Le WEO de cette année transpire la désinformation. Il suffit de lire celui de l'année dernière pour se rendre compte du hyatus.
je ne sais pas si ça gaze aux US, mais en tout cas ça a dû graisser en quelque part...

Modérateurs : Rod, Modérateurs
http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/12/ ... interview/
Ecarter la perspective (du PO) serait hautement anti-scientifique, et même irresponsable.
http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/12/ ... battons-2/19 décembre 2012, par Matthieu Auzanneau
Le débat national sur la transition énergétique est lancé ? Alors débattons.
Avec un lien vers la conférence sur le peak oil au parlement européen du 15 novembre 2012 dont voici le programme :Ô, surprise : la question du pic pétrolier, pourtant de plus en plus pressante, semble toujours oblitérée. Le mot "pétrole" n'apparaît pas même une fois dans la "feuille de route" des débats, et pas plus dans le rapport liminaire commandé par la ministre Delphine Batho.
# 0'00 Introduction par Yves Cochet.
# 2'50 Claude Turmes, vice-président du groupe des Verts au Parlement européen.
# 13'40 Benoît Thévard, ingénieur, présente son rapport, commandé par le groupe des Verts.
# 37' Ma pomme, pour un petit panorama des enjeux géopolitiques du pic pétrolier.
# 52'30 Victoria Johnson, économiste à la New Economic Foundation.
# 1h07' Agnès Sinaï, journaliste : une approche anthropologique (le montage nous prive de voir Agnès, j'espère que cela incitera à mieux écouter son propos).
1h 19'40 Première session de questions/réponses (à # 1h31'50, je suis pris d'un accès de pessimisme).
# 1h 39'30 Yves Cochet présente la seconde partie de la table ronde.
# 1h42 Zsolt Tasnadi, responsable des approvisionnements et des stocks pétroliers au sein de la direction Energie de la Commission européenne.
# 2h Simone Osborn, journaliste à EnergyBulletin.net, parle du mouvement des villes en transition.
# 2h13' Xavier Desgain, membre du parlement régional belge et membre du comité parlementaire de Wallonie sur le pic pétrolier (éclairant !)
# 2h34' Yves Cochet clôt la seconde table ronde.
# 2h52'30 Deuxième session de questions/réponses.
!# 2h53 à 2h58 Une attaque en règle signée Olivier Rech contre le représentant de la Commission européenne, Zsolt Tasnadi... qui ne relève pas le gant à # 3h 3'45.
# 3h09 Yves Cochet strikes back for a mot de la fin in his own peculiar way.
http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/01/ ... la-verite/Total et le jeu de la vérité
...
A propos du climat, le patron de Total se montre préoccupé :
"On nous dit, et j'écoute, que le changement climatique, c'est une question de vie ou de mort. C'est un sujet sérieux avec lequel il ne faut pas plaisanter."
Le groupe Total fait reposer une part essentielle de sa stratégie de développement futur sur la poursuite de ses investissements massifs dans les sables bitumineux du Canada. Or la Commission européenne identifie ces sables bitumineux comme la source de carburant de loin la plus nocive pour le climat, et vise à surtaxer cette source à travers une directive. Quelques mois avant la fin de son mandat, le gouvernement Fillon a retiré son soutien à cette directive, sous la pression de Total, accusent les observateurs de Greenpeace et des Amis de la Terre.
Qui plaisante ?
En réponse à une question sur le climat, l'un des hauts dirigeants de Total, Philippe Boisseau, a déclaré en décembre devant l'Assemblée nationale :
"Il est absolument essentiel de promouvoir les économies d’énergie et les énergies nouvelles. Nous nous attachons à le faire."
Le marchand de pétrole national ― dont la propre production d'or noir a décliné fortement et de manière continue entre 2007 et 2011, et dont on ne comprend toujours pas comment pourraient s'accomplir ses pronostics optimistes d'accroissement de la production mondiale (lesquels reposent en premier lieu sur les sables bitumineux) ― veut désormais "promouvoir les économies d'énergie" dans le but affiché de lutter contre le réchauffement.
