[Acteurs] La compagnie TOTAL

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À Marseille, la lente réhabilitation d’un site de total

le 20 juin 2013 L'Usine Nouvelle

Dans les quartiers nord de Marseille, la réhabilitation d’une friche industrielle, fermée depuis près de quinze ans, vient de s’achever. Il aura fallu dix ans de travaux pour mener cette vaste opération, qui a coûté 50 millions d’euros à Total.

Total ne manque pas de chantiers de réhabilitation de friches industrielles. Le plus spectaculaire est celui d’un site anciennement exploité par Atofina – une filiale de Total disparue en 2004 au profit d’Arkema – à l’Estaque, dans le XVIe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône). L’opération, estimée à près de 50 millions d’euros, vient de s’achever près de quinze ans après la fermeture du site et dix ans après le début des travaux.

Créé en 1883 par la Société d’exploitation des minerais de Rio Tinto, ce site de 150 hectares a accueilli deux types d’activités : chimiques et métallurgiques. Les premières, tombées dans le giron de Total, déclinent dès les années 1970 et s’arrêtent en 1998. Les secondes, récupérées par Metaleurop devenu Recyclex, cessent en 2002. Pour dépolluer le site chimique, Retia, filiale de Total spécialisée dans la maîtrise d’ouvrage pour la réhabilitation environnementale, a choisi la technologie de confinement des terres polluées dans une ancienne carrière surplombant le site. Ainsi, « 640 000 m3 de remblais ont été excavés. Ils ont été confinés dans des alvéoles étanches », indique Jean-Paul Cazalets, délégué aux sols pollués chez Total.

Un chantier d’autant plus complexe que la friche se situe sur un terrain rocheux et en pente de 39 hectares, et que la pollution à l’arsenic et au plomb était importante. « Les opérations de réhabilitation sont toujours très longues car elles interviennent après des procédures de cessions d’activités elles-mêmes longues : il faut mettre le site à l’arrêt, le démanteler avant de dépolluer », poursuit Jean-Paul Cazalets.

Le devenir du terrain est en discussion. Parmi les projets envisagés par la ville : une cité à vocation scientifique, économique et touristique. Le réaménagement est conditionné à la fin de la dépollution de l’ancien site métallurgique (110 hectares). Outre ce chantier colossal, Total a réhabilité, en France, en dix ans, 1 500 stations-service ou dépôts pétroliers et quelques raffineries.

http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... al.N199572

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Total a bouclé la cession de ses fertilisants à Borealis

PARIS 01 Juillet 2013

Le géant pétrolier français Total a cédé lundi comme attendu ses activités de fertilisants en Europe, composées du numéro un français du secteur GPN et d'une part majoritaire dans le Belge Rosier, à l'autrichien Borealis, avec lequel il négociait depuis février.

En rejoignant Borealis, GPN -qui est solidement implantée sur le marché français- bénéficiera de nouvelles opportunités de développement, a fait valoir le groupe de chimie et de plastique Borealis, dans un communiqué annonçant la finalisation de cette transaction.

Ces activités d'engrais azotés de Total comprennent tout d'abord sa filiale française GPN, qui emploie environ 760 salariés en France et compte deux principaux sites de production à Grandpuits (Seine-et-Marne) et Grand-Quevilly (Seine-Maritime).

GPN détient environ 25% du marché français des engrais agricoles et réalise autour de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires par an.

Le deuxième volet de la transaction concerne la participation majoritaire (56,9%) que détenait Total dans le groupe belge Rosier. L'entreprise cotée à Bruxelles et basée à Moustier, dans la province du Hainaut, a réalisé un chiffre d'affaires de 278 millions d'euros en 2012.

Ces acquisitions sont conformes à notre stratégie de faire croître nos activités liées aux fertilisants, afin de conserver notre première place en Europe centrale et en Europe de l'Est et de devenir un producteur majeur en Europe, a indiqué Mark Garrett, directeur exécutif de Borealis, cité dans le communiqué.

