L'Arabie Saoudite
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Re: L'Arabie Saoudite
En même temps, si elle avait baissé sa production, la production américaine n'aurait pas plafonné du tout et serait arrivé à des niveaux qui aurait mis les Etats Unis en situation de domination sur le marché.
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)
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Re: L'Arabie Saoudite
Les USA n' exportent pas de pétrole brut. On voit pas ou ils vont dominer les marchés.matthieu25 a écrit :En même temps, si elle avait baissé sa production, la production américaine n'aurait pas plafonné du tout et serait arrivé à des niveaux qui aurait mis les Etats Unis en situation de domination sur le marché.
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.latribune.fr/economie/intern ... 06555.htmlL'Arabie Saoudite rattrapée par la baisse des cours du pétrole
Par Robert Jules | 18/09/2015 La Tribune
Arrivé au pouvoir en début d'année, le nouveau roi, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, doit prendre une série de mesures pour moins dépendre des recettes de l'or noir, principale ressource financière du pays, qui vont baisser de plus de 30% par rapport à 2014.
La chute du prix du baril de pétrole, passé de 110 dollars à moins de 50 dollars en l'espace d'une année, pose de sérieux problèmes à l'économie de l'Arabie Saoudite. Son déficit public devrait s'afficher cette année à 15% du PIB, selon la Coface (Samba Financial va jusqu'à 20%) contre 2,3% en 2014, et largement au-dessus des 10% que prévoyait le FMI.
Quant à l'activité, elle s'essouffle. « Nous estimons que le taux de croissance va ralentir en 2015, à 2,5%, alors que la projection officielle établie en 2014 annonçait 3,5% », indique Seltem Iyigün, économiste spécialiste du Moyen Orient, à la Coface.
Première émission de dette depuis 2007
Autre signal, le royaume va emprunter sur les marchés internationaux, en réalisant sa première émission de dette depuis 2007. Il compte lever entre 90 et 100 milliards de riyals (entre 21 et 23,3 milliards et d'euros) via des emprunts à 5 ans d'ici la fin de l'année, selon des sources citées par l'agence Bloomberg.
Pour autant, le pays, contrairement au Venezuela ou à l'Algérie, n'a pas de sérieuses difficultés financières à brève échéance, disposant de réserves de change d'un montant de 661 milliards de dollars, et supportant une dette publique qui ne devrait représenter que 1,8% du PIB cette année.
Mais la perspective d'un prix du baril durablement installé dans une fourchette oscillant entre 50 et 60 dollars - la banque Goldman Sachs a même évoqué un scénario qui le voit baisser à 20 dollars - oblige le nouveau roi, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, arrivé au pouvoir en début d'année à réorienter l'économie.
L'économie saoudienne reste en effet trop dépendante de la rente pétrolière. Or, les ventes d'or noir, qui représenteront cette année 80% des recettes, « vont accuser une baisse de 32% par rapport à 2014 », indique James Reeve, économiste chez Samba Financial Group, dans un rapport publié en août.
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L'épineux problème de la réduction des subventions à l'énergie
Du côté des économies, la principale mesure réside dans la réduction des subventions à l'énergie, qui sont importantes comme en témoigne le prix du litre d'essence : 16 cents de dollar. Mais elle risque d'être impopulaire, même en évoquant la lutte contre le réchauffement climatique et l'efficience énergétique. Si le débat n'est pas encore tranché, l'Arabie Saoudite, à l'exemple des Emirats Arabes Unis, pourrait s'y résoudre partiellement car l'enjeu est de taille. L'ensemble des subventions à l'énergie équivaut à 8% du PIB, selon les calculs de Samba Financial Group.
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Re: L'Arabie Saoudite
Selon JODI, la consommation estivale de l'arabie saoudite atteind maintenant 3 millions de b/j. L'hiver c'est 2 millions.
L'AS absorbe donc elle même un quart de sa production.
L'AS absorbe donc elle même un quart de sa production.
