L'amiante du Clémenceau. (et de l' ex paquebot FRANCE)

Message par **Sylvain** » 19 janv. 2006, 22:37

New Delhi a annoncé avoir ordonné à trois organisations gouvernementales

Effectivement, c'est fort !

L'emploi d'un smiley nécessite la possession du formulaire B23ç18 rempli par le sous-responsable du Ministère de l'expression numérique.

Ça serait vraiment rigolo que le Clémenceau se voit interdit la traversée du Canal de Suez, d'où marche arrière et contournement de l'Afrique par le Cap de Bonne-Espérance, pour finalement arrivé en Inde et se faire refuser l'accès aux chantiers de démantèlement.

greenchris · Message par **greenchris** » 20 janv. 2006, 11:24

Allez-y !!!!!, les pays dits "du sud", montrez à la France ce qu'est le minimum du respect des règles de bases environnementales.

thorgal · Message par **thorgal** » 20 janv. 2006, 11:31

je prends le fil en cours de route, donc pardonnez mon ignorance ... mais on l'achemine comment le Clem ? il bouge de lui-meme ou c'est une espece de super remorquer qui le trimballe ? et ca depense quoi en mazout tout ca ? car si tu fais faire au Clem le meme parcours que Vasco de Gamma, et beh bonjour l'ardoise en mazout ... on peut pas lui installer des voiles au Clem ?

l'ideal, ce serait une mini-singularite : allez hop, on balance le clem dedans, et ni vu ni connu, finito! mais faut pas rever ...

greenchris · Message par **greenchris** » 20 janv. 2006, 11:49

On le remorque.

Tu sais le transport maritime est très peu gourmand en énergie, c'est l'un des plus économe avec le train.

Message par **energy_isere** » 20 janv. 2006, 18:38

http://permanent.nouvelobs.com/etranger ... .html?1446

Le "Clémenceau" inspecté par les autorités égyptiennes avant son passage du Canal de Suez

PORT SAID, Egypte (AP) -- Quatre experts du ministère égyptien de l'Environnement et de l'Autorité à l'énergie nucléaire ont commencé jeudi une inspection de l'ancien porte-avions français le "Clémenceau" avant de l'autoriser à transiter par le Canal de Suez.
Selon le général Mohammed Moussa, directeur des relations publiques de l'Autorité du Canal, cette commission constituée mercredi par le Premier ministre Ahmed Nazif doit déterminer si le navire peut passer par le Canal sans risque pour l'environnement.
Une deuxième vérification due au tollé international de ces dernier jours et aux nombreux articles dans la presse égyptienne, le porte-avions ayant déjà été inspecté mercredi par des experts de l'Autorité du Canal qui ont conclu à son innocuité.
Le "Clémenceau", qui mouille toujours au large de Port Saïd, est en effet soupçonné par des organisations de défense de l'environnement de contenir plusieurs centaines de tonnes de matériaux toxiques, dont 500 tonnes d'amiante à destination de l'Inde, sa destination finale où il doit être mis à la casse.

Le "Clémenceau" ne franchira pas le Canal en convoi, mais seul, tiré par le remorqueur panaméen qui l'a amené de Malte et escorté par un remorqueur égyptien.

De son côté, l'ambassadeur de France en Inde, Dominique Girard, a affirmé dans un entretien publié jeudi par le quotidien Hindustan Times que le "Clémenceau" était totalement décontaminé. Selon lui, il n'y a plus que 45 tonnes d'amiante à bord de l'ancien porte-avions, sur des panneaux internes indispensables à ce dernier voyage, et les personnels qui seront chargés de le démanteler et de le recycler ont été formés en France pour éviter tout risque sanitaire.
Vendredi, M. Girard doit rencontre un groupe d'experts indiens, lequel rendra compte à la Cour suprême d'Inde. Cette dernière doit prendre le 13 février sa décision finale quant à l'arrivée du "Clémenceau" à Alang (dans l'Etat du Gujarat), plus important chantier naval spécialisé dans la casse au monde.

ecorage · Message par **ecorage** » 23 janv. 2006, 16:12

Enorme et introuvable !

