phyvette a écrit :GillesH38 a écrit :bah si la société décroît fortement, les besoins en éléctricité pourraient être aussi bien plus faible, et on pourrait sans doute fonctionner avec de l'hydraulique + centrales thermiques à biomasse sans trop d'intermittence. L'éolien serait reservé aux moulins à farine

J'aime bien le "SI", ça ménage les méninges.
Gilles, pousse le curseur sur ;
"Plus de fossile du tout, nada", mathématiquement c'est inéluctable, je suis sur que tu seras d'accord avec ça.
Il te reste quoi ? 12% d'hydraulique et des EnR intermittentes.
Oublis la biomasse électrique, faudra bien chauffer les fours à pains.
Tu ne vas tout de même pas cracher sur les EnR pour cause d'intermittence ?
En 2012, c'est une chose aisée, mais en 2XXX ?
12 % d'hydraulique de maintenant, ça peu facilement être 100 % de 2 XXX !! Le Paraguay ne consomme que 10 % de l'électricité auquel il a droit du barrage d'Itaipu , qui couvre largement tous ses besoins. Une société plus frugale, qui arrêterait de chauffer des grandes maisons et des surfaces immenses de bureaux dans des tours devenues inutiles à l'électricité pourrait certainement se contenter de 10 ou 20 % de l'électricité actuelle, et pour ça, hydraulique + biomasse pourrait largement suffire (ce n'est pas ridicule de méthaniser des déchets végétaux stockables pour alimenter des centrales thermiques au gaz, qui ne sont pas du tout intermittentes, au contraire c'est ce qu'il y a de mieux avec l'hydraulique pour ajuster l'offre à la demande !). Pas besoin de défigurer les paysages avec des milliers d'éolienne, en plus fabriquer des éoliennes sans fossile, c'est vraiment galère ...
je te parle bien d'ENERGIES NATURELLES ET RENOUVELABLES, mais je parle de celles qui sont vraiment pratiques à utiliser, c'est tout !!! c'est à dire, très simplement, celles qui permettent de stocker à l'avance plusieurs jours de consommation pour faire face aux fluctuations de la demande, c'est aussi simple que ça. Je t'ai déjà expliqué tout l'interêt de faire des stocks,
quand la quantité stockée est adaptée aux périodes typiques de fluctuation 
(moins, ça ne sert à rien, et plus, c'est inutile).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".