Toujours moins.
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Re: L'Arabie Saoudite
L'Arabie Saoudite gagne un strapontin à l'ONU : elle a été élue à la présidence du conseil des droits de l'homme. C'est pour un an. Elle succède à l'Allemagne.
Toujours moins.
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Re: L'Arabie Saoudite
C'est une plaisanterie?Raminagrobis a écrit :L'Arabie Saoudite a été élue à la présidence du conseil des droits de l'homme.
](./images/smilies/eusa_wall.gif)
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.lepoint.fr/bourse/degringola ... 306_81.phpDégringolade des prix du pétrole : S&P dégrade la note de l'Arabie Saoudite à "A+"
le 30/10/2015 AFP
L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's (S&P) a dégradé vendredi d'un cran à "A+" la note long terme de l'Arabie Saoudite, chef de file de l'Opep, en raison de crainte pesant sur le déficit liée à la baisse des prix du pétrole.
La perspective d'évolution de la note du pays demeure négative, selon un communiqué de l'agence de notation américaine qui se dit prête à abaisser la note dans les deux prochaines années "si le gouvernement ne parvient pas à réduire durablement et de façon importante le déficit" de ses finances publiques.
S&P explique s'attendre à ce que le déficit budgétaire de l'Arabie Saoudite, l'un des tout premiers producteurs mondiaux de pétrole, augmente à 16% du Produit intérieur brut (PIB) en 2015 contre 1,5% en 2014, en raison de la forte chute des prix du pétrole.
En février, S&P avait placé la note du royaume sous perspective négative expliquant qu"en raison de sa haute dépendance au pétrole", la situation de ses finances publiques était en train de s'altérer. L'agence de notation se réservait alors la possibilité d'abaisser la note de l'époque (AA-) dans "les deux prochaines années"
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.romandie.com/news/LArabie-et ... 642965.romL'Arabie étudie un relèvement des prix du carburant sur le marché local
Ryad 27 octobre 2015
L'Arabie saoudite étudie un relèvement des prix des produits pétroliers sur le marché local où ils sont fortement subventionnés, a annoncé le ministre du Pétrole dont le gouvernement est confronté à un déficit budgétaire record dû à la chute des cours du brut.
Les prix finiront par augmenter, a déclaré Ali al-Nouaïmi en marge d'une conférence sur l'énergie à Ryad.
Est-ce à l'étude? La réponse est 'oui', a-t-il ajouté sans plus de détails en réponse à une question sur une possible augmentation des prix du carburant dans le royaume, parmi les plus bas au monde.
En 2013, une étude de l'université américaine Berkeley a démontré que le royaume saoudien avait les plus importantes subventions du carburant au monde, avec un record de quelque 25 milliards de dollars en 2012.
La consommation de carburant en Arabie saoudite a été multipliée par neuf depuis 1971, selon l'étude.
Les prix du carburant à la pompe sont les moins chers dans la région du Golfe et parmi les plus bas dans le monde. Les automobilistes peuvent ainsi faire le plein à quelque 6 dollars pour une voiture normale et à 18 dollars pour une véhicule tout terrain.
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Re: L'Arabie Saoudite
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... tieux.htmlCOP21: l'Arabie saoudite accusée de freiner un accord ambitieux
le 09-12-2015
Le Bourget (France) (AFP)
L'Arabie saoudite, deuxième producteur de pétrole mondial, a beaucoup à perdre dans la transition énergétique que doit impulser le futur accord de Paris sur le climat, et se retrouve accusée de vouloir limiter sa portée pour retarder le crépuscule de l'or noir.
"Pendant longtemps, l'Arabie saoudite n'a pas été en première ligne dans ces négociations, mais là, ils bloquent à peu près sur tous les sujets", affirme à l'AFP Pascal Canfin, expert auprès du World resources institute.
"Ils essaient d'affaiblir l'accord pour qu'il affecte le moins possible leur économie", renchérit Harjeet Singh, de l'ONG Action Aid, car "ils ont tout à perdre et pas grand chose à gagner".
