu’il y ait eu de préparation en amont…sans savoir ce que peut-être l’avenir du groupe…Il faut reprendre l’ensemble du dossier, voir de près le plan social… »
« La France ne peut pas être que le pays du tourisme, des musées, et de l’immobilier »
Le président de l’Assemblée nationale
semble penser que le choc PSA pourrait être suivi par d’autres: « Avec tous les plans cachés qui ont été stoppés par la campagne présidentielle, on est en train d’assister à toutes les mauvaises nouvelles. C’est l’automobile
, le bâtiment, le nucléaire, les banques, les assusrances… »
Enfin interrogé sur le dernier rebondissement
de l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler avec les commentaires du fils du président de la République, Thomas Hollande, Claude Bartolone a souhaité que « cette histoire » revienne « dans la sphère privée ».
* Fin mai, le président du directoire d’Areva a affirmer que le groupe ne procéderait pas « à un plan social ni à des départs volontaires en France ».
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Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."
http://www.le-message.org/
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Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.enerzine.com/2/14283+central ... -ans+.htmlCentrale nucléaire de Bugey : le réacteur n°2 prolongé de 10 ans
Delphine Batho, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, a annoncé jeudi avoir pris connaissance de l'avis favorable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en date du 10 juillet 2012, concernant la poursuite de l'exploitation du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Bugey (Ain).
.........
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Ce qu'il faut comprendre avec le nucléaire est assez simple, prenez des malades de leur ego, des mâles dominants au sommet des élites, montrez leur cette belle technologie enrober le tout avec beau papier cadeau et vous êtes certain d'avoir une place dans la société de l'hyper-consommation.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... el-3-.html
Le nucléaire c'est très beau, très simple, très vertueux, très peu cher, etc, etc. à court terme seulement. A long terme c'est très très dangereux (guère, imprévu humain ou naturel) , impossible à gérer (déchet, démantèlement) de plus c'est très fragile car tout est centralisé et gérer par de superbes technocrates voire ce que va coûter en milliars d'euro la centrale finlandaise au peuple français.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... el-3-.html
Le nucléaire c'est très beau, très simple, très vertueux, très peu cher, etc, etc. à court terme seulement. A long terme c'est très très dangereux (guère, imprévu humain ou naturel) , impossible à gérer (déchet, démantèlement) de plus c'est très fragile car tout est centralisé et gérer par de superbes technocrates voire ce que va coûter en milliars d'euro la centrale finlandaise au peuple français.
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Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.boursorama.com/actualites/nu ... f101028635Nucléaire : "une filière d'avenir", pour Montebourg
27 Aout 2012 AFP
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a dit dimanche sur BFM TV que "le nucléaire est une filière d'avenir" tout en reconnaissant qu'il fallait qu'il soit "rééquilibré".
"Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et industrielle, même en maintenant notre parc de centrales actuel", la question est de savoir "si nous allons continuer à investir", a-t-il affirmé. "Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d'avenir".
Le ministre a reconnu que s'"il ne s'agit pas d'abandonner le nucléaire", il faut le "rééquilibrer".
Europe-Ecologie-Les Verts a fait part dimanche soir de son étonnement après ses déclarations, le parti écologiste y voyant des "propos isolés".
Nous réagissons en n'attachant pas plus d'importance que cela" au propos d'Arnaud Montebourg "que nous connaissions déjà comme étant pro-nucléaire", a déclaré à l'AFP Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'EELV. "Le président a annoncé un grand débat national sur l'énergie. Il a pris un certains nombres d'engagements de réduire la part du nucléaire", a-t-il ajouté.
Interrogé sur BFM TV à propos des promesses du candidat François Hollande de réduire le nucléaire en France, Arnaud Montebourg a répondu que "la réduction (du nucléaire) se conjugue dans une équation à deux chiffres: la quantité de ce que l'on consomme chaque année, qui augmente, et l'offre".
"Nous avons besoin d'énergie et pas trop chère", a-t-il dit, et "la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires, ndlr) qui lui a permis de bâtir son industrie".
Grâce au nucléaire, l'industrie française a pu "passer les épreuves, y compris les chocs pétroliers, la crise...", a-t-il ajouté, "c'est une énergie abordable".
"Notre choix d'avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique", a-t-il insisté rappelant que plusieurs pays européens revenaient au nucléaire, "même le Royaume uni, droite, gauche confondues".
"Nous participerons aux appels d'offres", a-t-il assuré.
