
Usine Nouvelle du 10 Janv 2013
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http://www.agenceecofin.com/fer/1004-10 ... de-tindoufL’Algérie pointe les 3 milliards de tonnes de minerai de fer des gisements au sud-est de Tindouf
Agence Ecofin 10 Avril 2013
La hausse du prix du fer sur le marché international incite l’Algérie à exploiter les gisements de Gara Djebilet et Abdelaziz Mechti de près de 3 milliards de tonnes du minerai de fer au sud-est de Tindouf, a rapporté le quotidien La Tribune.
Le projet d’exploitation de ces gisements, les plus grands au monde en termes de réserves exploitables, coûterait entre 10 et 20 milliards de dollars à l’Etat algérien, a expliqué le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, lors d’une visite de terrain dans la localité. « Son exploitation est rendue nécessaire en raison de la hausse des prix du fer dans le monde ainsi que les quantités consommées qui ont atteint 1,5 milliard de tonnes annuellement », a justifié M. Youcef Yousfi, selon La Tribune.
Le ministre algérien a estimé la production annuelle en perspective à environ 20 millions de tonnes de fer à un moment où la consommation annuelle nationale se situe à près de 10 millions de tonnes, provenant majoritairement de l’importation.
Le lancement du projet reste dépendant de l'aval du gouvernement et des études approfondies portant sur la disponibilité de quantités suffisantes d'eau dans la région, les infrastructures ferroviaires et énergétiques.
http://www.agenceecofin.com/fer/0904-10 ... enge-ruoniMozambique: Baobab Resources espère 1 million de tonnes de fonte brute par an de Tenge-Ruoni
Agence Ecofin 09 Avril 2013
Les ressources en minerai de fer se situeraient autour de 727 millions tonnes dans la région de Tenge-Ruoni, province mozambicaine de Tété, où Baobab Resources espère une bonne production de fonte brute, a rapporté lundi macauhub.com.
L’évaluation effectuée par la société australienne de conseil Coffey Mining indique qu’environ 535 millions de tonnes des réserves totales sont localisées sur une superficie de 2,5 km2.
L’étude de préfaisabilité économique conduite par Baobab Resources a révélé l’existence d’un grand potentiel dans le bloc pour une production annuelle de 1 million de tonnes de fonte brute.
Baobab Resources s’est taillée 85% des parts du projet, laissant 15% au partenaire International Finance Corporation (IFC), la branche secteur privé de la Banque mondiale.
http://faujas.blog.lemonde.fr/2013/06/21/ou-va-le-fer/La production de fer à son plus haut historique
Et voilà que le prix du minerai de fer s’est mis à remonter de 10 % au cours de la semaine s’achevant vendredi 21 juin !
Contre toute attente, la tonne a rebondi de 110 à 120 dollars. Et l’on disait la Chine déprimée ? Et HSBC notait la plus forte contraction de sa production industrielle depuis neuf mois ?
Cause ou conséquence, les prix d’affrètement des super-minéraliers, qui transportent le-dit minerai d’Australie vers la Chine, ont progressé eux aussi de 10 %, ce qui n’est pas du luxe compte tenu des tarifs de misère qu’ils obtiennent depuis des mois. Est-ce à dire que ce regain annonce le réveil du géant chinois ?
Pas sûr. "Les analystes constatent que la production d’acier chinoise est à son plus haut historique et que les stocks dans les ports sont au plus bas", explique Olivier Eugène, gérant chez Axa IM. "Ils se disent que Pékin va forcément racheter du fer. D’où cette hausse des cours, due également au fait que le marché au comptant est extrêmement volatil et que ses variations tiennent parfois à l’achat d’une seule cargaison".
La hausse ne devrait pas se prolonger : Rio Tinto et Fortescue mettront en production, cette année, de nouveaux gisements en Australie, au moment où les sidérurgistes - toujours dans le rouge - n’ont pas vraiment le cœur à l’ouvrage.
A plus long terme aussi, le prix du fer devrait piquer en direction des 70 dollars. A ce prix, les sociétés minières vivent bien, car leurs coûts de production en Australie ou au Brésil ne dépassent pas les 40 dollars. En revanche, les mineurs chinois peuvent se faire du souci, car leur ligne de flottaison se trouve autour des 100 dollars la tonne.
