Gaz en France

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Re: Gaz en France

Message par phyvette » 29 janv. 2013, 07:13

Les stockages souterrains de gaz naturel ne sont plus rentables. Entre baisse de consommation et effacement de l'écart des prix stop été/hiver, il est dorénavant plus intéressant de ne pas faire de stock.
Gestion de cours terme qui serait très préjudiciable en cas de tensions sur les marchés libres comme Rotterdam.

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Alors que plusieurs énergéticiens européens ont lourdement investi dans le stockage de gaz ces dernières années, l'activité traverse une sévère période de turbulences. Selon nos informations, les réservations chez TIGF, la filiale gazière de Total, ont baissé de 15 % pour 2013. Avec 2,7 milliards de mètres cubes, la société représente 22 % des capacités utiles dans l'Hexagone.
« La tendance est la même partout en Europe », observe un industriel. Chez Storengy, filiale de GDF Suez, qui compte parmi les leaders européens du secteur, la baisse a même commencé dès 2012. Le groupe a mis sous cocon deux sites de stockage l'an dernier, à Soings-en-Sologne (Loir-et-Cher) et à Troisfontaines (Moselle), représentant une capacité de 300 millions de mètres cubes (sur 10 milliards utiles chez Storengy, en France). GDF Suez a aussi dû renoncer, mijanvier, à ouvrir le capital de sa filiale allemande spécialisée dans le stockage. Le groupe avait racheté cinq sites dans le pays en 2011 pour 1 milliard de dollars, et cherchait des investisseurs financiers pour l'accompagner : les propositions reçues se sont révélées très inférieures au prix attendu...]
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Gaz en France

Message par Philippe » 29 janv. 2013, 09:29

Victoire du court terme...

Qui se souvient qu'il y a 4 ans, du 7 au 22 janvier 2009, les Russes cessaient de faire transiter du gaz vers l'Europe de l'Ouest via l'Ukraine, en raison d'un conflit entre les deux pays ? Les stockages souterrains d'Europe ont permis, tant bien que mal, de passer cette période difficile. C'est quand même curieux que les Russes aient choisi le mois de janvier plutôt que juillet pour leur bras de fer avec leur voisin.

Sinon, la création d'un stockage souterrain de gaz, ex nihilo, c'est quinze ans entre la prise de décision et la mise en service opérationnelle. Pour créer un nouveau stockage souterrain, il faut une vision de long terme. La décision nécessite un taux d'actualisation de zéro pour cent (le taux de rentabilité interne est très faible, et incompatible avec les attentes des actionnaires de sociétés privées). On constate les limites qu'il y a à privatiser ce qui a un intérêt stratégique.

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 02 févr. 2013, 10:46

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La Caisse des dépôts et EDF s'affrontent autour d'une filiale de Total:

02 Fev 2013

Argumentaires affutés, lobbyistes en campagne, rumeurs de pressions en tous genres la bataille pour la prise de TIGF, filiale de transport et de stockage de gaz de Total, située dans le sud-ouest de la France, entre dans sa dernière ligne droite.

C'est lundi 4 février qu'expire le délai pour le dépôt des offres de reprise. Ensuite, l'affaire pourrait se conclure très vite."A priori, avant le 13 février, date de présentation des résultats annuels de Total", pronostique un connaisseur du processus, en rappelant que depuis l'annonce officielle par Total du projet de cession de sa filiale, à l'automne, les 460 salariés de TIGF vivent une situation inconfortable. Si depuis octobre, sept consortiums associant des opérateurs industriels et des investisseurs financiers ont manifesté l'intention de déposer une offre, la plupart ont jeté l'éponge.
Avec ces défections, la cession vire au duel entre les deux dernières équipes en lice. Caisse des dépôts et consignations (CDC), via sa filiale CDC Infrastructure, associé à l'opérateur gazier belge Fluxys d'une part ; le transporteur gazier italien SNAM, le fonds souverain singapourien GIC et EDF d'autre part. "ADN PUBLIC" COMMUNLe tandem CDC-Fluxys est soutenu par toute l'assurance-vie française (le géant de l'assurance Axa via son fonds d'infrastructures, Crédit agricole assurances et la CNP) et par deux partenaires étrangers (le fonds de pension néerlandais PGGM et le fonds souverain d'Abou Dhabi (Adia). .......
http://www.boursorama.com/actualites/la ... d29c670ca3

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 12 févr. 2013, 19:17

Des camions-citernes vont pouvoir charger du GNL au terminal de Montoir

12/02/2013 meretmarine.com

Elengy, filiale de GDF Suez en charge de l’exploitation des terminaux méthaniers du groupe, lance un nouveau service sur le site de Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire. A compter du 1er juillet, des camions-citernes vont pouvoir charger directement du gaz naturel liquéfié (GNL) au terminal ligérien pour ensuite approvisionner des utilisateurs industriels ou des stations de distribution de carburant GNL pour voitures et navires.

