[Actu] Situation financière de l'Etat grec

[energy_isere]

La récession en Grèce un peu plus forte que prévu

11 mars 2014 Capital.fr

Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a chuté de 3,9% en 2013, soit un peu plus que l'estimation de 3,7% avancée en février, a annoncé l'institut de la statistique Elstat mardi.

Au total, le PIB de la Grèce s'est rétréci de 24% sur la période 2008-2013, six années marquées par la récession la plus profonde de l'histoire du pays.

Aggravée par les politiques d'austérité imposées dans le cadre d'un plan d'aide international, la récession a été alimentée, durant la crise financière de 2008, par une chute de 26% de la consommation des ménages, frappés de plein fouet par un chômage record et une baisse des salaires.

La Grèce a également vu les investissements se réduire de près des deux tiers sur la même période, marquée par le ralentissement brutal de la construction.

Les ménages et les entreprises réduisant leurs dépenses et leurs investissements, les importations de produits de consommation et d'équipements ont sombré l'an dernier à un niveau de moitié inférieur pratiquement à celui de 2008.

Le tourisme, l'un des principaux aspirateurs de devises, a flambé l'an dernier sans toutefois faire grand-chose pour redresser l'économie.

Les exportations de biens et de services ont augmenté de 1,8% en 2013 mais sont toujours 15% en dessous de leur niveau d'avant la crise.

La récession, toutefois, semble avoir touché le fond et la confiance en l'économie grecque revient doucement.

Les organisations internationales et le gouvernement s'attendent ainsi à voir les investissements et les exportations redécoller en 2014 et prédisent une croissance annuelle de 0,6%.

http://www.capital.fr/bourse/actualites ... evu-916959

[energy_isere]

L'ancien aéroport d'Athènes vendu 915M €

La société grecque Lamda Development, soutenue par le groupe multinational Global Investment, a emporté l'appel d'offres pour la reprise de l'ancien aéroport d'Athènes, privatisation clef pour la Grèce, a indiqué lundi l'Agence étatique de privatisation (Hradf).

Pour un prix de 915 millions d'euros, le groupe emporte le site d'Hellinikon, qui comprend des sites abandonnés des jeux Olympiques d'Athènes de 2004, une zone côtière de 3,5 km de long et une marina, et était en vente depuis décembre 2011.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/0 ... u-915m.php

[energy_isere]

Un Grec sur trois est incapable de payer ses impôts

Par LEXPRESS.fr, le 27/05/2014

Depuis le début de la crise en Grèce, les impôts ont grimpé en flèche pour renflouer les caisses de l'Etat en faillite. Le rythme d'augmentation des impayés ne cesse de croître.
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ ... 46907.html

[energy_isere]

Grèce : le FMI verse 3,4 milliards d'euros avec un an de retard

le 31.05.2014

Lessivée par la crise et placée sous assistance financière depuis 2010, la Grèce vient de recevoir une aide de 3,4 milliards d'euros du Fonds monétaire international. Avec ce nouveau versement, le FMI a versé au total 11,6 milliards d'euros à Athènes dans le cadre du plan de sauvetage international de 173 milliards d'euros accordé au pays au printemps 2012, en échange d'un plan d'économies drastiques qui commence à produire ses effets.
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http://www.leparisien.fr/economie/grece ... 886133.php

[energy_isere]

GRÈCE : 33,5% des prêts ne sont plus remboursés (Derniéres Nouvelles d' Alsace)

[energy_isere]

Plus faible contraction du PIB de la Grèce depuis 2008

le 01 septembre 2014, à 13h22 ATHENES (Reuters)

Le produit intérieur brut de la Grèce a diminué de 0,3% d'avril à juin par rapport au deuxième trimestre 2013, marquant ainsi sa plus faible contraction depuis la fin 2008, à la faveur d'une excellente saison touristique.

Ces chiffres, fondés sur des données non ajustées des variations saisonnières, sont cependant moins bons qu'annoncé lors d'une première estimation qui faisait état d'une contraction limitée à 0,2%.

La République hellénique et ses créanciers internationaux estiment qu'elle sortira cette année d'une récession qui dure depuis six années, à la faveur d'un retour des touristes et d'une reprise des investissements.

La cure d'austérité imposée à la Grèce par ses créanciers, Fonds monétaire international et Union européenne, a accentué une récession qui a déjà coûté au pays un quart de sa richesse nationale et porté le taux de chômage à des niveaux record.

Si la consommation est restée stable, les exportations de biens et de services, tourisme inclus, qui comptent pour 17% du PIB grec, ont augmenté de 5,3% en rythme annuel.

"Même si les chiffres paraissent un peu plus médiocres que ceux de l'estimation flash, l'amélioration globale et les composantes du PIB jsettent des bases solides pour la réussite des objectifs annuels", estime Nikos Magginas, économiste de la National Bank.

Il projette une croissance supérieure à la prévision de 0,6% sur laquelle table le gouvernement. La plupart des analystes pensent que l'économie va commencer à accélérer au troisième trimestre, une opinion confortée lundi par l'annonce d'une croissance dans le secteur manufacturier.

http://www.usinenouvelle.com/article/pl ... 08.N281344

[sherpa421]

Un témoignage de la corruption en Grèce :
http://www.sofoot.com/olivier-kapo-en-g ... 88629.html

[energy_isere]

La Grèce renoue avec la croissance

Le Monde.fr avec AFP

Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a augmenté de 1,7 % au troisième trimestre par rapport à la même période en 2013, et renoué avec la croissance après six ans consécutifs de récession, a indiqué vendredi le service des statistiques grecs (Elstat).

