Catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.

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Fukushima : les poissons benthiques toujours contaminés

18 Janvier 2014 enerzine

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) s’intéresse aux conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sur le milieu marin. Sur l’échelle internationale de classement des accidents nucléaires, qui reflète les émissions radioactives, Fukushima atteint le niveau 7, le plus élevé, comme Tchernobyl.

Depuis l’accident survenu en mars 2011, l’IRSN a renforcé la surveillance de la contamination marine, en Polynésie française et en métropole. « Nous n’avons encore rien détecté d’anormal, rassure Jean-Christophe Gariel, directeur de l’environnement à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. La radioactivité est diluée dans l’immense volume du Pacifique. »

Tandis qu’« à Fukushima, la contamination dans l’eau de mer, mesurée à 2 km des côtes, baisse régulièrement depuis l’accident. Le niveau de césium 134, principal radionucléide incriminé a atteint mi-2014 des niveaux comparables à ceux d’auparavant. En revanche, les sédiments restent fortement contaminés. Il faudra attendre un siècle environ pour que leur radioactivité disparaisse », précise Jean-Christophe Gariel.

Cette contamination des sédiments expliquerait que la chair de 0,6 % des poissons pêchés dans le cadre du programme de surveillance du ministère de la Pêche japonais présente encore un taux de radioactivité supérieur à 100 Bq (becquerels) par kilogramme, seuil de commercialisation autorisée. « Les poissons pélagiques sont revenus à des niveaux de contamination inférieurs à 100 becquerels par kg dans les six mois qui ont suivi l’accident, assure Jean-Christophe Gariel. Mais les poissons benthiques sont toujours contaminés. » Une équipe d’experts de l’IRSN va tenter d’évaluer le phénomène d’accumulation de césium 134 le long de la chaîne alimentaire marine.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/i ... mines.html

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Fukushima: le Japon a choisi d'incinérer des tonnes de déchets radioactifs

10/11/2014 Le Figaro envoyé spécial

Trois ans et demi après le drame, le plus possible de végétaux et de matériaux vont être brûlés et les cendres stockées.

En circulant à Kawauchi, un petit village situé des deux côtés de la ligne des 20 kilomètres autour de la centrale de Fukushima, de nombreux sacs d'un mètre cube sont remplis de déchets végétaux par des «dépollueurs » du nucléaire. Plantes, herbes, lichens, arbustes qui bordent la route sont enfouis dans ces grands emballages. Ainsi, la radioactivité reçue par les personnes qui circulent sur ce chemin est réduite. Les végétaux sont aussi enlevés dans les 20 mètres autour des maisons.

Avec Date et Minamisoma, Kawauchi est l'un des «villages modèles » cités en exemple par l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) et le gouvernement japonais. Les efforts engagés sont gigantesques. Il y a moins d'un an, les projets financés par le gouvernement étaient déjà évalués à 10 milliards d'euros depuis l'accident nucléaire de mars 2011, uniquement pour la décontamination des sols, des maisons et d'une microscopique partie des forêts.

À présent, les kariokiba, les sites de stockage temporaire, regorgent de déchets. Environ 43 millions de mètres cubes, soit autant de sacs en plastique de couleur bleu, noir ou gris selon le choix de la commune, s'empilent dans un millier de sites temporaires. La moitié des sacs sont remplis de végétaux. Les autres contiennent de la terre contaminée enlevée à la surface des rizières et des cours d'écoles, des matériaux pollués par des retombées du nuage radioactif ou encore des poussières récupérées dans les gouttières des maisons.
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la suite : http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/11 ... actifs.php

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Installation d'un deuxiéme systéme de capture de Strontium de l' eau des reservoirs de stockage à Fukushima.

Fukushima Daiichi : traitement mobile pour traiter l'eau de réservoir (enerzine)

Depuis le début des opérations en octobre, le premier système de traitement mobile Kurion a traité plus de 11 000 tonnes métriques d’eau. Depuis, le système a enlevé plus de 99,95 % de strontium de l’eau, surpassant les cibles de décontamination.

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Fukushima : la retrait du combustible de la piscine du réacteur 4 achevé

Le Monde.fr avec AFP | 21.12.2014 à

La compagnie japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) a annoncé, dimanche 21 décembre, que le retrait de tous les assemblages de combustible nucléaire dans la piscine du réacteur numéro 4 de la centrale accidentée de Fukushima était achevé. Il s'agissait de l'un des dangers les plus urgents selon les spécialistes.

« C'est une avancée importante », s'est félicité devant la presse le directeur de la centrale, Akira Ono. Cette opération, qui a pris plus d'un an, s'est terminée samedi. Tepco avait déjà annoncé, début novembre, qu'il ne restait que 180 assemblages neufs dans ce bassin de désactivation. Avaient alors déjà été enlevés les 1 331 assemblages de combustible usé qu'elle contenait au moment de l'accident.

Quand a commencé ce retrait, la première grande étape dans le démantèlement de la centrale Fukushima Daiichi, il y avait dans la piscine 1 533 assemblages, dont 202 neufs. Tous ont donc désormais été transférés en lieu plus sûr, dans un autre bassin du site, à l'écart des réacteurs mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.

NOUVELLE COUVERTURE

En réalisant sans incident l'extraction de ce combustible, Tepco a levé une menace importante : si la piscine avait subi une nouvelle catastrophe à cause d'un séisme ou d'un tsunami, de nouveaux dégagements massifs de substances radioactives auraient pu se produire à cause de la difficulté, voire l'impossibilité, de refroidir ce combustible.