"Le scénario le plus communément admis, ajoute Olivier Eugène, est que, dans quatre ou cinq ans, l’offre et la demande s’équilibreront, le Brésil et l’Australie ayant définitivement supplanté la Chine dont le minerai est de mauvaise qualité".
Et cela, même si la mise en production de la mine guinéenne de Simandou est encore repoussée pour cause de disputes entre le gouvernement de Conakry et Rio Tinto sur l’utilisation éventuelle par les voyageurs de la future voie ferrée qui desservira le gisement.
En principe, le fer ne devrait plus jamais atteindre les 191,90 dollars du 16 février 2011.
http://www.agenceecofin.com/fer/1807-12 ... ux-projetsFer: les géants miniers accroissent leur production et asphyxient les nouveaux projets
Agence Ecofin 18 Juillet
Les géants miniers BHP Billiton, Rio Tinto et Vale ne cessent d'augmenter leur production de minerai de fer, au risque de submerger le deuxième marché mondial de matières premières et d’asphyxier les projets dont le développement est encore à un stade préliminaire, rapporte l’agence Reuters le 17 juillet.
Sur le marché du transport maritime, les prix du minerai de fer, qui a déjà baissé de 10% depuis le début de l'année, devraient descendre d'ici 2013 à son plus bas niveau depuis quatre ans. Dans le même temps, le ralentissement de l'activité industrielle en Chine, premier débouché pour ce marché, affaiblit la demande générale de minerai de fer.
Le 17 juillet pourtant, le groupe anglo-australien BHP a annoncé une production annuelle sans précédent de 187 millions de tonnes, soit une hausse de 9%, et il prévoit de l'accroître à 220 millions d'ici la fin 2013.
Son concurrent brésilien Vale, premier producteur mondial de minerai de fer, a obtenu l'accord des autorités brésiliennes pour engager un projet de développement de sa mine de Carajas pour un montant équivalent à 14,8 milliards d'euros.
Rio Tinto, enfin, compte poursuivre des projets d'augmentation de sa production d'au moins 10% dans le secteur, afin de porter sa capacité annuelle à 290 millions de tonnes d'ici fin septembre.
Cette tendance, qui apparaît à première vue paradoxale à l’heure où les prix du minerai de fer continuent à chuter, s'explique par une stratégie de «rééquilibrage» ayant pour objectif de permettre aux grands groupes d'améliorer leurs marges d'exploitation, afin d'empêcher l'entrée sur le marché de plus petits concurrents ou le lancement de nouveaux projets.
Rio Tinto et BHP sont ainsi les producteurs de minerai de fer les plus rentables au monde. À 130 dollars (99 euros) la tonne, son cours actuel, les deux groupes bénéficient d'une marge de 80 dollars par tonne. «Les grands groupes veulent optimiser leurs économies d'échelle. Tant que leurs marges compenseront largement la baisse des cours du minerai de fer, ils seront gagnants», explique Gavin Wendt, analyste chez MineLife.
La stratégie de développement à tout prix de la production est néanmoins dangereuse pour les projets qui n'en sont qu'à un stade préliminaire. Parmi les programmes menacés figurent une mine australienne financée à hauteur de 7,5 milliards d'euros par le sud-coréen Posco et un projet prévu pour trois milliards d'euros au Cameroun et au Congo-Brazzaville par Sundance Resources.
Au sein des grands groupes, l'accroissement de la production n'est pas, toutefois, une règle. Glencore Xstrata a ainsi annoncé la fin, le mois prochain, de sa production de minerai de fer en Australie.
http://www.usinenouvelle.com/article/va ... ve.N197563Vallourec investit 46 millions d'euros dans un four plus puissant à Saint-Saulve
Usine Nouvelle le 27 mai 2013
Le géant des tubes sans soudure en acier Vallourec augmente la productivité de son site de Saint-Saulve (Nord).
En plein berceau de la sidérurgie, l'aciérie Vallourec de Saint-Saulve (Nord) investit 46 millions d'euros dans un nouveau four. La première coulée est prévue pour septembre. Le nouveau four produira 100 tonnes par heure de billettes sans soudure en acier de carbone destinées au marché du pétrole et du gaz. Il remplacera le four inauguré en 1975, vétuste et trop gourmand en énergie, qui crache 90 tonnes d'acier toutes les heures.