La réservation de ce service, qui s’adresse à des clients non raccordés au réseau gazier, s’effectuera selon le principe du « premier engagé, premier servi », explique Elengy. « Le client devra préalablement à la date du chargement disposer de GNL, si besoin en l’achetant auprès d’un client du terminal méthanier dont la liste est disponible sur le site Internet d’Elengy. Une étape essentielle d’approbation des camions-citernes avant leur premier remplissage permettra d’assurer une mise en œuvre du service dans les meilleures conditions de sécurité ».

Après Montoir, Elengy envisage de développer le même principe au terminal de Fos-Tonkin, pour un lancement prévu au premier semestre 2014. Avec ce nouveau service, la filiale de GDF Suez ambitionne de faciliter le développement en France du GNL comme carburant « économique et écologique ».
http://www.meretmarine.com/fr/content/d ... de-montoir

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 21 févr. 2013, 16:29

Marché gazier français : des écarts de prix entre le Nord et le Sud !

Selon la CRE**, l'écart des prix entre les Points d'Echange de Gaz (PEG) Nord et Sud sur le marché spot français s'est creusé depuis le 9 février dernier : le prix au Sud a fortement augmenté, dépassant 32 € /MWh, alors que celui au Nord restait stable autour de 27 € / MWh.

................
http://www.enerzine.com/12/15339+marche ... -sud+.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 22 févr. 2013, 13:47

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Primagaz : premier à fournir du GNL par camions en France

22 Fev 2013 enerzine

Primagaz a annoncé hier être devenu la première entreprise sur le marché de l'énergie, à obtenir l'autorisation de livrer du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) par camions sur le territoire français.
Cet arrêté du Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie devrait permettre aux industriels des - 27.000 - communes non reliées au gaz naturel de bénéficier d'une source d'énergie plus économique par rapport au fioul lourd. En effet, le prix moyen du GNL, en tenant compte des coûts de transport demeure en moyenne 25 % inférieur à celui du fioul lourd.

Autre argument de poids avancé en faveur de ce type d'énergie. Le GNL possède un Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) plus élevé que celui du fioul (+ 36%). Il profiterait ainsi de la plus haute densité énergétique de tous les combustibles disponibles sur le marché.

Enfin, la combustion du GNL ne produit ni dioxyde de soufre (SO2), ni particules fines et libère moins d’oxyde d’azote (NOx) que les autres combustibles fossiles. Le gaz naturel produit également en moyenne 27% d'émissions de CO2 en moins que le fioul.

Avec cette autorisation, Primagaz dit garantir une sécurité d'approvisionnement en GNL sans discontinuité tout au long de l'année aux industriels non reliés au réseau de distribution de gaz.

L'approvisionnement en GNL sur site nécessite une installation spécifique.

Tout d'abord, il est nécessaire de réaliser un diagnostic complet du site d'utilisation pour le dimensionnement de l'installation GNL : besoins en énergie (consommations, puissance, débit), type de process, autonomie...,

Ensuite, il faut procéder à la mise en place de l'équipement GNL, aux travaux de raccordement et autres démarches administratives réglementaires.

L'installation GNL se compose de 4 éléments : le réservoir cryogénique, le système de vaporisation, l’automate de contrôle et l'odoriseur.

Le GNL est transporté sur site et livré dans un réservoir cryogénique à -162° C pour le maintenir à l’état liquide. Il est réchauffé à travers les vaporisateurs pour passer à l’état gazeux et pouvoir être utilisé par les équipements gaz de l'industriel.

Image
http://www.enerzine.com/12/15345+primag ... ance+.html

Pour ceux qui ont déjà vu le dechargement de camion citerne d' azote liquide, ça doit donner une bonne idée.

