Guide du citadin survivant
Modérateurs : Rod, Modérateurs
-
- Goudron
- Messages : 116
- Inscription : 12 janv. 2006, 07:23
- Mathieu G.
- Brut lourd
- Messages : 319
- Inscription : 26 sept. 2005, 21:48
- Localisation : Bordeaux
- matthieu25
- Hydrogène
- Messages : 3338
- Inscription : 21 juil. 2005, 00:17
- Localisation : passenans
- Loup Espiègle
- Condensat
- Messages : 786
- Inscription : 19 janv. 2006, 15:54
- Localisation : S-E
Recentrons un peu le sujet : "Guide du citadin survivant".
Dans l'hypothèse de la décroissance lente (5 ans ?), il nous faut déterminer si le citadin va effectivement rester citadin ou s'exiler à la campagne ; est-ce que son travail est essentiel et ne va pas disparaître dans la crise ou doit-il pointer au chômage dès les premières escalades du prix du baril de pétrole ? Il est évident qu'avec la montée des prix des carburants, le citadin vivant en centre ville de Paris ou Lyon aura du mal à être approvisionné correctement. La concentration verticale des personnes est un problème car l'espace cultivable environnant ne peut pas soutenir toute la population de l'immeuble ou de la barre. Dans une banlieue où les petites maisons ont des jardins de taille moyenne, on peut estimer que l'exode sera moindre que dans les centre-villes bondés de monde.
Un centre-ville qui se désertifie, des campagnes qui vont se remplir de bidon-villes (c'est la crise, les gens sont fauchés), et du chômage pour les gens inaptes au travail de la terre (responsable marketing, standardiste, et toutes ces professions sans horizon dans le post-PO).
Nous avons le temps ,je crois, d'écrire quelque chose de sensé sous forme de "Guide du citadin survivant au Peak Oil" (le titre est un peu exagéré si on ne prend pas en compte l'hypothèse du chaos) à glisser dans la page d'acceuil d'Olèocène ou dans le Wiki.
Il faut que les informations et les conseils s'adressent à la classe moyenne, avec des revenus moyens (pas de truc du genre : mettez 100m² de PV dans votre jardin, surtout si vous en avez pas).
"Avant de changer quoique ce soit, lisez le Guide !"
J'ai trouvé des articles intéressants sur la vie citadine en cas de crise mais j'ai des centaines de pages à lire en attente, je ne sais plus où c'est.
Dans l'hypothèse d'un chaos généralisé (une semaine ?), on peut aussi faire une petit guide d'urgence ou de préparation pour les citadins. Personellement, comme je l'ai décrit dans les posts précédents, j'ai constitué un sac de déplacement (à pieds ou à la rigueur à vélo) pour rejoindre mon point de chute à la campagne. Les citadins pourraient faire de même.
@Rammstein : l'arbalète Exomax, je peux me la procurer à l'armurie du coin sans permis ?
@tout le monde : on écrit un guide comme ça dans l'hypothèse que la situtation ne va pas changer, que les gens vont continuer leur petite vie tranquille sans arrêter de consommer comme des malades, c'est évident. Si les citoyens se mettent à moins consommer, à économiser, à comprendre le vrai sens de la vie, le guide ne serre pas à grand chose.
Dans l'hypothèse de la décroissance lente (5 ans ?), il nous faut déterminer si le citadin va effectivement rester citadin ou s'exiler à la campagne ; est-ce que son travail est essentiel et ne va pas disparaître dans la crise ou doit-il pointer au chômage dès les premières escalades du prix du baril de pétrole ? Il est évident qu'avec la montée des prix des carburants, le citadin vivant en centre ville de Paris ou Lyon aura du mal à être approvisionné correctement. La concentration verticale des personnes est un problème car l'espace cultivable environnant ne peut pas soutenir toute la population de l'immeuble ou de la barre. Dans une banlieue où les petites maisons ont des jardins de taille moyenne, on peut estimer que l'exode sera moindre que dans les centre-villes bondés de monde.
Un centre-ville qui se désertifie, des campagnes qui vont se remplir de bidon-villes (c'est la crise, les gens sont fauchés), et du chômage pour les gens inaptes au travail de la terre (responsable marketing, standardiste, et toutes ces professions sans horizon dans le post-PO).
