alga a écrit :Vous confondez "intelligence artificielle courante" et "intelligence artificielle forte". Cette dernière est capable de comprendre vos buts, de converser de façon naturelle, cependant elle n'existe pas encore. Une simple calculatrice de poche, c'est déjà de l'intelligence artificielle. Un programme plus complexe de CAO capable de mémoriser des connaissances et d'appliquer un raisonnement également. Un jeu d’échec manipule des connaissances et des métaconnaissances (connaissances permettant de manipuler des connaissances) mais il ne sait pas qu'il joue pour gagner. Ce type de connaissance est du domaine de "l'intelligence artificielle forte".
Vous n'avez strictement rien compris à ce que sont l'intelligence d'une part et les machines de l'autre, relisez ce que vous avez lu sur les métaconnaissances, vous n'avez pas compris le concept.
Vous êtes, comme beaucoup de béotiens, pollués par la terminologie de cette branche de l'informatique.
Le terme d'intelligence artificielle est un leurre basé sur un glissement sémantique. Autrement dit un tour de passe-passe pour cacher la main qui ne contient que du vide.
On peut torcher un programme de calculatrice en très peu de temps, il n'y aucune intelligence là-dedans, ou alors la machine de Pascal ou le boulier sont intelligents.
Un programme de CAO ne mémorise aucune connaissance et ne raisonne pas, il en est incapable.
Comme dit plus haut, mais vous ne lisez que ce qui vous conforte dans votre ignorance, un tel logiciel n'est que la mise en pratique de formules existantes.
Quant aux "connaissances", le software de CAO ne mémorise que des vecteurs et des coordonnées polaires ou plus rarement cartésiennes. Une bonne bibliothèque d'objets qui sont souvent des data-book de fabricants, vous rajoutez à cela éventuellement les texture qui sont des structures bitmap et c'est tout.
Le jeu d'échec n'a rien à voir, il a en mémoire des règles et des parties, avec la propension à les scanner à de très grandes vitesse.
Le gain de l'informatique c'est le temps.
Demandez à un programmeur quel est l'exercice de programmation le plus complexe, la réponse sera le traitement de texte. C'est d'une grande complexité et pourtant la seule intelligence qu'on y trouve est celle qu'on y met, enfin parfois.