Le groupe autrichien nourrit en effet de fortes ambitions dans les fertilisants, puisqu'il veut se hisser parmi les champions du secteur. Il est déjà fortement présent en Europe centrale et avait fait son entrée sur ce marché en France l'an dernier en rachetant la société Pec-Rhin, basée en Alsace, qui était jusque-là une coentreprise de GPN et du géant allemand de la chimie BASF.

Borealis est codétenu par le fonds d'investissement d'Abou Dhabi et le groupe pétrolier autrichien OMV. Il est sans lien avec le fonds d'investissement canadien Borealis Infrastructure.

Le montant global de la transaction n'a pas été dévoilé mais la participation dans Rosier a été cédée pour moins de 30 millions d'euros. Comme convenu, Borealis va maintenant lancer une offre de rachat de leurs parts aux actionnaires minoritaires de Rosier, à un prix légèrement supérieur à celui payé à Total, et procédera à un retrait obligatoire s'il obtient plus de 95% du capital.

L'opération s'inscrit dans un programme de cession d'actifs non-stratégiques de Total, qui avait notamment cédé en début d'année son réseau français de gazoducs TIGF.

Pour rappel, la cession des fertilisants de Total ne concerne pas sa filiale Grande Paroisse, qui gère les activités (indemnisation des victimes, réhabilitation du site...) liées à l'ex-usine d'engrais AZF de Toulouse, où une explosion en 2001 avait fait 31 morts, 2.500 blessés et des dizaines de milliers de sinistrés.

http://www.romandie.com/news/n/_Total_a ... 131035.asp?

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Le PDG de Total répond à Batho

06 Juillet 2013 LeFigaro

Le PDG du géant pétrolier Total Christophe de Margerie a estimé qu'imputer le limogeage de Delphine Batho du gouvernement à l'action de lobbies économiques était déplacé.

"Je ne dirais pas que le départ de Mme Batho est une péripétie, car ça ne l'est pas, en particulier pas pour elle, mais c'est une spécificité française de trouver derrière tout ça des choses extraordinaires comme un problème d'antiécologie, d'antiféminisme... Ramenons tout cela à un problème de gouvernement, de ministres et de budget", a-t-il déclaré à des journalistes, en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.

Interrogé sur ses relations avec l'ex-ministre, il a répondu : "moi j'ai eu de bons rapports avec Mme Batho, on a eu de vrais échanges, et (...) bien évidemment c'est au gouvernement de décider quelle direction et quelle stratégie il veut donner au pays".

M. de Margerie a par ailleurs nié que les industriels s'opposent à la transition énergétique prônée par Mme Batho, qui vise à rendre la France moins dépendante du nucléaire et des énergies fossiles, et énergétiquement plus sobre.

"Il n'y a pas de frein, il y a une volonté de dialogue, j'aimerais qu'on écoute tout le monde et pas seulement les écologistes. Je ne défends pas les énergies fossiles contre les énergies renouvelables, ce serait ridicule, mais il faut prendre toute la réalité en main : en France, on a du nucléaire mais aussi du gaz et du pétrole (dans le bouquet énergétique) et il ne faut pas antagoniser les choses avec les bons et les méchants", a-t-il ajouté.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/0 ... -batho.php

[nemo]

mais c'est une spécificité française de trouver derrière tout ça des choses extraordinaires comme un problème d'antiécologie, d'antiféminisme... Ramenons tout cela à un problème de gouvernement, de ministres et de budget", a-t-il déclaré à des journalistes, en marge des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.

Je me demande bien ce que "l'antiécologie" ou "l'antiféminisme" ont "d'extraordinaire"? Mais ramenons tout à des problèmes de gestions, y a jamais de choix politiques qui impliques des choix de sociétés ou qui ont des caractères idéologiques, c'est bien connu .

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Procès "pétrole contre nourriture" : Charles Pasqua et Total relaxés

08 Juillet 2013

L'ensemble des prévenus du procès "Pétrole contre nourriture", dont l'ancien ministre Charles Pasqua et le groupe pétrolier Total, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris, lundi 8 juillet. Ils étaient poursuivis dans ce volet français d'une affaire aux ramifications mondiales, pour "corruption, trafic d'influence ou complicité d'abus de biens sociaux". Parmi les prévenus figuraient également Jean-Bernard Mérimée, ambassadeur de France à l'ONU de 1991 à 1995 puis conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU de 1998 à 2002, l'homme d'affaires Claude Kaspereitou encore l'ancien diplomate Serge Boidevaix.