Comme tout un chacun, le soir avant de me coucher, je me lave les dents avec la radio allumée sur France infos, radio totalement indépendante du pouvoir en place !
Il est Lundi 23 janvier 1 heure du matin.

Bref, j'entends, mais difficile de noter avec la brosse à dent à la main, que le "transitaire" avait dû payer à l'Egypte un dessous de table supplémentaire de plus de 100 000 euros (les tables sont grandes, surtout dessous).
J'entends également que ce n'est pas le pemier (les tables ont plusieurs dessous)
J'entends enfin que pour franchir le Canal de Suez, le "Transitaire" aura dû débourser plus de 1 300 000 Euros !

J'ai voulu réécouter cette info sur le web, mais ils ne passaient plus que le flash de 0h 45 !
Finalement à 1h 30, j'ai baissé les bras.

Impossible de retrouver cette info avec les chiffres précis, mais l'ordre d'idée est là !

J'ai beaucoup de peine pour le "Transitaire", je ne le connais pas, mais il doit avoir beaucoup d'argent pour payer une telle somme juste pour quelques kilomètres.

J'espère juste qu'il ne s'appelle pas Mr Bercy ?

P.S. Je n'étais pas bourré, mais j'ai fini seccoué !
Alors si quelqu'un a plus de précision ... Merci.

Message par **energy_isere** » 23 janv. 2006, 19:50

Ce que tu rapporte à l'air d' étre absolument normal !

http://www.edicom.ch/news/international ... 1.mo.shtml

Le Clémenceau passe le canal de Suez
PARIS (AP) - L'ancien porte-avions Clémenceau «s'est bien engagé dans le Canal» de Suez et poursuivait son trajet vers l'Inde, où Paris souhaite qu'il soit désamianté, a-t-on appris lundi matin auprès du ministère français de la Défense.
L'ex-bâtiment militaire français mouillait à Port Saïd (Egypte) depuis plus d'une semaine dans l'attente des résultats de tests destinés à déterminer s'il pouvait passer par le Canal sans risque pour l'environnement.
Le «Clem» est entré dimanche soir à 23h heure locale dans le Canal de Suez et «le transit devrait durer encore plusieurs heures», indiquait-on lundi matin au ministère français de la Défense.
Le passage est «payant pour tous les bateaux, civils ou militaires», qui empruntent l'ouvrage et le péage est habituellement à la charge de l'armateur. Dans le cas du Clémenceau, c'est la société chargée du remorquage et du démantèlement du bateau qui s'est acquittée de ces droits, pour un montant de 1,5 million de dollars (1,2 million d'euros), selon le ministère de la Défense.
La Cour suprême indienne décidera le 13 février prochain si le navire français peut poursuivre sa route jusqu'au chantier d'Alang, dans l'Etat du Gujarat, où Paris souhaite qu'il soit démonté. AP

C'est cher pour quelques dizaines de km empruntés, mais c'est moins cher que de faire le tour de l 'Afrique !

ecorage · Message par **ecorage** » 23 janv. 2006, 22:36

Donc le fameux "Transitaire", c'est nous ?

Je suis rassuré, je n'aurais pas voulu que ce soit un pauvre mec qui se soit fait couillonnée avec ce porte avions !

Message par **Tiennel** » 23 janv. 2006, 22:45

c'est la société chargée du remorquage et du démantèlement du bateau qui s'est acquittée de ces droits

moi je comprends que c'est les Indiens

Message par **energy_isere** » 24 janv. 2006, 20:39

http://permanent.nouvelobs.com/etranger ... S3482.html

Le Clemenceau en mer Rouge

NOUVELOBS.COM | 24.01.06 | 16:08

L'ex-porte-avions français fait route en mer Rouge en direction de l'Inde où sera terminé son désamiantage, si toutefois la Cour suprême indienne donne un avis favorable.