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 05 avr. 2013, 20:48

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TIGF de Total passe sous la coupe d’EDF

05 Avril 2013 Usine Nouvelle

Le réseau de gazoduc, dont le siège est à Pau, est repris par un consortium comprenant, entre autres, EDF. La transaction, soumise aux autorités de la concurrence, s’élève à 2,4 milliards d’euros.

Total a signé un accord définitif de cession du réseau de gazoducs TIGF dans le sud-ouest de la France avec le consortium formé d’EDF, de l’italien SNAM et du fond singapourien GIC. Les acquéreurs étaient les derniers en lice après que l’offre de la Caisse des dépôts et du belge Fluxys ait été écartée en février.

Le groupement acquéreur va dépenser 2,4 milliards d’euros pour s’emparer de la société dont le siège social et les outils de pilotage sont basés à Pau (Pyrénées-Atlantiques).


Total a annoncé la vente de son actif en octobre dernier afin de se conformer à la législation européenne. Celle-ci impose aux producteurs d’énergie de se séparer de leur réseau de transports que ce soit dans le domaine électrique ou gazier.

TIGF est un outil de transport important pour le sud de la France. Il compte 5 000 kilomètres de canalisation, soit 14 % de l’ensemble du réseau français. Il y transite 12 % des volumes transportés en France. Ce réseau s’étend sur un rectangle grossier, encadré par la Gironde, le Cantal, les Pyrénées-Orientales et les Pyrénées-Atlantiques.

Par ailleurs, le groupe exploite deux grands sites de stockage souterrains à Lussagnet (Landes) et Izaute (Gers). Leur capacité de 5,6 Gm3 compte pour 22 % de la capacité de stockage nationale. En 2012, TIGF a affiché un chiffre d’affaires de 340 millions d’euros.
http://www.usinenouvelle.com/article/ti ... df.N194653

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 06 août 2013, 11:21

Un petit soulagement pour la balance commerciale de la France :
EDF obtient une baisse du prix du gaz russe

le 02-08-2013 Challenges.fr

Le groupe énergétique français GDF Suez a obtenu un abaissement du prix du gaz acheté à Gazprom, a-t-on appris vendredi 2 août auprès du géant gazier russe.

Les deux sociétés "se sont mises d'accord pour amender les termes et principes prévus dans le contrat actuel de fourniture à long terme de gaz", a indiqué à l'AFP une source au sein de Gazprom Export, filiale du groupe russe.

"Ces amendements sont destinés à améliorer la compétitivité du gaz russe", a-t-elle ajouté.

Une source proche de GDF Suez a indiqué au journal russe Vedomosti qu'il s'agissait notamment d'augmenter la part du gaz vendu au prix du marché au comptant, par rapport au gaz dont le prix reste fixe.

Les prix du marché ont tendance à baisser

Cette révision "ne devrait pas avoir un effet très important à court terme vu les niveaux actuels des prix au comptant en Europe, assez élevés", ont tempéré les analystes de VTB Capital.

Gazprom, qui couvre plus du quart de la consommation de gaz en Europe, s'est vu contraint ces derniers mois d'accorder des rabais à plusieurs de ses clients européens. Ces derniers contestent le niveau des prix alors que la consommation pâtit de la crise et que les prix du marché ont eu tendance à baisser ces dernières années.

Ces réductions ont représenté un coût de 2,5 milliards d'euros pour Gazprom en 2012.

L'italien Edison, contrôlé par le français EDF, a récemment saisi un tribunal arbitral pour obtenir une révision de son contrat le liant à Gazprom.

De son côté, le groupe russe ne cesse de répéter son attachement à des prix fixés par des contrats à long terme, expliquant qu'ils permettent de se protéger de la volatilité des marchés et apportent un cadre prévisible pour investir.
http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... russe.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 06 août 2013, 11:42

Gazpar, le compteur à gaz "intelligent" pourrait être déployé en 2015

02 Aout 2013 BFMTV

Le gouvernement a donné, ce 2 août, son accord au déploiement de "Gazpar", le compteur communiquant que promeut Grdf, le gestionnaire des réseaux et de la distribution de gaz.


Sur le modèle de Linky, le compteur électrique intelligent, la filière gazière française met sur les rails son projet de compteur communiquant pour le gaz.

