C'est un peu "facile" de dire ça après avoir participé activement à la propagande, l'AIE devient de plus en plus schizophrène, mais enfin comment pourrait-il en être autrement ..Interview de Fatih Birol : « Il faudrait que les prix de l’électricité augmentent de 20 % en Europe »
Anne Feitz / Journaliste | Le 03/06 à 02:00, mis à jour à 06:23
Pourquoi lancez-vous un cri d’alarme sur les investissements dans l’énergie ?
Nous avons lancé cette nouvelle étude centrée sur les investissements dans l’énergie, pour la première fois depuis dix ans, car nous soupçonnions qu’il y avait d’énormes défis à relever : les investissements d’aujourd’hui constituent la production de demain. Les résultats ont conforté nos intuitions. Les dépenses engagées dans le monde pour satisfaire la demande d’énergie ont doublé en dix ans, à 1.600 milliards de dollars en 2013, et vont encore augmenter d’ici à 2035, à 2.000 milliards de dollars par an. Cette forte augmentation s’explique par le déclin des gisements traditionnels de pétrole et de gaz, et à l’utilisation de moyens de production d’électricité plus coûteux, tels que les énergies renouvelables.
Pour les années à venir, nous pensions qu’il allait falloir investir davantage, simplement pour faire face à l’augmentation de la consommation. En réalité, sur les 40.000 milliards de dollars nécessaires au cours des vingt prochaines années, 60 % serviront à compenser la baisse de la production d’hydrocarbures ou à remplacer des centrales électriques obsolètes, notamment en Europe.
Pourquoi est-ce si inquiétant ?
J’ai été surpris de constater que 50 % des centrales électriques dans le monde, et 75 % des réserves de pétrole et gaz, appartiennent au secteur étatique, et non à des sociétés privées. Les décisions d’investissements risquent donc d’être dictées davantage par des considérations politiques ou géopolitiques que par des incitations économiques. On le voit au Moyen-Orient, par exemple. Il y a aujourd’hui une réelle réticence à investir pour développer la production de pétrole et de gaz, en raison des incertitudes liées à la révolution du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Beaucoup pensent que le pétrole du Moyen-Orient ne sera pas nécessaire, mais c’est complètement faux. Les gouvernements de la zone préfèrent aussi utiliser les revenus du pétrole pour leurs besoins intérieurs : sur les 800 milliards de dollars de revenus du pétrole actuels, le quart part en subventions pour que les populations disposent d’une énergie bon marché, ou en autres dépenses sociales. Le pétrole du Moyen-Orient est pourtant crucial pour l’équilibre des marchés pétroliers.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... IQw3ko9.99
[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
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Et interview de Birol :
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
lire ici : http://www.2000watts.org/index.php/home ... rise-.htmlPétrole : sommes-nous à l'aube d'une nouvelle crise ?
07 Juin 2014 2000watt.org
Selon le nouveau rapport « World Energy Investment Outlook » de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) il faut trouver 48 trilliards $ jusqu’en 2035 pour maintenir la production pétrolière au niveau actuel.
Pour rentabiliser les nouvelles techniques de forages, il est nécessaire de mettre le curseur du prix du baril au-delà de 120$. Mais à ce niveau, c’est l’économie qui s’écroule! C'est un vrai casse-tête et un cercle vicieux insoluble.
Tous les signaux d’alarmes viennent de passer au rouge.
Tous les signaux sont au rouge vif
Le peak oil d'or noir conventionnel a été atteint en 2007 et le pétrole de schiste, off-shore, sable bitumineux ou dans les glaces de l’Arctique devaient prendre le relais pour assurer la stabilité et la croissance mondiale des économies.
Mais ces technologies coûtent cher, trop cher. Ainsi toutes les majors pétrolières ont réduit leurs investissements en attendant que le prix du baril couvrent leurs frais d’exploration. Toutes alignent des chiffres de production en baisse. Quant aux pays (Russie, Iran, Kazakhstan, Venezuela, Nigeria) ils comptent sur le savoir-faire des grandes majors. Tout ce beau monde est en position d'attente alors que le nombre d’automobilistes et la croissance ne cessent d’augmenter et de peser sur les inventaires. D’ici l’automne, 900'000 barils/jour devraient manquer pour satisfaire la demande.
