energy_isere a écrit :Mauvais article que celui au dessus.
Prolongeons les centrales avec les préconisation demandées par l' ASN et basta.
"Le présent est la seule chose dont on peut être privé, puisque c’est la seule chose qu’on possède et que l’on ne perd pas ce que l’on n’a pas. Personne ne perd une autre vie que celle qu’il vit, et ’il n’en vit pas d’autre que celle qu’il perd. " Marc Aurèle
Persévérons dans l'erreur, la meilleure façon d'obtenir les mêmes résultats que nos amis japonais, ukrainiens et biélorusses.
"La vieillesse la seule maladie dont on guérit pas"
Vivement que l'autisme et la stupidité soient disciplines olympique, on fera une moisson de médailles!
http://www.global-chance.org/L-echeance ... e-francais
http://www.greenpeace.org/france/PageFi ... 40-ans.pdf
http://www.i-3.fr/wp-content/uploads/20 ... E-02-2.pdf
La probabilité de fusion de cœur retenue par ExternE de 5 10-5 accidents par an.réacteur a pour source des études réalisées par EDF à la fin des années 1980, pour les tranches nucléaires de 900 MW. Elle a diminué depuis. Pour le palier de 1300 MW, la fréquence de fusion de cœur s’élevait au début des années 2000 à 7,2 10-6, soit environ 10 fois moins. Aux Etats-Unis à la même période, elle était estimée à 3 10-5 par réacteur.an en moyenne pour le parc, cette valeur masquant une très grande dispersion d’une centrale nucléaire à l’autre.
Pour l’EPR, les résultats des études de sûreté, réalisées par AREVA et examinées par le
régulateur britannique aboutissent à une fréquence de fusion de cœur de 2,7 10-7 par an.réacteur , soit près de 200 fois moins que pour les réacteurs EDF de 900 MW. L’écart entre le nombre d’accidents observés et le nombre d’accidents prévus par les modèles La catastrophe de Fukushima Daiichi a mis au jour une différence d’ordre de grandeur entre les fréquences d’accident avancées par les études probabilistes de sûreté et les fréquences observées 16. Depuis le début des années 1960 et la connexion au réseau électrique du premier réacteur nucléaire, 14.400 années.réacteur se sont
écoulées dans le monde. Ce chiffre est obtenu en mettant bout à bout toutes les années de
fonctionnement de tous les réacteurs jamais construits ayant produit des kWh, toujours en opération ou non, fermés précocement ou non. En d’autres termes, la profondeur d’observation dont nous disposons aujourd’hui est équivalente à 14.400 années de fonctionnement d’un réacteur. De façon plus parlante car la taille du parc mondial est d’environ un demi-millier de réacteurs, cette profondeur est équivalente à 28,8 années pour 500 réacteurs. Parallèlement, depuis le branchement du premier réacteur civil, onze fusions de cœur partielles ou totales se sont produites, dont trois à la centrale de Fukushima-Daiichi. La fréquence historique de fusion de cœur est donc de 11/14.400, soit 7,6 10-4, ou encore un accident toutes les 1300 années.réacteur. Or l’ordre de grandeur avancé dans les études probabilistes de sûreté se situe à 10-4 et 10-5, soit un accident entre tous les 10.000 et les 100.000 années-réacteur. A comparer à 1300, un facteur de 10 à 100 sépare donc les probabilités calculées de la probabilité observée.
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-luc ... s-le-temps
Quand on réalise l'infinité des dangers et des risques, on ne peut que déplorer l'infinie stupidité de ceux qui encouragent l'énergie nucléaire.
Cette stupidité est un mal endémique en France, comme le suggère le physicien Bernard Laponche : Il y a eu une caste de hauts fonctionnaires, formés à Polytechnique, appartenant essentiellement aux corps des Mines et des Ponts, qui partage cette espèce de certitude, qui se répand dans la haute administration et fait que tu ne peux pas critiquer le nucléaire quand tu as un poste important en France, que ce soit dans l'administration, à l'université, dans les partis politiques dominants. C'est devenu une espèce de tradition sans que ces gens là cherchent à creuser davantage.
Cette stupidité endémique est d'autant plus irresponsable que, si un Tchernobyl ou un Fukushima survenait en France (ou près de la France), ce serait toute l'agriculture et le tourisme français qui seraient remis en question. Bref, l'économie serait sur anéantie. Finie la France comme première destination touristique au monde! Finie la France de l'agriculture BIO! Il est même permis de penser que les conséquences économiques d'un accident nucléaire majeur en France seraient pires pour ce pays que les conséquences d'une guerre, comme la première ou la seconde guerre mondiale. La France sombrerait dans le déclin pour des décennies ou des siècles.