Le projet présenté au gouvernement par GrDF, le gestionnaire du réseau et de la distribution du gaz en France, qui comprend à la fois des propositions de solutions techniques et de déploiement, a obtenu l'accord de principe des ministres de l'Economie et de l'Ecologie, Pierre Moscovici et Philippe Martin, ce vendredi 2 août.

"Gazpar", c'est son nom, sera une des "premières briques des réseaux énergétiques intelligents", explique le communiqué de Bercy. Il émettra par radio les index de relevé pour identifier précisément la consommation de chaque abonné.

De quoi faciliter la facturation. Il est également censé favoriser les économies d'énergies, par exemple en envoyant une alerte au client lorsqu'un seuil de consommation est atteint.


11 millions de compteurs à remplacer

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait elle-même rendu un avis positif sur l'intérêt de ces compteurs communiquants pour le gaz pour le marché et les consommateurs le 13 juin.

11 millions de compteurs au total doivent être remplacés d'ici 2022. Mais le déploiement à grande échelle de Gazpar n'interviendra pas avant fin 2015: GrDF a lancé de nombreux appel d'offres, toujours en cours, pour la fabrication de ce compteur et son installation. Sa conception ne commencera qu'en 2014.

Une fois ces appel à candidature clos, et sous réserve que les offres sélectionnées respectent scrupuleusement le projet initial, interviendra l'approbation formelle et définitive du gouvernement.
http://www.bfmtv.com/economie/gazpar-co ... 73608.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 21 août 2013, 11:55

Le gouvernement soutient la généralisation du compteur "Gazpar"

enerzine le 21 Aout 2013

Les ministres de l'Economie et de l'Energie ont confirmé en début de ce mois leur soutien – sur le principe – à la généralisation du compteur communicant « Gazpar », projet porté par GrDF.

Les compteurs communicants figurent parmi les premières briques des réseaux énergétiques intelligents. Gazpar émet par liaison radio les index de relevés permettant de connaître à tout moment la consommation réelle d'un client. Son déploiement simplifiera la facturation : elle sera basée directement sur la consommation réelle et il ne sera plus nécessaire de recourir à des estimations.

Ces nouveaux compteurs faciliteront en outre la réalisation d'économies d'énergie et aideront les citoyens à mieux maîtriser leur consommation. Par exemple, des alertes pourront leur être transmises au-delà d'un seuil d'énergie consommée. Plus largement, ils permettront le développement de services innovants de diagnostic et faciliteront le pilotage des consommations.

Ce dispositif permet également d'améliorer la performance des gestionnaires de réseaux : réduction des coûts directs d'acquisition de données de comptage, diminution des réclamations, meilleure connaissance du parc des compteurs.

A l'issue des procédures d'appels d'offres lancéespar GrDF, Pierre Moscovici et Philippe Martin pourront prendre la décision d'approbation formelle et définitive du déploiement de
Gazpar, si l'intérêt de ce dernier pour le marché et les consommateurs est bien confirmé conformément au code de l'énergie.

De nombreux travaux préparatoires restent à mener avant le déploiement opérationnel. Le planning actuel prévoit un démarrage du déploiement fin 2015 avec un pilote qui durera un an et concernera 150 000 compteurs. Le déploiement des 11 millions de compteurs se poursuivra ensuite sur 6 ans, en parallèle sur l’ensemble des régions françaises, avec une montée en charge progressive, pour se terminer en 2022.

Par ailleurs, 1.000 emplois directs pourraient être créés pour les métiers de la pose, du pilotage, de la maintenance. Le compteur Gazpar aura également un impact indirect positif sur l'ensemble de la filière gaz et des travaux qui lui sont associés (isolation thermique, matériels plus performants). La filière de recyclage des anciens compteurs sera dynamisée : le volume des matériels à recycler sera multiplié par quatre pour atteindre 4 000 tonnes par an durant le déploiement.

Le coût du projet et son financement

Le coût du projet est d'un milliard d'euros environ, correspondant pour moitié au coût des matériels, pour un tiers au coût de la pose et pour le reste aux coûts de développement des systèmes d'information.

