la russie aurait-elle dépassé son 2e pic de production ?

[energy_isere]

Les autorités russes se préparent à une baisse de la production pétrolière (Ria Novosti 27 Dec)

[ToTheEnd]

Visiblement la Russie vient de déclarer une année record pour la production de pétrole et semble afficher des résultats proches de l'ère post-soviétique avec 10.5 mbj en moyenne.

http://in.reuters.com/article/2014/01/0 ... 8520140102

T

[energy_isere]

il faut relativiser, année record certes mais comme dit d'emblée l' article :

Oil output in 2013 up almost 1.4 pct at 10.51 mln bpd

+1.4 % de production d' une année sur l' autre. Ca reste modeste.

A noter ce point que j' ignorais :

Domestic refining rose by 180,000 bpd, reflecting the country's $55 billion programme launched in 2011 to modernise its refineries and encourage exports of high-quality oil products.

cad que la Russie à un peu augmenté sa capacité de raffinage ce qui lui permet de vendre (à un meilleur prix) des produits rafinés à la place de pétrole brut (dont les exportations ont un peu baissé).

[ToTheEnd]

Oui mais à une époque où on parle beaucoup de pays qui voient leur production diminuer, c'est intéressant.

Après, sur les articles que j'ai pu lire ici et là, beaucoup pensent que la Russie est à "fond" dans le but de pouvoir générer des capitaux sur des projets pharaoniques (JO, programme militaire, etc.).

T

[energy_isere]

Hydrocarbures: vers une hausse de la production russe en 2014 (ministère)

MOSCOU, 12 février - RIA Novosti

La Russie compte augmenter au cours de l'année 2014 sa production de pétrole à 525 millions de tonnes et celle de gaz à 700 milliards de mètres cubes, a déclaré le vice-ministre russe de l'Energie, Kirill Molodtsov.

"On table sur 525 millions de tonnes de pétrole et 700 milliards de mètres cube", a indiqué le haut responsable.

Selon le vice-ministre, les extractions du gaz peuvent être encore plus importantes, ce qui poserait toutefois des problèmes de transport, de stockage et de consommation.

L'extraction du pétrole et de condensat de gaz naturels en Russie s'est chiffrée à 523,275 millions de tonnes en 2013, selon le Service fédéral russe des statistiques (Rosstat). Quant à l'extraction du gaz, elle est passée à 668,024 milliards de mètres cubes, ce qui signifie qu'en 2014 la production de pétrole devrait augmenter en 2014 de 0,3% et celle de gaz de 4,8%.

http://fr.ria.ru/business/20140212/200455795.html

[energy_isere]

Total : la Russie compte pour 8,5% de la production de pétrole

MOSCOU, 24 avril - RIA Novosti/La Voix de la Russie

Les projets russes ont représenté 8,5% de la production du groupe pétrogazier français Total en 2013, a déclaré jeudi Yves Louis Darricarrère, directeur de la prospection et de la production de Total, lors du Forum pétrogazier de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).

Total a produit 200.000 barils d'équivalent pétrole par jour en Russie en 2013, d'après le responsable.
Selon M.Darricarère, la Russie reste un pays stratégique pour Total malgré la situation tendue provoquée par les événements en Ukraine voisine.

Total, le troisième producteur européen de pétrole, compte augmenter sa participation dans le plus grand producteur privé de gaz russe Novatek de 17% à 19,4%.
Total et Novatek réalisent conjointement le projet de construction d'une usine de liquéfaction de gaz naturel Yamal LNG où Total détient 20% des parts. Le groupe français détient en outre 40% dans le projet d'exploitation du gisement pétrolier de Khariaga dans le district autonome des Nenets (nord de la Sibérie occidentale).

http://french.ruvr.ru/news/2014_04_24/T ... role-6243/

[energy_isere]

La Russie commence à extraire du pétrole en Arctique

Le 18/04/2014
NOVO-OGARiOVO Russie (Reuters)

Le président russe Vladimir Poutine a salué vendredi le début de l'exploitation d'une plate-forme pétrolière russe située dans l'Arctique, estimant que celle-ci allait permettre à Moscou d'améliorer sa position sur le marché mondial de l'énergie.

Gazprom Neft, la branche pétrolière du géant gazier russe Gazprom, a expédié les 70.000 premières tonnes de pétrole du puits de forage Prirazlomnaïa, cible d'une action commando menée par 30 militants de Greenpeace le 18 septembre dernier.