L’Economie détruite par l’énergie
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
et à propos du dernier « World Energy Investment Outlook » de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) j' ai trouvé ceci.
Les 48 trillons $ (cad 48000 milliards de $), c' est pour tout les secteur de l' énergie. Pas seulement les hydrocabrures. L' article au dessus induit donc en erreur.
Les 48 trillons $ (cad 48000 milliards de $), c' est pour tout les secteur de l' énergie. Pas seulement les hydrocabrures. L' article au dessus induit donc en erreur.
http://www.energyglobal.com/news/coal/a ... facts.aspxWorld energy investment: The facts
General energy investment
Following on from the release of the World Energy Investment Outlook 2014, the IEA has released a factsheet illustrating the report’s key points. Here are some of the most prominent.
More than US$ 1.6 trillion was invested last year in energy supply, a figure that has more than doubled in real terms since 2000, and a further US$ 130 billion to improve energy efficiency.
To 2035, annual investment needs, according to the report’s New Policies Scenario, rise steadily towards US$ 2 trillion, while annual spending on energy efficiency increases US$ 550 billion.
Less than half of the US$ 40 trillion investment in energy supply goes to meet growth in demand.
Nearly two thirds of energy supply investment takes place in emerging economies.
Decisions to commit capital to the energy sector are increasingly shaped by government policy measures and incentives, rather than by signals coming from competitive markets.
New types of investors in the energy sector are emerging, but the supply of long term finance on suitable terms is still far from guaranteed.
Annual capital expenditure on oil, gas and coal extraction, transportation and on oil refining has more than doubled in real terms since 2000 to surpass US$ 950 billion in 2013.
Importers of fossil fuels rely for secure supply on the adequacy of investment in resource rich countries.
The EU, North America and China together account for two thirds of total investment.
Oil and gas investment
Annual investment in upstream oil and gas rises in the report’s New Policies Scenario by a quarter to more than US$ 850 billion by 2035, with gas accounting for most of the increase.
Gradual depletion of the most accessible reserves forces companies to move to develop more challenging fields.
Meeting long term oil demand growth depends increasingly on the Middle East, once the current rise in non-OPEC supply starts to run out of steam in the 2020s.
High transportation costs for gas, compared with other fuels, are a constraint on the prospect of more globalised gas markets.
Environmental investment
Getting the world on a 2 °C emissions path would mean a different investment landscape.
Even with widespread deployment of CCS technology, the report’s 450 Scenario sees a significant fall in the share of fossil fuels in the global energy mix, from the current 82% to 65% in 2035, compared with 76% in 2035 in the report’s New Policies Scenario.
Financing the transition to a low carbon energy system is a major challenge, requiring strong policy and price signals to ensure that low carbon and energy efficiency investments offer a sufficiently attractive risk adjusted return.
Decarbonising the power sector to meet global climate targets requires cumulative investment of US$ 19.3 trillion, 18% more than in the report’s New Policies Scenario.
Current investment to improve energy efficiency over 2012 levels is estimated at US$ 130 billion.
Annual spending on energy efficiency quadruples to US$ 550 billion towards 2035 with 62% being spend in the transport sector, 29% in buildings and 9% in industry.
Currently, approximately 60% of efficiency investments rely on self financing with most of the rest financed through loans.
A decarbonisation of the energy sector sees energy efficiency investment increase to US$ 1.1 trillion in 2035, double the amount seen in the report’s main scenario.
Infrastructure
In Europe, cumulative investment of US$ 2.3 trillion is needed to replace ageing infrastructure and meet decarbonisation goals.
In India, the state owns most installed capacity networks, but private capital will play a larger role in the US$ 1.6 trillion of power sector investment to 2035.
Coal
Investment in coal supply is much less expensive per equivalent unit of output than oil or gas.
Adapted for web by Claira Lloyd
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseil ... 980617.phpPétrole : les enseignements du dernier rapport de l’AIE
18/06/14 Les Echos
Alors que vient de paraitre le rapport annuel de l’AIE, une nouvelle répartition des cartes dans le secteur pétrolier pourrait émerger. L’essor du pétrole non conventionnel et un rôle moins prépondérant de l’OPEP sont évoqués.