Le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé de déclarer Total coupable, et a estimé qu'aucun des délits de corruption, de trafic d'influence ou d'abus de biens sociaux retenus contre les prévenus n'était constitué. Dans sa lecture du jugement, la présidente de la 11e chambre correctionnelle a d'abord démonté le chef de "trafic d'influence", estimant qu'il ne pouvait être constitué pour aucun des prévenus. Elle a notamment relevé que, même pour les personnes ayant reconnu avoir reçu des barils de pétrole, il n'était "pas établi" que ce soit "parce qu'elles avaient une quelconque influence auprès des autorités françaises".

Quant à la corruption, le tribunal estime qu'"il ne peut être soutenu que les personnes poursuivies pour corruption active aient cédé à un agent public étranger au sens de l'article 435-3 du Code pénal". De plus, "la corruption suppose l'enrichissement personnel du corrompu ; or, en l'espèce, il n'a pas été démontré qu'un agent public étranger, personne physique, se soit personnellement enrichi", ajoute-t-il, se rangeant à l'avis de la défense selon laquelle les "surcharges" payées sur les livraisons de pétrole n'avaient pas été payées à des particuliers, mais à l'État irakien.

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

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Le groupe Total est en Afrique depuis 80 ans et compte bien y rester

Agence Ecofin 17 Juillet 2013

Dans une interview accordée au quotidien Togo-Presse, Thibault de Langlais, directeur pour l’Afrique de l’ouest de la Branche marketing et Service du groupe Total, a réitéré la volonté du groupe français de rester sur le continent africain. « Opérant sur le continent africain depuis 80 ans, nous avons la volonté d’y rester et de continuer de nous développer alors que les autres majors s’en sont retirés », a dit Thibault de Langlais dans cette interview réalisée le 28 juin et publiée le 15 juillet.

Une précision qui intervient après que le groupe français s’est libéré de certains de ses blocs pétroliers au Nigeria, un des importants pays pétroliers en Afrique.

Selon de Langlais, le groupe Total est un acteur historique sur le continent et est « leader avec 15% de part du marché » dans le secteur de la distribution de produits pétroliers. Total couvre une quarantaine de pays en Afrique et emploierait 5000 personnes avec un réseau de 3500 stations-services qui accueillent chaque jour 1,4 millions de clients.

«Nous sommes conscients des progrès accomplis sur le continent africain en matière de démocratisation, de gouvernance, d’environnement juridique et business et pouvons continuer d’y travailler sans avoir à transiger avec les standards qui sont les nôtres », a fait noter le Directeur pour l’Afrique de l’ouest de la Branche marketing et Service du groupe Total.

http://www.agenceecofin.com/hydrocarbur ... n-y-rester

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TOTAL : l'affaire "Pétrole contre nourriture" n'est pas terminée

18/07/2013 |

Objet de poursuites relatives au programme onusien "Pétrole contre nourriture", Total sera rejugée. Le groupe était accusé de corruption d'agents publics étrangers dans l'Irak de Saddam Hussein. Le parquet de Paris a décidé de faire appel de la relaxe prononcée début juillet à son endroit. Ce dernier n'a cependant pas contesté la relaxe de l'actuel PDG du pétrolier français Christophe de Margerie, ni celle de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.

Pour rappel, l'ensemble des 20 prévenus dans ce dossier avaient été blanchis le 8 juillet par le tribunal correctionnel de Paris.

