Venezuela
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- mahiahi
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Re: Venezuela
Et le chaos si Chavez n'est pas réélu (c'est lui qui l'a dit)
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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- energy_isere
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Re: Venezuela
http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine ... trole.htmlVenezuela : une démocratie malade du pétrole
06 Octobre par Patrick Bèle blog.lefigaro.fr
Hugo Chavez et Henrique Capriles Radonski, qui s’affrontent pour la présidentielle ce dimanche 7 octobre 2012, ont au moins deux mensonges en commun : Ils affirment vouloir doubler la production de pétrole et ils cachent qu’une dévaluation va être inévitable dans les mois qui viennent.
Il est impossible de doubler la production pétrolière à moyen terme car les infrastructures pétrolières sont en très mauvais état. La production de brut n’a cessé de baisser depuis 2000. Elle dépassait les 3 millions de barils jour ; elle n’est plus que de 2,2 à 2,5 millions. La compagnie nationale PDVSA ne s’est toujours pas remise de la grève insurrectionnelle de 2002 et du licenciement par Hugo Chavez de 20 000 salariés, dont de très nombreux cadres. L’entreprise manque de compétences.
De plus, Hugo Chavez a voulu que la compagnie pétrolière se transforme en « Entreprise de production sociale », ce qui signifie qu’elle joue un grand rôle dans les misiones – aides sociales apportées dans les quartiers pauvres dans le domaine de l’éducation, la santé, le logement, l’alimentation-, et que son personnel est passé de 30 000 salariés à 120 000 ce qui en fait un monstre difficile à gérer, d’autant qu’il est dirigé directement par le ministre de l’énergie.
Les incidents se multiplient dans les raffineries du pays. Le plus grave a eu lieu le 25 août 2012 dans la raffinerie de Amuay, la deuxième plus grande du monde. Il a fait officiellement 42 morts, 10 disparus et des centaines de blessés. Plus de 1 500 maisons ont été endommagées. RJG Risk Engineering avait signalé 222 incidents en 2011 dans les raffineries de Amay et sa voisine Cardon.
Le 20 septembre c’était au tour de la raffinerie de El Palito de subir un grave incendie après avoir été frappée par la foudre. D’autre part Le Venezuela appartient à l’Opep. Il en est même l’un des pays fondateurs. Comment le cartel du pétrole accepterait que le Venezuela double sa production ? Et qui achèterait le pétrole produit alors que les prévisions de hausse de la demande pour les années qui viennent ne dépassent pas les 800 000 barils jour.
Enfin pourquoi augmenter la production de pétrole ? Le problème du pays est-il qu’il ne produit pas assez de pétrole ? C’est tout le contraire. Hugo Chavez avait affirmé dès le début de son premier mandat vouloir en finir avec une économie de rente pétrolière et réindustrialiser le pays. 14 ans après, force est de constater que le Venezuela n’a jamais était aussi dépendant du pétrole dont la part dans les exportations est passé de 80 à 95%.
Le chiffre d’affaire de PDVSA représente 50% du PIB du pays. Le tissu productif s’est rétréci et le Venezuela importe aujourd’hui entre 60 et 70% de son alimentation. Même le café, dont le Venezuela était traditionnellement un producteur important, fait l’objet d’importations. Si le Venezuela importe plus qu’avant, c’est parce que la consommation a augmenté grâce aux aides sociales que distribuent les missions explique le gouvernement.
Mais pourquoi l’augmentation de cette consommation ne s’est pas accompagnée d’une augmentation de la production nationale? Parce que les déséquilibres monétaires, liées à l’importance du pétrole, rendent les importations moins chères que la production nationale. Il y a aujourd’hui trois taux de change au Venezuela : deux officiels à 4,30 et 5,30 par dollar et un officieux qui permet d’obtenir plus de 10 bolivars pour un dollar. Et on arrive au second mensonge que partagent les deux candidats : cette situation ne peut durer et il va falloir dévaluer la monnaie vénézuélienne. Quel qu’il soit, le prochain président ne pourra pas y échapper. Une mesure difficile à faire accepter par la population déjà affectée par une forte inflation depuis plusieurs années.
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Re: Venezuela
PVDSA va pouvoir continuer à alimenter les caisse de l' état-Chavez.
http://www.boursorama.com/actualites/l- ... 5299ed7b5dL'insubmersible Hugo Chavez réélu pour six ans à la tête du Venezuela :
09 Oct 2012
Le président du Venezuela Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, a été réélu dimanche pour un mandat de six ans devant lui permettre de poursuivre sa "révolution socialiste", face à Henrique Capriles Radonski, dont le score est le meilleur jamais enregistré par l'opposition.