Dans ses prévisions pour la période 2013-2019, l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) anticipe une croissance de l’offre supérieure à celle de la demande (+1,5 million de barils par jour par an contre +1,3 million) pour les années à venir. Si la croissance de la demande devrait être stable (+1,3% par an en moyenne), elle sera essentiellement tirée par les pays émergents (+2,9%) alors qu’un léger ralentissement est attendu dans l’OCDE.
Une production dopée par le pétrole non conventionnel et un risque de ralentissement de la croissance sur l’offre OPEP
C’est surtout au niveau de l’offre que des mutations sont en cours, avec « une production dopée par le shale oil ([schiste], 27% des volumes additionnels) mais un risque de downside sur l’offre OPEP (21% des volumes additionnels) » comme l’explique Oddo Securities dans sa note du jour. L’augmentation devrait être de 1,5% par an. Et à ce titre, c’est l’Amérique du Nord, avec en tête les Etats-Unis, qui devrait tirer son épingle du jeu, grâce notamment à l’exploitation du pétrole de schiste. De manière globale, c’est de la zone hors-OPEP que devrait venir l’essentiel de cette croissance (75% dont 33,8% pour les Etats-Unis).
Concernant l’OPEP, des déclins sont à prévoir dans les niveaux de production (de l’ordre de 850.000 barils par jour chaque année). Alors que l’Irak doit être l’un des principaux contributeurs à l’augmentation de la production de pétrole, la situation géopolitique inquiète et la progression des djihadistes de l’EIIL menace actuellement la plus grande raffinerie du pays. Une instabilité qui continue également de peser dans d’autres pays de l’OPEP tels la Libye, le Nigéria et l’Algérie.
Révision à la hausse du scénario de prix du Brent pour 2015
Dans ces conditions, Oddo Securities annonce « réviser à la hausse [son] scénario de prix du Brent pour 2015 d’environ 3 dollars le baril à 100 dollars le baril », le niveau actuel étant de 113 dollars. L’impact est direct pour les entreprises du secteur à l’image de Total, Shell, BP ou ENI quand on sait, comme l’explique Oddo Securities, que celles-ci ont « des sensibilités de l’Ebit de l’ordre de 300 millions de dollars pour une variation de 1 dollar par baril du prix du Brent ».
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... ves-947800Les prix du pétrole devraient se maintenir à des niveaux élevés (rapport AIE).
11 Juillet 2014
La production de pétrole dans le monde serait suffisante pour satisfaire une demande en augmentation mais l'approvisionnement demeure menacé au Proche-Orient et en Afrique du Nord en raison d'un contexte géopolitique tendu, lit-on dans le dernier rapport mensuel publié vendredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"Les risques pour l'approvisionnement au Proche-Orient et en Afrique du Nord, particulièrement en Irak et en Libye, demeurent extrêmement élevés", écrit l'AIE.
"Les prix du pétrole restent à des niveaux historiquement élevés et rien n'indique un inversement immédiat du phénomène", ajoute l'agence, qui conseille les principaux pays consommateurs en matière de politique énergétique.
L'AIE prédit par ailleurs une expansion de la production en provenance des Etats-Unis et du Canada. Portés par l'explosion du pétrole de schiste, ces deux producteurs devraient gagner des parts de marché au détriment des pays de l'Opep, dit le rapport.
L'AIE s'attend à voir la demande mondiale de pétrole croître de 1,2 million de barils par jour (bpj) cette année et de 1,4 million de bpj en 2015, avec une progression particulièrement forte sur les marchés émergents.
La production des pays non membres de l'Opep, Etats-Unis et Canada en tête, devrait augmenter de 1,2 millions de bpj l'an prochain, toujours selon l'AIE.
La demande pour le brut produit par les pays de l'Opep devrait pour sa part diminuer pour atteindre 29,8 millions de bpj en 2015 après 29,9 millions de bpj en 2014. Les pays de l'Opep ont produit un peu plus de 30 millions de bpj le mois dernier.
