Special investisseur
Modérateurs : Rod, Modérateurs
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- Kérogène
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Special investisseur
Les petites valeurs petrolieres principalement cotees aux USA, aux Canada ou à Londres sont les futures stars de la bourse de demain.
Ca va faire comme les start up de l 'internet!!
Je repasserai pour vous donner des infos , j ai pas le temps la .
Ca va faire comme les start up de l 'internet!!
Je repasserai pour vous donner des infos , j ai pas le temps la .
- Sylvain
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Re: Special investisseur
C'est-à-dire une grosse bulle ?nik1980 a écrit :Ca va faire comme les start up de l 'internet!!
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- Kérogène
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a un horizon de quelques annees c est pas a exclure
pour l instant les societes petrolieres sont valorisees avec des previsions d un retour du baril à 40 dollars !!!
Donc la marge de progression est importante.
On pourra parler de bulle quand on aura des ratios de valorisation aberrant , donc pour l'instant on est loin d'une bulle.
pour l instant les societes petrolieres sont valorisees avec des previsions d un retour du baril à 40 dollars !!!
Donc la marge de progression est importante.
On pourra parler de bulle quand on aura des ratios de valorisation aberrant , donc pour l'instant on est loin d'une bulle.
- Tiennel
- Modérateur
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Autrement dit, hautement spéculatives.
Y a 10 ans, j'ai un copain qui a investi quasiment tout son patrimoine dans... les schistes bitumineux d'Australie (Central Pacific Minerals). A l'époque, personne ne savait ce que c'était, et l'action a été un véritable piège à gogos : au début, ça a monté, monté... puis un jour les plus malins ont "réalisés leurs bénéfices", l'action a chuté et plus personne n'a pu revendre derrière sans perte. La société elle-même a disparu ensuite (dommage, car maintenant voilà des actions qui auraient de la valeur).
Il est probable que le business plan initial supposait que le baril resterait au-dessus de $20 pour que l'extraction soit rentable. Pas de bol, en 97 le prix du baril est tombé à près de $15 du fait de la crise asiatique ; mon copain n'avait pas pensé à suivre le cours du baril au jour le jour pour vendre dès que le cours faiblissait
Pour faire de l'argent sur le pic, il y a peut-être des coups moins risqués que les oil start-up ?
Y a 10 ans, j'ai un copain qui a investi quasiment tout son patrimoine dans... les schistes bitumineux d'Australie (Central Pacific Minerals). A l'époque, personne ne savait ce que c'était, et l'action a été un véritable piège à gogos : au début, ça a monté, monté... puis un jour les plus malins ont "réalisés leurs bénéfices", l'action a chuté et plus personne n'a pu revendre derrière sans perte. La société elle-même a disparu ensuite (dommage, car maintenant voilà des actions qui auraient de la valeur).
Il est probable que le business plan initial supposait que le baril resterait au-dessus de $20 pour que l'extraction soit rentable. Pas de bol, en 97 le prix du baril est tombé à près de $15 du fait de la crise asiatique ; mon copain n'avait pas pensé à suivre le cours du baril au jour le jour pour vendre dès que le cours faiblissait
Pour faire de l'argent sur le pic, il y a peut-être des coups moins risqués que les oil start-up ?
Dernière modification par Tiennel le 20 janv. 2006, 00:32, modifié 2 fois.
Méfiez-vous des biais cognitifs
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- Hydrogène
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On a déjà parlé des schistes bitumineux (me rappelle plus ou) par ailleurs et on avait conclu que cela ne serait jamais rentable. En effet, pour produire 1 baril il faut en consommer pratiquement 1 voire plus. Et cela n'a pas été vu par ceux qui se sont lancés dans l'aventure. Il faut dire que le bilan énergétique n'est pas facile à faire AVANT.
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- Goudron
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- Sylvain
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Schistes bitumineux (oil shales) :
Ce sont ce que l'on pourrait appeller du « pétrole avorté » ; ce ne sont ni des schistes, ni du bitume. En effet, il s'agit d'une roche mère qui n'a pas été soumise à des profondeurs et à des températures suffisantes lors du long processus de génèse. Afin de les exploiter, il est donc nécessaire de terminer la phase de pyrolyse. Pour ne pas attendre quelques millions d'années, il faut chauffer les schistes à des tempéatures situées entre 350 et 1000 °C, ce qui permet d'obtenir plus rapidement une pyrolyse complète. Le rendement énergétique est très mauvais. Il est même souvent nul : on dépense plus d'énergie que l'on en récupère. Aux opérations de chauffage, il faut ajouter la consommation énergétique due à l'exploitation de type minière. Là encore, les dégâts pour l'environnement sont importants : l'obtention d'un volume de pétrole nécessite 2 volumes d'eau douce, sans parler des imposants résidus solides rejetés. Les schistes bitumineux se trouvent dans un petit nombre de grosses accumulations, les plus importantes étant auxÉtats-Unis, au Brésil et dans les États Baltes. Le potentiel réel de ces importants gisements est en réalité très limité compte tenu du mauvais bilan énergétique de ce type d'opérations. À titre d'exemple, une tentative récente de la compagnie Stuart Shale en Australie s'est soldée par un échec et un abandon du projet.
Source : La vie après le pétrole, Jean-Luc Wingert
Chapitre 3 - « Les réserves mondiales en question »
Un exemple de schistes bitumineux (photo de 1,9 Mo)
Un deuxième exemple :

Rappel sur le mode de transport des schistes bitumineux :

Les schistes bitumineux n'étant ni liquides, ni gazeux, leurs transports par tuyaux est impossible. Il faut donc un transport « motorisé » entre le lieu d'extraction et le lieu où seront convertis ces schistes en « brut synthétique ».
On touche là 2 problèmes des schistes bitumineux :
Ce sont ce que l'on pourrait appeller du « pétrole avorté » ; ce ne sont ni des schistes, ni du bitume. En effet, il s'agit d'une roche mère qui n'a pas été soumise à des profondeurs et à des températures suffisantes lors du long processus de génèse. Afin de les exploiter, il est donc nécessaire de terminer la phase de pyrolyse. Pour ne pas attendre quelques millions d'années, il faut chauffer les schistes à des tempéatures situées entre 350 et 1000 °C, ce qui permet d'obtenir plus rapidement une pyrolyse complète. Le rendement énergétique est très mauvais. Il est même souvent nul : on dépense plus d'énergie que l'on en récupère. Aux opérations de chauffage, il faut ajouter la consommation énergétique due à l'exploitation de type minière. Là encore, les dégâts pour l'environnement sont importants : l'obtention d'un volume de pétrole nécessite 2 volumes d'eau douce, sans parler des imposants résidus solides rejetés. Les schistes bitumineux se trouvent dans un petit nombre de grosses accumulations, les plus importantes étant auxÉtats-Unis, au Brésil et dans les États Baltes. Le potentiel réel de ces importants gisements est en réalité très limité compte tenu du mauvais bilan énergétique de ce type d'opérations. À titre d'exemple, une tentative récente de la compagnie Stuart Shale en Australie s'est soldée par un échec et un abandon du projet.
Source : La vie après le pétrole, Jean-Luc Wingert
Chapitre 3 - « Les réserves mondiales en question »
Un exemple de schistes bitumineux (photo de 1,9 Mo)
Un deuxième exemple :

Rappel sur le mode de transport des schistes bitumineux :

Les schistes bitumineux n'étant ni liquides, ni gazeux, leurs transports par tuyaux est impossible. Il faut donc un transport « motorisé » entre le lieu d'extraction et le lieu où seront convertis ces schistes en « brut synthétique ».
On touche là 2 problèmes des schistes bitumineux :
- 1 - À la production de produits distillés issus du gisement, il faudra donc retrancher une part de carburant consommé par le processus de production lui-même.
2 - Pour les puits de pétrole liquide, on travaille sur un puit immobile. On ne déplace que rarement un puit de production. C'est simple. Pour les schistes bitumineux, la « surface de travail » est étendue, et s'étend dans le temps. Cela est plus difficile à gérer.
Dernière modification par Sylvain le 20 janv. 2006, 11:27, modifié 1 fois.
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- Hydrogène
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Il s'agit de sables effectivemment rentable car pour produire 2 barils il suffit d'en consommer l'équivalent d'un. Mais je parlais de schistes en Australie (ou dans l'Ouest des USA) ou le ratio est de 1 pour 1 donc non rentable meme à 10 000 $ le baril.nik1980 a écrit :c est rentable avec un a baril a 30 dollar!
REgarde suncor au canada major qui fait que ca.