L'investissement, appelé Projet Vulcain, comprend le four informatisé (à hauteur de 15 millions d'euros), des ponts de coulée, la construction d’un nouveau bâtiment, avec des parois d'absorption acoustique. "Nous reventons la partie chaude de l'usine, la phase amont, explique Philippe Guenal, chef de projet. Nous avons réalisé la partie aval il y a cinq ans." En 2008, Vallourec a investi 66 millions d'euros dans une coulée continue courbe, qui a permis à l'aciérie de produire 100 000 tonnes d'acier de plus par an.
Un four plus rapide et plus économique
Le four fonctionnera comme l'ancien : il fera fondre à 1700 degrés des ferrailles recyclées dans les tuberies de Vallourec ou achetées en Europe, acheminées via le réseau ferré et le canal de l'Escaut. "Grâce à cette proximité, nous sommes très réactifs", assure Philippe Guenal.
Plus rapide que l'ancien, le four fera gagner 10% de consommation au site de Saint-Saulve, qui emploie 1400 salariés, dont 950 dans la tuberie. La consommation actuelle de l'aciérie, qui s'élève à 400 Gigawatts heure par an, sera réduite grâce à une nouvelle la ligne électrique, l'informatisation et un gain thermique.
"Nous aurons une plus grande flexibilité entre l'énergie fossile et électrique, précise le chef de projet. Nous gagnerons en productivité." La capacité de production de tubes de l'aciérie avoisine les 680 000 tonnes par an. Avec ce nouveau four, elle passera à 800 000 tonnes.
Un acier haut de gamme
Fournisseur pour les marchés du pétrole et du gaz, Vallourec place la barre qualité et productivité très haut. "Le forage est de plus en plus complexe, souligne Philippe Guenal. On creuse des puits de plus en plus profond, dans des milieux agressifs, acides, avec une pression toujours plus élevée." Pour répondre à ces exigences, l'entreprise offre des aciers premium propres et résistants.
Elle investit de façon continue dans ses sites de production. "Nous investissons également pour améliorer la sécurité et l’empreinte de nos usines sur l'environnement", précise Philippe Guenal.
L'aciérie, qui dispose d’un catalogue de 220 gammes d'acier, fabrique du quasi sur-mesure. Elle produit des billettes longues jusqu'à une dizaine de mètres, d'un diamètre de 180 à 325 millimètres.
Le groupe Vallourec, leader sur le marché des tubes en acier, a réalisé un chiffre d'affaires de 5,33 milliards d'euros en 2012, avec un peu plus de 22 000 salariés à travers le monde.
http://www.agenceecofin.com/fer/2607-12 ... -les-5-ansAlger promet l’ouverture de la mine de fer de Ghara Djebilet dans les 5 ans
Agence Ecofin 26 Juillet 2013
L’exploitation de la mine de fer de Ghara Djebilet à l’est de Tindouf, renfermant des réserves exploitables de 1,7 milliard de tonnes, « doit se faire dans les cinq prochaines années », a affirmé mercredi le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, rapporte APS.
« L’exploitation de la mine de fer qui était un rêve sera une réalité sur le terrain et l’Etat est déterminé à la mettre en production », a précisé M. Sellal.
Selon cette agence, le gouvernement algérien s’empresse d’accélérer le démarrage de la production de ce site qui se classe parmi les plus importants gisements de fer au monde.
Le projet couterait entre 10 et 20 milliards de dollars. Il se traduira, à terme, par l’extraction de 20 millions de tonnes de minerai par an pour une production de 10 millions de tonnes de fer.
Déjà, une société est mise en place et est chargée de la réalisation des études techniques et physico-chimiques, dans l’attente de la mise en exploitation de la mine. Pour le moment, l’Algérie importe annuellement environ 10 milliards de dollars de produits sidérurgiques pour couvrir ses besoins estimées à 5 millions de tonnes par an.