Nous avons le temps ,je crois, d'écrire quelque chose de sensé sous forme de "Guide du citadin survivant au Peak Oil" (le titre est un peu exagéré si on ne prend pas en compte l'hypothèse du chaos) à glisser dans la page d'acceuil d'Olèocène ou dans le Wiki.
Il faut que les informations et les conseils s'adressent à la classe moyenne, avec des revenus moyens (pas de truc du genre : mettez 100m² de PV dans votre jardin, surtout si vous en avez pas).
Evidement, cela ne peut pas s'appliquer pour tout le monde à cause des emplois mais le guide pourrait être une sorte de boussole pour les gens qui ne sont pas encore fixer à un emploi, un crédit d'habitation, des jeunes qui débutent dans la vie active, des gens qui changent de vie.Si vous projetez d'acheter un appartement en centre-ville, préférez lui une maison proche de la campagne
"Avant de changer quoique ce soit, lisez le Guide !"
J'ai trouvé des articles intéressants sur la vie citadine en cas de crise mais j'ai des centaines de pages à lire en attente, je ne sais plus où c'est.
Dans l'hypothèse d'un chaos généralisé (une semaine ?), on peut aussi faire une petit guide d'urgence ou de préparation pour les citadins. Personellement, comme je l'ai décrit dans les posts précédents, j'ai constitué un sac de déplacement (à pieds ou à la rigueur à vélo) pour rejoindre mon point de chute à la campagne. Les citadins pourraient faire de même.
@Rammstein : l'arbalète Exomax, je peux me la procurer à l'armurie du coin sans permis ?
@tout le monde : on écrit un guide comme ça dans l'hypothèse que la situtation ne va pas changer, que les gens vont continuer leur petite vie tranquille sans arrêter de consommer comme des malades, c'est évident. Si les citoyens se mettent à moins consommer, à économiser, à comprendre le vrai sens de la vie, le guide ne serre pas à grand chose.
- Cassandre
- Modérateur
- Messages : 2467
- Inscription : 14 sept. 2005, 02:18
- Localisation : Toulouse
Moi j'imagine la chose bien plus progressive : en voyant en ville le nombre effarent de voitures, je me dis que tous les « travailleurs » (tertiaires) utiliseront leur voiture jusqu'à l'endettement le plus total !
Cela dit, en « ville » les gens ont l'avantage d'être groupé (pour ravitaillement) et mobiles sans voiture… Je n'aimerais pas vivre en banlieue au contraire, parce que même avec 50m2 de terre que tu sais pas ciltiver…
Un guide, c'es une bonne idée ça, mais comment prévoir ?
Celui qui travaille en ville et rembourse son 3 pièces, comment aller vivre à la campagne ?
Cela dit, en « ville » les gens ont l'avantage d'être groupé (pour ravitaillement) et mobiles sans voiture… Je n'aimerais pas vivre en banlieue au contraire, parce que même avec 50m2 de terre que tu sais pas ciltiver…

Un guide, c'es une bonne idée ça, mais comment prévoir ?
Celui qui travaille en ville et rembourse son 3 pièces, comment aller vivre à la campagne ?

• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
- Loup Espiègle
- Condensat
- Messages : 786
- Inscription : 19 janv. 2006, 15:54
- Localisation : S-E
Justement, j'ai écris 5 ans entre parenthèses au début du paragraphe sur l'hypothèse de décroissance lente, tu as le temps d'y repenser en 5 ans et d'apprendre à cultiver ton jardin, comme CandideCassandre a écrit :Cela dit, en « ville » les gens ont l'avantage d'être groupé (pour ravitaillement) et mobiles sans voiture… Je n'aimerais pas vivre en banlieue au contraire, parce que même avec 50m2 de terre que tu sais pas ciltiver…![]()

J'ai bien écris la chose suivante :Cassandre a écrit :Un guide, c'es une bonne idée ça, mais comment prévoir ?
Celui qui travaille en ville et rembourse son 3 pièces, comment aller vivre à la campagne ?
Evidement, cela ne peut pas s'appliquer pour tout le monde à cause des emplois mais le guide pourrait être une sorte de boussole pour les gens qui ne sont pas encore fixer à un emploi, un crédit d'habitation, des jeunes qui débutent dans la vie active, des gens qui changent de vie.
