Vous vous rendez compte de l' absurdité de ce que vous dites ?mobar a écrit : ....Que le PV pèse lourd, c'est normal son potentiel est 1000 fois supérieur à celui de l'éolien

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Vous vous rendez compte de l' absurdité de ce que vous dites ?mobar a écrit : ....Que le PV pèse lourd, c'est normal son potentiel est 1000 fois supérieur à celui de l'éolien
Le graphique montre que la part du solaire dans la CSPE est importante, ce n'est pas étonnant puisque :energy_isere a écrit :Vous vous rendez compte de l' absurdité de ce que vous dites ?mobar a écrit : ....Que le PV pèse lourd, c'est normal son potentiel est 1000 fois supérieur à celui de l'éolien
OK avec ca.mobar a écrit :Le graphique montre que la part du solaire dans la CSPE est importante, ce n'est pas étonnant puisque :energy_isere a écrit :Vous vous rendez compte de l' absurdité de ce que vous dites ?mobar a écrit : ....Que le PV pèse lourd, c'est normal son potentiel est 1000 fois supérieur à celui de l'éolien
1- Couvrir l'ensemble des toitures exposée au sud en France suffirait à produire l'électricité consommée (ce que ne pourrait pas faire l'éolien terrestre avec le même niveau de nuisances)
2- c'est une énergie plus récente que l'éolien (il existait des moulins à vent depuis plus de mille ans) et elle doit être aidée pour atteindre une taille critique et un niveau d'industrialisation qui permette sa rentabilité à court terme
il est donc normal vu son potentiel et sa facilité d'exploitation qu'il pèse plus lourd dans les aides que des énergies plus traditionnelles arrivées à maturité
Le principe des aides au développement de technologie nouvelles ou innovantes est d'être limitées dans le tempsenergy_isere a écrit :
OK avec ca.
ce que je veux dire c' est qu' au niveau actuel la barre jaune du graphe c' est 2.2 milliards € d' aides pour le ''peu'' de solaire PV du moment.
On ne pourra pas faire 1000 x ça.
pas méme 5 fois ça.
ou sinon à aide constante. ( 2 à 3 milliards par an) avec des prix de parc installés en décroissance par KWc.
Maintenant avec des khmers verts au gouvernement, tout est possible.
Le risk sharing pour les partenaires d' AIRBUS est bien plus important que des k€.mobar a écrit : ....Si le produit ne marche pas l'inventeur perd sa mise (qq k€) et Airbus perd un marché (qq Md€)
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Tu confonds les sommes (empruntées par les PME auprès des banques grâce aux lettres d'intention d'Airbus) et consacrées aux projets de développement et leur participation réelle en fonds propres (ou en manque à gagner) de ces mêmes PME (qui souvent sont des prestations facturées au projet à marge 0)energy_isere a écrit :Le risk sharing pour les partenaires d' AIRBUS est bien plus important que des k€.mobar a écrit : ....Si le produit ne marche pas l'inventeur perd sa mise (qq k€) et Airbus perd un marché (qq Md€)
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C 'est en million d' € qu' ils se mouillent dans l' affaire, par exemple pour l' A350.
ou cet article dans les EchosAirbus tisse de nouvelles relations avec ses sous-traitants
Le 01 septembre 2010
Pour faire face à la complexité croissante de son métier, Airbus met en place un nouveau modèle économique et industriel basé sur l'externalisation et le partage des risques technologiques et financiers avec ses sous-traitants.
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Airbus a mis en place une stratégie de co-développement avec ses équipementiers qui va de la conception de sous-ensembles complets, à la production, à la certification et parfois jusqu'aux tests. Airbus fait ainsi peser sur ses partenaires de rang 1, une partie des risques technologiques et financiers du programme : ils ne seront payés qu'avec les premières livraisons. Seules des entreprises de taille mondiale, capables d'assumer les coûts de R&D et d'obtenir des économies d'échelles, sont désormais en mesure de travailler directement avec le constructeur.
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Autres exemples, la jeune société ST-Aero, créée à Labège près de Toulouse, ou encore la société Alema à Tarnos dans les Landes. Créé en 1988 comme une coopérative ouvrière de quatre personnes, le groupe emploie désormais 450 personnes pour un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros. Il a autofinancé sa croissance. « Le monde bancaire n'a pas l'habitude de financer la R&D », explique le président, Joël Roy, qui veut désormais se tourner vers le capital-risque.
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On parle bien de la même chose.energy_isere a écrit :
Parle t' on de la méme chose ?
et bien pour une fois les banquiers font le job que leur demande A Montebourg et les PME.mobar a écrit :On parle bien de la même chose.energy_isere a écrit :
Parle t' on de la méme chose ?
Les banquiers ne financent pas la R&D mais les équipements de production adossés à un contrat de production, ce sont ces investissements qui représentent des millions d'euros. Le financement est bancaire en grande majorité et adossé au contrat de production des pièces étalé sur toute la durée de production de l'avion
Par exemple une ligne de production de composites installée au Maroc qui fabriquera les pièces développées par le BE en France grace à un programme de R&D financé en partie par la PME (20-30%) et complété par des fonds de la BPI ou d'Oseo. La participation réelle en fonds propres de la PME est limité à quelques centaines de k€ qui la plupart du temps sont des heures d'ingé, des pièces prototypes, de la matière première et des procédures de qualification et de certification
Le risque est partagé du point de vue d'Airbus parce qu'ils n'ont pas à investir dans une ligne de conception fabrication pour disposer des produits, mais il n'est pas pris en charge par la PME qui n'a pas les moyens de financer l'usine de production.
C'est la banque qui prends un risque (limité) en investissant (elle à fait un audit poussé de la PME) et si ça tourne mal elle pourra toujours trouver un repreneur qui rattrappera le coup en cas de défaillance de la PME grace à son nantissement sur le financement.
C'est compliqué, mais ça marche, chacun fait ce qu'il sait faire, et s'engage à hauteur de son potentiel commercial, financier et disponibilités en trésorerie, propriété industrielle et savoir faire.
Une partie des banquiers fait le job, c'est sur, sinon le système ne fonctionnerait pasenergy_isere a écrit :
et bien pour une fois les banquiers font le job que leur demande A Montebourg et les PME.
Ce qui représente en tout et pour tout 3.68% de la facture électrique du pays (en 2012 : 19.6 Md€/526.9Md€)energy_isere a écrit :L' équivalent de la CSPE en Allemagne s' apelle la contribution EEG = Erneuerbare-Energien-Gesetz.
Et ils s'en sont mis pour 20 milliards d'€.
Ils c' est les consommateurs.
Sauf que c'est les consommateurs individuels qui supportent l' essentiel afin de preserver la compétitivité des entreprises.mobar a écrit :Ce qui représente en tout et pour tout 3.68% de la facture électrique du pays (en 2012 : 19.6 Md€/526.9Md€)energy_isere a écrit :L' équivalent de la CSPE en Allemagne s' apelle la contribution EEG = Erneuerbare-Energien-Gesetz.
Et ils s'en sont mis pour 20 milliards d'€.
Ils c' est les consommateurs.
Pas de quoi en faire un fromage, dès lors que l'objectif des 35% d'électricité renouvelable (pour 2020) dans le mix est dans le collimateur (50% en 2050)
Faut tjrs relativiser les chiffres et les mettre en face du global concerné, sinon on peut être taxé à juste titre d'amateur, d'enfumeur ou pire de manipulateur appointé