GillesH38 a écrit :.ben non ... parce que l'argent que tu dépenses à l'isolation, tu ne l'as pas dépensé ailleurs. Et la baisse de la consommation énergétique qui en résulte n'est encore une fois utile que si tu réutilises l'énergie économisée à faire autre chose. Quant aux pétroliers, ne t'inquiète pas pour eux, ils savent très bien que si tu leur achète moins de pétrole, il y en aura toujours à côté qui voudront en profiter.
Je suis toujours surpris par ta réticence a introduire du qualitatif dans une notion. Que tu ne voies pas l'absurdité d'un indice qui cumule les gaspillages les plus stupides aux utilisations les plus indispensables ou vertueuses est tout de même incroyable.
Une nouvelle fois la question est pas le "combien ça fait en tout" auquel tu ramènes une fois de plus la question mais bien "que fait-on et pourquoi"? Si la question n'est plus de faire plus mais de faire mieux (ou plus utile/vertueux) automatiquement on fera moins, c'est inévitable compte tenu des limitations qui sont les notre.
GillesH38 a écrit :qu'on ait interêt à optimiser le système, c'est une évidence, mais encore une fois cette optimisation finit toujours par revenir à augmenter le nombre de choses que tu peux consommer. Si le but est de les diminuer, alors il n'y absolument aucun effort à faire, c'est très facile encore une fois : débarrasse toi juste de l'argent que tu considères gagner en trop.
Quelle fatalité il y a-t-il à augmenter sa consommation si on optimise? Ce n'est pas parce que quelque chose deviens possible qu'on le fait. Ta "solution" radicale de se débarrasser de l'argent "en trop" n'en est pas une car manque radicalement la question de ce que l'on fait de son argent. Une fois de plus on se débarrasse du qualitatif pour tout ramener au quantitatif.
Que les escronomistes/politicards le fassent, c'est fatal car la question du qualitatif ramène immédiatement le politique dans la sphère économique et ça comme chacun sait c'est mal.

Mais qu'ici sur oléocene on le refuse alors que cela devrait aller de soit...
GillesH38 a écrit :tu dis ça parce que le voyage à Ibiza et la maison à 2000 m^2 représente un standard de consommation très minoritaire, il faut soit être de très bonne famille ou bosser comme un fou (ou comme un génie) pour y arriver,et tout le monde n'a pas les capacités ou l'envie de le faire. Mais c'est affaire de contexte : si c'était le standard de vie normal, personne n'y verrait d'inconvénient. Et ce que tu considères toi comme le standard de vie normal était inouï il y a 200 ans.
Et je maintiens que personne ne voit d'inconvénient à ce que le standard de vie augmente. Si le pétrole était abiotique et qu'on pouvait en produire 1000 fois plus que maintenant , sans conséquence sur la pollution ou le CO2, (ou par exemple qu'il existe des puits de CO2 naturels qui le régénère en permanence à partir du soleil), personne ne verrait d'inconvénient à croître encore longtemps.
on joue juste les renards de la fable - sentant que la limite est proche, on fait semblant d'en être dégouté.
Non pas du tout. Ça n'a rien à voir avec une quelconque "norme de confort", cela a à voir avec ce qu'on donne comme perspective aux gens. Quand dans une société le but c'est faire un pèlerinage ça n'a pas les même effets sociétaux que lorsqu'il s'agit de se payer une île (pour prendre des exemples existant). La question de la "norme" viens seulement mettre en perspective le caractère plus ou moins "lointain" ou "facile" des objectifs de vie qui sont promues par la société.
Bien entendu que les gens en moyenne préfère avoir le plus de confort possible. Mais ça ne nous dis rien de ce qu'on est prêt à faire ou ne pas faire pour obtenir ce confort.
Bien sur les moyens (quantité de pétrole ect...) entrent en compte mais les moyens sont utilisé en fonction des objectifs sociaux qui s'impose par une politique. Ces objectifs sociaux et cette politique sont le produit d'une perspective qui au final est celle de l'orientation spirituelle de la société.