"Avant de changer quoique ce soit, lisez le Guide !"
- Cassandre
- Modérateur
- Messages : 2467
- Inscription : 14 sept. 2005, 02:18
- Localisation : Toulouse
J'ai bien lu Loup, mais je me pose néanmoins cette question : beaucoup de gens vivent en ville dans des boulots tertiaires, ce que je décris est un « profil » courant… que leur conseiller à eux ? Je ne trouve pas vraiment de réponse !
• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
- Loup Espiègle
- Condensat
- Messages : 786
- Inscription : 19 janv. 2006, 15:54
- Localisation : S-E
Il croise les doigts et s'enferme dans sa caveCassandre a écrit :Celui qui travaille en ville et rembourse son 3 pièces, comment aller vivre à la campagne ?

Non, je ne sais pas vraiment. Est-ce posible de vendre un bien sur lequel tu as un crédit ? Ca déplace juste le problème, il lui faudra un travail, arrivé à la campagne pour rembourser le crédit, de la maison et du terrain cultivable.
C'est une bonne question. Il faudrait une structure pour catalyser ce changement de vie, une association ou un organisme d'état (moyen-moyen) qui s'occupe de tout en gros. J'aime bien cette idée, et toi ?
- Cassandre
- Modérateur
- Messages : 2467
- Inscription : 14 sept. 2005, 02:18
- Localisation : Toulouse
(drôle d'idée ! hors-émeutes, je parle, vie de tous les jours, quoi…)Loup Espiègle a écrit :Il croise les doigts et s'enferme dans sa caveCassandre a écrit :Celui qui travaille en ville et rembourse son 3 pièces, comment aller vivre à la campagne ?![]()
Il est là le problème, pour migrer à la campagne, faut avoir au mieux du pognon devant soi, sinon pas de dette…Est-ce posible de vendre un bien sur lequel tu as un crédit ? Ca déplace juste le problème, il lui faudra un travail, arrivé à la campagne pour rembourser le crédit, de la maison et du terrain cultivable.
Il en faudra une, mais qui vois-tu mettre en place un pareil truc ? Il faudrait que ça informe dans un premier temps, puis catalyse…C'est une bonne question. Il faudrait une structure pour catalyser ce changement de vie, une association ou un organisme d'état (moyen-moyen) qui s'occupe de tout en gros. J'aime bien cette idée, et toi ?
C'est con mais j'ai l'impression qu'en informant, Oléocène se substitue en fait aux institutions ! On fait le boulot des autres, quoi !

Pfff…
• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
- mahiahi
- Modérateur
- Messages : 7244
- Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
- Localisation : île de France
Tu oublies que, comme l'état est un système citadin, il les soutiendra : regarde le Bas Empire Romain, les campagnes étaient exploitées afin de continuer à approvisionner les villes ; plus récemment, les koulaks étaient pressurés pour alimenter les ouvriers citadins et les exportations!Loup Espiègle a écrit :Il est évident qu'avec la montée des prix des carburants, le citadin vivant en centre ville de Paris ou Lyon aura du mal à être approvisionné correctement. La concentration verticale des personnes est un problème car l'espace cultivable environnant ne peut pas soutenir toute la population de l'immeuble ou de la barre. Dans une banlieue où les petites maisons ont des jardins de taille moyenne, on peut estimer que l'exode sera moindre que dans les centre-villes bondés de monde.
Un centre-ville qui se désertifie, des campagnes qui vont se remplir de bidon-villes (c'est la crise, les gens sont fauchés), et du chômage pour les gens inaptes au travail de la terre (responsable marketing, standardiste, et toutes ces professions sans horizon dans le post-PO).
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
-
- Hydrogène
- Messages : 1550
- Inscription : 09 mars 2005, 17:16
- Localisation : Vosges du Nord
un peu en vrac :J'ai bien lu Loup, mais je me pose néanmoins cette question : beaucoup de gens vivent en ville dans des boulots tertiaires, ce que je décris est un « profil » courant… que leur conseiller à eux ? Je ne trouve pas vraiment de réponse !
