Disons qu'il y a eu un avant goût de choc pétrolier il y a 30 ans (pas 40), mais ensuite la production a continuée de grimper avec un baril assez bas pendant une vingtaine d'années.kercoz a écrit :Perso , je persigne dans cette affirmation ....Tovi a écrit :En même temps, personne ne dit ça...Je ne suis pas convaincu que les problèmes économiques qu'on a depuis 40 ans soient liés au prix du pétrole.
Sauf qu'il vaut mieux dire : " liés a la pénurie d'energie bon marché" ou a une déplétion de production d' énergie bon marché ....le prix du pétrole restera , lui , toujours compatible avec un consumérisme .....sauf que le système s'arrange pour que moins de monde puisse accéder a cette consommation ...plutot que de baisser la demande par individu , on baisse le nombre de demandeurs ...l' effet d' optique va montrer un prix petrole assez stable ( plateau ondulant) , ce qui fait croire a des problèmes conjectruraux , économiques ou ideologiques ...il faut regarder le doigt , ...pas la lune !( surtout CELUI a qui appartient le doigt .
La "Crise" telle qu'en parlait déjà Coluche est, selon moi, une crise de déflation salariale provoquée par la Mondialisation.
Cette crise de déflation salariale a été compensée dans un premier temps par l'endettement, des ménages et des états.
C'est ce que les gens ont attribué à tort au passage à l'euro, par exemple:
Avant l'Euro,une baguette coûtait 3 francs, désormais elle est à 1 euro ou 90 cts, soit presque le double. Idem pour beaucoup de produits non délocalisables ou l'immobilier. Alors que les prix des vêtements ou des voitures, par exemple, sont à peu près constants.
Le SMIC était autour de 5 ou 6000 francs, il est désormais à environ 1000 euros. C'est à dire pratiquement le même !
L'inflation des prix a été maintenue artificiellement basse par la délocalisation, ce qui a compensé une stagnation des salaires. Mais la véritable inflation a continuée, ce qui a, en réalité fait baisser le pouvoir d'achat (en Occident).
Dans un premier temps, l'emprunt permet effectivement de maintenir la consommation, et donc l'activité générale. Mais vient assez rapidement le temps où il faut rembourser. Et là il faut sacrifier une partie du pouvoir d'achat, ce qui entraine crise sur crise dans certains secteurs.
On en est là, et ce n'est pas près de s'arrêter. Car à cette crise s'ajoute désormais le PO et l'énergie chère.