[France] L'immobilier en difficulté ..... ça repart..... ca rechute
Modérateurs : Rod, Modérateurs
-
- Hydrogène
- Messages : 1464
- Inscription : 22 juin 2005, 16:33
- Localisation : 15' de Lille, de l'autre côté de la frontière
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
@myf
La maison (vaste, avec bien plus de 200m² habitable) date des années 30 (murs brique pleins donc) rénovée dans les années 70-80 avec double vitrage etc
Elle m'a coûté 240 000 €. On est dans une petite ville belge à un quart d'heure de Lille et les prix sont un peu inférieurs aux beaux secteurs de l'agglomération lilloise. J'estime une réfection complète au goût du jour, finitions comprises, réalisée par des entreprises avec peu de travail personnel hors peintures et revêtements sol et mur, à 60 -70 000 €. Il va sans dire que cela sera fait progressivement et peut-être jamais entièrement.
Maintenant ça restera une maison des années 30 avec ses avantages et ses inconvénients.
Côté avantages, des matériaux de qualité à longue durée de vie. Les planchers d'origine sont toujours en bon état, tout comme la charpente. Les murs de briques de 30 cm d'épaisseur ça ne bouge pas. Les plafonds à 3,50m de haut au rez de chaussée sur la partie la plus ancienne c'est du volume à chauffer mais c'est très agréable à vivre avec une grande impression d'espace.
Puis la maison est intelligemment conçue. A une époque où l'isolation n'existait pas on trouvait d'autres solutions : C'est une maison de rue mitoyenne d'un côté avec le mur mitoyen orienté NE, ce qui coupe déjà bien le froid. L'autre mur aveugle est donc orienté SO et la cage d'escalier non chauffée se trouve de ce côté. C'est ce volume d'air fermé par des portes vers toutes les pièces qui sert d'isolant. En plus le terrain latéral où se trouve actuellement un petit garage est constructible et si les moyens me le permettent un jour je pourrais y faire construire un petit immeuble avec 2 ou 3 studios. Une maison de rangée c'est encore la meilleure isolation qui soit.
Sur l’extension arrière où se trouvent séjour et cuisine les plafonds sont d'hauteur plus raisonnable. Il y a des baies vitrées au SE et SO qui apportent une bonne chaleur au premiers rayons de soleil, ainsi qu'un feu ouvert que je compte remplacer par un poêle-insert fermé avec un rendement bien supérieur.
Bref, oui, la rénovation de l'ancien ça coûte. Rien que l'électricité aux normes je m'attends à une facture de 10-15 000€. Mais ce n'était pas une ruine non plus. Et ces maisons ont souvent beaucoup plus d'âme que beaucoup de constructions récentes où l'accent est mis sur le fonctionnel, parfois au détriment de l'agrément. Par contre je n'aurais jamais acheté une constructions de années 60-70 avec des matériaux qui vieillissent mal et une conception énergétique qui pue le pétrole gratuit des 30 glorieuses.
La maison (vaste, avec bien plus de 200m² habitable) date des années 30 (murs brique pleins donc) rénovée dans les années 70-80 avec double vitrage etc
Elle m'a coûté 240 000 €. On est dans une petite ville belge à un quart d'heure de Lille et les prix sont un peu inférieurs aux beaux secteurs de l'agglomération lilloise. J'estime une réfection complète au goût du jour, finitions comprises, réalisée par des entreprises avec peu de travail personnel hors peintures et revêtements sol et mur, à 60 -70 000 €. Il va sans dire que cela sera fait progressivement et peut-être jamais entièrement.
Maintenant ça restera une maison des années 30 avec ses avantages et ses inconvénients.
Côté avantages, des matériaux de qualité à longue durée de vie. Les planchers d'origine sont toujours en bon état, tout comme la charpente. Les murs de briques de 30 cm d'épaisseur ça ne bouge pas. Les plafonds à 3,50m de haut au rez de chaussée sur la partie la plus ancienne c'est du volume à chauffer mais c'est très agréable à vivre avec une grande impression d'espace.