La direction de Total se prépare-t-elle à faire face au changement climatique, ou bien au pic pétrolier (le peak capacity, dans le langage de Christophe de Margerie), dont on est prié de croire qu'il n'adviendra "que" dans une dizaine d'années ?
Le bonneteau est un jeu ancien, rarement sincère.
http://www.agenceecofin.com/hydrocarbur ... -de-l-opepLe déclin des majors du pétrole et la montée en puissance de l’OPEP
Agence Ecofin 22 Fev 2013
Sur son blog spécialisé le journaliste Matthieu Auzanneau (photo) présente l’évolution des majors du pétrole depuis 2004 année où elles ont atteint, selon lui, leur apogée.
Le cumul de la production de brut d’Exxon, BP, Shell, Chevron et Total a atteint en 2004 10,760 millions de barils par jour. Depuis, il a chuté d'un quart. Il a atteint seulement 7,981 Mb/j en 2012, ce qui représente une baisse de 25,8 % en 8 ans, en dépit de forages plus nombreux. « Total, par exemple, a vu sa production baisser de près de 20 % depuis 2007, alors même que le géant français dispose aujourd'hui d'au moins 40 % de puits d'extraction en plus ! », précise le journaliste.
Ce déclin des majors serait compensé par la progression des pays de l’OPEP, essentiellement de l'Irak, de l'Arabie Saoudite et des pays de l'ex-Union Soviétique. « L'Opep se contente aujourd'hui d'assurer un peu plus de 40 % de la production mondiale. Mais elle contrôle plus de 70 % des réserves prouvées de la planète. Par conséquent, à mesure que les champs de pétrole connus s'épuiseront, la production devrait de plus en plus se concentrer dans les principaux pays de l'Opep, à commencer (ou à terminer) par l'Arabie Saoudite, ainsi que, dans une moindre mesure, en ex-Union Soviétique » prédit Matthieu Auzanneau.
Oil Man blog Le MondeLes sources de brut non-conventionnelles et extrêmes peuvent-elles "repousser très sensiblement" le pic de production de l'or noir ? Voyons voir un peu ça...
J'adoreEn France, hélas, on se plaît encore à croire "aux forces de l'esprit", au primat des idées sur la matière, à la grandeur incomparable de l'Homme et des droits de l'Homme comme mesure et moteur de tout progrès. C'est comme ça que nous sommes passés de Napoléon à Sarkozy, de Jaurès à Montebourg, de Bergson à BHL.
et de Raymond BARRE à Jérôme CAHUZAC....Raminagrobis a écrit :J'adoreEn France, hélas, on se plaît encore à croire "aux forces de l'esprit", au primat des idées sur la matière, à la grandeur incomparable de l'Homme et des droits de l'Homme comme mesure et moteur de tout progrès. C'est comme ça que nous sommes passés de Napoléon à Sarkozy, de Jaurès à Montebourg, de Bergson à BHL.
vraiment honteux ce débat.yvesT a écrit :A noter une émission avec Matthieu Auzanneau sur France Culture :
http://www.franceculture.fr/emission-du ... 2013-04-04
Diffusée aujourd'hui à 18h20, réécoutable.
J'écoute en ce moment, vraiment caractéristique :
Jean-Marie Chevalier : économiste, ressort les classiques du "spécieux" typique des économistes, du genre les USA viennent de passer leur "pic de la demande", sort des contre vérités factuelles : le Brésil et l'Afrique en plein boom ...
Jean-Louis Schilansky : délégué général de l'Union française des industries pétrolières (UFIP) : on peut comprendre qu'il défende son beefsteak, sort des énormités du genre il y a 30 ans on disait qu'on en avit pour 40 ans, maintenant c'est 40 plus 30 avec non conventionnel ou quelque chose comme ça.
Auzanneau : tient bien la barre.
Il s'est pas mal (et même bien) débrouillé au contraire je trouve, en particulier son "je n'ai pas de message, je suis journaliste" en réponse à Schilansky qui l'accusait de "vouloir faire passer un faux message de pénurie ou quelque chose comme ça".Théotrace2 a écrit :
j'ai trouvé oilman sans argument comme si il était abasourdi par le nombre de conneries raconté à la seconde par les 3 crétins (menteurs).