Pour sa part, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, avait également dit qu'il n'avait "jamais été question ni de sortir ni d'abandonner le nucléaire".
S'exprimant à l'Assemblée nationale le 25 juillet, Mme Batho avait affirmé que "tous les emplois de la filière seraient maintenus", tout en précisant qu'en matière de démantèlement des installations nucléaires, il y avait "une filière industrielle que nous devons développer".
Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait promis d'engager "la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025", conformément à l'accord électoral qui avait été négocié dans la douleur entre le PS et les écologistes d'EELV. Ces derniers défendaient une sortie du nucléaire.
Mais le président a déclaré, avant et après son élection, qu'il fermerait durant son quinquennat une seule centrale, celle de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire hexagonal, et qu'il achèverait la construction de l'EPR (réacteur de 3e génération) de Flamanville (Manche). Ce nouveau réacteur est censé entrer en service en 2016.
Le gouvernement devrait lancer à la rentrée un grand débat sur la "transition énergétique", dans laquelle pourrait s'inscrire la réduction de la part du nucléaire dans le système électrique.
Denis Baupin, vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale a estimé dimanche que les propos de M. Montebourg étaient "en décalage total avec la réalité". "Partout dans le monde, au contraire, le nucléaire est en déclin", a-t-il écrit dans un communiqué, avant d'énumérer : "abandon en Allemagne, en Belgique, en Italie, abandon de fait au Japon, remise en question des programmes de construction en Chine, aux Etats-Unis".
"Partout les Etats considèrent aujourd'hui que les risques et les coûts liés à cette énergie dépassent largement ses avantages supposés", a poursuivi M. Baupin, citant des estimations de la Cour des comptes selon lesquelles "un accident type Tchernobyl ou Fukushima" coûte "entre 600 et 1.000 milliards d'euros".
Pour lui, "le redressement productif ne passe pas par l'acharnement thérapeutique sur des technologies dépassées".
Noël Mamère (EELV) a vu lundi une "provocation" dans la déclaration d'Arnaud Montebourg. "Je pense qu'il s'agit là d'une provocation", a déclaré sur Europe 1 le député-maire de Bègles. "C'est très inquiétant de voir ces déclarations de quelqu'un qui n'est pas isolé, qui est un membre important du gouvernement, qui est le ministre de l'industrie qui a la responsabilité de tout ce qui concerne le secteur de l'énergie", a insisté le responsable Europe Ecologie-Les Verts.
"S'il n'y a pas d'explication et s'il n'y a pas de remise en cause des déclarations de M. Montebourg, nous serons en droit, nous, écologistes, de nous interroger sur la validité des accords que nous avons passés dans cette majorité", a encore dit M. Mamère.
http://www.boursorama.com/actualites/va ... 6011c5c3d4Valls : le nucléaire est "incontestablement" une filière d'avenir
Manuel Valls a soutenu lundi son collègue du gouvernement Arnaud Montebourg en assurant comme lui que l'énergie nucléaire est "incontestablement" et "évidemment" une filière d'avenir.
Interrogé par Europe 1 sur la phrase pro-nucléaire lancée la veille par le ministre du Redressement productif, le responsable de l'Intérieur est allé dans son sens: "C'est une filière d'avenir, incontestablement".
Il a rappelé cependant les engagements de François Hollande "de réduire la part du nucléaire, à l'horizon 2025", dans le mix énergétique.
"Nous avons besoin de nucléaire, même si on réduit, dans la décennie qui vient, sa part. Nous avons besoin de renouveler nos centrales nucléaires, ses différentes filières", a dit M. Valls.
"Evidemment, le nucléaire est une filière d'avenir, mais ces débats auront lieu au sein du gouvernement et puis dans le cadre de la conférence environnementale que ma collègue Delphine Batho", chargée de l'Ecologie, "va animer", a-t-il relevé.
La centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France, "sera fermée au cours de ce quinquennat, tel que cela avait été annoncé par François Hollande pendant la campagne, et en même temps en reconvertissant ce site", a encore dit M. Valls.
La position pro-nucléaire exprimée dimanche sur BFMTV par M. Montebourg a choqué au sein d'EELV, parti partenaire du gouvernement partisan d'une sortie de cette filière.
- energy_isere
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Aprés Montebourg et Valls, au tour de Delphine Batho.
Delphine Batho, ministre de l'Ecologie : "La France a durablement besoin du nucléaire"
La ministre de l'Ecologie, invitée à l'université d'été du Medef ce jeudi, a affiché son soutien à la filière nucléaire. Les Verts apprécieront...