Le gisement de Ghara Djebilet a été découvert en 1952 et recèlerait 3,5 milliards de tonnes de réserves dont 1,7 milliard de tonnes de ressources exploitables à une teneur de 57% de fer.
http://www.agenceecofin.com/fer/0909-13 ... a-simandouGuinée: Rio Tinto retarde de trois ans la production à Simandou
Agence Ecofin 09 Sept 2013
Le géant minier Rio Tinto a retardé d’au moins trois ans, soit jusqu’à 2018, la première production de l’immense gisement de fer de Simandou situé dans le sud-est de la Guinée, rapporte l’agence Reuters.
Préalablement, 2015 avait été retenue pour ce début de production après que la compagnie et le gouvernement guinéen eurent réglé, en 2011, leur différend. En, fait, considérant que Rio Tinto tardait trop à développer ce projet, les autorités guinéennes avaient repris de force, en 2008, la moitié du projet.
« Nous estimons aujourd’hui que, si tout allait très bien, la production pourrait intervenir rapidement, vers 2018 », a expliqué Alan Davies, chef de division diamant et minerai chez Rio Tinto et responsable en charge de la mine Simandou.
Simandou est l’un des plus grands gisements de fer au monde. Son développement, y compris les infrastructures ferroviaires et portuaires, coûtera 20 milliards de dollars US et fera de la Guinée un important exportateur.
http://languedoc-roussillon.france3.fr/ ... 22665.htmlArcelorMittal conforte sa ligne de recuit à Saint-Chély-d'Apcher et devient 2e four mondial
20 Sept 2013 France3
ArcelorMittal a inauguré une nouvelle ligne de recuit dans son usine de Saint-Chély-d'Apcher en Lozère. Cet investissement de 90 millions d'euros est financé pour un tiers par le département de la Lozère. Un four unique en Europe.
Arcelor vise le marché des aciers électriques, haut de gamme, de l'énergie et surtout de l'automobile.
Après deux ans de travaux et d'incertitudes liées à la fermeture du site de Florange, le directeur d'ArcelorMittal Méditerranée et Jacques Blanc ne cachent pas leur enthousiasme.
Car, main dans la main, ils ont misé gros sur ce projet, 60 millions pour Arcelor et 30 millions pour la Lozère.
La Lozère, à travers sa société d'économie mixte, a financé la construction des bâtiments qui accueillent le nouvel outil. 30 millions prêtés à Arcelor, puisque le géant de la sidérurgie doit rembourser cette somme, au cours des 18 prochaines années.
Et si la construction de cette ligne de recuit n'a pas provoqué de nouvelles embauches, pour les 200 salariés du site, cet investissement est un gage inestimable.
Avec cette ligne, Arcelor vise le marché mondial des moteurs de voitures électriques notamment, mais aussi pour l'éolien.
Il n'existe que deux fours de ce type dans le monde. Un au Japon, et désormais un en France, aux confins de la Lozère et du Cantal.
http://www.actualites-news-environnemen ... tales.htmlL’Italie sommée de mettre une aciérie de Tarante en conformité avec les normes environnementales
25/09/2013 actuenvironnement
Suite à plusieurs plaintes émanant de citoyens et d'organisations non gouvernementales (ONG), la Commission a établi que l'Italie néglige de veiller à ce que l'aciérie ILVA satisfasse aux exigences de l'Union concernant les émissions industrielles, avec les graves conséquences que cela implique pour la santé et l'environnement.
De ce fait, la Commission européenne prend des mesures contre l’Italie en vue de minimiser l’incidence sur l'environnement de l’aciérie ILVA de Tarante, le plus grand site sidérurgique d'Europe.
Selon la Commission Européenne, l’Italie ne respecte pas non plus la directive relative à la responsabilité environnementale, qui consacre le principe du «pollueur payeur».
Ainsi, sur recommandations de M. Janez Potočnik, commissaire chargé de l'environnement, la Commission européenne adresse donc une lettre de mise en demeure à l'Italie, qui dispose de deux mois pour y répondre.
Ce que la Commission reproche à l’Italie
Selon la Commission Européenne :
· la plupart des problèmes observés résultent du fait que le niveau élevé des émissions incontrôlées produites durant le processus de production de l’acier n'a pas été abaissé. Conformément à la directive relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution (IPPC), les activités industrielles présentant un potentiel de pollution élevé requièrent une autorisation préalable.