Le parquet de Paris, qui avait requis une amende de 750 000 euros à l'encontre de Total, conteste la relaxe du chef de corruption d'agents publics étrangers. Il n'a en revanche pas contesté celle du groupe pour complicité et recel de trafic d'influence,

En vigueur entre 1996 et 2003, le programme "Pétrole contre nourriture" devait permettre à Bagdad de vendre une partie de son pétrole contre l'achat de fournitures humanitaires, malgré l'embargo imposé après la première guerre du Golfe.

http://www.zonebourse.com/TOTAL-4717/ac ... -17111002/

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Baisse du résultat net ajusté de Total, hausse de la production

26 Juillet 2013 Usine Nouvelle

La production d'hydrocarbures de Total a atteint 2,290 millions de barils équivalent pétrole par jour au deuxième trimestre, en hausse de 1%, grâce en particulier au redémarrage de sa plate-forme d'Elgin, en mer du Nord, et à ses nouveaux projets.

Total a publié vendredi un résultat net ajusté en repli de 3% au deuxième trimestre en raison de la baisse des cours du pétrole mais a annoncé la première hausse de sa production depuis près de trois ans.

La troisième compagnie pétrolière européenne par la capitalisation boursière a aussi souligné dans un communiqué qu'elle bénéficierait notamment au second semestre du récent démarrage d'Angola LNG et des premières productions du projet géant de Kashagan, au Kazakhstan.

Total a enregistré un bénéfice net ajusté de 2,7 milliards d'euros au deuxième trimestre, pour un chiffre d'affaires de 46.973 millions (-4%).

Son résultat net part du groupe bondit de 67% à 2,5 milliards d'euros, avec des éléments non récurrents qui incluent une plus-value de cession dans l'amont en Italie.

Le groupe prévoit de payer un acompte sur dividende relatif au deuxième trimestre de 0,59 euro par action, stable par rapport à celui du deuxième trimestre 2012.

La production d'hydrocarbures de Total a atteint 2,290 millions de barils équivalent pétrole par jour au deuxième trimestre, en hausse de 1%, grâce en particulier au redémarrage de sa plate-forme d'Elgin, en mer du Nord, et à ses nouveaux projets.

Total avait confirmé en avril qu'il visait une croissance de sa production de 2% à 3% en 2013.

http://www.usinenouvelle.com/article/ba ... on.N202147

[yvesT]

A noter que c'est la production de gaz qui a augmenté, la production de pétrole est toujours en baisse (-5% sur un an) :

La dépêche AFP mélange barils/jour (kb/j) et « production cumulée » de gaz et de pétrole en barils équivalent pétrole (kbep/j).
En fait, on a une reprise du gaz, en partie conjoncturelle (Elgin) de +8 % sur un an ET une nouvelle forte baisse du pétrole (-5 %) sur un an, à 1160 kb/j au 2T13 contre 1218 au 2T12 :
la production de pétrole de Total poursuit donc sa 8e année de déclin

http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/02/ ... ment-17131

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l' action Total est à 40.0 € ce qui donne une valorisation boursière de 95.2 milliards d' €

Sanofi est au dessus à 106.1 milliards d' € (la plus importante du CAC40)

Total est suivi de Loreal à 75.8 milliards d' €.

Tout le CAC40 est donné dans ce lien (classé par capitalisation boursiére)

GDF Suez et EDF sont respectivement en 7iéme et 8iéme position.

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en relation avec ce post du 05 Avril 2013 viewtopic.php?p=345891#p345891

La vente de TIGF rapportera 1,6 milliard d'euros à Total

Dans le cadre de la transaction, le groupe pétrolier français explique dans un communiqué qu'il empochera la somme de 1,6 milliard d'euros payée en numéraire et qu'il transférera aussi la dette de TIGF.

Comme annoncé en février, l'opération valorise TIGF à 2,4 milliards d'euros.

En avril, Total avait a signé un accord définitif de cession du réseau de gazoducs du sud-ouest de la France avec le consortium formé d’EDF, de l’italien SNAM et du fond singapourien GIC.

http://www.usinenouvelle.com/article/la ... al.N202334

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Total privilégie la place financière de Londres à Paris

LE MONDE | 06.08.2013

Tout un symbole. Lundi 5 août, le pétrolier français Total a indiqué qu'il souhaitait transférer à Londres la gestion de sa trésorerie et sa communication financière, confirmant une information du site Mediapart. Le projet, en discussion avec les partenaires sociaux, pourrait aboutir début 2014.

De quoi déclencher un début de polémique, alors que la City fait les yeux doux depuis plus d'un an au secteur financier tricolore. "Le centre de profit de la trésorerie reste en France et taxable en France. Nous avons obtenu de l'administration fiscale anglaise que cela soit toujours le cas", a déclaré le directeur financier, Patrick de la Chevardière, qui, lui, reste en France.

Le groupe minimise aussi l'impact du déménagement : 70 personnes, sur un total de 96 000 dans le monde, devraient quitter le siège de la Défense. "Ce mouvement se fait pour des raisons stratégiques et non fiscales : Londres est la première place financière et pétrolière en Europe. Cela se justifie en terme de visibilité." Autrement dit, de proximité avec les investisseurs. Ni le PDG Christophe de Margerie, ni les membres du comité exécutif ne quitteront Paris, assure le groupe.

Reste qu'il s'agit d'activités essentielles pour Total. La gestion de la trésorerie (émission de dette sur les marchés obligataires, refinancement...) représente le "nerf de la guerre" pour une multinationale, explique Total. Quant à la communication financière, qui consiste à rendre compte de son activité auprès des investisseurs, elle est déterminante pour l'image de la société, donc pour sa valorisation sur les marchés financiers.

QUESTION DE COMPÉTITIVITÉ

Surtout, cette annonce inquiète de la part de la deuxième capitalisation de la Bourse de Paris (96 milliards d'euros, derrière Sanofi). C'est un nouveau revers pour la place de Paris, désertée par les courtiers et autres banquiers d'affaires et qui perd régulièrement des places dans le classement des centres financiers mondiaux. "Pour Paris, c'est un nouvel affaiblissement", se désole un banquier tricolore.

Tout en se défendant de "déserter" la scène hexagonale, Total précise : "Notre financement se fait surtout en dollars, pour lequel Londres est la première place européenne. Quant aux 27 analystes financiers qui suivent notre groupe en Bourse, 24 sont déjà outre-Manche."

Des arguments qui font tousser Paris Europlace, le lobby de la place financière parisienne. "Cette décision pose une fois de plus la question de notre compétitivité, condition du financement de l'économie et du contrôle de nos centres de décision", avertit Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace. Il appelle les pouvoirs publics à faire de ce sujet "une priorité de politique économique"

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Des questions demeurent sur la fuite de gaz d'Elgin

LE MONDE | 26.08.2013

Le 25 mars 2012, une violente explosion retentit sur la plate-forme gazière d'Elgin, en mer du Nord. Un nuage de gaz vient de s'échapper. Dans l'urgence, les 238 hommes à bord sont évacués par hélicoptère. Pendant cinquante-deux jours, le méthane s'échappe, incontrôlé, avant que Total, l'opérateur, ne parvienne à boucher la fuite. Personne n'est mort et la pollution est limitée, mais la catastrophe a été évitée de justesse.
Près de dix-huit mois plus tard, les raisons de l'accident demeurent imprécises. L'autorité de sûreté britannique n'a toujours pas bouclé son enquête. Elle doit ensuite passer le dossier aux autorités judiciaires écossaises, qui décideront s'il y a lieu ou non de poursuivre pénalement Total.

'accident soulève de sérieuses interrogations sur la sécurité des technologies toujours plus poussées utilisées en mer du Nord. La plate-forme Elgin était à la pointe de la technologie à son ouverture, en 2001 : elle exploitait un gisement gazier à haute pression (1 100 fois la pression atmosphérique) et haute température (200 degrés), technologie dite "HP/HT", à 5 500 mètres sous terre. Le vieillissement de ce type de gisement, l'un des premiers au monde, est-il mal maîtrisé ? "On est l'un des pionniers à l'expérimenter et c'est une vraie question", admet Philippe Guys, le directeur de Total pour le Royaume-Uni.

BOUCHON DE CHAMPAGNE

La fuite est arrivée d'un endroit inattendu : une cassure est apparue dans le puits plus d'un millier de mètres au-dessus du gisement. Après avoir sorti le tuyau pour l'examiner, Total pense avoir compris le phénomène. Une saumure à base de bromure et de calcium a été utilisée lors de la descente des tubes dans le puits. "Cela a provoqué une réaction avec la graisse utilisée pour visser les joints, apportant une corrosion très importante", explique M. Guys. Ce mélange n'a été utilisé sur aucun autre puits et le phénomène ne devrait pas se reproduire.

En revanche, ce qui reste incompris est la raison pour laquelle la pression s'est mise à augmenter près d'un kilomètre au-dessus du gisement, appuyant sur cette partie fragilisée du puits. Le phénomène est d'autant plus étrange que ce puits était fermé depuis un an.

Une des hypothèses est que l'exploitation du gisement HP/HT ait pu modifier l'équilibre souterrain. Au fur et à mesure que le gisement était exploité, sa pression a baissé, d'autant plus vite qu'elle était forte auparavant. Un phénomène similaire à une bouteille de champagne, dont on fait sauter le bouchon... Résultat, le gaz situé dans le réservoir aurait pu se déplacer et rejoindre des poches qui étaient jusqu'alors vides.

La validité de cette hypothèse n'est pour l'instant pas prouvée. Depuis mars, l'exploitation d'Elgin a repris, même si le puits défaillant reste fermé. Les autorités britanniques ont donné leur feu vert, estimant les risques maîtrisés.

L'accident a rappelé les dangers de l'exploitation des hydrocarbures en mer du Nord. La région avait connu une catastrophe il y a vingt-cinq ans, quand la plate-forme pétrolière Piper Alpha avait explosé, provoquant 167 morts. La sécurité avait ensuite été fortement renforcée, et, depuis, aucun drame de grande ampleur n'était survenu. Elgin est une alerte prouvant que le risque n'est jamais écarté.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html#

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Le pétrole et le gaz de schiste russes intéressent Total

17 Sept 2013 Usine Nouvelle

Dans une interview accordée au quotidien russe Kommersant, Yves-Louis Darricarrère, le directeur général de la branche exploration-production de Total, a indiqué que l’industriel examine les possibilités d’exploiter les réserves russes en pétrole et gaz de schiste.

"Bien qu'actuellement nos projets les plus importants en Russie sont liés au gaz, nous nous intéressons aussi au pétrole. En particulier, nous nous intéressons aux nouvelles perspectives qui s'ouvrent en ce qui concerne le gaz de schiste, et surtout le pétrole de schiste, dont les réserves en Russie sont potentiellement énormes", a affirmé Yves-Louis Darricarrère, dans les colonnes du quotidien russe Kommersant.

"Selon nos estimations, au total, la part (des réserves de pétrole non-conventionnel) sera d'environ 15% de la production totale de pétrole d'ici la fin de la prochaine décennie",a-t-il informé. Selon lui, sans ces nouvelles ressources, il ne sera "pas possible de satisfaire la demande croissante en pétrole dans le monde".

L’industriel français examine donc la possibilité d’exploiter de telles réserves. Il est également parti à la recherche des partenaires potentiels dans le pays. "Même si nous remportons l'appel d'offres, nous essaierons de trouver un partenaire russe pour travailler sur ce secteur", a-t-il précisé.

http://www.usinenouvelle.com/article/le ... al.N204973

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Total rachète le réseau de Chevron au Pakistan

17/09/2013 La Tribune

Total a convenu de racheter le réseau de distribution de Chevron au Pakistan, après avoir fait de même en août avec le réseau égyptien de Chevron.

Total Parco Pakistan Limited, une coentreprise entre Total et Pak Arab Refinery Limited (Parco), reprendra le réseau de distribution de carburants, la logistique et l'activité kérosène du groupe américain au Pakistan.

L'accord couvre 538 stations-service, ont précisé des sources.

Total n'a pas donné de précisions financières. Chevron n'était pas disponible dans l'immédiat.

Le pétrolier français avait annoncé le mois dernier l'acquisition du réseau de distribution égyptien de Chevron, donnant naissance à sa plus importante filiale de services et de marketing hors d'Europe.

Total avait déjà accepté en mai de racheter la distribution égyptienne de Royal Dutch Shell.

http://www.latribune.fr/depeches/reuter ... istan.html