SudOuest.fr 30 Aout 2012
La France a durablement besoin du nucléaire pour satisfaire ses besoins énergétiques, maintenir la compétitivité de ses entreprises et soutenir ses exportations", a jugé ce jeudi la ministre de l’Écologie, Delphine Batho.
Dimanche dernier sur BFM TV, Arnaud Montebourg assurait que le nucléaire était "une filière d'avenir". Suscitant le mécontentement des Verts et récoltant le soutien de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, et le recadrage de la part du Premier ministre. "J'ai parlé avec le ministre Arnaud Montebourg, la position du gouvernement sur le nucléaire est très claire, avait dit Jean-Marc Ayrault. Il n'y a pas de changement de cap. Il n'y a qu'une politique du gouvernement, c'est celle du président : c'est la position de François Hollande".
Mais le sujet refait surface ce jeudi avec... la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. Elle a réaffirmé lors de son intervention à l'université d'été du Medef, dans les Yvelines, que "la France a durablement besoin du nucléaire", et doit développer massivement en parallèle les énergies renouvelables.
- energy_isere
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Re: Filiére nucléaire Francaise
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... re.N181246EDF attribue un contrat de 50 millions d’euros à Alstom dans le nucléaire
04 Sept 2012 Usine Nouvelle
Alstom annonce avoir été sélectionné par l’électricien français pour rénover le système de contrôle-commande équipant près du tiers du parc de réacteurs nucléaires français.
C’est un contrat de 50 millions d’euros qu’Alstom décroche ce mardi 4 septembre. Et un investissement non négligeable pour EDF et son parc nucléaire alors que l’atome continue de faire débat. Dans le détail, le groupe industriel français a été chargé par l'électricien public de rénover les "Controbloc N20", des systèmes dont sont équipés les 20 réacteurs d'une capacité de 1.300 mégawatts exploités en France par EDF.
Il intègrera notamment des " nouvelles technologies basées sur son dernier système de contrôle", baptisé Alspa Series 6 » de moderniser le système actuel. Le contrôle-commande est essentiel au pilotage et à la sûreté des réacteurs. Ils effectuent automatiquement des mesures et assurent des fonctions de régulation ou de protection.
- navidad
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Incendie à la centrale de Fessenheim
Avec Reuters Mis à jour le 05/09/2012 à 16:48 | publié le 05/09/2012 à 16:44
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D'après l'agence Reuters, un début d'incendie chimique s'est déclaré aujourd'hui à 15h50 à la centrale nucléaire de Fessenheim. Il y aurait des blessés.
Selon la préfecture, "il s'agit d'un dégagement de vapeur d'eau oxygénée produit par l'injection dans un réservoir de peroxyde d'hydrogène qui a réagi avec l'eau".
La centrale de Fessenheim, la plus ancienne du parc électronucléaire français, doit être fermée d'ici 2017 selon une promesse faite aux écologistes par François Hollande lors de la campagne des élections présidentielles. Installée au bord du Rhin, elle comprend deux réacteurs de 900 mégawatts qui ont été mis en service en 1977.
- energy_isere
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Voila du pain bénit pour ceux qui veulent fermer Fessenheim rapidement.....Incendie à la centrale de Fessenheim
Avec Reuters Mis à jour le 05/09/2012 à 16:48 | publié le 05/09/2012 à 16:44
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D'après l'agence Reuters, un début d'incendie chimique s'est déclaré aujourd'hui à 15h50 à la centrale nucléaire de Fessenheim. Il y aurait des blessés......
- phyvette
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Incident de la centrale nucléaire de Fessenheim, EdF, a publié un communiqué.
Pffuuiiit.
Pffuuiiit.
Lien05/09/2012 : Pas d'incendie et pas de blessé à la centrale de Fessenheim.
Le 5 septembre 2012 à 15h00, lors d’une manutention d’eau oxygénée dans la partie nucléaire de l’installation, un déversement du produit a provoqué un dégagement de fumée conduisant à l’intervention des secours EDF et des pompiers. Le personnel a évacué le bâtiment concerné par l’évènement.
Les neufs personnes présentes dans les locaux lors de l’incident, ont été examinées et ne présentent aucune blessure.
L’eau oxygénée est utilisée dans le cadre de manœuvres d’exploitation courantes.

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- mahiahi
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Mais on en est à un point où on demandera la fermeture d'une centrale si un employé se fait renverser par une voiture sur le parking.