Selon des résultats parus lundi portant sur 94% des bulletins de vote, M. Chavez a obtenu 54,66% des voix, contre 44,73% à Henrique Capriles, ont annoncé les autorités électorales après un scrutin sans heurts marqué par une participation historique de 80,94%.
L'annonce de la réélection de M. Chavez a été saluée par des tirs de feux d'artifice et des manifestations de joie dans Caracas.
Vers 23H30 locales (04H00 GMT), il est apparu vêtu d'une chemise rouge au balcon du palais présidentiel de Miraflores pour s'adresser à des milliers de partisans, entouré de ses proches et de ministres.
Sous les acclamations de la foule, qui scandait "Ouh ! Ah ! Chavez ne s'en va pas !", il a appelé l'opposition à "l'unité nationale", sans plus de précisions, et promis d'être un "meilleur président", garantissant que le pays "poursuivra sa transition vers le socialisme démocratique du 21e siècle".
"Aujourd'hui a été un jour mémorable, je vous remercie et je demande à Dieu de me prêter vie et santé pour continuer de servir le peuple vénézuélien", a également déclaré M. Chavez, soigné pour un cancer en 2011 et 2012.
Récoltant plus de 7,7 millions de voix dimanche, contre 6,3 millions à M. Capriles, le président a rassemblé plus de suffrages que lors de sa précédente réélection, en 2006, lorsqu'il avait pourtant battu l'opposant Manuel Rosales de plus de 25 points, avec 62% des voix.
Politique socialiste
Selon les observateurs, tout indique que M. Chavez a pour intention de poursuivre sa politique socialiste.
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Le pays reste toutefois en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7% en 2011 selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).
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Ce scrutin présidentiel a été observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés, notamment aux Etats-Unis, premier partenaire commercial du pays et premier client de ses exportations de pétrole.
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Re: Venezuela
Au Venezuela, les voitures d'occasion prennent de la valeur au fil des ans :
Au Venezuela, pays où l'inflation flirte chaque année avec les 30%, les véhicules d'occasion prennent de la valeur et se vendent invariablement plus cher d'année en année, une exception mondiale qui permet à certains d'en faire un commerce lucratif.
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Re: Venezuela
Le Venezuela importe 196 000 b/j de produits pétroliers rafinnés aux USA (chiffre de Septembre) au lieu de 20 000 b/j en Sept 2011, à cause de la perte de capacité de la raffinerie de Amuay qui avait explosé cet été qui ne marche plus qu' à la moitié de sa capacité.
http://www.businessweek.com/news/2012-1 ... e-ninefoldVenezuela’s Oil Product Imports From U.S. Surge Ninefold
November 29, 2012
Venezuela imported 196,000 barrels a day of petroleum products from the U.S. in September, more than nine times more than the 20,000 barrels a day the South American country imported in the same month a year earlier, the U.S. Energy Information Administration said today.
Venezuela, which has the largest oil reserves in the world, imported 68,000 barrels a day of finished motor gasoline from the U.S. in September, according to data published on the EIA’s website.
Venezuela is relying on imported petroleum products from the U.S. after a series of stoppages at its refineries, wrote Eurasia Group analysts Risa Grais-Targow and Daniel Kerner in a Nov. 27 report.
Petroleos de Venezuela SA, the state oil company, has been operating its Amuay refinery, the country’s largest, at reduced capacity since an Aug. 25 gas explosion that killed more than 40 people.
“Amuay is still operating at half of its normal capacity, and Ramirez’s claims that it will be back at full capacity by year-end should be taken with a grain of salt, given PDVSA’s history of delays and operational challenges,” Grais-Targow and Kerner wrote.
PDVSA, as the company is known, was processing 400,000 barrels of oil at Amuay Nov. 7 after the explosion knocked the plant offline, Oil Minister Rafael Ramirez said. Amuay has the capacity to refine 645,000 barrels a day.
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Re:
Ca fait longtemps qu' on a pas mis de graphe de la production de pétrole brut du Venezuela.
Alors grace à Index Mundi : http://www.indexmundi.com/energy.aspx?c ... production
On vois donc la difficulté du Vénézuela à monter sa production quand bien méme ils ont les reserves énormes en huiles lourdes de l' Orénoque.
Alors grace à Index Mundi : http://www.indexmundi.com/energy.aspx?c ... production
On vois donc la difficulté du Vénézuela à monter sa production quand bien méme ils ont les reserves énormes en huiles lourdes de l' Orénoque.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
- mahiahi
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Re: Venezuela
Chavez signale une récidive de son cancer nécessitant une intervention chirurgicale à Cuba
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Re: Re:
Le graphe donne surtout l'impression que le Vénézuela a passé son pic de production en 1997.energy_isere a écrit :On vois donc la difficulté du Vénézuela à monter sa production quand bien méme ils ont les reserves énormes en huiles lourdes de l' Orénoque.