Le Clemenceau fait route en mer Rouge après être sorti du canal de Suez tôt mardi 24 janvier au matin, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense.
L'ex porte-avions français a passé quelque 24 heures dans le canal où il s'était engagé lundi avant l'aube, après avoir attendu pendant dix jours un feu vert des autorités égyptiennes.
Le Clemenceau a en effet dû s'arrêter dans le lac Amer, au sud d'Ismaïlia, pour attendre la fin du transit des navires venant dans le sens sud-nord de la mer Rouge.
Après être entré dans le convoi venant dans le sens nord-sud, l'ex-porte-avions, parti de France le 31 décembre, a repris son allure de cinq noeuds, en direction de l'Inde où il doit être démantelé sur le chantier Shree Ram Scrap Vessel, à Alang, dans le Gujarat (ouest), a-t-on ajouté au ministère.
Le porte-parole du ministère, Jean-François Bureau, a indiqué la semaine dernière que les autorités du canal avaient voulu engager des remorqueurs supplémentaires pour ce transit, ce qui a représenté un coût supplémentaire de 200.000 dollars. La facture totale du passage s'établit à 1,5 million de dollars, dont une partie d'assurance remboursable.

L'Egypte s'est rangée à l'argumentation française selon laquelle l'ex-porte-avions, désarmé en 1997, reste un bâtiment militaire ne relevant pas de la convention de Bâle sur le transport de déchets dangereux.

Avis définitif

En Inde, une commission d'experts, qui a rendu il y a 15 jours un premier avis défavorable à l'accueil du Clemenceau, devrait donner prochainement un avis définitif qui sera communiqué à la Cour suprême.
Celle-ci a interdit au Clemenceau d'entrer dans les eaux territoriales indiennes avant le 13 février, ce qui est "compatible" avec la progression du navire puisque le remorquage doit durer deux mois, selon le ministère français.
Le Clemenceau doit subir en Inde la fin de son désamiantage. Sur les 160 tonnes de matériaux amiantés, 115 tonnes ont été enlevées à Toulon, selon les autorités françaises. Les 45 restantes "ne pouvaient être retirées sans menacer la structure du navire", avait expliqué le ministère de la Défense.
Les organisations de défense de l'environnement soutiennent cependant qu'il reste beaucoup plus de matériaux amiantés sur l'ex-porte-avions.
Le 17 janvier, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré à l'Assemblée nationale attendre "sereinement et avec confiance" le jugement de la Cour suprême indienne.

Message par **energy_isere** » 24 janv. 2006, 20:41

pour ceux que ca interesse, pendant qu'on envoit le Clémenceau se faire ferrailler, la marine nationale pense au futur porte avion (pas le Charles de Gaulle, celui encore aprés !)

à voir a : Michèle Alliot-Marie tente de donner un nouvel élan aux porte-avions franco-britanniques

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=1114

il s'agit d'un projet de cooperation avec les Anglais pour une base de porte avion commune.
Ca demarre de façon trés complexe techniquement et financiérement.
Il ya aura un porte avion pour les Anglais , et un pour les Francais.

Et dans ceux la , on mettra de l'amiante au nom de l'interet supérieur de la nation ??

greenchris · Message par **greenchris** » 27 janv. 2006, 14:16

La France propose à l'Inde de rapatrier les déchets d'amiante du "Clemenceau"
LEMONDE.FR | 26.01.06 | 17h41 • Mis à jour le 26.01.06 | 18h02

a France a proposé à l'Inde de rapatrier les déchets amiantés qui seront extraits de l'ex-porte-avions Clemenceau, après son démantèlement prévu sur un chantier indien, a indiqué, jeudi 26 janvier, Jean-François Bureau, porte-parole du ministère de la défense. Elle prend ainsi les devants pour tenter d'obtenir une réponse positive de la Cour suprême indienne, qui avait rendu un premier avis négatif interdisant au bateau d'entrer en Inde et qui doit statuer à nouveau le 13 février. Pour Greenpeace, la proposition de la défense ne résout rien, le problème principal étant le désamiantage dans de bonnes conditions de sécurité, plutôt que le stockage des déchets finaux.