- jardin ouvrier
- résidence secondaire ou parents ou amis à la campagne
- un petit terrain de quelques ares pour le WE
- étudier depuis la ville jardinage, agriculture manuelle,
- s'intéresser à tous les artisanats possibles (stages, expérimenter)(il y en a une masse)
- vacances à la campagne : en profiter pour s'instruire, prospecter près de chez soi pour savoir comment faire aucazou
- s'intéresser à la botanique pour connaître toutes les plantes sauvages
- apprendre à cuisiner simple
- imaginer les scénarios possibles et étudier quels seraient son comportement et celui des autres
- prendre tout çà relaxe car pas le choix de ce qui va arriver : optimiste ou pessimiste..
- penser à la fois moi et les miens... mais aussi avec tous les autres dans la même galère.
- penser pour les autres... (qui n'y croient pas, mais vous questionneront et auront besoin de vos conseils le moment venu)
- expérimenter la vie fruste, rustique, sobre, le jeûne, apprendre à rester zen en cas de situation extrême (famine)
- s'habituer à l'idée du pire et du meilleur...
- réfléchir comment serait le meilleur (pour le réaliser il faut savoir comment il doit être)
- pas forcément de "militantisme après-pétrole" : dans la situation actuelle les autres s'en fichent, ne vous croient pas, vous passez pour farfelu. (çà n'empêche pas d'en parler mais sans chercher à convaincre : faire de l'émulation (c'est autre chose que militer) je pense comme çà et je fais comme çà...)
- la fin du pétrole est naturelle et inéluctable : rien d'exceptionnel que de le prendre naturellement. Ne pas se forcer - sinon aller plutôt au cinéma si on n'aime car après yaplu - réfléchir pour acquérir l'état d'esprit adéquat et la sérénité. (pas de kalachnikov)
- réfléchir à chaque acte/geste de la vie quotidienne pour voir comment il subsiste ou se passe dans un monde sans pétrole
- ne compter que sur soi-même
- échanger idées et expériences avec d'autres
- etc...
- rammstein
- Condensat
- Messages : 563
- Inscription : 26 oct. 2005, 10:57
- Localisation : Allemagne
@Loup Espiègle
Merci de recentrer le débat !
Puisqu'on me colle une étiquette de survivaliste, je vais répondre franco à ta question.
Tu peux sans problème acheter une arbalète ou un arc : aucun permis n'est demandé. Eventuellement le vendeur peut te demander ta carte d'identité pour vérifier que tu es majeur.
Ce qui est interdit, ce sont le port et la chasse à l'arbalète.
L'arbalète EXOMAX est ce qui se fait de mieux en ce moment. C'est une arme rustique, fiable et durable. De plus c'est la plus puissante sur le marché (dispersion de 10cm à 150m, létale à 300m). Bref dans l'optique d'une utilisation prolongée elle a ma préférence.
Avec, tu pourras chasser tout ce qui bouge sur le continent européen, même la vache ! Par contre je te la déconseille pour une utilisation en défense rapprochée (bien qu'à l'origine l'arbalète soit aussi une arme de guerre) de par sa cadence de tir trop faible.
L'arbalète EXOMAX n'est pas équipée de poulies, ce qui simplifie son entretien et permet de conserver l'arc en parfait état au fil des années. Les arcs équipés de poulies ont en effet tendance à se déformer et à vriller avec le temps...
Tu trouveras plus d'informations sur l'EXOMAX sur le site du fabriquant :
http://www.excaliburcrossbow.com
Pour des adresses de revendeurs contacte-moi en MP si besoin.
Dans mon scénario initial je privilégiais l'achat d'une carabine 22LR, qui présente un compromis idéal pour la chasse et la défense (plus de 50% des morts par balle dans le monde sont dus au calibre 22LR). J'ai trop tardé à me décider. Finalement les émeutes de fin 2005 sont passées par là et depuis il faut une licence de tir ou un permis de chasse pour acheter une arme ou des munitions en 22LR !
En effet, n'ayant ni plantation de blé ni 12 mois de réserves alimentaires, je compte sur la chasse et la pêche pour survivre aux premiers mois de l'après-pétrole.
Pour ta préparation, vérifie qu'une arbalète n'est pas trop encombrante et correspond à ton besoin. L´EXOMAX mesure en effet 1m de long pour 1m de large, et pèse 4kg. Compte en plus 2 kilos d'accessoires divers (flêches, pointes, graisse, carquois...). Si tu dois marcher 500 km cela risque de te peser (si tu as fait l'armée tu comprendras). Tu peux trouver d'autres armes plus appropriées, comme l'arc ou le lance-pierre.