Les marchés pétroliers ont faibli un peu depuis un mois et restent nerveux. Le baril de Brent, qui avait dépassé 115 dollars au mois de juin, s'échangeait autour de 108,40 dollars vers 11h00.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.romandie.com/news/Petrole-lA ... 496316.romPétrole: l'AIE prévoit une hausse de la demande en 2015, malgré les risques
Paris 11 Juillet Romandie.com
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) table sur une accélération de la demande mondiale de pétrole en 2015 en raison de l'amélioration attendue de l'économie mondiale, même si le rythme finalement moins rapide de la reprise l'a conduite à abaisser sa prévision pour 2014.
Dans son rapport semestriel publié vendredi, l'agence énergétique des pays développés a dévoilé des prévisions optimistes pour 2015: la demande devrait croître de 1,4 million de barils par jour (mbj) pour atteindre le record de 94,1 mbj, reflétant l'amélioration de la situation économique mondiale.
Les risques associés aux prévisions de 2015 sont toutefois particulièrement élevés, note l'AIE, qui pointe l'incertitude géopolitique en Irak, en Ukraine, en Libye, au Nigeria et au Venezuela et les inquiétudes exprimées début juillet par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde sur le rythme de la reprise économique mondiale, qui pourrait être plus lent qu'attendu.
Selon les dernières projections du FMI, l'économie mondiale devrait connaître une croissance de 3,6% en 2014 et de 3,9% en 2015. L'activité économique, morose dans les premiers mois de l'année, devrait se renforcer dans la deuxième partie de l'année et s'accélérer en 2015, a confirmé dimanche Mme Lagarde, mais la reprise est fragile.
Des déclarations qui ont conduit l'AIE à légèrement réviser à la baisse ses prévisions de demande pour 2014, qui devrait finalement ne ressortir qu'à 92,7 mbj, en recul de 130.000 barils par jour.
- Irak -
Parmi les faits marquants du semestre écoulé, l'agence est revenue sur l'offensive de l'Etat islamique en Irak qui a fait grimper le prix du baril de Brent à 115 dollars à la mi-juin. Les cours ont ensuite reflué quand il a été avéré que le sud de l'Irak, où sont situées la majeure partie des infrastructures pétrolières, serait épargné. La perspective d'une reprise des exportations en Libye a également aidé à la détente des cours: vendredi, le baril de Brent cotait 108 dollars et celui du WTI 102.
L'AIE souligne toutefois que, dans l'hypothèse où les champs pétrolifères du sud étaient touchés, la Chine, qui est le principal acheteur d'or noir irakien, et l'Inde, qui se place juste derrière, seraient contraints de remplacer environ 500.000 barils par jour, alors que l'Europe et les Etats-Unis seraient moins affectés.
Dans le détail, l'essentiel de la progression de la demande en 2015 devrait provenir des pays émergents, à hauteur de 1,5 mbj, une hausse qui devrait plus que compenser un recul modeste de la demande dans les pays de l'OCDE, qui résulte de gains de productivité.
En Chine, deuxième consommateur derrière les Etats-Unis, la consommation de pétrole devrait être plus soutenue dans la deuxième partie de l'année, et progresser de 3,3% sur l'ensemble de l'année 2014, à 10,4 mbj en moyenne. Pour 2015, l'agence table sur une hausse de 4,2% de la demande, reflétant la croissance du PIB qui devrait être supérieure à 7%.
Sur le front de l'offre, le déclin marginal de la production en juin suite à l'offensive jihadiste en Irak a été partiellement compensé par de légères augmentations de la production en provenance d'Arabie saoudite, d'Iran, du Nigeria et de l'Angola.
En Irak, où la production nationale a reculé de 200.000 barils par jour au premier semestre 2014 (de 3,3 mbj à 3,1 mbj), seule la région autonome du Kurdistan est en mesure d'augmenter la production mais elle se heurte au refus du gouvernement central de permettre l'acheminement du pétrole kurde via ses oléoducs. Ainsi, rapporte l'agence, sur les quatre pétroliers remplis de brut du Kurdistan qui ont quitté le port de Ceyhan en Turquie, un seul a pu trouver un débouché, en l'occurrence au port israélien d'Ashkelon, les autorités de Bagdad se démenant pour décourager les clients à acheter ce pétrole de contrebande.