Pour procéder à l'extraction, la compagnie a bâti une nouvelle couverture au-dessus du réacteur numéro 4 et installé un dispositif neuf d'extraction ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin. La même opération de transfert des assemblages un à un vers un caisson immergé pouvant en contenir 22, puis vers l'autre piscine d'entreposage, a été effectuée 71 fois, sans problème notable.

OPÉRATION LA PLUS DÉLICATE

Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté, où les techniciens doivent œuvrer en combinaison de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité. Il s'agissait en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, mais c'est cependant loin d'être la dernière ou la plus risquée.

Le combustible usé qui reste encore dans les piscines des réacteurs 1 à 3 devra lui aussi être extrait. Ces travaux s'annoncent encore plus difficiles. Le cœur du réacteur 4 était vide au moment de l'accident, seule sa piscine contenait du combustible, mais pour les trois autres, le bassin de chacun était rempli de plus de 500 assemblages et leur cœur a fondu, ce qui va rendre les opérations de nettoyage autrement plus longues et complexes.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Fukushima : un bras robotique pour réparer les fuites du réacteur endommagé

15 janv 2015 enerzine

La société Kurion a annoncé qu'elle s'est vu attribuer un contrat pour le développement d'un bras robotique avancé afin de réparer les fuites de confinement primaire à l'intérieur du réacteur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Daiichi.
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http://www.enerzine.com/2/18035+fukushi ... mage+.html

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Fukushima: retard dans le traitement des eaux

Par LeFigaro.fr avec AFPMis à jour le 23/01/2015

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi a annoncé aujourd'hui qu'il ne parviendrait pas à achever comme souhaité à la fin mars le traitement de l'eau contaminée conservée sur le site mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.
"A peu près la moitié de la quantité de liquide radioactif stocké a été en partie expurgé, mais le travail va se poursuivre au-delà de la date limite prévue", a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco).

Au moins deux mois supplémentaires seront nécessaires, selon les estimations de la compagnie qui souligne que les équipements employés ont mieux fonctionné ces derniers mois après des débuts très difficiles, et que "si le rythme actuel est maintenu cette tâche sera terminée courant mai". Le patron de Tepco, Naomi Hirose, a assuré que les efforts allaient se poursuivre pour améliorer les performances des moyens de décontamination.

Actuellement, Tepco peut filtrer environ 2.000 tonnes par jour. Cette eau est ensuite conservée dans des réservoirs dédiés installés spécialement sur le site. Selon le dernier rapport en date, il reste encore 286.000 tonnes de liquide non traité également stocké dans des citernes dans la centrale. Les flux d'eau continuent cependant et Tepco prévoit de construire de nouveaux réservoirs de sorte que la capacité totale sur le site puisse atteindre 800.000 tonnes l'année prochaine.

D'ores et déjà cependant, des experts, dont ceux de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conseillent d'étudier la possibilité de rejeter en mer l'eau qui aura été débarrassée de l'essentiel des radionucléides, tout en sachant qu'il restera encore du tritium que l'on ne peut pour le moment extraire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/ ... s-eaux.php

[oleotax]

il reste encore 286.000 tonnes de liquide non traité également stocké dans des citernes dans la centrale.

On a des pétroliers de 500 000 tonnes qui ne servent à rien ; on les remplit avec ces eaux et on les amène au milieu du Pacifique où ils auraient aboutis de toutes façons ; le mieux c'est de couler le pétrolier avec sa cargaison

[sherpa421]

C'est les poissons qui te disent merci !

[FOWLER]

Une autre proposition Sherpa ??

Parce que de toute façon, le choix c'est entre

Retour controlé, et retour incontrolé

De la radioactivité dans l'environnement....

Et je donne pas cher de leurs réservoirs

Si la terre tremble à nouveau.

[EPE_bel]

D'ores et déjà cependant, des experts, dont ceux de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conseillent d'étudier la possibilité de rejeter en mer l'eau qui aura été débarrassée de l'essentiel des radionucléides, tout en sachant qu'il restera encore du tritium que l'on ne peut pour le moment extraire.

Avec une demi-vie du tritium d'à peine 12 ans et une radiotoxicité pratiquement nulle à faibles doses, c'est sans doute la meilleure chose à faire. Même si les intégristes de la nucléarophobie vont encore hurler à l'apocalypse. Comme ils le font déjà pour le tritium encore employé à l'heure actuelle pour la luminescence des aiguilles de montres.

[sherpa421]

La solution de oleotax c'est de balancer dans l'océan l'eau non traité c'est à dire charger de tout un tas de polluants et pas seulement le tritium.
@FOWLER : Ma solution : demander une solution acceptable à ceux qui considèrent la poursuite du nucléaire comme une option valable.
@EPE_bel : 12 ans de demi-vie ça fait environ 80 ans pour une diminution de 99 %

[FOWLER]

"Ma solution : demander une solution acceptable à ceux qui considèrent la poursuite du nucléaire comme une option valable"

Tu sait très bien que rien n'est acceptable, ni la poursuite du nucléaire, ni telle ou telle option..

C'est une pirouette, pas une réponse, et sur le terrain, l'eau s'accumule.

[sherpa421]

Dans ce cas, on peut utiliser la peau de ces ectoplasmes pour fabriquer des outres pour stocker l'eau contaminé.

Trouver des solutions à un problème dont on combat la source c'est un piège dans lequel je ne veux pas tomber.

[EPE_bel]

Trouver des solutions à un problème dont on combat la source c'est un piège dans lequel je ne veux pas tomber.

Ton immeuble flambe à cause d'une fuite de gaz, faut laisser cramer parce que tu étais contre l'installation du gaz?

[sherpa421]

Elle te plait pas ma solution des outres en peau de nucléocrate ? Tu propose quoi comme solution alternative ?