C'est vrai, disons que la situation ci-dessus devient définitivement provisoire (ou provisoirement définitive, c'est selon.)EPE_bel a écrit :Sauf qu'une créance envers un état ne disparaît jamais sauf accord des créanciers.emmort a écrit :A peu près: une créance qui ne vaut plus rien se retrouve en créance douteuse à la valeur 0 dans les comptes du préteur et donc en dette dans les comptes du garant.
[Actu] Situation financière de l'Etat grec
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Re: [Crise] Du côté des bourses
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
D'après les médias internationaux, seules la France et l'Italie militeraient réellement pour de nouvelles négociations avec la Grèce. Information curieusement absente des médias français où on pourrait croire que c'est tout le monde contre ces salauds de boches...
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Ce qui me choque un peu c'est l'absence totale du parlement Européen dans cette affaire.
Tout semble se décider au niveau de la BCE qui est une banque, avec en bruit de fond des chefs de gouvernements qui sont totalement paniqués par le résultat du vote annoncé comme légèrement en faveur du "oui" en France.
Eux aussi, comme en 2005 en France, n'ont rien compris à la question.
Il est à espérer qu'en cas de sortie de l'euro, la Grèce ne s'en sorte pas mieux qu'aujourd'hui dans quelques ou années !
Tout semble se décider au niveau de la BCE qui est une banque, avec en bruit de fond des chefs de gouvernements qui sont totalement paniqués par le résultat du vote annoncé comme légèrement en faveur du "oui" en France.
Eux aussi, comme en 2005 en France, n'ont rien compris à la question.

Il est à espérer qu'en cas de sortie de l'euro, la Grèce ne s'en sorte pas mieux qu'aujourd'hui dans quelques ou années !
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
??? Pourquoi dont ??pascal47 a écrit :
Il est à espérer qu'en cas de sortie de l'euro, la Grèce ne s'en sorte pas mieux qu'aujourd'hui dans quelques ou années !
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
pour consoler Mario de la Goldmansachs ! 

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Re: [Crise] Du côté des bourses
Ok ok...sceptique a écrit :C'est pour cela que tous ces gens qui envisagent sereinement la sortie de la Grèce de l'Euro sont des inconscients irresponsables.
L'analyse de Frédéric Lordon :
Et aussi :Techniquement parlant en tout cas, il est bien certain que la fermeture du refinancement auprès de la BCE, qu’elle survienne mardi 30 ou plus tard, effondrera le système bancaire grec dans la journée, et forcera, de fait, au réarmement de la Banque centrale grecque comme prêteur en dernier ressort, c’est-à-dire émetteur d’une liquidité qui ne sera pas reconnue par le SEBC (Système européen de banques centrales). On l’appellera de la drachme.
Effectuée dans une pareille urgence, la sortie grecque de l’euro ne pourra pas éviter le moment du chaos, et pour des raisons dont Syriza porte une part. Il est à craindre que le refus d’envisager dès le début la sortie de la monnaie unique, et d’en faire une menace crédibilisant d’ailleurs la position grecque dans le rapport de force, laisse aujourd’hui le gouvernement dans un état de totale impréparation. Le sens stratégique possible de l’accord de prolongation passé avec l’Eurogroupe le 21 février dernier aurait dû être de mettre à profit les quatre mois gagnés pour préparer logistiquement et politiquement la sortie.
Celle-ci est vouée à présent à s’opérer dans les plus mauvaises conditions. Il est même impossible que se fassent aussi vite l’ajustement technique du système des paiements et la conversion des espèces monétaires. Si bien qu’il y aura vraisemblablement un moment bizarre de double circulation monétaire pendant lequel des espèces émises par le système bancaire grec auront toutes les apparences de l’euro mais n’en seront pas moins des drachmes… qui en principe ne seront pas reconnues comme euros à l’extérieur alors même qu’elles leur ressembleront comme deux gouttes d’eau !
