[Aérien] Compagnies aériennes en difficulté
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Les avions aussi vont à la casse
ENVIR0NNEMENT (???) Cette année, 200 appareils seront mis hors service. Leur démantèlement est financé par la vente des matériaux récupérés. Airbus, Suez et un groupe familial, Bartin, se lancent dans cette activité.
Dans les 20 prochaines années, 4 000 à 6 500 avions partiront à la casse. C'est l'estimation de Bruno Costes, directeur du secteur Environnement en charge de la coordination des activités industrielles chez Airbus. Dès 2006, 200 appareils sortiront du circuit, selon Sita, filiale de Suez, de traitement des déchets. C'est à peine 10% des 1 992 avions recensés par le consultant Airclaims.com et qui ne volent plus pour diverses raisons : trop vieux, propriétaires en faillite, endommagés... Ce nombre augmentera dans les années à venir. En effet, les compagnies aériennes sont entrées dans une période de renouvellement de leur flotte. En 2005, Airbus et Boeing ont enregistré 2 057 commandes. D'une part, la flambée des cours du pétrole pousse les transporteurs à acheter des avions neufs, donc plus économes. D'autre part, nombre d'appareils en service approchent les 30 ans, ce qui pour eux est l'âge de la retraite.
Nom de code : Pamela
Airbus a créé un consortium avec sa maison mère EADS et sa filiale Sogerma, et avec Sita. En mars, il inaugurera une propre plate-forme de recyclage d'avions à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Le premier «client» sera un Airbus A 300 de la compagnie turque, Onur Air. Son démantèlement durera 20 mois jusqu'en novembre 2007. Une partie des éléments seront recyclés et réutilisés soit par l'industrie aéronautique, soit dans d'autres activités. Les autres seront envoyés à la ferraille. L'avion d'Onur Air va servir de cobaye au projet Pamela (pour Process for advanced management of end of Life aircraft). «Nous allons définir un processus précis de déconstruction des avions en fin de vie, un standard garantissant un respect de la sécurité et de l'environnement que l'on puisse déployer là où sont parqués les avions» (ça sent la délocalisation à plein nez), explique Bruno Costes. L'objectif du consortium mené par Airbus est d'arriver à recycler 85% à 95% des déchets aéronautiques à l'horizon 2015. Il s'agit d'anticiper de futures directives européennes.
Une autre initiative est celle de Bartin, groupe famlilial des traitements de déchets, a investi 500 000 euros dans la création d'une filiale de recyclage aéronautique, Bartin Aero Recycling. Sa plate-forme, la première du genre en Europe, a ouvert ses portes en juin 2005 sur l'aéroport de Châteauroux-Déols. L'entreprise, qui a déjà désossé un Boeing B 747, travaille maintenant sur un Airbus A 300. La méthode est bien rodée. «L'avion est découpé par la pince géante et tronçonné, explique Laurent Bruneau, directeur du site de Bartin à Châteauroux. Nous enlevons ensuite tous les éléments intérieurs accessibles : des garnissages, des kilomètres de câblages, etc., que nous trions avant de broyer.»
Ensuite, Bartin revend le métal qui compose 70% d'un avion afin de payer le travail de démantèlement. De même, l'électronique de bord peut être revendue. Quant aux moteurs, ils sont depuis plusieurs années débarassés des matériaux les plus nocifs (amiante, mercure, plomb). Ce qui facilite leur recyclage.
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Loup Espiègle, je me dis finalement que les vols gratuits financés par la pub, ça aurait pu être, non pas un modèle économique, mais simplement un énorme coup de pub.