Le lancement de l'exploitation des réserves pétrolières et gazières de l'Arctique, dont la Russie a fait un axe prioritaire de relance de son économie, avait été retardé en raison de surcoûts et de difficultés techniques.

"C'est surtout le début d'une extraction importante et à grande échelle de minéraux et de pétrole par notre pays en Arctique", a déclaré Vladimir Poutine, qui s'adressait par visioconférence de sa résidence de la périphérie de Moscou aux ouvriers travaillant sur la plate-forme et au directeur général de Gazprom, Alexei Miller.

"Le projet dans son ensemble va influencer de manière positive la future présence de la Russie sur le marché mondial de l'énergie et va renforcer toute l'économie et le secteur de l'énergie", a affirmé le président russe, qui supervise en personne l'ensemble des projets énergétiques réalisés dans le pays.

La production russe de pétrole est supérieure à 10 millions de barils par jour, soit la plus importante du monde. Pour maintenir ce niveau de production, le pays a toutefois besoin de nouvelles réserves, notamment celles situées en Arctique.

Les réserves exploitables de pétrole sur le gisement de Prirazlomnaïa sont estimées à 72 millions de tonnes.

Le lancement de l'exploitation pétrolière en Arctique a été vivement critiqué par l'organisation Greenpeace, dont l'opération contre la plate-forme Prirazlomnaïa mi-septembre s'est soldée par l'arrestation de 30 militants, amnistiés par le Kremlin par la suite.

"Si nous n'arrêtons pas cette course au pétrole, nous ne mettons pas seulement en danger l'environnement mais notre capacité à nous débarrasser des structures du pouvoir du siècle dernier", a déclaré le directeur exécutif international de Greenpeace, Kumi Naidoo, dans un communiqué.

"Greenpeace, aux côtés de ses millions de partisans, va continuer de s'élever contre toutes les compagnies pétrolières qui tentent de forer dans l'océan Arctique qui est en train de fondre."

http://www.boursier.com/actualites/reut ... 55098.html

[phyvette]

http://peakoilbarrel.com/non-opec-annua ... #more-2913

[Raminagrobis]

lien

44.535 million de tonnes extraits en mai en russie contre 43.119 million de tonnes en avril, sachant que Avril a 30 jours et mai en a 31, ça fait -0.05%. Une baisse imperceptible certes, mais c'est le 5e mois consécutif que la peroduction se tasse d'un micropoil.

[energy_isere]

La Russie va investir 9.3 milliards de $ dans l' exploration pétrolière d' ici 2020.

Russia to Pump $9.3Bln Into Oil Exploration Through 2020

The Moscow Times Jul. 10 2014

Prime Minister Dmitry Medvedev said Thursday that the government plans to spend 320 billion rubles ($9.3 billion) on oil exploration through 2020.

"This is big money, and we are expecting good returns, as the geological exploration will be concentrated on truly promising regions, where the chances of discovering large oil fields are higher," Medvedev said during a Cabinet meeting.

About 35 billion rubles ($1 billion) in budget funds will be spent on oil exploration this year, about 3 billion ($88 million) more than last year, he said.

Medvedev said new oil fields are mainly being sought out in areas that are already known for their rich mineral resources, but said that "unexpected" resources could be found in other regions that are less well established.

The ongoing U.S. shale revolution threatens to propel U.S. output above production in Russia, where the state relies heavily on oil revenues. Russia has recently demonstrated its determination to forge ahead with its oil exploration projects, batting off the threat of the West imposing sanctions on the energy sector over the Ukraine crisis.

In April, state energy major Rosneft approved the development of two Arctic shelf oil fields jointly with America's ExxonMobil, and said that both companies would press ahead joint exploration of the northern part of the Kara Sea.

Rosneft head Igor Sechin, who was blacklisted by the U.S. following the annexation of Crimea, said last month that his company plans to invest $400 billion into resource extraction the Arctic shelf over the next 20 years.

http://www.themoscowtimes.com/business/ ... 03286.html

[energy_isere]

La production Russe de Juin remonte à 10.55 millions de b/j et enraye la baisse tendancielle depuis 5 mois.

Russian daily oil production up in June, reversing downward trend

Wed Jul 2, 2014

* Oil output up to 10.55 million bpd

* Production was falling since December

* Gas production down due to seasonal factor (Adds details, analysts, background)

By Katya Golubkova

MOSCOW, July 2 (Reuters) - Russian oil and gas condensate output reversed a downward trend in June, rising 0.2 percent from May to 10.55 million barrels per day (bpd), thanks to privately owned firms Lukoil and Bashneft, Energy Ministry data showed.