N'oublie pas que dans ton cas de figure le poids va jouer un rôle très important ! Grosso modo, tu ne pourras porter que l'équivalent de la moitié de ta masse corporelle. Tu devras donc être très attentif à ce que tu emporteras.
Bon courage !
Rammstein
Merci de recentrer le débat !
Puisqu'on me colle une étiquette de survivaliste, je vais répondre franco à ta question.
Tu peux sans problème acheter une arbalète ou un arc : aucun permis n'est demandé. Eventuellement le vendeur peut te demander ta carte d'identité pour vérifier que tu es majeur.
Ce qui est interdit, ce sont le port et la chasse à l'arbalète.
L'arbalète EXOMAX est ce qui se fait de mieux en ce moment. C'est une arme rustique, fiable et durable. De plus c'est la plus puissante sur le marché (dispersion de 10cm à 150m, létale à 300m). Bref dans l'optique d'une utilisation prolongée elle a ma préférence.
Avec, tu pourras chasser tout ce qui bouge sur le continent européen, même la vache ! Par contre je te la déconseille pour une utilisation en défense rapprochée (bien qu'à l'origine l'arbalète soit aussi une arme de guerre) de par sa cadence de tir trop faible.
L'arbalète EXOMAX n'est pas équipée de poulies, ce qui simplifie son entretien et permet de conserver l'arc en parfait état au fil des années. Les arcs équipés de poulies ont en effet tendance à se déformer et à vriller avec le temps...
Tu trouveras plus d'informations sur l'EXOMAX sur le site du fabriquant :
http://www.excaliburcrossbow.com
Pour des adresses de revendeurs contacte-moi en MP si besoin.
Dans mon scénario initial je privilégiais l'achat d'une carabine 22LR, qui présente un compromis idéal pour la chasse et la défense (plus de 50% des morts par balle dans le monde sont dus au calibre 22LR). J'ai trop tardé à me décider. Finalement les émeutes de fin 2005 sont passées par là et depuis il faut une licence de tir ou un permis de chasse pour acheter une arme ou des munitions en 22LR !
En effet, n'ayant ni plantation de blé ni 12 mois de réserves alimentaires, je compte sur la chasse et la pêche pour survivre aux premiers mois de l'après-pétrole.
Pour ta préparation, vérifie qu'une arbalète n'est pas trop encombrante et correspond à ton besoin. L´EXOMAX mesure en effet 1m de long pour 1m de large, et pèse 4kg. Compte en plus 2 kilos d'accessoires divers (flêches, pointes, graisse, carquois...). Si tu dois marcher 500 km cela risque de te peser (si tu as fait l'armée tu comprendras). Tu peux trouver d'autres armes plus appropriées, comme l'arc ou le lance-pierre.
N'oublie pas que dans ton cas de figure le poids va jouer un rôle très important ! Grosso modo, tu ne pourras porter que l'équivalent de la moitié de ta masse corporelle. Tu devras donc être très attentif à ce que tu emporteras.
Bon courage !
Rammstein
-
- Hydrogène
- Messages : 1550
- Inscription : 09 mars 2005, 17:16
- Localisation : Vosges du Nord
dans le chaos il y aura tellement de chaos que tu ne verras plus les animaux : pour une vache pas besoin d'arbalète, et il vaut mieux la traire tous les jours... et transformer le lait en caillé ou en fromage. De cette façon une vache nourrit une tribu.En effet, n'ayant ni plantation de blé ni 12 mois de réserves alimentaires, je compte sur la chasse et la pêche pour survivre aux premiers mois de l'après-pétrole.
La viande ne nourrit pas son homme c'est un condiment il faut des glucides, un peu de lipides et un peu de protéines : tout çà dans les végétaux...et accessoirement un peu de viande, mais pas nécessaire.
Après le pétrole nous ferons une cure de viande - pas besoin d'arbalète - il y aura des milliers d'animaux à abattre : ceux provenant des élevages industriels et que l'on ne pourra plus nourrir. (poules, dindes, cochons, lapins)
C'est ainsi que pendant la guerre les allemands ne savaient plus quoi faire de tous leurs cochons car ils préféraient manger eux-mêmes les patates.
