http://www.menara.ma/infos/includes/det ... e_id=10554
L'once d'or a grimpé à 544,60 dollars vers 02H30 GMT sur le London Bullion Market, dépassant son sommet de décembre (541 dollars) et s'établissant à son plus haut niveau depuis janvier 1981.
Elle avait progressé de 20% en 2005.
Les analystes attribuent cette nouvelle poussée principalement à des informations en provenance de Chine. Outre la solidité de la croissance économique, qui promet une forte consommation d'or dans le pays, le marché estimait que l'or pourrait bientôt profiter d'une diversification des réserves de Pékin.
En effet, la Banque centrale chinoise a laissé entendre la semaine dernière qu'elle allait renouveler la gestion de ses réserves, ce dont le marché a conclu que la Chine pourrait tourner le dos au dollar et lui préférer d'autres placements comme l'or.
Hu Xiaolian, directeur de l'Administration chinoise des changes (S.A.F.E), avait déclaré jeudi que la Chine comptait "optimiser la composition" de ses réserves en vue d'améliorer les retours sur investissement.
Les réserves d'or de Pékin, estimées à 600 tonnes, ne représentent que 1,2% de ses réserves totales, un pourcentage bien inférieur à la moyenne internationale de près de 10%, d'après les derniers chiffres du Conseil mondial de l'or.
Les réserves d'or des Etats-Unis (plus de 8.000 tonnes) comptent en moyenne pour 67,5% de leurs réserves totales, un pourcentage évalué à 47,7% pour des pays de la zone euro, dont 59,3% en France (avec environ 2.850 tonnes) et 52,4% en Allemagne (avec environ 3.400 tonnes).
Yingxi Yu, analyste à la banque Barclays, juge toutefois "limitée" la capacité de la Chine à fortement accroître ses réserves d'or, car un tel geste "causerait de graves distorsions de prix".
"Si elle portait ses réserves à 10% du total, cela absorberait 4.680 tonnes, soit l'équivalent de deux ans de production minière dans le monde", remarque l'analyste.
Outre ces spéculations sur les réserves chinoises, l'or continuait de profiter d'un vif intérêt des investisseurs, qui cherchent depuis plusieurs mois à diversifier leurs portefeuilles en y intégrant le métal jaune.
A cela plusieurs raisons. L'or est perçu comme un bouclier de protection contre l'inflation, car son prix est directement lié à l'offre et la demande, et donc invulnérable aux risques de dépréciation des placements. Or, la flambée des prix du pétrole, revenus à plus de 64 dollars le baril, pose des risques inflationnistes.
En outre, le métal jaune est considéré comme une valeur refuge dans laquelle il est bon d'investir en période de tensions géopolitiques comme à l'heure actuelle, avec les attentats en Irak, la reprise des activités nucléaires en Iran et la dégradation de l'état de santé du Premier ministre israélien Ariel Sharon.
Le cours de l'or bénéficie enfin de perspectives d'évolution très positives. Après avoir progressé chaque année depuis 2000, en raison d'une offre limitée et d'une demande croissante, il devrait encore monter en 2006.
"Il s'agit de la plus longue période d'ascension du cours de l'or jamais enregistrée", observaient les analystes de la Deutsche Bank.
D'après eux, la production en Afrique du Sud, un des plus gros fournisseurs, est attendue à son plus bas niveau depuis les années 1930 cette année.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 352,0.html
Cette information a été publiée en catimini uniquement sur le site Internet en chinois de l'institution, et non sur sa version en anglais. Pour les professionnels, il s'agit d'une annonce importante car la Chine est l'un des plus gros investisseurs sur les marchés financiers avec des réserves de change qui atteignaient 769 milliards de dollars (633 milliards d'euros) fin septembre 2005, derniers chiffres officiels communiqués.
Selon certaines estimations, elles auraient dépassé les 800 milliards de dollars fin 2005. Et surtout elles sont, d'après les banquiers asiatiques, placées à 70 % en dollars, de façon assez rationnelle puisque pendant longtemps le yuan n'a été référencé que sur cette seule monnaie.
En bonus

http://www.boursier.com/vals/ALL/news.asp?id=168452
Pauvre amérique

Bah, il leur reste des dettes, c'est toujours ça
