Pour l'immobilier il y en avait plus pour prédire une "bulle" il me semble. Sinon il y a bien une quantité d'or finie sur terre. Et un maximum relatif d'habitants (et d'habitations) par rapport à des ressources finies. Avoir les yeux rivés sur le prix de l'or en dollars ou en euros n'a évidemment aucun sens. Ce qui importe est la valeur relative de l'or par rapport aux besoins essentiels. Combien de lingots pour une maison? Combien de baguettes pour un Napoléon?sceptique a écrit : La seule erreur est de croire que certaines choses ne pourraient que progresser de manière immuable. J'en avais identifié 2 sur Oleocene : l'or et l'immobilier.
C'est d'autant plus étrange sur Oleocene que tout le monde est d'accord sur un point : une croissance infinie dans un monde fini est impossible. Curieuse psychologie.
Quant à "l'effondrement" je n'ai jamais fait partie des catastrophistes d'oleocene et j'ai eu tort d'employer ce terme. Par contre il me semble difficile de nier que nous allons vers un changement de paradigme pour reprendre une autre expression à la mode sur oleocene. Comme l'a bien exprimé Philippe dans un post passé un peu inaperçu, la "crise" est dernière nous. Elle a commencé dans l'immédiat après-guerre pour s'achever au premier choc pétrolier. Une crise de croissance insoutenable. Et justement la seule période où la monnaie métallique a perdu l'essentiel de ses attraits (et de sa valeur relative). L'humanité est juste sur le point de reprendre son cours normal et il faudra sans doute plus de 10 ans encore avant de retrouver un nouveau point d'équilibre.