D'après l'étude menée par la CRE, le projet est largement rentable pour la collectivité grâce aux baisses de consommations de gaz qu'il va permettre. L'hypothèse retenue, prudente, prévoit un gain de 1,5% sur la consommation totale. En Angleterre et en Irlande, des expérimentations démontrent des gains compris entre 2% et 3% pour des situations directement comparables à la France. De plus, les fournisseurs et sociétés de conseil en énergie interrogés lors de l'étude technico-économique sont convaincus que le déploiement des compteurs évolués permettra l'existence d'un réel marché de services de maîtrise de l'énergie.

Comme les autres investissements de GrDF, les compteurs Gazpar seront financés par le tarif d'acheminement sur le réseau de distribution payé par les fournisseurs de gaz à GrDF. L'impact sur le tarif d'acheminement est évalué à moins de 1,3% sur l'ensemble de la durée du projet. L'impact devrait donc être de l'ordre de 0,3% sur la facture finale d'un client moyen, le tarif d'acheminement représentant en effet 25% du total de cette facture, l'ensemble étant compensé pour le consommateur par la baisse de sa consommation liée à une meilleure maîtrise de sa demande
http://www.enerzine.com/12/16117+le-gou ... zpar+.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 24 août 2013, 20:19

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La pose du troisième dôme du terminal méthanier de Dunkerque achevée

Usine Nouvelle le 23 août 2013,

EDF a annoncé le succès de l'opération consistant à poser le troisième et dernier dôme du futur terminal méthanier de Dunkerque (Nord).

DÉROULÉ DE L'OPÉRATION

"A chaque fois, le process a consisté à lever un dôme métallique de 700 tonnes et 90 mètres de diamètre sur 35 mètres de hauteur, en soufflant de l'air sous le dôme", explique EDF. Aucune grue n'est donc utilisée pour la pose les dômes.
A chaque fois, la levée a été effectuée sur une durée d'environ 2 heures et à une vitesse moyenne de déplacement de 30 centimètres par minute, précise EDF. Une fois le dôme élevé au sommet du voile béton, il est fixé sur un anneau de compression par clavage puis soudage pendant une durée d'environ 6 heures.
Ces trois opérations ont été réalisées par Entrepose Projets, une filiale de Vinci, dans le cadre d'un groupement avec Bouygues. Les trois dômes recouvrent chacun des réservoirs de 190 000 m3. Ils sont ainsi capable de contenir chacun un monument de la taille de l'Arc de Triomphe ! Ces réservoirs permettront de stocker du gaz naturel liquéfié (GNL) à -163 degrés.

Image

UN CHANTIER À UN MILLIARD D'EUROS

Ce terminal est présenté par EDF comme le deuxième plus gros projet industriel de France (après le réacteur EPR de Flamanville dans la Manche). Sa construction avait démarré en octobre 2012.
Le chantier est mené par EDF (65%) et ses partenaires, le gestionnaire du réseau belge de transport de gaz Fluxys (25%) et le pétrolier Total (10%). Tous ces acteurs sont réunis au sein de la société Dunkerque LNG, maître d'oeuvre de ce méga-chantier, qui représente un investissement d'un milliard d'euros pour les actionnaires de Dunkerque LNG, et plus 230 millions d'euros de travaux complémentaires réalisés par le Port de Dunkerque et GRTgaz, qui gère le réseau français de transport de gaz.
D'après EDF, le chantier emploie actuellement 900 salariés, avec un pic à 1 200 personnes prévu d'ici fin 2013. Le chantier du terminal méthanier a débuté en avril 2012 pour une mise en service prévue fin 2015.
Une fois achevée, le terminal permettra d'accueillir et de décharger des méthaniers, des navires spécialisés dans le transport du GNL. Le gaz liquéfié sera ensuite regazéifié avant d'être injecté dans le réseau de transport de gaz français.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... ee.N203201

Vu de la plage ;

Image
http://photostp.free.fr/phpbb/viewtopic ... &start=120

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 09 sept. 2013, 09:40

CapGemini va rendre les compteurs de gaz des Français plus intelligents

le 06-09-2013 Challenges

Capgemini vient d’annoncer la signature de deux contrats avec GrDF pour la mise en œuvre du système informatique des nouveaux compteurs Gazpar. Concrètement, 11 millions de compteurs communicants seront installés d’ici 2022 dans tous les foyers français raccordés au gaz. "Il s’agit du plus important déploiement de compteurs gaz au monde", affirme la SSII française qui, avec ce contrat, va empocher 23 millions d'euros.