Russia is still the world's biggest oil producer, followed by Saudi Arabia with production at 9.85 million bpd last month, according to a Reuters survey.

But unlike Riyadh, Moscow is pumping at near capacity and has started to explore for shale oil as a substitute for declining production in western Siberia, which still accounts for the bulk of Russia's total crude output.

"The decline which lasted five months has stopped, but the tendencies remain the same - the reduction of the new deposits' potential to substitute for falling production at old western Siberian fields," said Valery Nesterov, an analyst at Sberbank CIB.

In May, Russia's average daily oil output stood at 10.53 million bpd, down from a post-Soviet high of 10.63 million bpd in December.

........................

http://af.reuters.com/article/energyOil ... 7B20140702

[energy_isere]

Chute de la production de brut russe l’an prochain, annonce le Kremlin

18 juillet 2014, par Matthieu Auzanneau Oil Man

Le ministère des finances russe "prédit" un "déclin" du revenu des exportations pétrolières, "dû à une chute attendue de la production de pétrole", selon une dépêche laconique de l'agence Itar-Tass publiée le 7 juillet.

Les extractions annoncées pour 2015 seront de 195,4 millions de tonnes, au lieu des 202,6 millions de tonnes prévues initialement dans le cadre de loi de finance pour 2014 de la Fédération de Russie. Le chiffre devrait être à nouveau en baisse en 2016, avec 193,4 millions de tonnes, au lieu des 206,4 attendus.

Le manque à gagner sur les recettes d'exportation du brut sera de l'ordre de 4,5 milliards de dollars en 2016 par rapport au montant initialement espéré, précise le ministère des finances.

La Russie est le deuxième producteur mondial d'or noir aujourd'hui, juste derrière l'Arabie Saoudite.

Ce repli ne semble pas devoir être interprété comme étant le fruit d'une politique délibérée, puisque (au moins dans sa version en anglais), la dépêche d'Itar-Tass évoque bien une "chute attendue de la production".

Là où ça se complique un peu, c'est que l'information publiée par Itar-Tass est manifestement... inexacte. La production russe de pétrole est de l'ordre de 500 millions de tonnes par an : 531,4 en 2013, selon BP. Il semble que les chiffres cités par Itar-Tass correspondent non pas à la production, mais bien aux exportations russes (ils sont en tout cas compatibles avec les ordres de grandeur connus).

La consommation domestique russe a progressé plus vite que la production au cours des dernières années. Une production qui demeure en croissance jusqu'à aujourd'hui, selon les différentes sources disponibles. Les exportations russes ont par conséquent eu tendance à diminuer jusqu'ici.

Cette chute de la production russe "attendue" par le Kremlin dès l'année prochaine constitue, quoi qu'il en soit, une très mauvaise nouvelle pour ce qui concerne le marché international de l'or noir, déjà passablement sous tension, et sur lequel la production de brut conventionnelle a déjà enregistré une baisse en 2013.

La Russie, l'un des plus anciens pays pétroliers de la planète, est confrontée à un déclin très marqué de certains de ses grands champs de pétrole conventionnel, souvent exploités depuis un demi siècle au moins. Le directeur scientifique du groupe français Total, Jean-François Minster, a fait état sur ce blog de taux de déclin atteignant 6 à 9 % par an !

Le même Jean-François Minster fait partie des nombreux responsables industriels qui voient dans le développement des pétroles dits "de schiste" la planche de salut face au déclin du pétrole conventionnel, en Russie et ailleurs. Une planche qui permettrait de repousser le pic pétrolier sine die.

La Russie de Vladimir Poutine s'est montrée très sévère à l'égard des pétroliers étrangers durant les années 2000 (avec BP notamment).

Mais aujourd'hui, que ce soit en Arctique avec l'Américain Exxon ou, justement, dans les pétroles "de schiste" de Sibérie occidentale avec Total et d'autres, Moscou ne demande qu'à s'ouvrir aux investissements ou, à tout le moins, à l'expertise des majors occidentales.

L'annonce faite par le ministère des finances viendrait confirmer la raison d'être du nouveau quadrille que Moscou danse désormais gentiment avec les compagnies occidentales.

