[France] L'immobilier en difficulté ..... ça repart..... ca rechute

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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le bienheureux
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par le bienheureux » 03 janv. 2013, 12:30

C'était du flamand Kercoz , et Lille en flahut ça se dit " Rijsel " :D

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par kercoz » 03 janv. 2013, 13:49

le bienheureux a écrit :C'était du flamand Kercoz , et Lille en flahut ça se dit " Rijsel " :D
ouais , mais en sortant du "Dam", c'était du Pink Floyd et à 10 bornes de Lille ....c'etait un peu " voulu" de ne pas indiquer "lille" .

Tient ...Une histoire Belge que j' ai adaptée .......
Ma boutique est située sur la 113 sur l' exterieur d' un petit bled ........plusieurs fois par semaine , un camion s'arrete et entre pour me demander une usine de fibrociment .....pres de notre carrefour , il y a un pont de ch.de Fer sous lequel il faut passer pour aller au bled et qui est limité à 3, 20 .... Les camions doivent donc faire un détour , bien sur non indiqué et je sers d ' indicateur .....Depuis qqs temps ça devient dur..... , je maitrise pas trop le polonais ni le Bosniaque ......Qd c'est un Belge , je prends mon pied ...je dis : IL y a un panneau 3,20 m , ...mais si y' a pas de flic ..une fois ...vous pouvez essayer de passer ...
En general , le Belge a de l' humour !
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par epe » 03 janv. 2013, 20:18

le bienheureux a écrit :C'était du flamand Kercoz , et Lille en flahut ça se dit " Rijsel " :D
Je confirme. Tu serais passé par Tournai il est écrit Lille. Mais si Tournai est en Belgique c'est encore la Picardie, on parle Ch'ti ichi. Alors que Lille est en Flandre française, comme Dunkerke (littéralement "église des dunes") ou Zuidcoote (littéralement "la côte du sud") il doit même encore y avoir quelques vieux qui parlent un dialecte flamand de ce coté là ;)
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par Remundo » 04 janv. 2013, 09:48

Je disais il y a peu qu'il y avait beaucoup de liquidités bancaires à fourguer aux emprunteurs...

Nous y voilà
Le taux moyen des crédits immobiliers a atteint en décembre son plus bas niveau depuis la Libération et cette évolution a permis aux prêts à l'habitat, déjà en nette baisse par rapport à 2011, de ne pas s'effondrer à la fin 2012. Selon une étude de l'Observatoire crédit logement/CSA publié jeudi, le taux moyen s'est affiché à 3,23 %, soit en deçà du précédent record de 3,25 % qui datait de novembre 2010.
[]
La baisse des taux des prêts immobiliers aurait même pu être plus spectaculaire, mais a été atténuée par l'arrivée du nouveau cadre réglementaire dit Bâle III, qui renchérit le coût de financement moyen des banques. Les établissements de crédit ne disposent donc pas d'une marge de manœuvre significative pour abaisser encore beaucoup plus les taux de leurs prêts à l'habitat
Source : Le Monde

Un autre article qui montre que l'Etat souhaite un maintien des prix de l'immobilier...
Il faudrait y ajouter, pour faire bon poids, les 45 milliards des diverses taxes immobilières, c'est-à-dire la taxe d’habitation et les taxes sur le foncier, bâti ou pas, dont l’assiette est basée sur la valeur locative du logement. Au total, cette taxation de l’immobilier représenterait près du tiers des 180 milliards de recettes annuelles globales des collectivités publiques…

La moindre baisse de valeur de l’immobilier entraine forcément une baisse de ces recettes. Comment la mairie de Paris pourrait-elle compenser l’effet d’une baisse de, disons, 20% des prix immobiliers et le manque à gagner de 200 millions d’euros qui s’ensuivrait ? Imagine-t-on comment feront les milliers de collectivités locales pour compenser les 10 milliards d'euros de pertes de recettes qu’entrainerait un recul de 20% des prix?
Source : Challenge
Si l'Etat et les banques sont ensemble, les acheteurs/vendeurs n'auront guère d'influence sur les prix du marché.

Pendant ce temps, Duflot pourra liquéfier son auditoire avec des déclarations démagogiques sur la spéculation immobilière et importuner les curés...

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par energy_isere » 04 janv. 2013, 11:59

Article détonnant dans les Echos.

Editorial de Jean Marc Vittori du 04 Janv 2013

Lutter contre l'inflation immobilière

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par Tovi » 04 janv. 2013, 14:35

Comment feraient les collectivités ? Je crois deviner... ils augmenteraient les taxes ! J'ai bon ? :-"
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par Tovi » 07 janv. 2013, 10:15

Pourquoi l'immobilier cher plombe l'économie :
http://www.youtube.com/watch?v=NdaVk5CK ... r_embedded
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par rico » 07 janv. 2013, 11:11

Pourquoi l'immobilier cher plombe l'économie :
La réponse est tellement évidente : quand tout ton fric passe dans le logement ben tu peux plus le dépenser ailleurs.

