http://www.romandie.com/news/Petrole-le ... 574747.romPétrole: le brut baisse, moral en berne après le rapport de l'AIE
Londres (awp/afp) 13.03.2015
Les cours du pétrole dégringolaient vendredi en fin d'échanges européens, après les mises en garde de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la possibilité d'une nouvelle baisse des cours et sur fond d'augmentation possible de l'offre iranienne sur les marchés.
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,77 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 1,74 dollar à 45,31 dollars.
"La chute des cours vendredi a ravivé les inquiétudes sur le fait que les cours pourraient descendre plus bas qu'en janvier (les prix du Brent et du WTI ont respectivement atteint 45,19 dollars et 43,58 dollars le baril en janvier, NDLR) et que le rebond de février n'était qu'un piège pour les investisseurs pariant sur une hausse des prix", prévenait Chris Beauchamp d'IG.
Les cours du pétrole ont en effet entamé une phase de stabilisation au mois de février grâce à la combinaison de facteurs comme des températures plus froides dans l'hémisphère nord, des intempéries retardant les chargements en Irak ou au Koweït, ainsi que des perturbations liées aux violences en Libye.
Mais l'Agence Internationale de l'énergie a prévenu vendredi que "derrière la façade de la stabilité, la phase de rééquilibrage qui a été déclenchée par la chute des prix n'a pas encore fait son temps, et il est peut-être excessivement optimiste de s'attendre à ce que tout se déroule sans heurt".
L'agence a pointé du doigt la croissance de l'offre américaine qui n'a montré jusqu'à maintenant "peu de signes de ralentissement" et qui "continue de défier les attentes".
L'agence a également nourri les inquiétudes des marchés sur la capacité des réserves américaines à accueillir plus de pétrole brut.
"La fin de la saison de maintenance des raffineries pourrait ralentir la croissance des stocks au deuxième trimestre 2015, mais cela ne va pas l'arrêter et les réserves pourraient bientôt atteindre leur limite de capacité", soulignait l'agence.
Les opérateurs de marché s'étaient montrés soucieux ces derniers temps vis-à-vis de la hausse des stocks à Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) notamment, car elle pourrait faire pression sur les prix du brut américain.
"Les compagnies pétrolières utilisent l'excuse de l'augmentation des réserves de brut comme une excuse pour demander au gouvernement américain de lever l'interdiction sur les exportations de brut américain", notait d'ailleurs Jasper Lawler de CMC Market.
Les États-Unis ne peuvent pas vendre leur brut à l'étranger mais peuvent ré-exporter le brut Canadien, et n'ont pas de limite sur les exportations de produits pétroliers.
"Une levée de l'interdiction pourrait remettre à niveau les cours des deux références du brut, et les emmener à de nouveaux plus bas", expliquait M. Lawler.
L'AIE a néanmoins légèrement relevé ses estimations pour la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2015.
"Les prévisions de croissance de la demande pour 2015 ont été relevées de 75.000 barils par jour (bj), (pour atteindre environ) 1 million de bj, portant la demande totale à 93,5 millions de bj", a souligné l'AIE.
"L'équilibre entre l'offre et la demande va se resserrer dans la deuxième partie de l'année, mais l'Iran demeure l'inconnue de l'équation", notait Olivier Jakob de Petromatrix.
Les puissances occidentales, qui ont imposé à l'Iran un arsenal de sanctions économiques, y compris contre le secteur pétrolier, sont engagées dans de difficiles négociations avec Téhéran pour le convaincre d'abandonner son programme nucléaire controversé.
Un accord avec l'Iran pourrait conduire le pays à exporter un million de barils de plus par jour, selon les experts de Commerzbank.
"L'Iran serait déjà en train de rechercher des acheteurs pour ses volumes de pétrole supplémentaires", notait Ole Hansen de Saxo Banque.
[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Les analystes cherchent ils a se faire peur?
En dessous du plancher, ce sera du dur!
ça m'étonnerais que l'on descende encore beaucoup plus!
40 $ me semble un niveau indépassable à moyen terme (2 ans) en raisonnant en moyenne mensuelle
En dessous du plancher, ce sera du dur!
ça m'étonnerais que l'on descende encore beaucoup plus!