Puis la maison est intelligemment conçue. A une époque où l'isolation n'existait pas on trouvait d'autres solutions : C'est une maison de rue mitoyenne d'un côté avec le mur mitoyen orienté NE, ce qui coupe déjà bien le froid. L'autre mur aveugle est donc orienté SO et la cage d'escalier non chauffée se trouve de ce côté. C'est ce volume d'air fermé par des portes vers toutes les pièces qui sert d'isolant. En plus le terrain latéral où se trouve actuellement un petit garage est constructible et si les moyens me le permettent un jour je pourrais y faire construire un petit immeuble avec 2 ou 3 studios. Une maison de rangée c'est encore la meilleure isolation qui soit.
Sur l’extension arrière où se trouvent séjour et cuisine les plafonds sont d'hauteur plus raisonnable. Il y a des baies vitrées au SE et SO qui apportent une bonne chaleur au premiers rayons de soleil, ainsi qu'un feu ouvert que je compte remplacer par un poêle-insert fermé avec un rendement bien supérieur.
Bref, oui, la rénovation de l'ancien ça coûte. Rien que l'électricité aux normes je m'attends à une facture de 10-15 000€. Mais ce n'était pas une ruine non plus. Et ces maisons ont souvent beaucoup plus d'âme que beaucoup de constructions récentes où l'accent est mis sur le fonctionnel, parfois au détriment de l'agrément. Par contre je n'aurais jamais acheté une constructions de années 60-70 avec des matériaux qui vieillissent mal et une conception énergétique qui pue le pétrole gratuit des 30 glorieuses.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks
Les Shadoks
- paradigme
- Hydrogène
- Messages : 1431
- Inscription : 23 mai 2006, 22:56
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Les prix baissent mais trop lentement, il faut attendre la remonté des taux pour que cette fois la vérité des prix puisse se faire... 2014 c'est probable
" les notaires anticipent un scénario lent de baisse graduelle des prix, à Paris comme dans sa région."
En attendant la politique des nantis contre le peuple continue, les riches touchent de l'état les pauvres payent les riches, aucun changement...
"La correction des prix dans l'ancien n'a pas vraiment eu lieu, en tout cas, pas assez pour, comme l'espérait Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement, en attendre un effet de relance et solvabiliser les acquéreurs des classes moyennes."
http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html
" les notaires anticipent un scénario lent de baisse graduelle des prix, à Paris comme dans sa région."
En attendant la politique des nantis contre le peuple continue, les riches touchent de l'état les pauvres payent les riches, aucun changement...
"La correction des prix dans l'ancien n'a pas vraiment eu lieu, en tout cas, pas assez pour, comme l'espérait Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement, en attendre un effet de relance et solvabiliser les acquéreurs des classes moyennes."
http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98103
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html25 000 emplois détruits dans le bâtiment en 2013
Le Monde | 03.12.2013
« Quand le bâtiment va, tout va », dit l'adage. Pas de chance, le secteur a de nouveau perdu du terrain en 2013 et devrait continuer à souffrir en 2014.
Selon le bilan annuel de la Fédération française du bâtiment (FFB), présenté mardi 3 décembre, « l'année 2013 se solde sur une baisse globale de l'activité de - 2,6 % en volume ». C'est deux fois plus qu'en 2012 où le repli n'avait été « que » de 1,2 %.
Ce repli « s'explique par un fort recul du logement neuf (- 7,4 %), avec des mises en chantier dont la baisse reste toutefois modérée », indique la FFB. Cette année, environ 333 000 logements ont été mis en chantier contre 346 000 en 2012, où la baisse avait été de 17,8 %. En cause, selon les professionnels : la modification des conditions d'accès aux prêts à taux zéro, qui a « conduit à une nette évaporation des primo-accédants relevant des catégories intermédiaires », et les atermoiements autour du dispositif « Duflot », qui ont provoqué l'attentisme des investisseurs.
TENSION SUR LA TRÉSORERIE
Au total, la FFB estime que cette atonie du marché de la construction aura entraîné la suppression de 25 000 emplois dans le secteur cette année, soit 2,4 % des effectifs globaux, dont 5 000 postes d'intérimaires en équivalent temps plein. C'est néanmoins mieux que prévu : il y a un an, la FFB estimait à 40 000 le nombre de postes qui pourraient être supprimés en 2013.
L'année 2014 s'annonce également difficile, avec une contraction attendue de 0,4 % en volume. « Tous les marchés, neufs ou existant, logement comme non-résidentiel, afficheront des taux de progression faiblement négatifs », assure Didier Ridoret, président de la FFB, qui estime à 17 % le recul de l'activité enregistré par le bâtiment en France depuis 2008.