Toujours du côté de l'offre, l'agence se montre circonspecte par rapport à la situation en Libye, où les autorités et les rebelles autonomistes de l'est - qui bloquaient le secteur pétrolier depuis des mois - ont annoncé la fin de la crise pétrolière. Car avant que la production libyenne retrouve son niveau de l'an passé (1,4 mbj), il reste beaucoup à faire, à commencer par remettre en état de marche les installations. En outre, souligne l'AIE, les termes de l'accord (entre le gouvernement et les rebelles) ne sont pas clairs et celui-ci pourrait être remis en question.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.capital.fr/bourse/actualites ... its-954766Le marché du pétrole bien approvisionné malgré les conflits
12 Aout 2014
Les marchés pétroliers sont de mieux en mieux approvisionnés à la faveur notamment d'une forte augmentation de la production en Amérique du Nord, souligne mardi l'Agence internationale de de l'énergie (AIE), un constat qui semble exclure toute hausse notable des cours du brut en dépit de conflits secouant plusieurs régions.
Tout en notant, dans son rapport mensuel, que la situation dans certains pays producteurs de premier plan reste "plus que jamais risquée", l'AIE ajoute que le bassin Atlantique est potentiellement dans une situation d'offre surabondante.
La production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a atteint un pic de cinq mois en juillet, une hausse des livraisons de l'Arabie saoudite et de la Libye ayant plus que compensé des baisses en Irak, en Iran et au Nigeria.
"Malgré les conflits armés en Libye, en Irak et en Ukraine, le marché pétrolier paraît mieux approvisionné que prévu", écrit l'AIE.
"Les sanctions américaines et européennes affectant le secteur pétrolier russe ne constituent pas non plus un réel facteur de soutien pour les marchés pétroliers. Il existe un consensus dans le secteur pour dire que les sanctions n'auront pas à court terme d'impact notable sur les livraisons. Et la question de pose pour le moyen terme."
Après un pic à 115,71 dollars mi-juin à la suite des premières percées en Irak des activistes de l'État islamique, le cours du baril Brent est revenu aux alentours des 104 dollars en raison d'une situation de surabondance de l'offre.
Vers 09h25 GMT mardi, il se traitait à 103,98 dollars le baril (-0,68%).
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014 ... baisse.phpPétrole : la demande mondiale revue à la baisse
11 Sept 2014 LeFigaro
Conséquence de l'essoufflement de la croissance mondiale, la hausse de la consommation d'or noir ralentit, selon l'Agence internationale de l'énergie. La baisse du prix du baril devrait se poursuivre.
L'Irak et la Libye ont beau être à feu et à sang, le cours du baril continue de baisser. A 97,62 dollars jeudi matin, le baril de Brent retrouvait un plancher jamais atteint depuis février 2012. Les tensions du Moyen-Orient pèsent moins sur le cours, explique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son bulletin mensuel publié jeudi, que le ralentissement de la demande et la production abondante servie par le pétrole de schiste d'Amérique du Nord.
L'AIE révise en effet à la baisse son estimation de la demande mondiale pour 2014 et 2015. Attention, la soif mondiale ne baisse pas. C'est sa progression qui ralentit. Les experts de l'AIE pronostiquent désormais que la consommation mondiale de pétrole n'augmentera cette année que de 900.000 barils par jour (b/j) pour s'établir à 92,6 millions de barils soit 150.000 de moins que prévu un mois plus tôt. Mercredi, c'est l'Opep qui avait amputé de 50.000 barils son estimation de la croissance de la demande mondiale.
L'essentiel de cette révision à la baisse de la demande provient du ralentissement économique de l'Europe et de la Chine, indique l'Agence basée à Paris, qui rassemble 29 États, consommateurs de pétrole. La tendance devrait se poursuivre en 2015. La consommation devrait progresser l'an prochain de 1,2 million de b/j soit 100.000 de moins qu'estimé un mois auparavant. L'AIE reconnaît que «les vents contraires contre la demande» étaient un peu passés inaperçus ces derniers mois mais sont significatifs.