Ces compteurs de nouvelle génération permettent de connaître en temps réel la consommation de gaz. Il est alors possible de suivre et de contrôler sa dépense énergétique. "Les opérations de vérification et de maintenance pourront être effectuées sans que le client ait besoin d’être sur place" précise Capgemini.

L’enjeu dépasse largement les 23 millions d’euros du contrat. Globalement, le coût du projet est évalué à 1 milliard d’euros (moitié pour le matériel, un tiers pour la pose et le reste pour la partie informatique). Selon la CRE (Commission de régulation de l’énergie), le projet sera rentable pour la collectivité grâce aux baisses de consommations de gaz qu’il va générer.

Pour GrDF, l'économie est substantielle. Avec ces compteurs, il n'est plus nécessaire d'envoyer un agent pour un nombre important d'opérations de maintenance. Mais c’est surtout pour le consommateur écolo ou tout simplement désireux de réduire ses dépenses en gaz que ce compteur change la donne. Les utilisateurs n’ont généralement qu’une idée très vague de leur consommation d’énergie et ignorent souvent quels sont les postes qui consomment le plus. Le compteur intelligent comble cette lacune.

"L’hypothèse retenue, prudente, prévoit un gain de 1,5% sur la consommation totale, estime GrDF. En Angleterre et en Irlande, des expérimentations démontrent des gains compris entre 2% et 3% pour des situations directement comparables à la France. De plus, les fournisseurs et sociétés de conseil en énergie interrogés lors de l’étude technico-économique sont convaincus que le déploiement des compteurs évolués permettra l’existence d’un réel marché de services de maîtrise de l’énergie."

L’impact de l’installation de ces compteurs sera de l’ordre de 0,3% sur la facture finale d’un client moyen, qui, selon GrDF, devrait être compensé par la baisse de la consommation liée à une meilleure maîtrise de la demande.
http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... gents.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 15 sept. 2013, 14:10

Philippe Martin craint une pénurie de gaz en cas d'hiver rigoureux

LE MONDE | 13.09.2013

Principe de précaution ou alarmisme ? Philippe Martin, le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a écrit à ses homologues européens afin de s'assurer de leur soutien en cas de pénurie hivernale de gaz. "Nous ne sommes pas en pénurie, mais on a un risque important si effectivement nous étions en situation de froid extrême", a précisé une responsable de la Direction générale de l'énergie et du climat, Florence Tordjman, citée par l'agence de presse Reuters qui a révélé l'information, jeudi 12 septembre.

Le niveau des stocks de gaz accumulés contractuellement par les opérateurs dans la perspective de l'hiver serait actuellement inférieur à celui exigé par les pouvoirs publics (65 % au lieu de 75 %).

Une première alerte avait été donnée en juin par la société GRTgaz, filiale de GDF Suez et gestionnaire du réseau français de gazoducs, qui assure en outre la mission de service public de garantir la continuité de la fourniture de gaz. A l'époque, GRTgaz s'était inquiétée "d'un niveau de réservations dans les stockages souterrains anormalement bas en France". "En raison d'un hiver 2012-2013 particulièrement long, la campagne d'injection a débuté tardivement et reste peu soutenue, expliquait GRTgaz, d'où un volume de gaz en stock historiquement bas dans les stockages à cette période de l'année."

La situation n'étant pas propre à la France, GRTgaz pointait également en Europe "un déficit cumulé de 15 milliards de m3 à la date du 15 juin 2013 par rapport à l'année précédente". "Si cette situation se maintenait, elle réduirait pendant toute la période hivernale la flexibilité disponible sur le marché européen. L'alimentation des besoins ponctuels de consommation en France, en provenance des pays voisins, pourrait s'en trouver compromise", ajoutait le gestionnaire.

INQUIÉTUDE DUR L'APPROVISIONNEMENT EN ÉLECTRICITÉ
GDF Suez, qui assure l'approvisionnement de l'écrasante majorité des usagers français, avait répliqué en assurant avoir "pris toutes les dispositions, y compris en cas de situation climatique extrême", le risque cinquantenaire du jargon des énergéticiens. GDF Suez avait même ajouté que ses stocks excédant les obligations réglementaires, sa situation pouvait "différer" de celle du système gazier tel qu'estimée par le gestionnaire. Selon les observateurs du marché, le coût du stockage supérieur au prix du marché découragerait les fournisseurs de faire des réserves.