"La question du rapatriement des déchets d'amiante ne semblait pas résolue, donc nous avons fait cette proposition pour lever toute ambiguïté", a argumenté le porte-parole de la défense. "Pour le coup, au retour, nous appliquerons évidemment la convention de Bâle sur le transport des déchets dangereux" , a précisé Jean-François Bureau.

A l'aller, la France avait fait valoir que tant que l'ex-porte-avions n'était pas désossé il restait un bâtiment militaire ne relevant pas de cette convention, malgré les protestations de mouvements écologistes. L'Egypte avait retenu le navire plusieurs jours avant de le laisser transiter par le canal de Suez, se rangeant ainsi à l'argumentation française.

"L'ambassadeur de France en Inde a également indiqué que la responsabilité de l'Etat français était engagée jusqu'à la fin du chantier. Nous allons y mettre en place un dispositif de contrôle indépendant", a ajouté le porte-parole du ministère.

LA QUANTITÉ D'AMIANTE RESTE INCONNUE

Pour Greenpeace, la France ne fait que "tenter de parer aux transgressions du droit national", qui interdit l'exportation d'amiante. "Le ministère de la défense tente toujours d'empêcher le public de savoir combien il y a réellement d'amiante dans le Clemenceau", a dénoncé Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace. Il déplore en outre que le ministère ait attaqué la décision du tribunal de grande instance de Versailles, obtenue il y a quinze jours par Greenpeace, ordonnant la nomination de deux experts indépendants pour évaluer la quantité de déchets présents à bord.

"Nous aimerions savoir avec quelles infrastructures et quelles méthodes de confinement le Clemenceau va pouvoir être désamianté sur le chantier indien, où il sera toujours dans trois à huit mètres d'eau", demande M. Jadot, pour qui la meilleure solution reste le désamiantage du navire en France. Espérant de la Cour suprême indienne une décision "conforme au droit international et à la morale", Greenpeace travaille en Inde à sensibiliser l'opinion publique, les décideurs et les syndicats.

Alexandre Piquard, avec AFP

C'est vraiment n'importe quoi, l'état Français se comporte comme un clown fou, un coup c'est dangereux, un coup ça ne l'est pas. On respecte les lois quand cela nous arrange. C'est vraiment intelligent d'envoyer le bateau en Inde et de rapatrier l'amiante après !!!!!

thorgal · Message par **thorgal** » 27 janv. 2006, 14:24

mais non greenchris, c'est tout naturel, les francais veulent pas toucher la merde, on n'apprecie que tres peu de recurer ses propres chiottes, alors on file le boulot a qqun qui accepte de le faire par besoin de fric, et voila

d'ailleurs ca me parait naturel de refiler ca aux Indiens, ils utilisent leur main gauche pour ce genre de chose (pas de PQ, you know) ...

bon, serieusement, c'est n'importe quoi cette histoire ...

Lansing · Message par **Lansing** » 27 janv. 2006, 15:52

Sans vouloir dédouaner la France dans cette histoire, j'aimerais tout de même rappeler que TOUS les bateaux arrivant en Inde sont remplis d'amiante et qu'aucun d'entre eux n'a subit un quelconque désamiantage même partiel.
Les très nombreux reportages sur le site d'Alang ont montré des centaines de mètres de tuyauteries recouverts de leur gaines d'amiante.
L'Egypte en voulant rançonner le commanditaire a malheureusement pour New Dehli braqué les projecteurs sur le Clemenceau. Les autorités indiennes se sont alors senties obligé de fronçer les sourcils pour montrer qu'elles se souciaient de la santé de leurs chers ouvriers.
Sans cette médiatisation, les autorités locales auraient comme d'habitude encaissées leur pot de vin en laissant crever les pauvres types qui désossent ces rafiots quasiment à la main.
D'ailleurs depuis les reportages de Thalassa les équipes de télévision sont interdites sur le site, Green peace c'est fait jeter il y a peu aussi.