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par SuperCarotte » 07 janv. 2013, 11:39

Il n'y a pas que les taux qui comptent, il faut aussi tenir compte des conditions d'obtentions des prêts (entre autres)
Mais les banques continuent parallèlement de se montrer plus sélectives en demandant notamment un apport plus important. En moyenne, celui-ci atteindrait désormais 50.000 euros selon le courtier en ligne Empruntis. De façon générale, on observe d'ailleurs une exclusion de ménages modestes du marché du crédit immobilier.
La moindre baisse de valeur de l’immobilier entraine forcément une baisse de ces recettes. Comment la mairie de Paris pourrait-elle compenser l’effet d’une baisse de, disons, 20% des prix immobiliers et le manque à gagner de 200 millions d’euros qui s’ensuivrait ? Imagine-t-on comment feront les milliers de collectivités locales pour compenser les 10 milliards d'euros de pertes de recettes qu’entrainerait un recul de 20% des prix?
Avec la baisse des droits de mutation (suite à la grosse baisse des transactions), c'est déja en cours.
La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. [Albert Einstein]

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par navidad » 07 janv. 2013, 12:44

rico a écrit :
Pourquoi l'immobilier cher plombe l'économie :
La réponse est tellement évidente : quand tout ton fric passe dans le logement ben tu peux plus le dépenser ailleurs.
Mais que tu dépenses pour ton logement ne fait pas que des malheureux.

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par rico » 07 janv. 2013, 12:45

A part le banquier chez qui va toute ma tune ou le proprio qui reçoit le loyer .....

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par navidad » 07 janv. 2013, 12:47

rico a écrit :A part les banquiers chez qui va toute ma tune.....
Donc cet argent va bien quelque part, il ne disparaît pas dans la nature.

Ton engraisse ton banquier et/ou l'héritier qui t'a vendu le logement et/ou le promoteur, l'agent immobilier, ....

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par energy_isere » 07 janv. 2013, 13:06

Logements anciens chute des transactions en 2012

Le nombre de transactions de logements anciens en France a nettement chuté en 2012 mais les prix, qui avaient flambé depuis 2009, sont restés quasi-stables par rapport à 2011, selon une étude du réseau d'agences immobilières Century 21 publiée lundi.

"Le nombre de transactions de logements anciens en France s'est élevé à 650.000 en 2012", soit un plongeon de près de 25% par rapport à l'année record de 2011 (858.200, chiffre des notaires), déclare Laurent Vimont, président de Century 21.

Pour ce réseau, qui comprend près de 900 agences en France, la baisse d'activité, en nombre de transactions, a été en 2012 de 16,4%, confirmant la tendance qui voit les réseaux mieux résister en période de crise que les agences indépendantes.

"L'année 2012 a vu les acheteurs passer de la frénésie à la raison quand, dans le même temps, les vendeurs font de la résistance sur les prix", souligne M. Vimont pour expliquer l'étonnant paradoxe qui voit les transactions fortement baisser au moment le taux moyen des crédits immobiliers n'a jamais été (à 3,23%) aussi favorable aux emprunteurs depuis 1945.

Aussi le prix moyen d'une acquisition (202.138 euros) n'a baissé que de 1,6%, par rapport à 2011, pour les appartements et de 1,5% pour les maisons, selon les chiffres de Century 21.

Seules exceptions: Paris où les prix continuent de battre des records (+1,5% à 8.518 euros/m2) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (+1,9% à 3.650 euros/m2).

"L'année 2013 s'annonce également maussade. Il est à craindre que le marché ne soit alimenté que par les ventes dites "forcées" (provoquées par un divorce, un décès ou une mutation professionnelle)", ce qui entrainera une nouvelle baisse du volume des transactions en 2013, pronostique M. Vimont.
http://www.boursorama.com/actualites/lo ... f226c0c500

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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par Tovi » 07 janv. 2013, 13:14

La France détient le record d'Europe des nouveaux millionaires, principalement dans l'immobilier.
Cet argent va donc disparaitre dans des fonds spéculatifs, des bulles financières ou autres.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté

Message par epe » 07 janv. 2013, 15:14

rico a écrit :quand tout ton fric passe dans le logement ben tu peux plus le dépenser ailleurs.
Le seul besoin fondamental à la survie de l'individu est de se nourrir et, sous nos latitudes, de s'abritter (se loger, se vêtir)

Partant de ce constat toute chute de prix de l'immobilier ne peut être que locale. Du point de vue survie on n'abandonne son abri que s'il n'y a plus à manger aux alentours. L'abri n'a de valeur que relativement aux possibilité de survie (ou de confort de vie) qu'il offre. Dans un désert économique la valeur d'une vaste demeure peut tendre vers zéro alors que dans une zone économiquement active la moindre chambre de bonne trouvera preneur même pour la moitié des revenus.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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