Le risque que poserait un hiver rigoureux est pourtant une constante dans les dernières interventions publiques du responsable de GDF Suez, Gérard Mestrallet. Mais c'est sur l'approvisionnement en électricité que portent ses inquiétudes.

Il s'est encore alarmé, le 12 septembre, en ouverture du congrès de l'Association française du gaz, à Paris, de la destruction "dans le silence ou l'indifférence" d'une partie de l'industrie énergétique : les centrales thermiques à gaz. Sous l'effet notamment de la concurrence du charbon "chassé" des Etats-Unis par la révolution des gaz de schiste, les fermetures se multiplient : l'équivalent de dix centrales de Fessenheim pour GDF Suez en France, sans le moindre débat, alors que le rôle d'appoint des centrales à gaz est décisif en période de pointe de la consommation, a fortiori en hiver.

Au nom du même principe de la sécurité de l'approvisionnement qu'évoquent les pouvoirs publics à propos des stocks, M. Mestrallet plaide pour une rémunération des centrales à gaz, même lorsqu'elles ne tournent pas, pour pouvoir assurer les pics hivernaux.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 15 sept. 2013, 14:24

Gisements de gaz du bassin de Lacq : les puits se ferment
Ces jours-ci, les puits exploités par Total dans le bassin de Lacq ont commencé à fermer


Le compte à rebours a commencé. L’exploitation du gaz commercial puisé dans le sous-sol du bassin de Lacq va s’achever le 15 octobre.

Rien ne se fera en tournant une simple vanne. Techniquement, Total prépare depuis deux ans cet arrêt de la production qui va connaître plusieurs étapes et nécessiter des opérations complexes.

Lundi dernier, l’extraction s’est déjà achevée au gisement d’« huile » (le pétrole, dans le jargon des techniciens) de Lacq supérieur. Il en a été de même à celui de Lagrave. Ces deux « champs » sont destinés à être rétrocédés à la société française Geopetrol, qui s’en est portée acquéreur.

Il en ira de même pour ceux de Pécorade, dans les Landes, et de « Lacq profond ». Sachant que ce dernier gisement continuera à alimenter en gaz les unités industrielles du projet Lacq Cluster Chimie 30. Ce qui permettra d’apporter à l’entreprise Arkema les résidus soufrés dont elle a besoin. Mais aussi de produire de l’énergie pour alimenter les entreprises locales en vapeur et en électricité pendant une période de trente ans.

Meillon, l’imposant

Une autre étape de l’arrêt de la production de gaz commercial est maintenant prévue pour le 16 septembre. Elle concernera le site de Pécorade, mais également le gisement de Meillon, qui s’étend sur 25 kilomètres, de l’est de Pau jusqu’à Pont d’As, près du village de Lacommande.

Lorsqu’il a été découvert en 1965, ce réservoir naturel contenait 90 milliards de mètres cubes de gaz, à une profondeur de plus de 4 500 mètres. Pas vraiment un nain lorsque l’on sait que son voisin de Lacq affichait 280 milliards de mètres cubes.

Une obsession : la sécurité

« En 48 ans, nous sommes parvenus à extraire 77 % du contenu de Meillon. Ce qui est remarquable », explique Lionel Thomas, le directeur des opérations de Total Exploration Production France (TEPF). « Aujourd’hui, on n’y trouve plus que trois puits en production. »

Lundi prochain, les vannes qu’ils possèdent en surface et en profondeur seront fermées. Un épais bouchon de ciment sera ensuite installé au-dessus pour garantir leur étanchéité, en attendant leur bouchage définitif. Celui-ci consistera à enlever divers équipements sans toucher à la structure des puits, et à réaliser dans chacun d’eux un autre bouchon de ciment, mais de 150 mètres de haut celui-là.

Une surveillance de six mois sera assurée pour vérifier que rien ne remonte du sous-sol. La sécurité est en effet l’une des obsessions du groupe pétrolier, poursuit le chef des opérations. Tout en rappelant que ces chantiers comprennent bien d’autres aspects. Le gaz provenant du réservoir souterrain de Meillon contient 6 % d’hydrogène sulfuré et 9,5 % de dioxyde de carbone.