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Re: Re:
On a déjà des exemples de pays ayant un premire pic de production qui se trouve atteint de nouveau 10 ou 20 ans plus tard.Vilko a écrit :Le graphe donne surtout l'impression que le Vénézuela a passé son pic de production en 1997.energy_isere a écrit :On vois donc la difficulté du Vénézuela à monter sa production quand bien méme ils ont les reserves énormes en huiles lourdes de l' Orénoque.
Exemple la Russie.
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Re: Re:
http://www.boursorama.com/actualites/le ... 0a14a28cd4Le report de l'investiture d'Hugo Chavez envisagé au Venezuela
05 Janv 2013
CARACAS (Reuters) - La cérémonie d'investiture d'Hugo Chavez, prévue jeudi prochain, pourra être reportée si le chef d'Etat vénézuélien ne revient pas à temps de Cuba, où il est hospitalisé pour un cancer, a déclaré vendredi le vice-président Nicolas Maduro.
Les autorités vénézuéliennes n'avaient jamais laissé entendre aussi clairement qu'elles se préparaient à un report de l'investiture du président tout cherchant à éviter de désigner un remplaçant ou d'organiser une nouvelle élection.
Hugo Chavez, qui a subi une quatrième opération destinée à lui retirer des tumeurs malignes dans la région pelvienne, n'a pas fait d'apparition publique depuis plus de trois semaines, ce qui suscite de nombreuses suppositions sur son état de santé.
...................
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Re: Venezuela
Aujourd'hui, le Venezuela dévalue de 32 % (Ou 46 %, tout dépend comment on compte), c'est la cinquième fois en neuf ans.
La guerre des monnaies lancée par le Japon prend un tour nouveau.
La guerre des monnaies lancée par le Japon prend un tour nouveau.
Lire la suiteVenezuela devalued its currency for the fifth time in nine years as ailing President Hugo Chavez seeks to narrow a widening fiscal gap and reduce a shortage of dollars in the economy.
The government will weaken the exchange rate by 32 percent to 6.3 bolivars per dollar, Finance Minister Jorge Giordani told reporters today in Caracas. Companies with operations in Venezuela, including Colgate-Palmolive Co., Avon Products Inc. and MercadoLibre Inc., fell on the announcement...]

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- phyvette
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Re: Venezuela
Y'a vraiment des mecs qui touchent leur billes sur les forums, une explication qui vaut un article du Monde.
Liencourcheval a écrit :La dévaluation a eu lieu bien avant, sur le marché réel. Le Venezuela suivi l'année dernière de l'Argentine, instaure un change officiel arbitraire par rapport au dollar décorellé de la productivité réelle du pays. Le résultat logique, c'est l'instauration d'un double change, l'officiel et celui du marché, alimenté par les entreprises ayant besoin d'importer, et donc d'acheter du dollar.
Au Venezuela, le taux du marché est appelé dolar paralelo :
http://www.dolarparalelo.org/
En Argentine, dolar azul :
http://www.preciodolarblue.com.ar/
En fonction des échéances électorales (une fois les élections passées), le taux artifiel instauré par l'Etat finit par suivre letaux réel, car la différence crée des effets d'aubaine pour ceux qui possèdent du dollar (étrangers et potentats). Ceux qui paient le prix de ces artifices sont bien évidemment ceux qui n'ont pas accès au marché international et sont condamnés à utiliser la monnaie locale, bref le petit peuple, essentiellement sous forme d'inflation importée (30% par an en Argentine, 50% au Venezuela). Le prix des consommables de première nécessité devenant inaccessible, ils sont obligés de passer par les fourches caudines de la bureaucratie locale pour obtenir des subsides le l'Etat, subsides que l'Etat paie par l'emprunt dévalué de l'inflation. Le cycle est vicieux (toujours plus d'appauvrissement) et ne profite qu'aux potentats locaux, qui, en supprimant les sources d'information concurrentes, abreuve la masse dépendante de messages à la gloire du gouvernement aux bandes sonores colorées de chants nationalistes.
Les élections venezueliennes étant passées, il est possible au gouvernement de "dévaluer" officiellement un "bolivar fuerte" (noter le cynisme du mot fuerte) pour le rapprocher du cours du marché. On notera que ces effets téluriques ne rattrapent jamais le cours des échanges réels en dollars (le différenciel est un rapport de 1 a 4 pour le vénézuela, de 60% pour l'Argentine). Aucune surprise de constater qu'au cours officiel, dans le comparatif "big mac" du coût de la vie, le vénézuela apparaît comme le pays le plus cher du monde, puisque le cours officiel est 4 fois plus élevé que le prix du marché, ce qui rend en effet, offciellement, le Bolivar très fort (et donc apparemment les salaires élevés en dollars).
