il y a des une batterie au Lithium Manganése dans ces modéles de balises de détresse.

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Quelque 6.000 balises de ce genre
Les enquêteurs britanniques justifient leur recommandation par le fait que la balise de détresse retrouvée carbonisée à bord du 787 était le seul équipement dans la zone de l’incendie, qui contenait suffisamment d’énergie pour déclencher un feu. Le réseau électrique de l’appareil n’était en effet pas alimenté en électricité au moment de l’incendie. De plus, la batterie au lithium-manganese de la balise, comparable à celle d’un ordinateur portable, aurait révélé des traces de dysfonctionnement.
Selon les enquêteurs, la batterie aurait pu dégager assez d’énergie, sous forme de chaleur, pour être à l’origine du sinistre. Cependant, en dépit de ces indices, les enquêteurs britanniques se gardent bien de conclure, à ce stade, sur les causes de l’incendie. « Il n’est pas évident que l’incendie ait été déclenché par l’énergie de la batterie ou par une cause extérieure comme un court-circuit », souligne le rapport.
Si cette hypothèse se confirmait, le Boeing 787 d’Ethiopian Airlines aurait vraiment joué de malchance. Comme le souligne l’AAIB, Honeywell a fabriqué quelque 6.000 balises de ce genre, présentes sur tous les types d’avions de ligne, y compris des Airbus, et aucun cas de surchauffe n’a jamais été signalé.