Réhabilitation jusqu’en 2018

Après que les installations de surface auront été nettoyées par des sociétés spécialisées, le plus souvent implantées localement, la société Retia, filiale de Total, sera chargée de les démanteler. Là non plus, la tâche ne manquera pas d’ampleur. À titre d’exemple, près de 200 kilomètres de conduite sont à nettoyer entre la concession de Meillon et le site de Lacq.

Quant aux terrains sur lesquels ces équipements se trouvent, Rétia les réhabilitera avant de les rendre à leurs propriétaires, en tenant compte de leur utilisation future.

L’idée n’est pas forcément de les rendre dans leur état d’origine, mais « dans un état propice à ce que l’on en fera par la suite : parkings, lieu habitable, etc. » Les critères de réhabilitation ont été fixés par l’autorité de tutelle qu’est la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal).

« Le programme de réhabilitation des sites va se poursuivre jusqu’en 2018 », annonce Lionel Thomas. Auparavant, le bouchage définitif des puits de Meillon devrait être réalisé à la mi-2014, et fin 2015 pour ceux restant à obturer à Lacq.

Une opération similaire sera réalisée, mais pas avant 2016, sur le puits qui vient d’être utilisé sur le site de Rousse afin de tester l’injection dans le sous-sol de dioxyde de carbone provenant du bassin de Lacq. L’arrêt de cette expérimentation doit en effet être suivi d’une période d’observation de trois ans. On ne badine pas avec la réglementation.
http://www.sudouest.fr/2013/09/14/les-p ... 6-4205.php

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Re: Gaz en France

Message par energy_isere » 15 sept. 2013, 14:59

en relation avec ce post viewtopic.php?p=344049#p344049
GDF Suez se lance dans la livraison de gaz naturel liquéfié par camion

enerzine le 11 Sept 2013

Après la société Primagaz, c'est maintenant au tour de GDF Suez de proposer via une nouvelle filiale (LNGeneration) de fournir du GNL (gaz naturel liquéfié) par camion partout en France, une alternative au fioul lourd ou au GPL (gaz de pétrole liquéfié).

En proposant une solution globale et sécurisée pour le transport, le stockage, la fourniture et la regazéification de GNL, LNGeneration entend ainsi favoriser l'accès au gaz naturel pour les clients industriels non raccordés aux réseaux.

LNGeneration propose une offre fiable et « clé en main » : transport du GNL par camion citerne d'un terminal méthanier vers un site de consommation, construction et entretien d'une installation de stockage et de regazéification de GNL sur le site industriel, et vente du gaz naturel au consommateur final. LNGeneration assure également des services de gestion de la logistique ainsi que le dépannage et l'entretien des équipements 24h/24 et 7j/7.

LNGeneration fournit des offres à prix fixes, pouvant aller jusqu'à 5 ans, ou à prix indexés sur les prix de marché des produits énergétiques en s'appuyant sur l'expertise de GDF Suez Trading (acteur de marché international actif sur les marchés européens, asiatiques et américain). L'entreprise se distingue sur le marché en assumant la responsabilité d'exploitant et de la conformité réglementaire des installations, sur toute la durée des contrats.

Le GNL est une énergie compétitive et présente des avantages environnementaux significatifs. Selon les sites (consommation, éloignement au terminal méthanier), les industriels peuvent ainsi réaliser une économie de 5 à 25 % avec le GNL par rapport aux prix des produits pétroliers. En termes de gaz à effet de serre, le GNL présente des émissions de CO2 inférieures de 20 % à celles émises par le fioul lourd, réduit celles de soufre de 95 %, celles d'oxydes d'azote de 90 %, et possède une teneur en particules plus faible de 95 %.

LNGeneration a l'ambition de devenir le leader en France sur ce marché en croissance, estimé aujourd'hui à 30 TWh, à comparer à une consommation nationale de gaz de 500 TWh/an. Avec un portefeuille de GNL de 16 millions de tonnes par an en provenance de six pays différents, le Groupe exploite une flotte de 17 méthaniers et dispose d'une présence significative dans des terminaux de regazéification dans le monde, garantie d'une sécurité d'approvisionnement de ses clients.
http://www.enerzine.com/12/16217+gdf-su ... mion+.html

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