40 $ me semble un niveau indépassable à moyen terme (2 ans) en raisonnant en moyenne mensuelle
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... -l-aie.phpPétrole : la guerre des prix ne fait que commencer, selon l'AIE
14 Mai 2015 Le Figaro
D'après l'Agence internationale de l'énergie, l'Opep n'a pas réussi, malgré les prix bas, à étrangler ses concurrents. La production des pays hors cartel est revue à la hausse. De quoi relancer la bataille, prévient l'agence.
La guerre des prix du pétrole est loin d'être terminée. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui tente depuis l'été dernier d'étrangler ses concurrents en tirant les prix du baril vers le bas, n'a pas réussi son pari, affirme ce mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel. «Il serait prématuré de suggérer que l'Opep a gagné la bataille des parts de marché. Au contraire, cette bataille vient juste de commencer», ajoute-t-elle.
Cette guerre sans merci, débutée l'été dernier, a pris un sérieux virage en novembre lorsque l'Opep a décidé de maintenir à 30 millions de barils par jour ses quotas de production malgré une surabondance de l'offre. L'objectif était clair: pousser les producteurs américains de schiste, larges contributeurs à la hausse de l'offre, à stopper leurs affaires… Et récupérer des parts de marché. Dans un contexte de demande mondiale ralentie et de dollars fort, cette décision a eu pour effet de faire plonger les prix du baril de 60% entre juillet 2014 et début 2015. Selon l'AIE, cette stratégie controversée a bien eu pour conséquence une chute de 60% du nombre de forage outre-Atlantique et -avec un temps de latence -un essoufflement de la production d'huile de schiste.
Mais en parallèle, d'autres producteurs hors Opep ont maintenu voire augmenté leur production, souligne l'AIE. C'est le cas par exemple de la Russie ou encore du Brésil. Le récent rebond des cours favorise aussi le retour à la production de certains foreurs américains. «Avec un baril de WTI au-dessus de 60 dollars, de nombreux sites de production redeviennent rentables», explique Sandrine Cauvin, gérante énergie et actions internationales chez Turgot AM. Pour la première fois en deux mois, l'AIE revoit donc à la hausse ses prévisions de production des pays hors Opep de 830.000 barils/jour cette année, pour atteindre 57,8 millions de barils par jour.
Vers une nouvelle baisse des prix
Mais l'Opep n'a pas dit son dernier mot. Le cartel profite de la baisse des prix du pétrole pour «intensifier sa production et investir de manière agressive dans ses futures sites de production», écrit l'AIE. L'Arabie Saoudite, le Koweït, et les Émirats Arabe Unis ont augmenté leur nombre de forages, l'Irak et la Libye ont dopé leur production tandis que celle de l'Iran a atteint un plus haut depuis juillet 2012. «Avec une production de 31,2 millions de barils par jour en avril, l'Opep a dépassé ses quotas. Le cartel ne lâche rien dans cette bataille et semble déterminé à tirer les prix vers le bas. Le 5 juin prochain, lors de sa réunion, c'est le maintien des quotas qui est attendu», croit savoir Sandrine Cauvin.
Les prix du pétrole pourraient donc repartir à la baisse dans un nouveau contexte de surabondance. Parallèlement, la demande devrait rester atone. Dans son rapport, l'AIE a conservé sa prévision à environ 93,6 millions de barils par jour pour 2015.
De nombreux observateurs n'imaginent plus un retour du baril au-delà des 100 dollars.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... e-de-2.phpL'AIE voit la demande de gaz croître de 2%
4 Juin 2015
La demande mondiale de gaz naturel devrait croître de 2% par an en moyenne d'ici à 2020, soit un peu moins vite qu'au cours des années précédentes, tirée par la Chine, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié jeudi.
"Après un ralentissement marqué en 2013 et 2014", la demande en gaz devrait réaccélérer" à moyen terme, portée par une croissance économique plus soutenue et la baisse des prix du gaz et du pétrole, annonce l'AIE, dans son "Rapport 2015 sur le marché du gaz à moyen terme".
Sa progression restera toutefois en deçà des 2,3% de croissance annuelle affichés en moyenne au cours des dix années précédentes, ajoute l'AIE.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Dans les discussions passées, on partait sur un principe fort d' une faible possibilité de transfert d' une energie vers l' autre ( substitution).....Il semble que ces glissements soient plus importants que prévus.
Jancovici a t il développé ce caractère dans les équa énergétiques ?
Jancovici a t il développé ce caractère dans les équa énergétiques ?
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
kercoz a écrit :Dans les discussions passées, on partait sur un principe fort d' une faible possibilité de transfert d' une energie vers l' autre ( substitution).....Il semble que ces glissements soient plus importants que prévus.
Jancovici a t il développé ce caractère dans les équa énergétiques ?
AMHA c'est un transfert du Charbon vers le Gaz.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Et un transfert du pétrole électrogène vers le charbon électrogène au Sénégalenergy_isere a écrit :kercoz a écrit :Dans les discussions passées, on partait sur un principe fort d' une faible possibilité de transfert d' une energie vers l' autre ( substitution).....Il semble que ces glissements soient plus importants que prévus.
Jancovici a t il développé ce caractère dans les équa énergétiques ?
AMHA c'est un transfert du Charbon vers le Gaz.
http://www.agenceecofin.com/electricite ... debut-2015
http://www.rtl.fr/actu/sciences-environ ... 7778641048
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
http://fr.reuters.com/article/businessN ... dChannel=0Les cours du pétrole pourraient encore baisser, selon l'AIE
10 juillet 2015 LONDRES (Reuters)
Les cours du pétrole s'apprêtent à subir de nouvelles pressions à la baisse dans un contexte de recul de la demande face à une offre de plus en plus surabondante et la phase de réajustement des marchés pourrait se prolonger jusqu'à l'an prochain, a déclaré vendredi l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
L'agence s'attend à un ralentissement de la croissance de la demande mondiale à 1,2 million de barils par jour (bpj) en 2016 contre 1,4 million cette année, nettement insuffisante pour compenser la croissance continue de la production, tant des pays de l'Opep qu'hors Opep.
"Il se peut que le point bas du marché soit encore à venir", écrit l'agence dans son rapport mensuel. "Le mouvement de rééquilibrage, qui a commencé lorsque les marchés ont lancé une première phase de baisse des cours de 60% il y a un an, n'est pas fini. De récentes évolutions laissent penser que le processus se prolongera largement en 2016."
"Le marché pétrolier était largement excédentaire au deuxième trimestre de 2015 et le reste aujourd'hui. De même, il apparaît clairement que la capacité du marché à absorber l'excédent ne devrait pas durer. Les capacités de stockage terrestre sont limitées, ainsi que la flotte de pétroliers."
La surabondance de l'offre provient d'une forte augmentation de la production américaine liée au développement du pétrole de schiste et de la décision de l'Opep de ne pas réduire sa production afin de conserver ses parts de marché.
Mais la récente chute des cours, à 50-60 dollars le baril contre 115 dollars il y a un an, n'a pour l'instant pas d'impact notable sur la production nord-américaine.
"Le calendrier attendu du rééquilibrage s'est quelque peu modifié mais le scénario n'a pas changé. La réponse de l'offre à la baisse des cours est en route", dit l'AIE, ajoutant qu'il faudra peut-être une nouvelle baisse des cours pour que cette réponse se déploie en totalité.
L'offre de pétrole des Etats-Unis a augmenté d'un million de bpj au cours des cinq premiers mois de 2015, en baisse par rapport aux 1,8 million de bpj de 2014.
L'offre totale des pays hors Opep, après avoir augmenté de 2,4 millions de bpj en 2014, semble ralentir à un rythme de croissance d'un million de bpj en 2015 pour ne plus augmenter en 2016.
La croissance de la demande mondiale semble elle avoir atteint un pic au premier trimestre 2015, à 1,8 million de bpj, et devrait fléchir le reste de l'année et en 2016.