Le royaume saoudien tire l'essentiel de son produit intérieur brut des exportations de pétrole et est assis sur les plus grandes réserves connues de pétrole.
Les scientifiques estiment que la plupart des réserves d'énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) devront être laissées dans les sous-sols pour limiter la hausse de la température mondiale en dessous 2°C, l'objectif poursuivi par les 195 pays participant aux négociations sur le climat au Bourget.
Cela implique que les pays opèrent une révolution énergétique, en délaissant rapidement le charbon et le pétrole pour produire de l'électricité: un virage possible grâce aux énergies renouvelables, en plein essor et aux coûts de plus en plus compétitifs, ou au nucléaire.
Mais Ryad ne l'entend pas ainsi.
A la tribune de la COP21 lundi, le ministre saoudien du pétrole Ali Al-Naimi s'est dit favorable au solaire et à l'éolien, au gaz, et à la capture/stockage du carbone. Mais il a aussi appelé de ses vœux à "des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre qui ne discriminent aucune source d'énergie".
"Cela signifie: +il ne faut pas viser les fossiles+, c'est quand même impensable de dire ça à la tribune alors que la communauté internationale tente justement de trouver les moyens d'en sortir", s'exclame Célia Gautier du Réseau action climat, qui regroupe les ONG françaises.
"Ils savent qu'il y aura une fin du pétrole, ils commencent à diversifier leur économie, mais ce qu'ils veulent c'est ralentir le processus, c'est empêcher l'accord de Paris de l'accélérer", accuse-t-elle.
- Un risque de blocage? -
Le Venezuela, qui tire la moitié de son PIB de l'or noir, "est dans la même situation (...) ils refusent le mot +décarbonation+ de l'économie par exemple", relève Célia Gautier, pour qui "les pétroliers font tout ce qu'ils peuvent pour avoir un accord le moins ambitieux possible".
"Sur les sujets clé comme les objectifs de long terme et la date de révision des engagements des pays, l'Arabie saoudite défend les options les plus faibles", regrette Célia Gautier.
Sur l'aide aux pays en développement, Ryad défend, comme les pays émergents, un statu quo. "Sur la base du PIB/habitant, ils seraient en position de participer à l'aide aux pays du Sud, mais ils rejettent cette option, et demandent même à bénéficier de financements et de technologies pour se diversifier", résume Pascal Canfin.
Y-a-t-il finalement un risque réel de blocage par Ryad dans les prochaines 48 heures? Lors des conférences climat de l'ONU (COP), aucun pays n'a de droit de veto, mais le consensus le plus large est recherché.
"Si l'Arabie saoudite bloque, que feront les autres pays pétroliers et les pays dans leur zone d'influence géographique comme l'Egypte?", interroge Pascal Canfin.
Selon Safa Al Jayoussi, porte-parole du réseau d'ONG arabes IndyAct, "jusqu'ici Ryad s'est beaucoup exprimé au nom du groupe Arabe (22 pays), mais cela ne reflète pas la vision de tous ses membres, dont certains sont franchement engagés dans le développement des énergies renouvelables comme le Maroc ou la Jordanie".
Et si malgré tout, dans la nuit de jeudi à vendredi lorsqu'un accord est espéré, il y avait blocage?
"Cela pourrait se terminer par des coups de fils entre Paris et Ryad", avance Pascal Canfin, ex-ministre français du Développement.
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Re: L'Arabie Saoudite
Trois Rafales pour le prix de deux? Faudrait quand même pas qu'ils viennent gâcher le discours d'autosatisfaction de F. Hollandeenergy_isere a écrit :"Cela pourrait se terminer par des coups de fils entre Paris et Ryad", avance Pascal Canfin, ex-ministre français du Développement.

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Re: L'Arabie Saoudite
Si on demande à quelqu'un de deviner quels pays font pire que la France en matière de déficit publique, la Grèce sera le nom qui a le plus de chance de sortir. D'autre penseront au portugal, ou même au Japon. Mais personne ne songera à citer l'Arabie Saoudite.
Et pourtant Le Royaume conclut l'année avec un déficit record de 90 milliards d'euros, soit un abyssal 12% du PIB.
Pas besoin de chercher les raisons très loin : la baisse du prix du pétrole a tari les recettes. La guerre au Yémen coute cher aussi. Ainsi que le soutien aux autres pays arabes (Egypte en tête)
Pour 2016, ils vont essayer de restreindre le déficit, pour celà ils vont notamment augmenter le 50% le prix de vente, très bas actuellement, de l'essence. Ils envisagent aussi d'instaurer une TVA - décidément une invention française qui s'exporte bien.
Et pourtant Le Royaume conclut l'année avec un déficit record de 90 milliards d'euros, soit un abyssal 12% du PIB.
Pas besoin de chercher les raisons très loin : la baisse du prix du pétrole a tari les recettes. La guerre au Yémen coute cher aussi. Ainsi que le soutien aux autres pays arabes (Egypte en tête)
Pour 2016, ils vont essayer de restreindre le déficit, pour celà ils vont notamment augmenter le 50% le prix de vente, très bas actuellement, de l'essence. Ils envisagent aussi d'instaurer une TVA - décidément une invention française qui s'exporte bien.
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ix.N371354L'Arabie saoudite ne veut pas changer sa politique pétrolière malgré la baisse des prix
Usine Nouvelle le 31 décembre 2015
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al Naimi, a déclaré que son pays, premier exportateur mondial de pétrole brut, n'entendait pas limiter sa production et qu'il pouvait répondre à une augmentation de la demande, a rapporté mercredi 30 décembre la chaîne de télévision d'Etat Al Ekhbaria.
Le Wall Street Journal a rapporté les mêmes déclarations qu'Al Ekhbaria et cite aussi des propos d'Ali al Naimi selon lesquels la politique pétrolière saoudienne est "fiable" et ne changera pas.
Le ministre avait fait dans le passé des déclarations similaires concernant ses intentions en matière d'augmentation de la production de brut.
Lundi, le gouvernement saoudien, dont les recettes sont grevées par la chute du prix du baril, a annoncé son intention de réduire le déficit budgétaire en coupant dans les dépenses, notamment les subventions à l'énergie, tout en augmentant certaines taxes et en favorisant les privatisations.
défendre ses parts de marché
Ces projets sous-entendent que Ryad se prépare à une période prolongée de prix pétroliers bas. Le cours du baril a touché ce mois-ci son plus bas niveau depuis 2004 après avoir baissé de plus de 65% depuis la mi-2014.
"Nous prévoyons, à partir de maintenant, une augmentation de l'efficacité de la consommation d'énergie, ce qui signifie que la consommation d'énergie va se réduire", a dit Ali al Naimi en référence aux réformes annoncées des subventions à l'énergie.
Lundi le président de la compagnie pétrolière publique Aramco a estimé que son pays était mieux préparé que d'autres producteurs à faire face à la faiblesse des cours.
L'Arabie saoudite a pris cette année au sein de l'Opep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, la tête de l'opposition à une réduction de la production censée favoriser la remontée des cours, Ryad privilégiant la défense de ses parts de marché.
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... l-151228-0L'Arabie saoudite augmente le prix de l'essence de plus de 50%
AFP le 28 déc. 2015
L'Arabie saoudite a décidé lundi d'augmenter de plus de 50% certains prix de l'essence dans le cadre d'une révision des subventions touchant les prix de l'électricité, de l'eau, du diesel et d'autres produits pétroliers, largement subventionnés dans le royaume.