Message par **energy_isere** » 03 févr. 2006, 13:09

http://www.lefigaro.fr/europe/20060203. ... tml?081312

Bruxelles veut barrer la route du «Clemenceau» Union européenne La Commission a ouvert une enquête sur la légalité du démantèlement en Inde du porte-avions français chargé d'amiante.

Alexandrine Bouilhet
[03 février 2006]

APRÈS l'Egypte et avant peut-être l'Inde, c'est au tour de Bruxelles de prétendre barrer la route du Clemenceau. La Commission européenne a ouvert une enquête sur le cas du porte-avions français. Paris est soupçonnée d'enfreindre les lois communautaires sur le transport de matières dangereuses. Alertée par des organisations non gouvernementales, Bruxelles a notifié ses inquiétudes au gouvernement français dès le 11 janvier, alors que le navire, chargé d'amiante, entamait sa route vers l'Inde. Il doit être démantelé sur le chantier d'Alang, dans des conditions que la Commission étudie. Une procédure d'infraction contre la France n'est pas exclue, ce qui pourrait obliger le navire à faire machine arrière.

«Nous n'hésiterons pas à lancer une telle procédure, car nous avons de nombreuses raisons de penser qu'il y a eu infraction», indiquait-on hier au cabinet du commissaire européen Stavros Dimas, chargé de l'Environnement. Impitoyable sur les questions d'environnement, la Commission attend l'arrêt de la Cour suprême indienne qui doit se prononcer, le 13 février, sur la légalité de ce transport militaire, contestée par Greenpeace depuis son départ de Toulon le 31 décembre.

En guise d'avertissement, Bruxelles va adresser à Paris un courrier officiel, exigeant des autorités de tutelle du Clemenceau, c'est-à-dire du ministère français de la Défense, des réponses claires à une série de questions techniques. D'après la Commission, l'envoi du porte-avions en Inde violerait la Convention de Bâle, laquelle a été transposée en droit communautaire en 1993 par un règlement du Conseil sur le «transport des matières dangereuses».

Navire poubelle

Ce règlement interdit aux pays de l'Union européenne d'envoyer leurs «déchets dangereux» pour traitement en dehors des pays de l'OCDE, c'est-à-dire dans le tiers-monde ou les pays émergents.

L'Inde ne fait pas partie de l'OCDE. Elle a ratifié la Convention de Bâle. D'après la Commission, le chargement du Clemenceau, qui contient plus de 50 tonnes d'amiante, et le navire lui-même, vieux d'une quarantaine d'années, sont des «déchets dangereux», soumis à la réglementation européenne. «C'est un navire poubelle dans tous les sens du terme, estime-t-on à Bruxelles. Il fallait le vider de toute sa cargaison d'amiante en France avant de l'envoyer en Inde.» Lors de rencontres informelles avec la Commission, le ministère français de la Défense s'est retranché derrière une «dérogation militaire» qui lui permettrait de ne pas appliquer la législation française sur le transport de matières dangereuses.

«Cet argument ne tient pas, rétorque un responsable de la Commission. Non seulement le droit communautaire est supérieur à la loi française mais, en droit européen, il n'y a pas de dérogation militaire !» D'après les informations recueillies à Bruxelles, la France posséderait au moins 40 «navires poubelles» semblables au Clemenceau, dont elle souhaiterait «sous-traiter» le démantèlement en Inde ou ailleurs, faute d'installations adéquates en France. «L'Europe a fermé ses derniers sites de dépollution, sous prétexte qu'ils n'étaient pas assez rentables», regrette-t-on à Bruxelles.