Pour l'automobiliste français, la baisse des cours de l'or noir continue depuis la mi-juin se traduit par un prix du litre de gazole à 1,2881 euro en moyenne, au plus bas depuis janvier 2011, à la veille de l'intervention militaire en Libye.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.htmlSelon l’AIE, la température sur terre pourrait grimper de 3,6 degrés d’ici à la fin du siècle
12 nov 2014 Le Monde
Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle dans le grand rapport prospectif, publié, mercredi 12 novembre, par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui se projette pour la première fois jusqu’en 2040.
La bonne : aucune pénurie ne se profile. A cet horizon, le cocktail énergétique mondial sera composé à parts égales de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergies vertes ou peu carbonées, selon l’AIE. Et pour chacune de ces énergies, « les ressources ne constituent pas une contrainte » durant ces vingt-cinq ans, écrivent les experts de l’Agence, qui dépend de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Pas de choc pétrolier ni gazier à prévoir, donc, notamment grâce à l’essor du pétrole et du gaz de schiste.
La mauvaise nouvelle, maintenant. Du fait en partie de cette ressource relativement abondante, mais aussi des 2 milliards d’humains supplémentaires attendus sur terre, la consommation mondiale d’énergie va encore s’accroître de 37 % d’ici à 2040. Une hausse cohérente avec les dernières prévisions d’ExxonMobil (+ 35 %).
Emissions de gaz à effet de serre et températures augmenteront
En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer à grimper, et la température sur terre va augmenter en moyenne de 3,6 degrés d’ici à la fin du siècle. Un scénario catastrophique.
La hausse des températures envisagée est en effet bien supérieure à l’objectif international de limiter le réchauffement mondial à 2 degrés. Ce seuil franchi, les événements climatiques extrêmes risquent de se multiplier, et le niveau de la mer menace de s’élever dangereusement.
« Cet objectif de 2 degrés requiert des actions urgentes afin de ramener le système énergétique sur une voie plus sûre », écrivent les experts de l’AIE.
Un message d’alerte, en quelque sorte, alors que de délicates négociations internationales sur le changement climatique sont en cours, dans l’espoir d’aboutir à un accord lors de la conférence prévue par l’ONU à Paris en décembre 2015.
Des efforts d’efficacité énergétique
En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer à grimper, et la température sur terre va augmenter en moyenne de 3,6 degrés d’ici à la fin du siècle. Un scénario catastrophique.
La hausse des températures envisagée est en effet bien supérieure à l’objectif international de limiter le réchauffement mondial à 2 degrés. Ce seuil franchi, les événements climatiques extrêmes risquent de se multiplier, et le niveau de la mer menace de s’élever dangereusement.
« Cet objectif de 2 degrés requiert des actions urgentes afin de ramener le système énergétique sur une voie plus sûre », écrivent les experts de l’AIE.
Un message d’alerte, en quelque sorte, alors que de délicates négociations internationales sur le changement climatique sont en cours, dans l’espoir d’aboutir à un accord lors de la conférence prévue par l’ONU à Paris en décembre 2015.
La croissance mondiale, pourtant, devient d’année en année moins vorace en énergie, souligne Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE et principal auteur du rapport.
Un exemple ? Les voitures. Les trois quarts d’entre elles sont désormais soumises à des normes en matière de consommation, note l’AIE. Résultat, alors que le nombre d’automobiles et de camions circulant dans le monde devrait plus que doubler d’ici à 2040, les besoins en carburant n’augmenteront en principe que d’environ 25 %.
Ces efforts d’efficacité énergétique devraient permettre d’économiser 23 millions de barils de pétrole par jour à l’horizon 2040, « plus que la production actuelle cumulée de l’Arabie saoudite et de la Russie », se réjouit l’agence.
Même logique pour le gaz naturel, où les mesures prises pour limiter la consommation dans les centrales électriques et l’industrie sont supposées gagner 940 milliards de mètres cubes par an, « davantage que ce que produit aujourd’hui l’Amérique du Nord ».