· Par ailleurs, des essais ont montré une forte pollution de l’air, du sol et des eaux de surface et souterraines tant sur le site ILVA que dans les zones habitées proches de la ville de Tarante. En particulier, la contamination du quartier «Tamburi», dans la ville de Tarante, est attribuable à l’exploitation de l’aciérie.
· Outre ces infractions à la directive IPPC et la pollution qui en résulte, il apparaît que les autorités italiennes n’ont pas vérifié que l’exploitant du site ILVA de Tarante avait bien pris les mesures nécessaires pour remédier au problème ou qu'il supportait le coût de telles mesures pour réparer les dommages déjà causés.
Notons que la Commission voit les engagements pris récemment par les autorités italiennes pour améliorer la situation comme un signe positif, mais elle invite néanmoins l'Italie à s'acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de la directive IPPC et de la directive sur la responsabilité environnementale. La Commission est disposée à aider les autorités italiennes dans les efforts qu'elles déploient pour résoudre les graves problèmes qui se posent. Affaire à suivre…
http://indices.usinenouvelle.com/materi ... -2014.4976La Chine importera 842 Mt de minerai de fer en 2014
Le 07 février 2014 Usine Nouvelle
Malgré le ralentissement de sa sidérurgie, la Chine conforte sa place de principal importateur de minerai de fer. Le minerai australien représente la moitié de ses achats.
La sidérurgie chinoise devrait produire 799 millions de tonnes (Mt) d'acier en 2014, contre 775 Mt en 2013, prévoit l'analyste Tom Price d'UBS. Son taux de croissance va donc fortement ralentir, passant de 9,3% sur un an en 2013 à 3,1% cette année. Se basant sur les coûts de production et d'approvisionnement dans le pays, Tom Price estime que pour alimenter leurs hauts-fourneaux les sidérurgistes devront se procurer 842 Mt de minerai de fer importé (57,5% de fer contenu), 371 Mt de minerai extrait localement et 98 Mt de fer issu du recyclage.
En plus, ces presque 800 Mt d'acier nécessiteront 488 Mt de charbon métallurgique ou de charbon pulvérisé, soit 4% de plus que l'année précédente. La majeure partie de ce charbon est extrait en Chine mais les importations représentaient 16% de la consommation chinoise, soit 75 Mt. Pour 2014, la banque suisse prévoit un recul des importations à 65 Mt, leur part reculant à 13%.
Les 799 Mt d'acier produites par la sidérurgie chinoise assurent en 2014 près de la moitié de la production mondiale (48,1% précisément). La Chine devrait consommer 53% du minerai de fer extrait et acheter 62% du minerai seaborne (exporté par mer). Sa place prépondérante sur le marché du minerai de fer est la conséquence de la relativement faible importance des ferrailles – 12% du fer contenu – dans la production d'acier en Chine, souligne l'analyste. Si l'utilisation des ferrailles en 2014, attendues à 98 Mt, s'appréciait de 50%, les besoins de minerai importé diminueraient de 10% et ceux de charbon à coke de 7%.
Pour 2014, UBS table sur une production mondiale d'acier de 1 662 Mt entrainant une demande de minerai de fer de 2 073 Mt. Une production de minerai en sensible hausse entrainerait un surplus de 215,7 Mt. Le marché du minerai de fer seaborne serait en surplus de 94 Mt. Plus qu'une improbable hausse additionnelle de 10% de la production d'acier en Chine, Price table sur un ralentissement de la croissance de l'offre.
En Australie, l'objectif de 155 Mt de minerai extrait annoncé par Fortescue Minerals semble difficile à réaliser. Au Brésil, c'est le numéro un mondial du minerai de fer, Vale, qui peine à réaliser ses objectifs de croissance à court et moyen terme. Les exportateurs australiens ont vu leur part du marché chinois s'apprécier de 43% en 2011 à 47% en 2012 et 50% en 2013. Dans le même temps, malgré l'effondrement des ventes de minerai indien (1% en 2013), la part du Brésil s'est effritée en 2013 à 19% contre 22% l'année précédente.