In case, alors que la polémique s'installe concernant les 50 milliards d’intérêts, la dette s'entasse aux alentours des 2000 milliards d'euros, je vois pas bien quel gouvernement arrivera un jour à rembourser cette somme.
Cependant, ce chiffre reste très inférieur au patrimoine national.
Une partie est certainement "odieuse", d'un point de vue comptable : les intérêts produisent des intérêts qui ..et ainsi de suite. Il y a aussi le fait qu'avant une certaine date, l'état créait sa monnaie, ce qui n'est plus le cas maintenant, et on ne voit pas trop pourquoi.
Et puis, si il s'agit d'une minorité de très riches qui détient une partie de la dette, ceux dont les revenus ont beaucoup progressé ces dernières années, qui ont de l'argent à ne pas savoir qu'en faire...nous saignerons pour les rembourser alors qu'il ont déjà des milliards à ne pas savoir quoi en faire, si ce n'est les placer sur la dette?
Mais je ne sais pas qui détient cette dette, quelles "personnes physiques".
On peut noter que ça représente aussi environ 30 000 euros par français.
Les créanciers peuvent saisir ces milliards d'euros de biens. Mais tout s'effondrera autour d'eux et outre un cadre de vie social très dégradé, ils verront aussi une baisse ou disparition de leurs revenus lié au trafic de la dette.
Plus généralement, une société, une monde avec de fortes inégalités serait entravé dans son développement économique, ce qui sera nuisible au plus riches, aux banquiers, vu que l'économie tourne au ralenti! C'est dommage pour eux!
Et de mon côté, j'aimerai user à leur encontre d'arguments humains, moraux ("Méritez-vous vraiment de gagner largement plus de 10 fois plus de l'heure qu'un maçon qui vous fournit un toit, qu'un agriculteur qui vous nourrit? Certains ont du mal à se loger", etc.), mais je crains qu'ils n'y soient aucunement sensible : alors on en est réduit à trouver ce genre d'arguments économiques contre les inégalités, d'en revenir à mettre en avant cette idée de la primauté de l'économie et de l'enrichissement individuel. C'est tout à fait navrant.
Enfin, ne pas entrer, ou entrer dans le cercle vicieux de l'endettement reste le fait de la responsabilité des dirigeants et des électeurs qui les ont laissé faire. Ne pas entrer dans ce genre de logique, et d'une certaine manière : ne pas vivre au-dessus de mes moyens, c'est ce que je choisis de faire au niveau individuel. Visiblement, la majorité de mes contemporains ne sont pas dans cette conception, au niveau individuel (existence de "crédits à la consommation", alors que le prêt est pertinent uniquement pour l'investissement), comme au niveau collectif puisqu'on a laissé faire ce genre de politique.
Je ne sais pas quel sera le dénouement de cette multi-crise dette/climat/énergie, je crains bien qu'elle sera consommée jusqu'à la lie.