Résultat : les entreprises du secteur voient leur trésorerie se tendre de manière inquiétante. Selon la FFB, leur taux de marge est passé de 14,6 % en 2008 à 9,9 % en 2012 et « tout indique que cette dégradation s'est poursuivie en 2013 », estime M. Ridoret.
Dans ces conditions, le secteur devrait à nouveau détruire des emplois l'an prochain, avec une perte attendue de 7 000 postes en moyenne annuelle. « Aucun signe avant-coureur d'une reprise des commandes ne se profile », s'inquiète M. Ridoret.
- paradigme
- Hydrogène
- Messages : 1431
- Inscription : 23 mai 2006, 22:56
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
La bulle immobilière agrandit le fossé entre les plus riches et les plus pauvres, la bulle freine les échanges, la bulle favorise l’achat de produit bas de gamme...
"En France, les crédits immobiliers représentent 85 % de l'endettement total des ménages, contre 13 % pour les crédits à la consommation. Et cette part augmente régulièrement. « Depuis 2004, elle progresse d'environ un point chaque année », précise Nicolas Pécourt, responsable communication externe au Crédit foncier."
"En France, les crédits immobiliers représentent 85 % de l'endettement total des ménages, contre 13 % pour les crédits à la consommation. Et cette part augmente régulièrement. « Depuis 2004, elle progresse d'environ un point chaque année », précise Nicolas Pécourt, responsable communication externe au Crédit foncier."
- paradigme
- Hydrogène
- Messages : 1431
- Inscription : 23 mai 2006, 22:56
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Les taux montent doucement...
" Le taux de référence à prendre en considération pour la détermination des taux d'intérêt maxima des prêts conventionnés accordés à compter du 1er janvier 2014 est fixé à 2,45 %, contre 2,35 % depuis le 1er octobre 2013. Indexés sur ce taux de référence, les taux plafonds (hors assurance) des prêts conventionnés ordinaires seront les suivants : 4,75 % pour les prêts dont la durée est égale ou inférieure à 12 ans, 4,95 %, entre 12 et 15 ans, 5,10 %, entre 15 et 20 ans, 5,20 % pour les prêts dont la durée est supérieure à 20 ans, et 4,75 % pour les prêts à taux variables ou révisables.
http://www.vendyssee.fr/actualites/pret ... ent-encore
" Le taux de référence à prendre en considération pour la détermination des taux d'intérêt maxima des prêts conventionnés accordés à compter du 1er janvier 2014 est fixé à 2,45 %, contre 2,35 % depuis le 1er octobre 2013. Indexés sur ce taux de référence, les taux plafonds (hors assurance) des prêts conventionnés ordinaires seront les suivants : 4,75 % pour les prêts dont la durée est égale ou inférieure à 12 ans, 4,95 %, entre 12 et 15 ans, 5,10 %, entre 15 et 20 ans, 5,20 % pour les prêts dont la durée est supérieure à 20 ans, et 4,75 % pour les prêts à taux variables ou révisables.
http://www.vendyssee.fr/actualites/pret ... ent-encore
Dernière modification par paradigme le 02 janv. 2014, 12:14, modifié 1 fois.
- Raminagrobis
- Modérateur
- Messages : 5210
- Inscription : 17 août 2006, 18:05
- Localisation : Tours, Lille parfois
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Le jour où les prix baisseront, les finances de l'état seront sévèrement impactées: si les logements sont moins chers, ça impacte directement :
1- Les droits de mutation
2- Les droits de succession
3- l'ISF
1- Les droits de mutation
2- Les droits de succession
3- l'ISF
Toujours moins.
- suzuka75
- Kérogène
- Messages : 63
- Inscription : 30 déc. 2011, 14:15
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Mais ça relancera la compétitivité française.
Les tensions sur les salaires ne seront plus les mêmes.
Les tensions sur les salaires ne seront plus les mêmes.
Le retour de Sarkozy selon son copain Lance Armstrong "un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'immunité"
- Glycogène
- Hydrogène
- Messages : 3634
- Inscription : 05 oct. 2005, 00:06
- Localisation : Grenoble
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Les finances de l'état se sont elles améliorées dans les même proportions sur la période récente où l'immobilier a +/- doublé dans toute la France ?Raminagrobis a écrit :Le jour où les prix baisseront, les finances de l'état seront sévèrement impactées: si les logements sont moins chers, ça impacte directement :
1- Les droits de mutation
2- Les droits de succession
3- l'ISF
Si ce n'est pas le cas, il n'y a rien à craindre d'une baisse.