De même, on lance une chasse aux requins quand un "Brice de Nice" se fait mordre sur leur territoire, alors que l'animal a 90% de chance d'être déjà à des kilomètres.
De même, on lance une chasse aux requins quand un "Brice de Nice" se fait mordre sur leur territoire, alors que l'animal a 90% de chance d'être déjà à des kilomètres.
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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- krolik
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Re: Filiére nucléaire Francaise
L'eau oxygénée est utilisée en période d'arrêt de tranche afin de limiter la dosimétrie liée aux radioéléments fixés sur les tuyauteries.
Dans la phase de baisse de la T° du circuit primaire vers 120° (de mémoire), on injecte de l'eau oxygénée (via RCV) qui vient réagir avec les métaux fixé et accumulé tout au long du cycle sur les tuyauteries.
Ces particules métalliques radioactivées au cours du cycle (12 ou 18 mois) se "décollent" et sont ensuite piégées par les filtres (circuit RCV notamment).
D'autre part, L'eau oxygénée reconstitue par réaction une couche d'oxyde sur la tuyauterie, couche qui fixera à son tour les matières radioactivées et qui sera arrachée au prochain arrêt..
Ce faisant on réduit de manière très notable la dosimétrie des personnes intervenant à proximité de ces tuyauteries.
@+
Dans la phase de baisse de la T° du circuit primaire vers 120° (de mémoire), on injecte de l'eau oxygénée (via RCV) qui vient réagir avec les métaux fixé et accumulé tout au long du cycle sur les tuyauteries.
Ces particules métalliques radioactivées au cours du cycle (12 ou 18 mois) se "décollent" et sont ensuite piégées par les filtres (circuit RCV notamment).
D'autre part, L'eau oxygénée reconstitue par réaction une couche d'oxyde sur la tuyauterie, couche qui fixera à son tour les matières radioactivées et qui sera arrachée au prochain arrêt..
Ce faisant on réduit de manière très notable la dosimétrie des personnes intervenant à proximité de ces tuyauteries.
@+
- phyvette
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Re: Filiére nucléaire Francaise
78% des Français ne sont pas prêts à payer plus cher leur électricité pour sortir du nucléaire.
La question posée aux Français par les sondeurs était la suivante : « seriez vous prêt à accepter une augmentation du prix de l’électricité pour que la France arrête de produire de l’électricité à partir de centrales nucléaires ? »
Sur le panel interrogé, 78% des individus interrogés ont répondu « non », 21% « oui », et 1% des sondés n’ont pas souhaité répondre à la question.

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Re: Filiére nucléaire Francaise
Ca a le mérite d'être clair ... même si la question est trop caricaturale pour être totalement pertinente.
Est-ce que les Francais sont/ont été d'accords pour qu'une part importante n(je suis précis sur ce coup) de leurs impôts aille directement ou indirectement supporter l'énergie nucléaire (subventions diverses, nationales, régionales, départementales, locales, projets R&D divers d'Areva, coût du CEA, dérive des coûts pour la construction des EPR, coût pour les démantèlements ... et là on ne prend pas encore en compte le coût d'un accident).
Je ne dis pas que ce choix fût bon ou mauvais, mais simplement que l'on ne nous a pas laissé le choix. Il faut que des dirigeants politiques sachent prendre des décisions non populaires.
La question de plus ou moins de nucléaire ne se résume absolument pas au prix de l'électricité aujourd'hui, mais doit s'envisager sur plusieurs décennies. On ne refait pas l'histoire, mais on peut aussi se poser la question de où en serait la France en 2012 si tous les budgets engloutis dans l'atome l'avaient été dans les ENR. Aurait-on eu une industrie du PV, éolien et hydrolien florissante, STEP, se serait-on cassé le nez sur des limites physiques, ...? Et corolaire de cette question, on continu, ou on prend un virage.
Pb, de tous cotés, les lobbys font du lobbying, le journaleux ne servent à rien, les politiques ne comprennent rien (pas leurs formations, et la différence entre un lobbyiste et un conseillé est flou).
Est-ce que les Francais sont/ont été d'accords pour qu'une part importante n(je suis précis sur ce coup) de leurs impôts aille directement ou indirectement supporter l'énergie nucléaire (subventions diverses, nationales, régionales, départementales, locales, projets R&D divers d'Areva, coût du CEA, dérive des coûts pour la construction des EPR, coût pour les démantèlements ... et là on ne prend pas encore en compte le coût d'un accident).