- rammstein
- Condensat
- Messages : 563
- Inscription : 26 oct. 2005, 10:57
- Localisation : Allemagne
Salut Geispe,
Les premières activités de l'humanité ont été la chasse, la cueillette et la pêche. La viande a constitué un aliment de base pendant des millénaires. Je suis donc prêt à m'en contenter pendant quelques mois, le temps que mes poireaux et mes patates poussent !
La cure de viande risque d'être brève sans pétrole. Certes elle sera abondante dans les régions de production, plus précisément chez les producteurs, mais le consommateur devra lui parcourir des km (10 ? 50 ? 100 ?) pour s'en procurer. Sans pétrole, les bêtes mouront, car les soins leur feront défaut. Ce sera un immense gâchis car nous ne seront pas capables de conserver / transformer toute cette viande.
Notre agriculture est fortement industrialisée et dépendante du pétrole. Seuls les agriculteurs ayant des cheptels réduits sauveront leurs bêtes car ils pourront continuer à s'en occuper. Cela ne suffira pas à nourrir toute la population.
A contrario, je connais des dizaines d'endroits où chasser le cerf, le bouquetin, la marmotte, le sanglier... des lacs et des fleuves où poser des nasses ou jeter mon hamecon. Le seul soucis est que nous seront des centaines de milliers à nous partager un territoire de chasse somme toute limité. Mais bon, le chien errant se mange aussi...
Je ne dis pas que l'arbalète est indispensable. Je dis seulement qu'elle me facilitera la vie. Accessoirement, elle sera mon assurance vie.
Rammstein
Les premières activités de l'humanité ont été la chasse, la cueillette et la pêche. La viande a constitué un aliment de base pendant des millénaires. Je suis donc prêt à m'en contenter pendant quelques mois, le temps que mes poireaux et mes patates poussent !
La cure de viande risque d'être brève sans pétrole. Certes elle sera abondante dans les régions de production, plus précisément chez les producteurs, mais le consommateur devra lui parcourir des km (10 ? 50 ? 100 ?) pour s'en procurer. Sans pétrole, les bêtes mouront, car les soins leur feront défaut. Ce sera un immense gâchis car nous ne seront pas capables de conserver / transformer toute cette viande.
Notre agriculture est fortement industrialisée et dépendante du pétrole. Seuls les agriculteurs ayant des cheptels réduits sauveront leurs bêtes car ils pourront continuer à s'en occuper. Cela ne suffira pas à nourrir toute la population.
A contrario, je connais des dizaines d'endroits où chasser le cerf, le bouquetin, la marmotte, le sanglier... des lacs et des fleuves où poser des nasses ou jeter mon hamecon. Le seul soucis est que nous seront des centaines de milliers à nous partager un territoire de chasse somme toute limité. Mais bon, le chien errant se mange aussi...
Je ne dis pas que l'arbalète est indispensable. Je dis seulement qu'elle me facilitera la vie. Accessoirement, elle sera mon assurance vie.
Rammstein
- Tiennel
- Modérateur
- Messages : 4959
- Inscription : 12 mars 2005, 00:37
L'élevage ovin/bovin est une façon de valoriser des pâturages inadaptés à l'agriculture. A partir de là, on peut supposer que toutes les régions d'élevage actuelles existeront toujours après le pétrole (et le gaz et le charbon) comme elles existaient avant.
Même au sein d'une région agricole, on peut faire un peu d'élevage (volaille, porcins) pour valoriser les déchets.
Certes, il y aura sans doute moins d'élevage en batterie, et un peu plus de mortalité animale, ce qui reste à démontrer car l'industrie pharmaceutique n'est pas aussi dépendante des hydrocarbures qu'on aime à le croire (rien à voir avec la pétrochimie).
Même au sein d'une région agricole, on peut faire un peu d'élevage (volaille, porcins) pour valoriser les déchets.
Certes, il y aura sans doute moins d'élevage en batterie, et un peu plus de mortalité animale, ce qui reste à démontrer car l'industrie pharmaceutique n'est pas aussi dépendante des hydrocarbures qu'on aime à le croire (rien à voir avec la pétrochimie).
Méfiez-vous des biais cognitifs