- mobar
- Hydrogène
- Messages : 19814
- Inscription : 02 mai 2006, 12:10
- Localisation : PR des Vosges du Nord
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Pour relancer la compétitivité française : faut mettre au pas les financiers, banquiers, fonctionnaires inutiles qui pompent la richesse produite et rediriger les profits vers la R&D, l'investissement et les salairessuzuka75 a écrit :Mais ça relancera la compétitivité française.
Les tensions sur les salaires ne seront plus les mêmes.
Le capital au service du social et de l'adaptation au changement de monde
L'immobilier à surtout besoin d'immeubles nouveaux pour être accessible
Le prix est le résultat d'une offre/demande déséquilibré et le cout d'une pénurie de main d'oeuvre et de constructeur
Lorsque tu rediriges le capital vers un secteur, tu fais baisser les couts, tu augmentes l'offre et les prix baissent en même temps tu donnes du boulot aux chomeurs
Mais pour pouvoir faire ça tu dois mettre au pas ceux à qui tu as donné le droit de battre monnaie
Facile, faut seulement en avoir, et pas seulement sur la langue!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
-
- Hydrogène
- Messages : 1704
- Inscription : 03 mai 2007, 20:42
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Concernant la construction, je crois me rappeler que le nombre de logements a cru plus vite que le nombre de foyers ces dernières années, sans faire baisser les prix.mobar a écrit :L'immobilier à surtout besoin d'immeubles nouveaux pour être accessible
Le prix est le résultat d'une offre/demande déséquilibré et le cout d'une pénurie de main d'oeuvre et de constructeur
A mon avis, L'immobilier à besoin en premier d'infos indépendantes (cf plus bas) et d'être purgé des aides à la construction, qui créent des effets d'aubaine et tord la réalité du dit marché. Les scelliers, borloo, etc.. ont été l'occasion de vendre de la "défisc'" à des gens qui ont spéculé sur les loyers et la hausse des prix. C'est une des plus grandes arnaques dans l'immobilier en ce début de siècle. Cela a également engendré une construction "hors sol", puisqu'on ne vendait plus à des propriétaires occupants, et que l'emplacement du dit logement importait peu.
Le drame est que ça n'a pas résolu la situation en zone tendue (une dizaine d'agglos en france ?), où le problème est plus la densification urbaine et la spéculation sur le foncier.
Enfin le marché est trop opaque et à une trop grande inertie pour fonctionner comme un marché "parfait" (qui lui non plus ne fonctionne pas, mais peu importe) : il y a une trop grande distorsion dans l'information disponible, aucun outil fiable d'évaluation des prix, et une communication sur le secteur entièrement pilotée par les lobbys ("le marché va encore monter", selon l'agent immobilier du coin, repris par la presse sans contre enquête possible).
Pour terminer sur la construction, je ne vois pas de pénurie de main d’œuvre, mais de la concurrence européenne déloyale, une orientation pléthorique vers une filière qui n'est pas près de se relever, et des petits entrepreneurs comme des majors qui souffrent du manque de commande publique (qui n'est pas près de revenir !) et privée (qui attend des jours meilleurs).
lock-out pending...
- Pi-r2
- Brut lourd
- Messages : 384
- Inscription : 03 janv. 2008, 07:12
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
On a quand même réussit l'exploit de doubler les prix de l'immobilier sans en profiter pour isoler correctement les biens, alors que le surcout de l'isolation (même la plus couteuse) est nettement inférieur à ce facteur 2
désespérant...