Rien de tout ça ne sera fait pour décourager le run bancaire, en fait déjà bien entamé puisqu’on évalue à 130 milliards d’euros les retraits opérés depuis janvier. Que les gens retirent des espèces si ça peut les tranquilliser, ça n’est pas le problème, en tout cas pour le système bancaire [4] : dès que la situation se stabilisera, ces fonds effectueront le mouvement inverse, et entre temps c’est la Banque de Grèce qui prendra le relais de la BCE pour maintenir les banques dans la liquidité. C’est que cet argent prenne le large qui est un problème. Aussi un drastique contrôle des capitaux, avec contingentement des retraits, sera la mesure à prendre dès les toutes premières heures (elle est déjà prise au moment où ce texte est publié). Avec la dévaluation carabinée de la drachme qui suivra sa réintroduction, les Grecs y perdront du pouvoir d’achat international ? Oui, et ça sera comme ça. Par définition, la conversion est une opération purement nominale qui laisse invariant le pouvoir d’achat interne… à l’inflation importée près. Or vu la dégringolade anticipée de la drachme, celle-ci sera conséquente. La couronne islandaise qui a initialement perdu près des trois quarts de sa valeur contre euro a laissé derrière elle une inflation de 18 % en 2008. Mais les premières fluctuations sont toujours d’une ampleur extravagante, et vouées à s’ajuster plus raisonnablement à moyen terme : la couronne a été rapidement stabilisée 40 % en dessous de sa valeur de 2008, l’inflation est d’ailleurs redescendue en dessous des 5 % dès la mi-2009, elle est désormais proche de 0. Il en ira vraisemblablement de même avec la drachme.
Dans l’intervalle il faudra peut-être ajouter au contrôle des capitaux un dispositif de protectionnisme ciblé dans les marchés de biens et services. C’est que la balance courante grecque à très court terme va devenir déficitaire. Or l’interruption de tout flux financier entrant interdira de la financer par la partie « compte de capital » de la balance globale, et la position extérieure nette de la Grèce va se détériorer. Il faudra donc réduire la flambée des importations, alors que l’effet de renchérissement de leur prix devrait d’abord l’emporter sur celui de contraction des volumes. Evidemment il est vital que les entreprises continuent d’avoir librement accès aux biens étrangers d’équipement ou de consommation intermédiaire. Le dispositif protectionniste devra donc être ciblé sur les (certains) biens de consommation (hors énergie notamment), et ceci jusqu’à ce que les exportations « réagissent » à la dévaluation de la drachme – en général dans un délai de 12 à 18 mois (de ce point de vue, la sortie de l’euro se passe au plus mauvais moment possible de l’année puisqu’il est trop tard pour que le tourisme, qui est le secteur le plus dynamique du commerce international grec, en enregistre l’effet, et qu’il faudra attendre la saison prochaine pour en recueillir les bénéfices). L’énorme incertitude achèvera de mettre en carafe le peu d’investissement qui restait (le taux d’investissement est tombé à 12 % en 2014 [5]…). Tous ces effets ajoutés à la désorganisation initiale promettent à la croissance grecque de plonger. Il faut avoir le courage de le dire : le début va être une épreuve.
Cette épreuve n’a de sens, économiquement parlant, que parce qu’elle ouvre par ailleurs de nouvelles opportunités et restaure de nombreux degrés de liberté absolument fermés dans le cadre des institutions de l’euro. En premier lieu elle permet d’en finir avec l’austérité, dont les nouvelles mesures ne relâchaient rien : la Grèce se trouvait enjointe de dégager un excédent primaire de 1 point de PIB cette année même, puis de 2 en 2016, puis de 3 en 2017, puis de 3,5 en 2018 ! Elle se trouve également soulagée des 26 milliards d’euros dus d’ici la fin 2015 à ses créanciers de toute sorte qu’elle va envoyer élégamment se faire foutre – 26 milliards d’euros [6], ça n’est pas loin de… 15 points de PIB ! Voilà à quoi la Grèce se saigne depuis tant d’années : à payer une dette que tout le monde sait insoutenable en dépit de tous ses rééchelonnements et, plus encore, dont elle ne porte pas la responsabilité ! Car les 80 points de PIB de dette pris depuis 2008 ne sont pas, comme le répète l’éditorialisme en pilotage automatique, « la dette de la Grèce » : c’est la dette de l’impéritie européenne, la dette de la plus gigantesque erreur de politique économique de l’histoire du capitalisme, la dette de l’acharnement idéologique, dit plus brièvement : la dette de la zone euro – et par conséquent la dette dont il n’est que justice que la zone euro se la carre dans le train.