Ce qui signifie que les besoins en pétrole de l'Opep se situeront à 30,3 millions de bpj l'an prochain, en hausse d'un million par rapport à 2015, mais encore en retrait de 1,4 million par rapport à la production du cartel.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Changement à la téte de l' EIA, la Hollandaise Maria van der Hoeven céde la place (aprés 4 ans de mandat) à Fatih Birol ancien de l' IEA depuis longtemps, il était le chef économiste de cette organisation.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... pe_In_FluxNew IEA Boss Faces World Energy Landscape In Flux
PARIS/BRUSSELS, Aug 28 (Reuters)
The new head of the International Energy Agency faces dilemmas that challenge the purpose of the body set up to protect the interests of the West against the power of OPEC in the 1970s.
Fatih Birol of Turkey -- the IEA's respected chief economist -- takes over on Tuesday, replacing Dutch politician Maria van der Hoeven, a former economy minister whose four-year term has expired.
"There is a lot of expectation on Birol -- not just external performance, but crucially internal upgrade and institutional strategy," said one official on condition of anonymity.
Although speaking for big oil-consuming countries, the IEA finds member the United States once again a leading producer and replacing OPEC as a dominant force on world markets.
And major energy consumers China and India are not even members, presenting a headache for the Paris-based IEA's prized role as the leading forecaster and data repository for opaque energy markets.
Birol also has to convince the oil and gas community, traditionally central to the IEA, to shift towards lower carbon fuels as United Nations' talks, referred to as the Conference of the Parties (COP), on a new climate deal will take place in Paris at the end of this year.
"COP-21 must send a strong signal to investors to not lock in our energy system to a high-carbon future," Birol said in an email.
Environment campaigners are sceptical. They say Birol has always underestimated renewables and over-emphasised the continued role of fossil fuel.
"He is a very smart person. He knows the issue very well. But he is also very conservative," said Sven Teske, a senior renewable energy expert at Greenpeace, who was on the advisory board for the IEA's flagship publication, the World Energy Outlook.
Birol's credentials as a long-term IEA staffer, who has won the loyalty of his colleagues, may help in boosting morale, which insiders say is bruised.
"It's the first time somebody within the organisation has risen to the top job. In many ways, he has been the face of the organisation for some time," said Douglas Hengel, a veteran former U.S. diplomat who liaised with the IEA and is now at the German Marshall Fund think-tank.
..................
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
L' IEA voit une diminution importante de la production non OPEP l'an prochain à cause des prix trop bas. Ils anticipent une diminution de 0.4 millions de b/j de la production des USA en 2016.
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... Low_PricesIEA Sees US Oil Output Collapsing Next Year on Low Prices
by Dmitry Zhdannikov and Christopher Johnson
LONDON, Sept 11 (Reuters)
Lower oil prices will force non-OPEC producers including the United States to cut output by the steepest rate in more than two decades next year, rebalancing an oversupplied oil market, the International Energy Agency said on Friday.
The IEA, which advises the world's biggest economies on energy policy, said global oil demand was poised to climb to a five-year high this year thanks to lower prices.
It steeply revised its outlook for demand for oil from the Organization of the Petroleum Exporting Countries.
The report is one of the most bullish for OPEC since the group shocked markets last year by deciding against cutting production, choosing to fight for market share and depress the output of higher-cost producers such as the United States.
"The big story this month is one of tightening supply, with the spotlight firmly fixed on non-OPEC," the IEA said in its monthly report.
"Oil's price collapse is closing down high-cost production from Eagle Ford in Texas to Russia and the North Sea, which may result in the loss next year of half a million barrels a day - the biggest decline in 24 years."
The projected drop in output would be the largest since 1992, when non-OPEC supply contracted by 1 million barrels per day (bpd) from the previous year, with the collapse of the former Soviet Union.
The IEA said it now expected U.S. light, tight oil production to shrink by 0.4 million bpd next year after expanding by a record 1.7 million bpd in 2014.
Meanwhile, global oil demand growth is expected to climb to a five-year high of 1.7 million bpd or 1.8 percent in 2015, before moderating to a still-above-trend 1.4 million in 2016 - 0.2 million more than in the previous IEA report.
In 2014, growth stood at a five-year low of 0.8 million bpd.
As a result, the world would need much more crude from OPEC, the IEA said. It estimated that the group would need to pump around 31.3 million bpd in 2016 - 0.5 million bpd more than the forecast in the previous IEA report - to balance the market.
In the second half of 2016, OPEC would need to pump some 32 million bpd - the first time the world would require more oil than the group currently produces.
OPEC, led by Saudi Arabia, has been pumping much more oil than the market needed over the past year, resulting in global oversupply and a price crash.
The developments predicted by the IEA should help rebalance oil markets next year and potentially lift prices, which in August sank to six-year lows due to a growing glut and as concern deepened over the Chinese economy.
The IEA said China's economic health represented one of the biggest bearish risks to its forecast but added that Chinese demand for oil products remained remarkably resilient, with growth in the first half of 2015 at more than 5 percent.
"We expect China, the world's second-largest oil consumer, to keep up its crude purchases despite the recent stock market collapse, currency devaluation and steady stream of negative macroeconomic news. Beijing could also buy extra crude to fill up its strategic reserves," the IEA said.
It predicted Chinese oil product demand growth at over 3 percent in 2016.
Before the market rebalances in the second half of 2016, global inventories - already at record levels - will continue to grow and put further pressure on oil prices.
And by the time markets begin to rebalance, Iranian oil could return in big volumes if sanctions are lifted. Iran's crude exports have fallen from roughly 2.2 million bpd at the start of 2012 to around 1.0 million bpd in August.
"While there is unlikely to be a substantial boost in Iranian production before next year, oil held in floating storage could start to hit world markets before then," the IEA said estimating Iran's floating storage at 44 million barrels of which it said condensate amounted to some 60 percent.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
en Français
http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... trole.htmlL'AIE s'attend à un recul de la production de pétrole
Publié le 11-09-2015
LONDRES (Reuters)
La faiblesse des cours du pétrole poussera les pays non-Opep, y compris les Etats-Unis, à procéder à la plus forte baisse de leur production en plus de deux décennies, ce qui rétablira l'équilibre sur un marché mondial en situation d'offre excédentaire, écrit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel.
L'agence basée à Paris, qui conseille les grandes puissances économiques en matière de politique énergétique, estime en outre que la demande mondiale s'apprête à atteindre un pic de cinq ans, grâce à la baisse des prix du brut.
Elle a fortement relevé sa prévision de demande de pétrole à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Ce rapport est l'un des plus favorables à l'Opep depuis que l'organisation a créé un choc sur les marchés l'an dernier en décidant de ne pas réduire sa production, faisant le choix de se battre pour conserver ses parts de marché et de décourager les producteurs à coûts plus élevés comme les Etats-Unis.
"La grande affaire ce mois-ci est le resserrement de l'offre, avec le projecteur fermement braqué sur les pays non-Opep", écrit l'AIE dans son rapport mensuel publié vendredi.
"L'effondrement des prix du pétrole entraîne la fermeture des unités de production à coûts élevés d'Eagle Ford au Texas, en Russie et en Mer du Nord, ce qui pourrait déboucher sur une perte l'an prochain d'un demi-million de barils par jour (bpj) -- la plus forte baisse en 24 ans."
Il s'agira de la plus forte contraction depuis 1992, lorsque l'offre de pétrole non-Opep s'était contractée d'un million de bpj à la suite de l'effondrement de l'ex-Union soviétique.
L'AIE s'attend ainsi à une baisse de 0,4 million de bpj de la production de brut léger américain l'an prochain, après une augmentation record de 1,7 million en 2014.
DEMANDE EN HAUSSE
Dans le même temps, la croissance de la demande mondiale de pétrole atteindra un pic de cinq ans, à 1,7 million de bpj, cette année, avant de se tasser à 1,4 million de bpj en 2016, soit 0,2 million de plus que prévu dans le dernier rapport de l'AIE.
En conséquence, le marché mondial devra s'approvisionner beaucoup plus auprès de l'Opep, note l'AIE, qui estime que l'organisation devra extraire environ 31,3 millions de bpj en 2016 - 0,5 million de plus que prévu dans son précédent rapport - pour rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande.
Au deuxième semestre 2016, l'Opep devra pomper environ 32 millions de bpj pour approvisionner le marché mondial, qui exigera pour la première fois une hausse de sa production.
L'AIE estime que la santé de l'économie chinoise est l'un des risques baissiers les plus importants pour ses prévisions, tout en ajoutant que la demande de produits pétroliers de la Chine a fait preuve récemment d'une remarquable résistance.
Goldman Sachs a en revanche annoncé vendredi qu'il tablait sur une nouvelle chute des cours du brut cette année, avant tout en raison des inquiétudes autour de la hausse de la production de l'Opep et du ralentissement de la croissance chinoise.
La banque d'investissement américaine, qui estime que l'excédent d'offre est supérieur à ses prévisions et devrait persister en 2016, a abaissé, de 57 à 45 dollars le baril, sa prévision de cours moyen du brut léger américain (WTI) pour 2016 et de 52 à 48,1 dollars pour cette année.
Goldman a également abaissé ses prévisions de cours moyen du Brent, de 62 à 49,5 dollars pour 2016 et de 58,2 à 53,7 dollars pour cette année.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Une baisse de 0.4mb/j, ça semble très prudent comme chiffre. Ils annoncent en plus qu'avec cette petite baisse, le marché retrouvera l'équilibre grâce à une demande en progression habituelle, et une augmentation de la production OPEP. Ça donne l'impression que la surabondance qui pèse sur les prix actuels n'est pas si importante que ça.
Le production de schiste est en déclin, et ça va se poursuivre pendant plusieurs mois, probablement plus important que ces 0.4mb/j. C'est ce qui va permettre de retrouver l'équilibre. L'OPEP, grâce à l'Iran, va augmenter sa capacité de production et reprendre son rôle de "swing producer". La grande question, c'est de savoir si dans 2-3 ans, le schiste pourra reproduire un boom et revenir au niveau de production record de ce printemps, ou si les investisseurs n'auront plus confiance dans cette ressource. Si ce n'est pas le cas, on pourra envisager que cette fois, le pic pétrolier sera bien passé.
Le production de schiste est en déclin, et ça va se poursuivre pendant plusieurs mois, probablement plus important que ces 0.4mb/j. C'est ce qui va permettre de retrouver l'équilibre. L'OPEP, grâce à l'Iran, va augmenter sa capacité de production et reprendre son rôle de "swing producer". La grande question, c'est de savoir si dans 2-3 ans, le schiste pourra reproduire un boom et revenir au niveau de production record de ce printemps, ou si les investisseurs n'auront plus confiance dans cette ressource. Si ce n'est pas le cas, on pourra envisager que cette fois, le pic pétrolier sera bien passé.
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
C'est sans compter avec les gigantesques réserves non encore exploitées mais qui le seront tôt ou tard.Le production de schiste est en déclin
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Tita l'explique très bien, et ça n'a rien à voir avec les réserves gigantesques.rico a écrit :C'est sans compter avec les gigantesques réserves non encore exploitées mais qui le seront tôt ou tard.
Personne ne possède directement le capital pour exploiter ce pétrole. On l'emprunte sur les marchés.
Le rendement attendu par les investisseurs est d'autant plus important que l'investissement semble risqué. Cette perception du risque est accrue par les prix faibles actuels (pour ceux qui croient au pétrole de schiste US il y a des super affaires à faire en ce moment, mais ne vous plaignez pas d'avoir perdu vos économies dans 6 mois...). Les investisseurs vont donc réclamer un temps de retour sur investissement hyper rapide.
Ce qui se passe en ce moment augmente à mon sens nécessairement la part consacrée à la rémunération du capital, et le prix-seuil au delà duquel l'exploitation est rentable.
Si l'Arabie Saoudite aime les risques, elle referme les vannes et les rouvre quand le pétrole de schiste à redémarré. Il y aura peu d'investisseurs pour tenter le diable une troisième fois...
Mais il y a des chances que l'économie mondiale supporte mal ces coups de bélier répétés.
lock-out pending...
- Alturiak
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence O
Quelqu'un sait s'il y a une raison à stocker en priorité des condensats ? Des raisons techniques et/ou physiques, autres que d'éventuelles raisons économiques / de marché comme celles suggérées par cet article : http://www.reuters.com/article/2015/07/ ... Z120150723"While there is unlikely to be a substantial boost in Iranian production before next year, oil held in floating storage could start to hit world markets before then," the IEA said estimating Iran's floating storage at 44 million barrels of which it said condensate amounted to some 60 percent.