Je ne dis pas que ce choix fût bon ou mauvais, mais simplement que l'on ne nous a pas laissé le choix. Il faut que des dirigeants politiques sachent prendre des décisions non populaires.
La question de plus ou moins de nucléaire ne se résume absolument pas au prix de l'électricité aujourd'hui, mais doit s'envisager sur plusieurs décennies. On ne refait pas l'histoire, mais on peut aussi se poser la question de où en serait la France en 2012 si tous les budgets engloutis dans l'atome l'avaient été dans les ENR. Aurait-on eu une industrie du PV, éolien et hydrolien florissante, STEP, se serait-on cassé le nez sur des limites physiques, ...? Et corolaire de cette question, on continu, ou on prend un virage.
Pb, de tous cotés, les lobbys font du lobbying, le journaleux ne servent à rien, les politiques ne comprennent rien (pas leurs formations, et la différence entre un lobbyiste et un conseillé est flou).
Comment fait-on pour que les ravioles ne collent pas?
- Remundo
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Si on leur expliquait combien ils paient déjà sans bien le savoir et combien ils paieront, leur réponse serait peut-être plus nuancée...
@+
- krolik
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Re: Filiére nucléaire Francaise
Petit calcul intéressant..
@+
@+
50% d’électricité nucléaire en 2025 implique la construction d’au moins 13 EPR
de : Infonucléaire
vendredi 14 septembre 2012 - 20h40
Les gouvernements socialistes et le nucléaire
Années 80 :
Plogoff a été une grande victoire "symbolique", le gouvernement socialistes a "sacrifié" la centrale de Plogoff... car la situation sur place était quasi insurrectionnelle, puis les gouvernements sous Mitterrand ont démarré les travaux sur 15 réacteurs nucléaires. Ce tribut de Plogoff a ainsi permis aux gouvernements socialistes et à Mitterrand de bénéficier d’une bonne tranquillité pour coupler finalement au réseau 35 réacteurs nucléaires entre 1981 et 1995 !
Rappelons que le parti socialiste avait signé en 1979 avec huit autres organisations une pétition nationale exigeant quelques mesures radicales dont "la suspension du programme électronucléaire actuel tant que le débat démocratique n’aura pas été conduit à son terme". La pétition exigeait aussi la levée du secret entourant l’énergie nucléaire.
En fait de débat démocratique on a eu quelques débats bidons où les problèmes spécifiques de l’énergie nucléaire n’ont pas été posés en particulier la possibilité d’un accident majeur sur un de nos réacteurs. Et après le traditionnel " On a gagné, on a gagné ", le programme nucléaire s’est poursuivi pour atteindre un record mondial de surcapacité.
Années 90 : Intermède à droite, puis retour de "la gauche plurielle" avec les Verts au gouvernement de 1997 à 2002, et c’est une autre une grande victoire, l’arrêt du surgénérateur Superphénix... par K.O. technique, et le couplage au réseau des très gros réacteurs du palier N4, Civaux I et Civaux II.
La gauche réunie version 2012, ça va faire quoi, au mieux Fessenheim comme victoire "symbolique", comme tribut pour la participation d’EELV à un gouvernement pro-nucléaire, et combien de nouveaux EPR seront construits avec des écolos au gouvernement ???
Pour Yves Lenoir (Président des Enfants de Tchernobyl Belarus), l’engagement de François Hollande de faire descendre à 50% la part de l’électricité nucléaire en 2025 implique la construction d’au moins 13 EPR.
Belle réussite en perspective... voir ci-dessous les explications dans le texte d’Yves Lenoir.
Infonucléaire.
www.dissident-media.org/infonucleaire
___________________________________________________________________________________________________________
Moins d’électricité nucléaire, plus d’EPR ?
Question à 1 000 euros : que signifie pour EELV 50% de nucléaire en 2025 ? Aujourd’hui, en fait depuis une quinzaine d’année, la part atomique injectée sur le Réseau de transport d’électricité (RTE) tourne autour de 75% de la production nette d’électricité en France. François Hollande s’est engagé à faire baisser cette proportion d’un tiers d’ici 2025, soit d’ici 13 ans.
La production annuelle d’électricité atomique (données RTE) s’est stabilisée autour de 420 TWh depuis une dizaine d’années, tandis que la consommation, pertes en ligne comprises, augmente en tendance d’un peu plus de 1,2% par an depuis une douzaine d’années. Durant cette période, le solde export – import a fluctué entre 7 et 15% (moyenne = 12%) de la production nette.