Voici un article récent sur les problèmes engendrés par le cours officiel du dollar en Argentine et ses conséquences sur les productions destinées à l'exportation. Les producteurs préfèrent se saborder que de vendre leur production, qu'ils seront contraints de changer en pesos au cours officiel avec un malus de 33% :
http://www.iprofesional.com/notas/15404 ... -de-Granos
Comme toutes les tentatives d'intervention autoritaire des Etats, le contrôle des changes a des effets pervers qui sont plus problématiques que les problèmes qu'ils sont censés résoudre, et ce sont toujours les plus pauvres paient plein pot.
Pour répondre à Bullit, la création monétaire finit par créer de l'inflation, mais elle sert d'abord à combler les pertes créées par les actifs pourris : emprunts d'Etats non remboursables et prêts immobiliers de bulles. Lorsque les bilans des banques seront rééquilibrés, il sera alors temps de remonter les taux, en tout cas en Europe, car le contrôle de l'inflation reste la l'unique mission de la BCE...sous contrôle germanique. Comme le précise très justement notre grossiste en amalgames et syllogismes local, l'objectif est d'absorber les pertes sans perte de valeur faciale des actifs (immobilier et actions), afin de ne pas provoquer de choc psychologique. Il est plus que probable qu'il y aura, comme dans toutes les tentatives de maquillage, des victimes, qui seront là encore les moins protégés, sur l'"exemple" argentin et venezuelien.

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- phyvette
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Re: Venezuela
Hugo Chavez est mort
Le président vénézuélien est mort mardi à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer, a annoncé le vice-président Nicolas Maduro à la télévision.
Le président vénézuélien est mort mardi à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer, a annoncé le vice-président Nicolas Maduro à la télévision.

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Re: Venezuela
Article intéressant (pas génial non plus) sur l'aspect économico-énergétique du Venezuela. La situation est assez grave et devrait aller en s'empirant... et même si j'adore la rhétorique de JL Mélanchon, on voit bien ici comme son appréciation d'un pays peut être biaisé par ses idées politiques ou philosophiques à l'encontre de tout raisonnement logique.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
Il aimerait bien faire en France ce que Chavez a fait là-bas mais comme le disait déjà la pub il y a 40 ans, on n'a pas de pétrole mais des idées. Financer des idées sans pétrole ne semble pas lui poser de problème...
T
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
Il aimerait bien faire en France ce que Chavez a fait là-bas mais comme le disait déjà la pub il y a 40 ans, on n'a pas de pétrole mais des idées. Financer des idées sans pétrole ne semble pas lui poser de problème...
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Re: Venezuela
Le journal "Le monde" est un torchon d'hypocrisie, qui ne tient qu'au subvention que l'Etat veut bien lui octroyer pour subsister.ToTheEnd a écrit :Article intéressant (pas génial non plus) sur l'aspect économico-énergétique du Venezuela. La situation est assez grave et devrait aller en s'empirant... et même si j'adore la rhétorique de JL Mélanchon, on voit bien ici comme son appréciation d'un pays peut être biaisé par ses idées politiques ou philosophiques à l'encontre de tout raisonnement logique.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
Rien que la phrase suivante m’écœure :
En se contredisant juste après :Il faut mettre à l'actif d'Hugo Chavez la réorientation de la rente pétrolière au profit d'une vraie politique sociale, même si celle-ci est clientéliste.
La mortalité infantile est clientéliste ?Le Venezuela affiche des indicateurs sociaux brillants. Il est le pays le moins inégalitaire d'Amérique latine. Le taux de pauvreté (moins de 2,5 dollars, soit 1,9 euro, par jour de revenu) est tombé de 49 % en 1998 à 27 % aujourd'hui. La mortalité infantile y a été divisée par deux.

On n'a pas de pétrole, mais on a de beau reste. Mélenchon prône une transition énergétique keynésienne, demandée depuis des années par un Jancovici techno nucléaire ou un Yves Cochet incapable de devenir leader chez les verts.ToTheEnd a écrit :Il aimerait bien faire en France ce que Chavez a fait là-bas mais comme le disait déjà la pub il y a 40 ans, on n'a pas de pétrole mais des idées. Financer des idées sans pétrole ne semble pas lui poser de problème...
Les partis classiques (UMP-PS-UDI) n'osent même plus parler d'impuissance, en l'absence de croissance, et le FN ronge son frein pour y trouver les coupables tous trouvés (étrangers, musulmans et puis quand viendra le temps de le dire, les juifs, comme le suggère le plus souvent Alain Soral).
Dans cette océan de merde, de rancœur et de frustration, une transition keynésienne devient notre dernier espoir, avant d'émigrer et de fuir, en Amérique du Sud, et qui sait, au Venezuela, continent le moins peuple du monde.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett