L'économie des USA en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 12 sept. 2013, 20:27

suite de ce post viewtopic.php?p=351448#p351448
Verizon réalise le plus important emprunt de l’histoire

Par LéliaUsine Nouvelle le mercredi 11 septembre 2013

Pour financer l’acquisition de la partie de Verizon Wireless, détenue aujourd’hui par Vodafone, Verizon a réalisé le plus important emprunt obligataire de l’histoire : le groupe a mis en vente, le 11 septembre 2013, 49 milliards de dollars d’obligations sur le marché américain.

Le 11 septembre 2013, Verizon a battu le record du plus gros emprunt de tous les temps. L’opérateur américain a levé dans la journée 49 milliards de dollars sur le marché obligataire. Il a pris la place de la firme à la pomme, qui avait émis 17 milliards de dollars d’obligations au mois d’avril 2013.

Verizon avait annoncé le 2 septembre 2013 qu’il allait racheter la part de 45% détenue aujourd’hui par Vodafone dans leur coentreprise Verizon Wireless, pour 130 milliards de dollars. C’est pour financer cette fusion acquisition – la troisième plus grosse opération de ce type jamais réalisée (après Vodafone, qui avait racheté Mannesmann pour près de 203 milliards de dollars et AOL qui a racheté Time Warner pour 181 milliards de dollars) – que Verizon a effectué cet emprunt.

Les investisseurs très intéressés

Dans le cadre de ce rachat, l’opérateur américain va payer à Vodafone 58,9 milliards de dollars en numéraire, financés grâce à des prêts relais contractés auprès de plusieurs banques américaines (Barclays Capital, JP Morgan Chase, Bank of America-Merrill Lynch, Morgan Stanley). Mais bien noté par les agences de notation et poussé par des conditions de marché favorables, le groupe a voulu échanger au plus vite ces prêts relais contre des obligations.

Les investisseurs ont été vivement intéressés par cette émission obligataire : selon le Wall Street Journal, Verizon aurait reçu plus de 90 milliards d’euros de commandes pour ces obligations. Il aurait donc pu émettre plus de 49 milliards d’euros de dette.

Cette dette est levée exclusivement sur le marché américain, mais le groupe pourrait également émettre des obligations à l’étranger. D’après les Echos, une tournée auprès des investisseurs américains est déjà prévue.
http://www.usine-digitale.fr/article/ve ... re.N204634

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Message par energy_isere » 12 sept. 2013, 20:57

Douze ans après le 11 Septembre, la renaissance du World Trade Center

Le Point.fr - le 11/09/2013

Les travaux entrepris à Ground Zero, où se dressaient les tours jumelles de New York, sont quasiment achevés et la tour de 1776 pieds presque terminée.

Image

Rudolph Giuliani, le maire de New York, l'avait promis quelques heures à peine après les attentats du 11 septembre 2001 : "Nous reconstruirons. (...) La Skyline sera complète à nouveau." Douze ans après la tragédie qui a fait près de 3 000 morts, la promesse semble sur le point d'être tenue. Le World Trade Center, où les travaux de reconstruction ont débuté en avril 2006, a quasiment fait peau neuve.

La construction du One World Trade Center, l'élément central du nouveau siège de la finance américaine, devrait en effet être achevée début 2014. Avec une hauteur symbolique de 1 776 pieds [541 mètres], rappelant l'année où les États-Unis ont obtenu leur indépendance, cette tour est la plus haute du monde occidental. Elle est aussi l'une des plus sûres, étant conçue pour résister aux vents, aux séismes, ainsi qu'aux attaques terroristes. Les ingénieurs et constructeurs ont ainsi élaboré une charpente en acier censée tenir, même en cas d'explosion. Au centre du One World Trade Center, des murs en béton armé de plus d'un mètre d'épaisseur abriteront par ailleurs les ascenseurs ainsi que les escaliers de secours. Le gratte-ciel de 104 étages, qui a coûté 4 milliards de dollars, accueillera ses premiers locataires au printemps prochain. Un an plus tard, le One World Observatory, un observatoire sur trois niveaux offrant une vue panoramique de Manhattan, ouvrira ses portes.

Trois autres tours, plus petites, vont être construites autour de Ground Zero. L'autorité portuaire de New York, propriétaire du site, devrait prendre ses quartiers dans le "4 World Trade Center" en novembre. La construction du dernier gratte-ciel, haut de 88 étages, ne débutera en revanche que lorsque le promoteur immobilier aura trouvé des locataires pour occuper les bureaux.


Un lieu de commémoration
Mais le nouveau World Trade Center ne sera pas uniquement une place financière. Le musée du 11 Septembre, situé au pied de la tour principale, devrait accueillir ses premiers visiteurs au printemps prochain. Ils pourront y découvrir plusieurs centaines d'objets retrouvés dans les débris du World Trade Center, chacun accompagné de son "histoire". Un camion de pompier écrasé lors de la chute des Twin Towers ainsi qu'un enchevêtrement de poutres en acier, la "Ground Zero Cross" [croix de Ground Zero, ndlr], ont déjà été installés dans le musée. Une partie de "l'escalier des survivants", seule structure à ne pas avoir été complètement détruite lors des attentats, y sera aussi exposée.

Le musée vient compléter le gigantesque mémorial ouvert à Ground Zero le 11 septembre 2011, à l'occasion des dix ans de l'attentat le plus meurtrier de l'histoire américaine. Plus de 10 millions de visiteurs sont déjà venus se recueillir autour des deux fontaines situées à l'endroit exact où les tours jumelles se dressaient autrefois.

Reste encore à construire l'immense station de métro du Trade Center, dont l'ouverture est prévue pour 2015 et où plus de 250 000 personnes transiteront chaque jour. Au total, la reconstruction du site du World Trade Center devrait coûter près de 15 milliards de dollars.
http://www.lepoint.fr/monde/douze-ans-a ... 212_24.php

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Message par energy_isere » 17 sept. 2013, 17:31

Comment les inégalités sont en train de briser le rêve américain

17 Sept 2013 La Tribune

Les États-Unis ont longtemps été considérés comme une « terre d'opportunités, » où ceux qui travaillaient dur pouvaient aller de l'avant. La croyance dans cette caractéristique fondamentale de l'identité nationale américaine n'a cessé de persister, bien que les inégalités se soient progressivement creusées au fil des décennies.

Ces dernières années, en revanche, la tendance en direction d'écarts extrêmes en termes de revenus et de richesse s'est considérablement accélérée, en raison des évolutions démographiques, de la polarisation des compétences au sein de l'économie, ainsi que des politiques budgétaires. Faut-il alors considérer que le rêve américain serait sur le point de s'effondrer ?

Un report de 1.100 milliards de dollars

Entre 1997 et 2007, la part des revenus s'inscrivant dans le top 1% des ménages américains a augmenté de 13,5%. Ceci équivaut à un report de 1.100 milliards de dollars des revenus annuels américains en faveur de ces familles - soit plus que le total des revenus des 40% de ménages américains les moins favorisés.

L'impact précis de ces inégalités sur le bien-être des individus demeure controversé, notamment en raison de la nature complexe des mesures nécessaires pour jauger cette donnée avec exactitude. Mais si les indicateurs objectifs ne peuvent aboutir à une image complète de la relation existant entre inégalités et bien-être humain, la manière de les interpréter fournit aux individus un certain nombre de signaux importants au sein des sociétés, ainsi que d'une société à l'autre.

La conséquence d'un système injuste ?
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............
Long article à lire ici :
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... icain.html

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Message par energy_isere » 18 sept. 2013, 12:37

USA: Lew (Trésor) appelle à relever le plafond de la dette

(synthèse) Romandie 18 Sept 2013

Washington (awp/afp) - Le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew a vigoureusement plaidé mardi pour que le Congrès relève le plafond de la dette, avertissant que le Trésor aura épuisé ses mesures exceptionnelles de financement du gouvernement à la mi-octobre.

"Si le Congrès n'agit pas et que soudainement les Etats-Unis ne peuvent pas payer leurs engagements, les répercussions pourraient être graves", a déclaré M. Lew dans une intervention devant un cercle économique de Washington.

"Les investisseurs, en perdant confiance dans la bonne foi et le crédit des Etats-Unis, peuvent causer des dégâts à notre économie", a-t-il ajouté.

Il a rappelé que le plafond de la dette de 16.700 milliards de dollars avait été atteint en mai et que depuis, "le Trésor avait utilisé des mesures extraordinaires pour éviter le défaut de paiement", cessant par exemple d'investir dans des fonds de retraite publics.

"J'ai averti le Congrès en août que ces mesures exceptionnelles seraient épuisées à la mi-octobre", a indiqué M. Lew ajoutant que si le plafond de l'endettement n'était pas relevé, "nous aurons à utiliser le solde de trésorerie".

PLAFOND RELEVÉ 18 FOIS SOUS REAGAN

"Fonctionner sur un maigre solde de trésorerie crée le réel danger qu'un jour nous croyions encore avoir de l'argent en caisse quand nous n'en avons plus", a-t-il ajouté expliquant qu'il est "impossible" pour le Trésor de connaître avec précision l'état de sa trésorerie alors que recettes et dépenses varient fortement chaque jour.

Le directeur du Bureau du budget au Congrès (CBO), Douglas Elmendorf, a spécifié mardi: "au vu des flux probables de trésorerie" après la mi-octobre, "nous pensons que, s'il n'y a pas de changement à la limite de l'endettement, le Trésor sera à bout de liquidités entre la fin octobre et le milieu de novembre".

M. Lew a en outre rappelé que sous le président républicain Ronald Reagan, le plafond de la dette avait été relevé 18 fois, alors qu'il cohabitait avec une Chambre des représentants dominée par les démocrates. De même sous le président Bill Clinton, le Congrès a relevé le plafond d'endettement six fois alors que la Chambre était majoritairement républicaine pendant six de ses huit ans de présidence. Enfin, sous George W. Bush, la dette a été relevée sept fois.

"La menace d'un défaut de paiement n'était pas une monnaie d'échange dans les négociations" politiques, a estimé M. Lew. "Tout a changé il y a deux ans, quand la question du relèvement du plafond de la dette est devenue un enjeu de la scène politique".

M. Lew a redit que le président Obama ne "négocierait pas sur le plafond de la dette et n'accepterait pas que des mesures lient son accroissement à un retrait ou retard du financement de la loi de réforme de l'assurance santé, adoptée au Congrès et confirmée par la Cour suprême".

En revanche, le président "est d'accord pour négocier sur la direction à venir de la politique budgétaire", a ajouté le secrétaire au Trésor.

A l'été 2011, un précédent blocage politique sur le plafond de la dette avait paralysé Washington, conduisant l'agence de notation Standard and Poor's à priver les Etats-Unis de leur prestigieux "triple A", gage de solvabilité maximale pour les marchés financiers.
http://www.romandie.com/news/n/USA_Lew_ ... 131920.asp?

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Message par energy_isere » 20 sept. 2013, 19:18

Le Congrès américain à nouveau divisé sur les "food stamps"

Le Monde | 20.09.2013

La tension est de retour au Congrès en ce début de session parlementaire. Une fois de plus, démocrates et républicains s'accrochent sur le montant des coupes à infliger au programme de food stamps (coupons alimentaires). Le sujet est sensible : ce programme est censé permettre à un maximum d'Américains dans le besoin de se nourrir et, par la même occasion, permettre aux agriculteurs américains d'écouler leurs surplus.
La Chambre des représentants, à majorité républicaine, a fait voter les coupes, jeudi 19 septembre, malgré l'ire des démocrates et la menace d'un veto du président Barack Obama. Le texte voté réduit l'ampleur du programme de 40 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Il oblige par ailleurs les bénéficiaires sans enfant mineur et âgés de 18 à 50 ans à trouver du travail ou de s'inscrire à un programme de formation pour en profiter. Les républicains serrent également la vis en voulant imposer des tests anti-drogue aux bénéficiaires et couper l'accès au programme à toute personne qui aurait gagné à la loterie. Il serait par ailleurs interdit de dépenser les food stamps chez les marchands d'alcool.

Qualifiée "d'insulte faite aux pauvres" par un éditorial du New York Times, cette décision est motivée, selon les républicains, par le fait que ce programme, qui coûte 80 milliards d'euros par an, est devenu ingérable et trop dispendieux. La baisse du taux de chômage, même si elle résulte surtout de sorties massives des sans-emploi des statistiques, est également brandie en argument pour limiter la générosité de ce programme.

Pour l'opposition, il est temps de procéder à une réelle évaluation de l'efficacité de ce programme : permet-il de sortir, et dans quelles proportions, les Américains de la pauvreté ? En limitant la période pendant laquelle un foyer peut bénéficier de food stamps à trois mois, les républicains souhaitent remettre les Américains sur le marché du travail. Les démocrates estiment au contraire la réduction des food stamps brutale et "sans cœur", et sont décidés à lui faire barrage lors du passage du texte au Sénat.

LA PAUVRETÉ EN HAUSSE

Ce vote intervient quelques jours après la publication des chiffres de la pauvreté par le Census Bureau : celle-ci touche 15 % des foyers américains, soit 46,5 millions de personnes, pas loin du record de ces vingt dernières années. Selon les chiffres du département de l'agriculture, 47,7 millions d'Américains bénéficient de food stamps, soit 5,5 millions de plus qu'en 2009. Si la loi passe telle quelle, elle exclut 3,8 millions de personnes du programme, selon les calculs du bureau du budget au Congrès.

.............
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Message par energy_isere » 20 sept. 2013, 20:06

Nous ne serons pas surpris ici ! :-)
Pourquoi les Etats-Unis ne deviendront pas la superpuissance pétrolière qu'ils imaginent
Gaz de schiste, production pétrolière domestique : les États-Unis, et de nombreux observateurs avec eux, se rêvent déjà comme la "superpuissance énergétique" de demain. Malgré ces éléments, cela restera du domaine de l'onirisme.


C’est entendu, les États-Unis ont de moins en moins besoin de pétrole étranger. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, les États-Unis pourraient même devenir le premier producteur de pétrole au monde d’ici 2020, devant l’Arabie Saoudite et la Russie. Ces prévisions délivrées par l’AIE en novembre 2012 ont suscité de nombreux commentaires sur la renaissance de la « puissance » ou « superpuissance » énergétique américaine, sans trop savoir ce que recouvrait ce sens. Pourtant, le statut de puissance énergétique des États-Unis est discutable.

Pour être puissant énergétiquement sur la scène internationale, il ne suffit pas de posséder d’importantes ressources énergétiques, encore faut-il les exporter. C’est en manipulant ces exportations que le pays peut obtenir en échange des avantages économiques ou politiques. L’exemple le plus connu est le cas de l’OPEP, qui décida de quadrupler les prix du pétrole en 1973 en réponse à la guerre du Kippour. Plus près de nous, l’arrêt des exportations russes de gaz naturel vers l’Ukraine en janvier 2009 fut un autre exemple d’instrumentalisation de l’énergie à des fins politiques.

Toutefois ce lien commercial peut s’avérer être une arme à double tranchant. Construire une stratégie de puissance autour de ses exportations énergétiques n’est possible qu’avec des prix énergétiques élevés, ce qui rend dépendant à son tour le producteur de la croissance mondiale. En 2009, le PIB russe s’est contracté de 7,8% avec la chute des prix du pétrole, alors qu’il a progressé de 8,5% en Inde et de 9,2% en Chine. C’est ce qui explique que la plupart des puissances énergétiques dont l’énergie est au final la seule richesse évitent d’instrumentaliser leurs exportations. L’URSS n’a jamais arrêté de vendre son gaz à l’Europe, alors même que le climat se tendait avec l’ouest. Depuis les années 2000, les États-Unis sont restés le premier importateur de brut vénézuélien, à hauteur de 40% de la production encore aujourd’hui, alors qu’Hugo Chavez s’est pendant 14 ans fait le chantre de l’anti-américanisme.

Au final, une seule puissance énergétique existe véritablement, l’Arabie Saoudite, car c’est la seule à pouvoir influencer volontairement les prix du pétrole. Ryad est ainsi intervenu en 2011 pour compenser les effets de la guerre contre la Libye, évitant une flambée des prix. Aujourd’hui encore, c’est le seul pays à posséder une capacité à augmenter sa production, de l’ordre de 2 millions barils jours (sur une consommation mondiale de près de 90 millions en 2012). Plus important encore, Ryad devrait voir son rôle sur le marché pétrolier s’accroitre à partir de la fin des années 2020, lorsque la production des pays non-OPEP déclinera.

Si l’on revient aux Etats-Unis, on se rend compte que la production énergétique américaine compte peu au niveau international. Bien entendu les Etats-Unis pourraient produire plus de pétrole que l’Arabie Saoudite, ou la Russie en 2020. Mais la situation est différente de celle de la Seconde Guerre mondiale, où les Etats-Unis avaient produit 6 des 7 milliards de barils consommés par les alliés. Washington consomme désormais la totalité de ce qu’il produit. D’ailleurs, l’exportation de pétrole made in US est interdite. Et si les exportations de gaz sont actuellement envisagées, les autorisations ne sont délivrées qu’au compte goute.

L’essor du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis va probablement renforcer leur puissance, mais ne va pas transformer Washington en super puissance énergétique.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pour ... 42757.html

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Message par energy_isere » 26 sept. 2013, 20:19

Les États-Unis n'ont jamais été aussi proches de la faillite

26 Sept 2013 La Tribune

Les États-Unis n'ont jamais été aussi proches du défaut de paiement, selon le secrétaire au Trésor, Jack Lew. Les républicains refusent en effet de donner leur accord pour le relèvement du plafond de la dette tant que les démocrates n'auront pas accepté de couper dans les dépenses sociales.

Le blocage politique au Congrès finira-t-il par causer la faillite des États-Unis ? C'est en tout cas la crainte affichée par certains responsables démocrates et républicains. Même le secrétaire au Trésor Jack Lew, dont le rôle consiste généralement à rassurer sur la sécurité du papier américain s'en inquiète désormais.

Les réserves du Trésor s'épuisent

Les capacités d'emprunt des États-Unis seront en effet épuisées au plus tard le 17 octobre prochain, date à laquelle la trésorerie du pouvoir fédéral ne sera plus que de 30 milliards de dollars, a averti mercredi Jack Lew, dans une lettre adressée aux dirigeants du Congrès.

Ces dernières réserves seront utilisées entre le 22 octobre et le 31 octobre si le plafond de la dette américaine, c'est à dire la limite maximale d'endettement américain décidée par le Congrès, n'est pas relevée d'ici là. Or, le Trésor devra faire face le 1er novembre prochain à 55 milliards de dollars de dépenses sociales, médicales et militaires.

D'importantes coupes budgétaires ont déjà été réalisées

Le problème vient de la difficulté qu'ont démocrates et républicains à trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette. Parmi les principaux motifs de préoccupation figure la volonté des élus républicains d'obtenir des coupes dans les dépenses publiques en échange du relèvement du plafond fédéral, actuellement fixé à 16.700 milliards de dollars.

Or, Washington a déjà coupé dans pratiquement tous les postes budgétaires, à l'exception de ceux de la sécurité sociale, chère au président Barack Obama, depuis la dernière crise politique du même type qui était survenue en 2011 et les coupes dans les dépenses imposées par les républicains lors des discussions sur le budget début 2013. Des coupes qui sont responsables d'un affaiblissement de la reprise selon le président américain.


Les républicains se préparent déjà au défaut

Jusqu'ici, un défaut était impensable. Mais contrairement aux fois précédentes, les marges de manœuvre qu'a le Congrès sont désormais très réduites. Ne restent en effet possibles que des réductions des pensions de retraite ou de l'assurance santé des seniors. Ce à quoi Barack Obama, qui avait mis en garde les républicains contre une "crise montée de toute pièce", en juillet dernier, et les démocrates dans leur ensemble sont opposés. Ce qui fait dire aux analystes que cette fois-ci, le risque de défaut serait réel.

Pour l'heure, les investisseurs ont une telle confiance dans la signature des États-Unis qu'ils minimisent généralement le risque de voir Washington incapable d'honorer ses engagements. Mais un tel défaut ne manquerait pas de faire remonter en flèche les coûts du crédit, que la Fed, la banque centrale américaine, s'évertue à maintenir au plus bas pour favoriser la reprise. De leur côté, certains républicains préparent un compromis visant à établir une liste des créanciers prioritaires au cas où le Trésor serait effectivement à court de liquidités. Une idée que rejette en bloc la Maison Blanche.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... llite.html

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Message par energy_isere » 28 sept. 2013, 12:54

300 millions de dollars débloqués pour sauver Detroit

Latribune.fr | 28/09/2013,

Les autorités nationales américaines ont annoncé vendredi qu'une enveloppe d'argent public allait être débloquée pour rénover les habitations, embaucher des policiers, améliorer le réseau de transports publics...

La Maison Blanche entend faire table rase du passé et bâtir le « Detroit du XXIe siècle ». La Ville, qui s'est déclarée en faillite au mois de juillet, va bénéficier d'une enveloppe budgétaire de 300 millions de dollars pour se remettre à flots. La majeure partie de ce budget est composé d'argent public.

Il y a du travail. Au total, près de 80.000 bâtiments sont à l'abandon dans cet ancien joyau de l'automobile, plombé par la lente désindustrialisation du pays et la crise immobilière. Les autorités américaines entendent donc consacrer 150 millions de dollars à la remise en état ou à la destruction des maisons en ruine dans cette ville du Michigan.

Embauche de policiers et pose de caméras

Pour contrer la montée de l'insécurité : 30 millions de dollars aideront à améliorer la sécurité publique, à lutter contre le crime et à réduire les délais d'attente pour les appels d'urgence. Des caméras de surveillance doivent être installées dans la ville américaine ayant connu la plus grande faillite du territoire. Des policiers seront embauchés et les équipements des pompiers seront modernisés, selon l'administration Obama. La ville en a bien besoin : le taux de criminalité à Detroit n'a jamais été aussi élevé en 40 ans et la police met en moyenne 58 minutes pour arriver lorsqu'elle est appelée, contre 11 minutes au niveau national.

Enfin, 140 millions de dollars de fonds fédéraux vont être investis pour améliorer le réseau de transport public de la ville.

Mais ces investissements suffiront-ils ? En 60 ans, Detroit a perdu la moitié de sa population, passant de 1,8 million d'âmes en 1950 à 700.000 aujourd'hui, dont d'un quart vit sous le seuil de pauvreté. La dette accumulée par la Ville est colossale : elle s'élevait à 18,5 milliards de dollars mi-juillet. L'équivalent du produit intérieur brut chypriote ! L'ombre menaçante de coupes dans les salaires et les pensions de retraites des fonctionnaires planent. La mairie a déjà fait défaut sur une partie de la dette.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... troit.html

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 30 sept. 2013, 12:03

Obama au Congrès : "Ne fermez pas l'Etat !"

Le Monde | 27.09.2013

Barack Obama a appelé le Congrès américain, vendredi 27 septembre, à adopter un budget et éviter la fermeture imminente de services fédéraux, répétant qu'il ne cèderait pas sur sa réforme de la santé. "Ne fermez pas l'Etat, ne fermez pas l'économie, votez le budget à temps, payez nos factures à temps, a lancé M. Obama depuis la Maison Blanche. Les républicains de la Chambre sont si pressés de faire plaisir au Tea Party qu'ils ont menacé de fermer l'Etat fédéral si je n'abroge pas la loi sur la santé. Je l'ai dit hier, et je le répète : cela n'aura pas lieu."

M. Obama a aussi prévenu qu'il ne négocierait pas avec ses adversaires sur le plafond de la dette, dont le montant doit être impérativement relevé d'ici le 17 octobre pour éviter un éventuel défaut de paiement, le premier de l'histoire des Etats-Unis. Cette échéance fait courir, selon lui, un risque bien plus dangereux que la fermeture des agences fédérales, avec des conséquences économiques pour "le monde entier".
"Voter pour autoriser le Trésor à payer les factures de l'Amérique, ce n'est pas me faire une concession ou une faveur. Il s'agit de la responsabilité solennelle des élus", a estimé le président. "Personne ne peut menacer la bonne foi et le crédit des Etats-Unis uniquement dans le but d'extraire des concessions politiques", a-t-il encore asséné.

"LE DÉSASTRE QUE REPRÉSENTE OBAMACARE"

M. Obama "négocie avec l'Iran, avec Poutine, mais pas avec le Congrès", a immédiatement répliqué, sur Twitter, Kevin Smith, un conseiller du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. "La Chambre agira pour refléter le fait fondamental que les Américains ne veulent ni la fermeture de l'Etat, ni le désastre que représente 'Obamacare'", a déclaré de son côté le porte-parole de M. Boehner, Brendan Buck, utilisant le surnom de la réforme du système de santé d'Obama.

La Chambre, contrôlée par des républicains aiguillonnés par l'aile ultra-conservatrice proche du Tea Party, souhaite que toute loi budgétaire ou sur le plafond de la dette inclue la suppression des crédits nécessaires à la pleine application de la loi sur la santé, qui doit permettre à des millions d'Américains non assurés de bénéficier d'une couverture maladie subventionnée. Votée en 2010, la réforme emblématique du premier mandat de M. Obama commence à s'appliquer à partir du 1er octobre.

LE SÉNAT A ADOPTÉ UN BUDGET TEMPORAIRE

Plus tôt vendredi, le Sénat a approuvé un budget temporaire, par 54 voix contre 44, qui finance l'Etat fédéral jusqu'au 15 novembre, y compris la loi sur la santé. Le "ping-pong" parlementaire entre les deux chambres devrait se poursuivre tout le week-end.

Une impasse conduirait à la fermeture de tous les parcs et musées du pays, et à la réduction au minimum vital des effectifs des administrations. Même le Pentagone serait affecté : les 1,4 million de militaires continueraient à travailler mais cesseraient temporairement d'être payés, tandis qu'environ la moitié des près de 800 000 employés civils de la défense seraient mis en congés sans solde.

Les économistes estiment qu'une fermeture prolongée des agences fédérales raboterait la croissance du dernier trimestre 2013, et Wall Street a achevé la semaine dans le rouge, gagnée par l'angoisse d'un blocage prolongé.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 30 sept. 2013, 20:27

Les Etats-Unis sont à dix heures de la paralysie

Le Sénat américain a rejeté lundi un projet de loi de finances temporaire adopté ce week-end par la Chambre des représentants, prolongeant le blocage et augmentant le risque d’une paralysie gouvernementale à partir de mardi matin.

54 sénateurs démocrates, qui disposent de la majorité, ont voté contre un texte qui aurait permis de financer l’Etat fédéral à partir de mardi matin, mais qui sapait la loi sur la santé de Barack Obama. Il restait moins de dix heures aux deux chambres, chacune contrôlée par un parti différent, pour adopter un texte commun et empêcher une fermeture partielle des agences fédérales.
http://www.liberation.fr/monde/2013/09/ ... sie_935899

tataaaaaa......

La deadline c' est ce soir 30 Septembre minuit heure US.

La bourse va étre chahutée demain.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par mobar » 30 sept. 2013, 21:31

energy_isere a écrit :
Les Etats-Unis sont à dix heures de la paralysie

Le Sénat américain a rejeté lundi un projet de loi de finances temporaire adopté ce week-end par la Chambre des représentants, prolongeant le blocage et augmentant le risque d’une paralysie gouvernementale à partir de mardi matin.

54 sénateurs démocrates, qui disposent de la majorité, ont voté contre un texte qui aurait permis de financer l’Etat fédéral à partir de mardi matin, mais qui sapait la loi sur la santé de Barack Obama. Il restait moins de dix heures aux deux chambres, chacune contrôlée par un parti différent, pour adopter un texte commun et empêcher une fermeture partielle des agences fédérales.
http://www.liberation.fr/monde/2013/09/ ... sie_935899

tataaaaaa......

La deadline c' est ce soir 30 Septembre minuit heure US.

La bourse va étre chahutée demain.
Je parie qu'ils vont trouver un accord dans moins de 2 heures :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par navidad » 01 oct. 2013, 06:16

mobar a écrit :Je parie qu'ils vont trouver un accord dans moins de 2 heures :-"
Caramba, encore raté !

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par phyvette » 01 oct. 2013, 06:22

Le Congrès a échoué à s'entendre sur la loi de finances avant l'heure limite. Plus de 800.000 fonctionnaires sont en congés forcés.
Bon ça c'est fait.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... n-vue.html
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 01 oct. 2013, 08:37

:shock:
Aux Etats-Unis, l'Etat fédéral est en chômage technique

Le Monde | 30.09.2013

Face à l'échec du Congrès à voter un budget avant l'heure limite, la Maison Blanche a ordonné juste avant minuit aux agences fédérales américaines de cesser leurs activités, lundi 30 septembre. Ce shutdown paraissait de plus en plus inévitable à mesure qu'approchait l'heure du début de l'exercice budgétaire 2014, avant lequel le Congrès devait approuver des crédits pour assurer que l'Etat puisse fonctionner.
Peu avant l'expiration du délai, les républicains de la Chambre des représentants ont annoncé vouloir procéder à un nouveau vote du projet de loi de finances, qui saperait une fois encore la réforme de la santé fermement défendue par Barack Obama et les démocrates. Ils appelaient aussi à la convocation d'une commission bicamérale pour résoudre les différends. Une annonce interprétée par les démocrates comme le déclenchement quasi certain du shutdown, et qualifiée par le représentant Alcee Hastings d'"auto-immolation".

............
............

Conséquence de cette situation, plus de 800 000 employés jugés non essentiels doivent donc être mis en congé sans solde dès mardi, sans garantie de paie rétroactive. Du département de la défense à l'Agence de protection de l'environnement, tous les services fédéraux sont sommés de réduire immédiatement leurs effectifs au minimum vital, parfois à seulement 5 %. Partout dans le pays, les portes des parcs et musées nationaux vont rester fermées.

Les fonctions régaliennes de l'Etat fédéral – justice, sécurité, FBI, opérations militaires extérieures – sont exemptées. Juste avant le shutdown, une loi a été promulguée garantissant aux militaires qu'ils seraient payés à temps quoi qu'il arrive.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 01 oct. 2013, 08:40

mobar a écrit : .....
Je parie qu'ils vont trouver un accord dans moins de 2 heures :-"
You loss.

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