La crise a eu pour effet de tasser offre et demande. Le taux moyen d’augmentation de la consommation de 1,2% durant ces 12 dernières années en a été affecté. On peut donc raisonnablement tabler sur un maintien de ce taux, qui conjuguerait, reprise d’un côté, et effort de maîtrise de l’autre, d’ici 2025. Par ailleurs, le programme de développement des énergies renouvelables devrait, comme cela a été le cas du Danemark, conduire à au moins maintenir le niveau moyen du solde export – import.
À partir de ces hypothèses, la production d’électricité devrait atteindre 675 TWh en 2025, dont 595 TWh pour la consommation intérieure. La part nette de la fission de l’atome dans la production d’électricité s’établirait donc à 337 TWh en 2025. _ Certains ont pu croire que la réduction d’un tiers de la proportion (de 75% à 50%) signifiait une réduction d’un tiers de la production. La réalité sera différente : moins de 20%.
Le plus significatif vient maintenant. D’ici 2025, 31 réacteurs auront dépassé 40 ans d’exploitation. Ils font partie d’un ensemble de 34 réacteurs qui ne satisfait pas des exigences de sûreté considérées depuis longtemps comme élémentaires, notamment celle de disposer d’une enceinte de confinement double.
Sachant que l’ASN ne se montrera pas plus exigeante sur ce point précis qu’elle ne l’a été dans le passé, on suppose que seuls ces 31 réacteurs auront été mis hors service une fois atteinte la limite d’âge de 40 ans. L’expérience montre que le taux de charge tend à diminuer (il était de 66% pour les 19 réacteurs ayant atteint ou dépassé 30 ans de service en 2009) lorsque les centrales vieillissent. On tablera sur le maintien de ces 66% jusqu’à l’âge de 40 ans. L’arrêt de ces 31 tranches entraînera donc une perte de production annuelle de l’ordre de 160 TWh. Avec en perspective proche le remplacement des 3 dernières tranches de 900 MWh et des 8 tranches de 1300 MWh, une perte de production d’au moins 67 TWh est à prévoir entre 2025 et 2030 (vraiment “au moins” car 9 tranches supplémentaires auront dépassé 40 années d’exploitation en 2030...).
Calendrier de construction des centrales nucléaires françaises (1970-2000)
Deux et deux font quatre, n’est-ce pas ? Si on soustrait 160 de 420 on trouve 260. Puis si on soustrait encore 67 de 260, on trouve 193.
Question : combien d’EPR de 1600 MW électriques faut-il construire pour produire la différence entre 335 et 260 TWh, puis entre plus de 335 et 193 TWh ? On va généreusement leur accorder un taux de charge effectif de 80 % (une performance que les centrales d’EDF n’atteignent pas). Chaque EPR produirait alors 11,2 Twh/an. L’administration Hollande doit donc engager un programme industriel visant la construction d’au moins 5 EPR avant 2025 (en sus des 2 déjà engagés) et la mise en service d’au moins 6 EPR supplémentaires d’ici 2030.
La construction de ces machines dure au moins 7 ans. Il faudra donc décider le lancement de la construction d’un EPR/an d’ici 2025, compris les deux déjà programmés. Si l’administration Hollande dure deux mandats, et si aucune catastrophe atomique ne frappe l’Europe d’ici là, elle aura mis à son actif 8 EPR !
Le 4 juillet, le leader du groupe EELV à l’Assemblée nationale a déclaré au nom de ses amis partager avec le gouvernement la « première étape » de « baisse programmée et résolue de la production d’électricité d’origine nucléaire », tout en étant partisan à long terme « de la sortie du nucléaire ». Les écologistes ont une connaissance des questions d’énergie atomique très supérieure à celle des autres politiciens du pays. Ils savent donc que les EPR sont conçus pour une durée d’exploitation supérieure au demi siècle. En appuyant solennellement sur ce point la déclaration de politique générale du Premier Ministre, ils se sont donc prononcés pour la stratégie de remplacement du parc existant par des EPR. Ils soutiennent ainsi formellement la poursuite indéfinie de la production d’électricité atomique dans notre pays.
Voilà le prix réel, ou du moins une part certaine du prix à payer, de la présence d’un groupe EELV à l’Assemblée Nationale ! Allez, courage, encore un effort pour ne plus être du tout écologiste ! Comment vont réagir les collègues Verts élus au Parlement Européen ?
Yves Lenoir, 2012.