Apparue lors de la crise des banques en 2008, la récession s'est aggravée deux ans plus tard avec la crise de la dette, dont la Grèce a été la première victime dans la zone euro, ce qui a eu comme conséquence un recul cumulé du PIB d'environ 25 %.

Le gouvernement grec table sur une croissance de 0,6 % en 2014 et 2,9 % pour 2015, selon les prévisions budgétaires de l'Etat et les chiffres de la Commission européenne.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

[energy_isere]

Voila un sujet qui va ressortir ......

Grèce : la victoire de Syriza s'annonce triomphale
Le Point - Publié le 25/01/2015
Après le dépouillement d'un quart des bulletins de vote, Syriza devance le parti de droite de la Nouvelle Démocratie de 6 points.
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Alexis Tsipras, qui souhaite mettre en vigueur des mesures immédiates comme une remontée du salaire minimum de 580 à 751 euros, a déjà prévenu qu'il ne se contenterait pas d'un simple aménagement de la dette (175 % du PIB, plus de 300 milliards d'euros).

Prenant exemple sur des concessions faites après la guerre à l'Allemagne - aujourd'hui chantre de l'orthodoxie budgétaire en Europe - il veut une importante réduction du principal de cette dette. Les marchés financiers risquent de ne pas apprécier, même si personne, pas même Alexis Tsipras, ne souhaite voir revenir le spectre du "Grexit", une sortie de la Grèce de la zone euro.
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http://www.lepoint.fr/monde/grece-un-tr ... 477_24.php

[GillesH38]

ah ben on va pouvoir vérifier si la crise est soluble dans l'extrême gauche ... mais bon la solution simple de payer ses dettes en les annulant risque de ne pas plaire à tout le monde !

[mobar]

ah ben on va pouvoir vérifier si la crise est soluble dans l'extrême gauche ... mais bon la solution simple de payer ses dettes en les annulant risque de ne pas plaire à tout le monde !

Tout comme leur règlement intégral !

L'annulation intégrale des dettes, on appelait ça l'effacement des tablettes en Mésopotamie, est une méthode éprouvée historiquement par toutes sortes de sociétés pour relancer les économies et éviter les guerres, ce n'est pas la seule et de toute façon, pas celle envisagée par les grecs de Syriza.

On va s'orienter vers une négociation et la dénonciation des financements léonins dont tout le monde sait depuis le début qu'ils ne seront pas honorés

La solution pourrait être dans des approches originales émanant d'économistes iconoclastes, comme ceux là :

http://cadtm.org/IMG/article_PDF/article_a9538.pdf

Ou une combinaison astucieuse des deux approches

Graeber et Piketty s’opposent pour déterminer si c’est la dette ou l’inégalité des patrimoines qui est la cible politique prioritaire. Mais pour nous, les problèmes que rencontrent nos sociétés ne se limitent pas au problème de la dette publique ni à celui de l’inégalité des fortunes privées. Tout d’abord, il est bon de rappeler – et Graeber le fait systématiquement – qu’il existe une dette privée bien plus importante que la dette publique |5|, et que l’augmentation brutale de cette dernière depuis cinq ans est due en bonne part à la transformation de dettes privées, celles des banques notamment, en dettes publiques. Ensuite et surtout, il faut replacer la question de la dette dans le contexte global du système économique qui la génère et dont elle n’est qu’un des aspects.

...

L’annulation des dettes illégitimes doit être supportée par les grandes institutions financières privées et les ménages les plus riches. Le reste de la dette doit être restructuré de manière à réduire drastiquement tant le stock que la charge de la dette. Cette réduction/restructuration peut notamment s’appuyer sur l’impôt sur le patrimoine des plus riches comme évoqué par T. Piketty |3|. Annulation des dettes illégitimes et réduction/restructuration du reste de la dette doivent aller de pair. C’est un vaste débat démocratique qui doit décider de la frontière entre les épargnants petits et moyens qu’il faut indemniser et les gros qu’on peut exproprier. On pourrait alors mettre en place une taxe progressive sur le capital, frappant durement les très grandes fortunes, celles des 1 % les plus riches, dont T. Piketty a montré qu’ils possèdent aujourd’hui plus du quart de la richesse totale en Europe et aux États-Unis |4|. Cette taxe prélevée en une seule fois permettrait de terminer d’éponger l’ensemble des dettes publiques. Par la suite, une fiscalité fortement progressive sur les revenus et le capital bloquerait la reconstitution des inégalités patrimoniales dont Piketty estime à juste titre qu’elles sont antagoniques avec la démocratie.

[Tovi]

On va surtout voir si tous ces beaux mécanismes de protection du secteur financier sont de la poudre aux yeux ou pas.

[EPE_bel]

Compte-tenu du faible poids économique de la Grèce et du temps que les marchés ont eu pour anticiper ce genre de scenario, je parierais bien plus sur le fait que tout le monde va les laisser tomber sans états d'âmes. Y compris les pays à majorité de gauche, trop heureux de voir l'Euro se prendre encore quelques étages de dévaluation.

[mobar]

On va surtout voir si tous ces beaux mécanismes de protection du secteur financier sont de la poudre aux yeux ou pas.

Ils ont fait leur office jusqu'à présent, les mécanismes!
Ce qui sera interessant, c'est de voir si les responsables vont finir par être sanctionnés ou si les politiques continuent à enfumer les citoyens pour protéger leur donneurs d'ordres

[mahiahi]

Laisser tomber la Grèce... de l'Euro?
Il y a un petit soucis technique : le traité européen ne prévoit pas de sortie de l'Euro uniquement... On sort de l'Europe ou de rien.
C'était certainement voulu pour l'intégration européenne (à sens unique), mais là ça devient dangereux : il va falloir faire travailler les juristes!