Ces décisions, dont certaines entrent en vigueur dès mardi selon l'agence officielle SPA, interviennent quelques heures après l'annonce par le royaume d'un déficit budgétaire record de 98 milliards de dollars (89,2 milliards d'euros) en 2015 et l'adoption d'un budget 2016 également largement déficitaire, en raison de l'effondrement des prix du pétrole, matière première dont l'Arabie est le premier exportateur mondial.
Selon la décision du Conseil des ministres, le prix de l'essence sans plomb 95 augmente ainsi de 50%, passant de 0,60 riyals à 0,90 riyals (0,24 dollar) le litre, et celui de l'essence 91 de 67%, passant de 0,45 riyals à 0,75 riyals (0,20 dollar) le litre.
Les prix de l'essence dans la région du Golfe sont parmi les moins chers du monde. Le géant pétrolier Aramco a annoncé sur Twitter la fermeture immédiate des stations-service jusqu'à lundi minuit afin de permettre la reprise des ventes avec les nouveaux prix. Le Conseil des ministres a indiqué que l'augmentation des prix de l'essence était destinée à s'adapter aux prix sur le marché international.
Le ministère des Finances a annoncé lundi une série de mesures d'austérité pour contenir les dépenses publiques, incluant un programme sur cinq ans pour réduire les subventions sur les prix de l'eau et des produits pétroliers. La question des subventions est très sensible en Arabie saoudite où les habitants sont habitués à des coûts très bas des services publics et des carburants.
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Re: L'Arabie Saoudite
http://www.tsa-algerie.com/20151231/pet ... ncurrence/Pétrole, Syrie : l’Arabie et l’Iran en vive concurrence
31 décembre 2015
L’Arabie Saoudite a adopté, lundi 28 décembre, son budget pour 2016, prévoyant un déficit colossal de 87 milliards de dollars en raison de l’effondrement des prix du pétrole. Ses recettes devraient plafonner à 137 milliards de dollars, au plus bas depuis 2009. Les dépenses publiques du royaume devraient elles s’élever à 224 milliards de dollars, notamment du fait des dépenses militaires, à cause de la guerre au Yémen et de l’instabilité dans la région.
Certes, l’Arabie possède des réserves financières infiniment supérieures, mais elle doit faire face à une baisse de la demande pétrolière sur les marchés internationaux qui s’annonce durable. La production et l’exportation du pétrole assurent en effet les trois quarts des recettes budgétaires de l’Arabie Saoudite.
Calculs politiques
Le gouvernement saoudien doit d’autant plus s’en vouloir que ce pays a été le premier à initier volontairement une chute des cours pétrolier. Son objectif ? Défendre ses parts de marché plutôt que les prix. Mais pas seulement : il veut aussi contrarier le retour du pétrole iranien, le grand rival régional. Certains calculs montrent en effet que Téhéran aurait théoriquement besoin d’un baril à 130 dollars pour annuler son déficit budgétaire.
Du coup on a vu le baril passer en quelques mois de 100 dollars à un peu moins de 37 dollars en cette fin 2015. En juillet 2008, l’or noir culminait même à 147 dollars – les experts n’excluaient pas à l’époque un baril à 200 dollars. Dans les pronostics de début 2014, le baril atteignait encore un cours à 110 dollars. La baisse est de 68% depuis juin 2014.
De multiples facteurs expliquent ce retournement du marché. Le ralentissement de l’économie mondiale au second semestre en est la première raison avec notamment une demande moins dynamique de la Chine, gros consommateur d’énergie. Il y a également la concurrence d’autres producteurs comme les États-Unis, devenus premier producteur mondial devant l’Arabie Saoudite grâce au pétrole de schiste. D’ailleurs, pour la première fois depuis quarante ans, les États-Unis vont pouvoir exporter du pétrole brut. La Chambre des représentants américains a en effet voté, vendredi 18 décembre, un texte qui ouvre la voie à la levée de cette interdiction.
Pour sa part, l’Iran, autorisé à revenir sur le marché, va augmenter sa production de pétrole et se servir de cette manne financière pour étendre son influence, déjà importante, au Moyen-Orient.