Les 17% d’exportation de l’Afrique vers les USA sont où ?Objectif réaffirmé par tous les dirigeants américains, à commencer par George Bush lui-même : l’Afrique doit fournir le quart du pétrole africain importé aux Etats-Unis, contre 17% aujourd’hui.
Ils pêchent leurs infos où les BP ?
IRAN-RUSSIE : LA GUERRE DES OLEODUCS
07.12.2005 [commentaires+carte] http://www.iran-resist.org/article1011
La Russie est prête à exporter davantage d’hydrocarbures en Inde : l’offre Russe relaie au second rang le projet de construction du gazoduc Iran-Pakistan-Inde qui prévoit la pose d’un pipeline long de plus de 2.500 Km permettant de transporter du gaz iranien vers l’Inde via le Pakistan.
« La Russie étudie également la possibilité de construire de nouveaux pipelines », a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine à l’issue des entretiens avec le Premier ministre indien Manmohan Singh, en visite à Moscou.
La Russie et l’Inde sont intéressées à promouvoir leur coopération dans l’extraction et la livraison d’hydrocarbures. En octobre, les deux pays ont commencé l’exploitation industrielle conjointe du gisement du pétrole et du gaz Sakhaline-1.
« Il s'agit, avant tout, d'investissements importants dont le montant dépasse 10 milliards de dollars Aujourd'hui, nos amis indiens ont souhaité poursuivre la mise en œuvre de ce projet et d'autres projets du genre », a indiqué le président russe.
ONGC Videsh Limited (OVL) [la branche à l’étranger de la compagnie publique indienne Oil and Natural Gas Corporation - OGNC] avait acheté 20% du projet Sakhaline-1 pour 1,7 milliard de dollars en 2001. Ces investissements avaient été les plus importants investissements indiens à l’étranger. En pleine explosion économique (croissance de 6,9% l’année dernière), l’Inde a des besoins énergétiques de plus en plus importants.
Les Indiens cherchent à faire des offres sur d’autres unités d’exploration de Sakhaline-2 et Sakhaline-3 et également à devenir partenaires en fonds propres des grandes compagnies pétrolières et gazières Russes.
Les systèmes d’oléoducs impliquent une baisse de coût de plusieurs dollars par rapport aux autres types de transport des hydrocarbures (routes, rails, mer). La Russie encourage ses clients à investir dans les projets Russes d’oléoducs ou gazoducs.
Le futur oléoduc Sibérie-Pacifique (fournira l'Asie-Pacifique & le Japon qui finance la moitié du coût de construction, estimé à 16 milliards de dollars)
Le Futur Gazoduc Nord Européen entre Vyborg (près de Saint Petersbourg) et Greifswald en Allemagne. Le groupe Russe Gazprom financera 51% du coût de construction, estimé à 6 milliards de dollars et le reste sera financé par BASF, EON et éventuellement GDF.
L’économie Russe repose sur ses exportations de pétrole brut et de gaz naturel. Actuellement, la Russie dépend à 80 % du marché européen pour ses ventes de pétrole ou de gaz.
Elle a besoin de diversifier sa clientèle : la Chine et le Japon, qui dépendent de l’or noir du Golfe Persique, sont intéressés par les gisements de Sakhaline (2 & 3) qui leur sont géographiquement proches. La Chine et le Japon éviteront ainsi le détroit d’Ormuz considéré comme une zone de conflits potentiels.
L’offre Russe relaie au second rang le projet de construction du gazoduc Iran-Pakistan-Inde qui prévoit la pose d’un pipeline long de plus de 2.500 Km permettant de transporter du gaz iranien vers l’Inde via le Pakistan.

Ca part dans tout les sens dans le monde en ce moment, comme une gigantesque redistribution accélérée des approvisionnements énergétiques.
C’est quand même bizarre, alors qu’on nous promet une progression constante de la production, puisqu’il suffisait d’y mettre le prix.
Il suffirait dans ce cas de laisser les choses en l’état et modifier les seules nouvelles productions à venir pour modifier les flux mondiaux. Mais il n’en est rien, c’est maintenant et tout de suite, quitte à faire la guerre pour s’assurer son approvisionnement.
J’ai l’impression qu’on nous mène en bateau avec cette histoire de progression constante de production.
http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... 4369#24369
-augmentation des capacités de production de pétrole (toutes sources) de 25% d'ici 2015 (108 millions de barils par jour)
- pas de pic prévisible avant 2020 et "Il se passera un certain nombre de décades dans ce siècle avant la survenue d'un point d'inflexion annonçant un plateau ondulé de la capacité globale de production d'hydrocarbures". Si je comprends bien la dernière phrase fait référence au gaz+pétrole, alors que 2020 concerne plutôt le pétrole seul.