Les craintes concernant l'avenir de la production pétrolière russe ne sont pas tout à fait nouvelles. L'Agence internationale de l'énergie, dans son dernier rapport annuel exhaustif, publié en novembre 2012, promet la Russie à un ralentissement lent mais continu de ses extractions, d'environ 10,7 millions de barils par jour (Mb/j) à l'heure actuelle à 9,2 Mb/j en 2035, faute de ressources aisément exploitables suffisantes.

Pas sûr que le contexte actuel à la frontière ukrainienne soit très propice aux investissements massifs nécessaires à une relance (par du pétrole de schiste ou du pétrole arctique pour l'heure encore largement hypothétiques) d'une industrie russe des hydrocarbures confrontée à la sénescence de sa production conventionnelle.

Encore que : les majors semblent prêtes pour l'heure à s'accommoder d'un tel contexte. Il faut dire qu'elles n'ont pas d'autre choix. A suivre...

http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/07/ ... e-kremlin/

[energy_isere]

Sanctions contre le secteur pétrolier : la Russie pourrait subir des pertes astronomiques

12 août, 2014 Anna Koutchma, RBTH

Les USA ont mis en œuvre les sanctions envisagées contre le secteur pétrolier russe, limitant les livraisons d’équipements destinés à l’extraction du pétrole difficile d’accès. Au cours des 20 prochaines années, la Russie escomptait percevoir un revenu de 54 milliards de dollars (2 000 milliards de roubles) de la mise en exploitation de ces gisements supplémentaires. Ces plans se trouvent désormais menacés.
................

La liste des équipements soumis à un contrôle à l’export dans le cadre des sanctions sectorielles américaines recoupe pratiquement la liste de l’UE et comprend entre autres les plateformes de forage, les pièces destinées au forage horizontal, les équipements de plongée, les équipements marins adaptés aux conditions arctiques, les logiciels de contrôle destinés aux opérations de fracturation hydraulique, les robots sous-marins pilotés à distance et les pompes à haute pression.

A la différence de l’Union européenne, qui a exclu du périmètre des sanctions les projets concernant le secteur gazier, les nouvelles règles américaines font également mention du gaz naturel. Cela signifie que l’attribution de licences d’exportation d’équipements pouvant être utilisés dans le cadre des projets gaziers sera soumise à un examen au cas par cas.

Les experts estiment que les sanctions pourraient accélérer le déclin de la production des gisements pétroliers matures de Sibérie occidentale, a indiqué l’agence de notation Fitch. Les ressources de ces gisements s’épuisent, la poursuite de leur exploitation nécessite l’usage de technologies plus avancées, lesquelles se trouvent sous embargo de l’UE et des États-Unis.
..................

http://fr.rbth.com/economie/2014/08/12/ ... 30371.html

[energy_isere]

Le ministére de l' énergie Russe déclare que la production de pétrole russe pourrait décliner un peu l' an prochain.

Russia Sees Oil Output Edging Down In 2015

September 08, 2014

Russian oil production, a major source of government revenue, may decline slightly next year, having risen steadily since 2009, the Energy Ministry said on Monday.

The ministry said oil production in 2015 was seen at 525 million tonnes (10.54 million barrels per day) compared to an expected 525.3 million tonnes this year.

Last year's oil output, which generates 40 percent of state revenues, stood at 523.3 million tonnes, a post-Soviet high.

Output declined by 0.6 percent in 2008 because of a global financial crisis, but has risen steadily since 2009 thanks to the introduction of a more favourable tax regime and other fiscal measures.

With Russia's $2 trillion economy heavily dependent on crude exports and on the brink of recession, oil production and prices are closely monitored by the Kremlin. The government is particularly wary now as tensions with the West mount over the Ukraine crisis.

Sanctions imposed by the United States and European Union have not yet hit oil production as the measures are aimed at new projects which are years away from coming on stream. But as Western funding closes off or becomes too expensive, companies are looking to cut investments.

The Energy Ministry said that oil output was seen level in 2016 and would return to a rising trend in 2017 when it was seen at 526 million tonnes.

It gave no explanation for the decline, saying that it had sent the forecast to the Economy Ministry and that this was the figure that should be used to map out taxation for minerals' extraction as well for social and economic development.

However, oil production has been broadly in decline this year mostly due to the depletion of West Siberia's oilfields and uncertainty over the government's taxation policy.

Russia plans to maintain its oil production at no less than 10 million barrels per day this decade.

https://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/ ... wn_In_2015

[matthieu25]

J'ai l'impression que cette information date...