désespérant...
les bonnes idées triomphent toujours, c'est d'ailleurs à cela qu'on reconnait qu'elle étaient bonnes
- paradigme
- Hydrogène
- Messages : 1431
- Inscription : 23 mai 2006, 22:56
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Il arrive toujours un moment où les arbres arrêtent de monter au ciel ! Sans doute une explication sur la volonté de vivre ailleurs de retraités français :
"À l’heure où les prix de l’immobilier semblent amorcer une baisse en France, regarder leurs évolutions de long terme permet d’éclairer sur les risques d’une chute brutale. Par Thomas Grjebine, économiste au CEPII "
"Une baisse partout depuis 2007, France exceptée
Même la période récente ne semble pas déroger à ces évolutions de long terme. Depuis 2007, à l'exception de la France, les prix immobiliers ont baissé dans tous les pays qui avaient connu un boom de 2000 à 2007. Les prix réels ont ainsi chuté entre 2007 et 2012 de 25 % aux États-Unis, 35 % en Espagne, 20 % en Italie ou aux Pays-Bas, 33 % en Irlande. Même dans les grandes villes, les baisses ont été très importantes. Aux États-Unis, entre le pic de juillet 2006 et mi-2012, les prix ont baissé de 27 % à New York, 24 % à Washington DC, de 38 % à Los Angeles, 47 % à Miami, et de 60 % à Las Vegas (indices nominaux Case-Shiller). A l'inverse, non seulement la France n'a pas connu de baisse significative des prix, mais ils ont même continué à augmenter de façon très importante à Paris (+47 % entre 2009 et 2012). Une situation qui au vu des précédents historiques n'est probablement pas amenée à durer."
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... riode.html
"À l’heure où les prix de l’immobilier semblent amorcer une baisse en France, regarder leurs évolutions de long terme permet d’éclairer sur les risques d’une chute brutale. Par Thomas Grjebine, économiste au CEPII "
"Une baisse partout depuis 2007, France exceptée
Même la période récente ne semble pas déroger à ces évolutions de long terme. Depuis 2007, à l'exception de la France, les prix immobiliers ont baissé dans tous les pays qui avaient connu un boom de 2000 à 2007. Les prix réels ont ainsi chuté entre 2007 et 2012 de 25 % aux États-Unis, 35 % en Espagne, 20 % en Italie ou aux Pays-Bas, 33 % en Irlande. Même dans les grandes villes, les baisses ont été très importantes. Aux États-Unis, entre le pic de juillet 2006 et mi-2012, les prix ont baissé de 27 % à New York, 24 % à Washington DC, de 38 % à Los Angeles, 47 % à Miami, et de 60 % à Las Vegas (indices nominaux Case-Shiller). A l'inverse, non seulement la France n'a pas connu de baisse significative des prix, mais ils ont même continué à augmenter de façon très importante à Paris (+47 % entre 2009 et 2012). Une situation qui au vu des précédents historiques n'est probablement pas amenée à durer."
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... riode.html
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98103
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 640784.phpImmobilier : la correction des prix se fait attendre
Les Echos 06/01/2014
Le faible niveau des taux d’intérêt a soutenu bien plus que prévu les prix et le nombre de transactions en 2013. Pour 2014, le scénario d’une remontée des taux entraînant une correction marquée des prix est le plus probable
................
- energy_isere
- Modérateur
- Messages : 98103
- Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
- Localisation : Les JO de 68, c'était la
- Contact :
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
http://www.lefigaro.fr/immobilier/2014/ ... -assez.phpLogements : la France ne construit pas assez
08 Janv 2014 Le Figaro
Construire 500.000 logements par an, c'était une des promesses de François Hollande. On en est loin. Cécile Duflot estime qu'un peu plus de 330.000 logements neufs ont été construits en 2013 (les chiffres définitifs seront connus fin janvier). Au ministère du Logement, on considère que «ce n'est certes pas un chiffre satisfaisant, mais pas catastrophique non plus, la moyenne des vingt dernières années, c'est 346.000 logements construits par an». Du côté des promoteurs, on est plus pessimiste. «Nous redoutons une très mauvaise année 2014», explique François Payelle, le président de la Fédération des promoteurs immobiliers.
Cet objectif de 500.000 logements neufs par an paraît hors de portée cette année encore. Et c'est bien dommage, non seulement pour les Français qui peinent à se loger, mais aussi pour l'économie tout entière. L'enjeu est aussi de créer des emplois. «2013 se solde sur une perte de 25.000 postes», rappelle la Fédération française du bâtiment.
...............
...............
- Tovi
- Hydrogène
- Messages : 2214
- Inscription : 15 sept. 2008, 23:25
- Localisation : Nantes
- Contact :
Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Sans compter la destruction des logements sociaux...
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
Forum des discussions libres
Forum des discussions libres