On peut trouver ce genre d'archive sur acrimed :On voudrait que quelque archiviste de talent, conscient de ce qui se joue d’historique ces jours-ci, s’attache à collecter tout ce qui va se dire et qui méritera de rester, tout ce que pense et dit l’oligarchie quand, à l’épreuve d’un moment critique, elle jette enfin le masque – car cette fois-ci le masque est bel et bien jeté.
http://www.acrimed.org/article4715.html (il y en d'autres articles sur acrimed)
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Merci Glycogène !
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
@glycogene
Ce n'est pas correct (pour les lecteurs et pour l'auteur) de copier-coller un article complet dans un forum. Car Lordon n'est pas sur ce forum et on ne peut lui répondre. On met un court extrait et un résumé ou une synthèse en donnant ses idées.
Et d'ailleurs où veux tu en venir ? Car, en gros, Lordon dit que la sortie de l'Euro pour la Grèce serait catastrophique. Il omet cependant d'appuyer sur la balance commerciale très déficitaire qui empêcherait d'importer les équipements nécessaires au redécollage économique. Et donc la Grèce très différente de l'Islande s'enfoncerait au lieu de remonter.
Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.
je me recite donc :
Ce n'est pas correct (pour les lecteurs et pour l'auteur) de copier-coller un article complet dans un forum. Car Lordon n'est pas sur ce forum et on ne peut lui répondre. On met un court extrait et un résumé ou une synthèse en donnant ses idées.
Et d'ailleurs où veux tu en venir ? Car, en gros, Lordon dit que la sortie de l'Euro pour la Grèce serait catastrophique. Il omet cependant d'appuyer sur la balance commerciale très déficitaire qui empêcherait d'importer les équipements nécessaires au redécollage économique. Et donc la Grèce très différente de l'Islande s'enfoncerait au lieu de remonter.
Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.
je me recite donc :
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Va lire l'article (j'ai mis le lien), car j'en ai copié que le 1/4 !sceptique a écrit :Ce n'est pas correct (pour les lecteurs et pour l'auteur) de copier-coller un article complet dans un forum.
Et si tu veux répondre à Lordon, c'est possible par mail : frederic.lordon@gmail.com
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
L'article existe aussi sur son blog du monde diplo : http://blog.mondediplo.net/2015-06-29-L ... democratie
On peut poster un commentaire (mais il ne répond quasi jamais).
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
sceptique a écrit :@glycogene
Ce n'est pas correct (pour les lecteurs et pour l'auteur) de copier-coller un article complet dans un forum. Car Lordon n'est pas sur ce forum et on ne peut lui répondre. On met un court extrait et un résumé ou une synthèse en donnant ses idées.
Et d'ailleurs où veux tu en venir ? Car, en gros, Lordon dit que la sortie de l'Euro pour la Grèce serait catastrophique. Il omet cependant d'appuyer sur la balance commerciale très déficitaire qui empêcherait d'importer les équipements nécessaires au redécollage économique. Et donc la Grèce très différente de l'Islande s'enfoncerait au lieu de remonter.
Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.
je me recite donc :C'est pour cela que tous ces gens qui envisagent sereinement la sortie de la Grèce de l'Euro sont des inconscients irresponsables
Les Grecs savent très bien, ou alors il faut les prendre pour des imbéciles, qu'en cas de maintien de leurs positions, la sortie de l' euro est inévitable. Donc s'appuyer sur ce qui est rapporté par nos médias "objectifs" sortie du contexte de l'ensemble de la problématique en affirmant qu'ils sont absolument pour le maintien dans l'euro est un peu tiré par les cheveux.
Une vie hors de l'euro est possible. Après sans doute une période difficile hors de l'euro pour les nonistes, plus difficile pour les ouitistes, une amélioration de la situation Grecs seraient très mal vue par les ouitistes pour la simple raison que cela peux donner des idées "malsaines" à d'autres pays qui seraient à ce moment là, dans une situation interne encore plus dramatique qu'aujourd'hui.
Je crois que nos dirigeants et les banquiers ont bien mesurés qu'en cas de la sortie de la Grèce, un échec est plus que souhaitable. Dans le cas contraire, ce sera l'éclatement de la zone euro qui serait potentiellement possible.
Un autre aspect sera aussi, en cas de sortie de la Grèce, une forte probabilité d'une hausse des taux. Ce qui farigiliserait grandement la dite "robustesse" de l'économie Française avec des conséquences pour les élections à venir.
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Sortir de l'Euro, sortir de la Vè République, et au final sortir du système capitaliste. Le 21è siècle sera une Sortie ou en sera pas. Tout ça bien sûr afin d'entrer dans une ère nouvelle.
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
On entend partout ce genre de raisonnement de la politique du pire. Personne pour dire que le mieux pour les "ouitistes" seraient d'améliorer la situation partout dans la zone Euro? Le "bien" pour la zone Euro ce serait forcément la catastrophe de ceux qui quitterait le bateau? Au passage la capacité à pourrir la vie d'un pays implique aussi la capacité inverse qui est pourtant peu évoquer. Cela aurait-il un lien avec la tranquilité des créanciers?pascal47 a écrit :e]Une vie hors de l'euro est possible. Après sans doute une période difficile hors de l'euro pour les nonistes, plus difficile pour les ouitistes, une amélioration de la situation Grecs seraient très mal vue par les ouitistes pour la simple raison que cela peux donner des idées "malsaines" à d'autres pays qui seraient à ce moment là, dans une situation interne encore plus dramatique qu'aujourd'hui.
Je crois que nos dirigeants et les banquiers ont bien mesurés qu'en cas de la sortie de la Grèce, un échec est plus que souhaitable. Dans le cas contraire, ce sera l'éclatement de la zone euro qui serait potentiellement possible.


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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Un peu d'histoire !
Quand la Grèce acceptait d'effacer la dette allemande
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... emande.php
Quand la Grèce acceptait d'effacer la dette allemande
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Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec
Et pourtant :sceptique a écrit :Tout ceci est d'ailleurs la raison essentielle pour laquelle les dirigeants grecs actuels ne veulent surtout pas sortir de l'Euro.
https://brunoadrie.wordpress.com/2015/0 ... uno-adrie/
Une nouvelle fois, ton esprit manichéen s'est pris une baffe... Bien tenté, mais ça ne passe plus !Dans un article intitulé « Sortie de l’euro, une occasion historique » publié dans le Monde diplomatique du mois de juillet 2015, l’économiste, député de Syriza, Costas Lapavitsas, rappelle que Syriza n’a jamais eu pour objectif de quitter la zone euro mais que cette solution ne pourra qu’être envisagée si « l’attitude inflexible des créanciers a conduit le parti et ses électeurs à réviser leur analyse. » Il constate d’ailleurs que l’idée de sortir de la zone euro « gagne en popularité chez les travailleurs, les pauvres et au sein des classes moyennes inférieures. »
Il envisage alors cette sortie en soulignant qu’elle ne pourrait être obtenue que par une volonté d’airain car, selon lui, les strates supérieures de la société grecque s’y opposeraient étant donné que le système de soumission aux forces financières étrangères leur rapporte. La Grèce, comme toutes les républiques bananières, pardonnez le terme mais la France et l’Allemagne en sont aussi, donc pas de complexes, est soumise à une élite qui « n’a pas la moindre vision d’avenir pour le pays » et « se contente de mettre en œuvre la feuille de route des créanciers » intérieurs et extérieurs.
Il se lance alors dans l’exposé d’un scénario d’abandon de l’euro, au « coût élevé mais temporaire », dans lequel le pays reprendrait le contrôle de sa banque centrale et procéderait à émettre sa monnaie nationale, la drachme. A l’issue d’une période d’ajustement douloureuse mais pas éternelle contrairement aux perspectives offertes par l’austérité à tout prix, le pays pourrait reprendre une croissance interdite par les conditions dans laquelle la Grèce est enfermée aujourd’hui par les milieux financiers européo-américains. Ceci permettrait de faire cesser le programme d’austérité qui touche « les salariés, les retraités, les pauvres et les classes moyennes inférieures » et reporterait le poids de la relance sur les « mieux lotis (…) pour transformer le rapport de forces au sein du pays. » Le programme révolutionnaire proposé par M. Costas Lapavitsas se trouve être totalement conforme avec celui du ministre de l’économie Yanis Varoufakis qui a affirmé devant le journaliste anglais Paul Mason qu’il allait « détruire les réseaux sur lesquels l’oligarchie grecque avait appuyé son pouvoir depuis des décennies »