Autre point décisif pour limiter le réchauffement climatique : l’essor des énergies renouvelables et du nucléaire. Près de la moitié de la hausse de la production électrique attendue d’ici à 2040 devrait être couverte par les énergies vertes, estime l’AIE.
Au niveau mondial, la part des éoliennes et des panneaux solaires dans l’électricité devrait quadrupler. Dans l’Union européenne, l’éolien pourrait, à lui seul, fournir 20 % des besoins, contre 7 % en 2013.
la puissance nucléaire installée progresserait de 60 %
Malgré Fukushima, le nucléaire serait aussi amené à se développer. Dans l’hypothèse centrale de l’AIE, la puissance installée dans le monde bondit même de 60 % en vingt-cinq ans !
Une résurrection due à une poignée de pays où l’Etat soutient fermement l’atome, à commencer par la Chine, l’Inde, la Corée et la Russie. Ou encore l’Iran.
Mardi, la République islamique a d’ailleurs signé un accord avec Moscou, qui doit l’aider à construire deux nouveaux réacteurs à Bouchehr, sur la côte du golfe Persique. A terme, l’Iran veut bâtir vingt centrales. En Europe, le nucléaire déclinerait en revanche de 10 %.
En dépit des efforts de sobriété et du recours accru aux énergies propres, la consommation mondiale et les émissions de gaz à effet de serre devraient continuer leur inquiétante progression. En particulier en Asie, qui assurerait seule 60 % de la hausse.
La Chine devrait d’ailleurs devenir le premier pays consommateur de pétrole au début des années 2030, devant les Etats-Unis. Une couronne dont Pékin se passerait bien.
Denis Cosnard
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Cet article du monde est grotesque du genre "la bonne nouvelle : pas de risque de pénurie", même pas ce que dit l'AIE, même si l'utilisation de l'alarme climatique pour ne pas faire leur boulot est leur habitude depuis maintenant de nombreuses années.
Normalement cela devrait être :
1) l'AIE produit des projection réalistes (et donc alarmantes pour les ressources)
2) Le GIEC utilise ces projections dans ses scénarios (a priori toujours alarmants pour le climat)
Mais l'on a :
1) l'AIE utilise plus ou moins des désirs de croissance pour ses projections (et produit des projections irréalistes)
2) Le GIEC utilise aussi des désirs de croissance pour ses scénarios (et entre autres ceux de l'AIE)
3) la crise du pic suit son cours, et celle du climat aussi
Normalement cela devrait être :
1) l'AIE produit des projection réalistes (et donc alarmantes pour les ressources)
2) Le GIEC utilise ces projections dans ses scénarios (a priori toujours alarmants pour le climat)
Mais l'on a :
1) l'AIE utilise plus ou moins des désirs de croissance pour ses projections (et produit des projections irréalistes)
2) Le GIEC utilise aussi des désirs de croissance pour ses scénarios (et entre autres ceux de l'AIE)
3) la crise du pic suit son cours, et celle du climat aussi
- GillesH38
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
a priori les projections réalistes pour les ressources sont bien moins alarmantes pour le climat : elles peuvent dépasser 2°C mais pas de beaucoup, et comme la limite de 2°C n'est pas vraiment justifiée scientifiquement, c'est un peu "court" pour annoncer des catastrophes.yvesT a écrit :Cet article du monde est grotesque du genre "la bonne nouvelle : pas de risque de pénurie", même pas ce que dit l'AIE, même si l'utilisation de l'alarme climatique pour ne pas faire leur boulot est leur habitude depuis maintenant de nombreuses années.
Normalement cela devrait être :
1) l'AIE produit des projection réalistes (et donc alarmantes pour les ressources)
2) Le GIEC utilise ces projections dans ses scénarios (a priori toujours alarmants pour le climat)
Mais pour une raison que je n'ai toujours pas élucidée, on a l'impression que la société préfère de beaucoup se faire peur avec le climat qu'avec les ressources !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.agenceecofin.com/gestion-pub ... plus-de-50D'ici à 2040, la demande mondiale d'énergie augmentera de 37%, dont celle du gaz de plus de 50%
Agence Ecofin 14 nov 2014
La croissance de la demande énergétique mondiale avoisinera les 40% à l’horizon de 2040 et sera marquée d’un bouleversement de la cartographe de la consommation avec l'essor économique des pays émergents, et une montée de plus de 50% de la demande en gaz naturel.
C’est ce que laisse voir l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans son étude prospective annuelle, en annonçant une « augmentation de 37% d’ici à 2040 de la demande mondiale de l'énergie », pendant que la croissance démographique et économique sera moins consommatrice d'énergie qu'auparavant, rapporte le 12 novembre l’AFP. « La croissance de la demande mondiale marque nettement le pas, passant de plus de 2% par an au cours des deux dernières décennies à 1% annuel après 2025 », a précisé l’AIE.
L'Agence internationale de l'énergie fait ressortir un bouleversement en perspective de la géographie de la demande qui sera impulsé par l'essor économique des pays émergents très demandeurs en énergie. Alors que la consommation stagnera globalement en Europe, au Japon, en Corée du Sud et en Amérique du Nord, elle montera en flèche dans le reste de l'Asie qui représentera 60% de la demande mondiale, en Afrique subsaharienne, au Moyen-Orient et en Amérique latine.
A en croire l’AIE, le pétrole s’inscrira dans cette dynamique avec les pays asiatiques qui « importeront d'ici à 2040 deux tiers des barils échangés à l'échelle internationale ». La boulimique Chine devancera, souligne-t-on, au début des années 2030 les Etats-Unis comme premier consommateur mondial d'or noir. En 2040, la consommation mondiale de brut atteindrait 104 millions de barils par jour (mbj), soit 14 mbj de plus qu’en 2013, alors que près de 900 milliards de dollars d'investissements annuels sont nécessaires jusqu'aux années 2030 pour développer les secteurs pétrolier et gazier en amont afin de répondre à la hausse de la demande.
Le pétrole devrait représenter environ un quart des approvisionnements dans le monde en 2040 et sera supplanté, selon la projection de l’AIE, par le gaz naturel dont la demande augmentera de plus de 50%
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Un post de Matthieu Auzanneau sur le WEO 2014 :
http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/11/ ... ment-23436

Croissance attendue de la production mondiale de brut. La production actuelle est de l'ordre de 90 millions de barils par jour (Mb/d). Source : Agence internationale de l'énergie, 2014.
http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/11/ ... ment-23436
Pétrole : le calme avant la tempête, d’après l’Agence internationale de l’énergie

Croissance attendue de la production mondiale de brut. La production actuelle est de l'ordre de 90 millions de barils par jour (Mb/d). Source : Agence internationale de l'énergie, 2014.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Un condensé du Outlook 2014 de l' AIE :
IEA Executive Director Maria van der Hoeven and Chief Economist Fatih Birol's presentation (pdf, 15 pages, avec graphes)
Page d' acceuil de l' EAI pour Energy Outlook 2014.
Oui il y a d' autres pdf à telecharger.
IEA Executive Director Maria van der Hoeven and Chief Economist Fatih Birol's presentation (pdf, 15 pages, avec graphes)
Page d' acceuil de l' EAI pour Energy Outlook 2014.
Oui il y a d' autres pdf à telecharger.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Le graphique est trompeur, en 2040 les producteurs en déclin auront perdu 4Mb ce qui fait que le solde total (le seul intéressant sur un marché globalisé) n'est pas de +14 Mbl mais de +10 MblyvesT a écrit :Un post de Matthieu Auzanneau sur le WEO 2014 :
http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/11/ ... ment-23436
Pétrole : le calme avant la tempête, d’après l’Agence internationale de l’énergie
Croissance attendue de la production mondiale de brut. La production actuelle est de l'ordre de 90 millions de barils par jour (Mb/d). Source : Agence internationale de l'énergie, 2014.
Soit un peu plus de 10% de la production actuelle. Ce qui veut dire, même avec une croissance mondiale atone à 3% sur la période, une réduction des consommations considérable (par point de PIB) et un PO tous liquides ou plutot un plateau atteint autour de 2020-2025
Réjouissant en définitive
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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