Imagine le concept : tu as besoin de mieux faire connaître ta compagnie low cost. Le problème, c'est qu'une campagne de pub internationale, ça coûte très cher. Pas grave : tu annonces aux médias que tu vas lancer les premiers vols gratuits financés par la pub. Tu as déjà des chances pour qu'on en entende parler : les journalistes raffolent des trucs superficiels. Tu réussis ensuite à trouver quelques annonceurs gogos en leur disant qu'ils vont participer à un formidable nouveau concept... Je te parie que le jour où l'avion décolle, tu as au moins une dizaine de télés sur place pour filmer "l'évènement". C'est typiquement le genre de sujet qui va plaire au grand public. Le soir, tu as Claire Chazal au JT qui lance le sujet : "C'est une grande première dans le monde du transport aérien. La compagnie K2Air a en effet assuré aujourd'hui son premier vol gratuit, entièrement financé par la publicité qui sera diffusée aux passagers pendant le temps de leur voyage. C'est un reportage d'Emile Duglantier...". Ça ne te coûte pas un rond. Rien ne t'oblige de poursuivre l'expérience. En plus, il y a la bonne excuse de la hausse du kérosène. Dans l'esprit des gens désormais, au mieux tu es gratuit, au pire tu n'es pas cher. C'est, poussé à l'extrème, un peu le principe des billets de TGV à 25 € sur Paris-Marseille. On en parle beaucoup, mais ils sont distribués au compte goutte et la grande majorité des passagers paient le prix fort, alors même qu'ils se sont peut-être renseignés pour avoir le fameux billet à 25 €.
J'ai raté ma vocation : j'aurais dû être un odieux capitaliste assoiffé d'argent !
Imagine le concept : tu as besoin de mieux faire connaître ta compagnie low cost. Le problème, c'est qu'une campagne de pub internationale, ça coûte très cher. Pas grave : tu annonces aux médias que tu vas lancer les premiers vols gratuits financés par la pub. Tu as déjà des chances pour qu'on en entende parler : les journalistes raffolent des trucs superficiels. Tu réussis ensuite à trouver quelques annonceurs gogos en leur disant qu'ils vont participer à un formidable nouveau concept... Je te parie que le jour où l'avion décolle, tu as au moins une dizaine de télés sur place pour filmer "l'évènement". C'est typiquement le genre de sujet qui va plaire au grand public. Le soir, tu as Claire Chazal au JT qui lance le sujet : "C'est une grande première dans le monde du transport aérien. La compagnie K2Air a en effet assuré aujourd'hui son premier vol gratuit, entièrement financé par la publicité qui sera diffusée aux passagers pendant le temps de leur voyage. C'est un reportage d'Emile Duglantier...". Ça ne te coûte pas un rond. Rien ne t'oblige de poursuivre l'expérience. En plus, il y a la bonne excuse de la hausse du kérosène. Dans l'esprit des gens désormais, au mieux tu es gratuit, au pire tu n'es pas cher. C'est, poussé à l'extrème, un peu le principe des billets de TGV à 25 € sur Paris-Marseille. On en parle beaucoup, mais ils sont distribués au compte goutte et la grande majorité des passagers paient le prix fort, alors même qu'ils se sont peut-être renseignés pour avoir le fameux billet à 25 €.
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- thorgal
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voici quelques mots assez inquietants pour l'economie mondiale (chope sur le site de Matt Savinar):
le pdf ici
extrait :
le pdf ici
extrait :
Considering direct and multiplier effects of air transport alone, a total output of $1 360 billion and 27.7 million jobs were generated worldwide in 1998, according to an estimate for the Air Transport Action Group (ATAG – a Coalition of broad-ranging organizations and businesses from civil aviation and related industries).
In a nutshell, more than 4.5% of world economic output may be attributed to the air transport component of civil aviation.
- GillesH38
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Aïe, aïe, aïe, et dire que les amendes pour ententes illicites ont tendance ces derniers temps à battre record sur record...Enquête de l'UE pour entente illicite dans le fret aérien
BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne annonce avoir ordonné des perquisitions dans plusieurs firmes de cargo dans le cadre d'une enquête pour entente illicite sur les prix.
"La Commission a des raisons de croire que les firmes concernées ont peut-être violé le traité (européen) interdisant des pratiques telles qu'une entente sur les prix", indique l'exécutif européen dans un communiqué.
A Londres, British Airways a annoncé au même moment avoir reçu une demande d'information de la Commission européenne et du département américain de la Justice concernant ses activités de cargo. La demande porte sur "des soupçons d'entente illicite concernant Brisith Airways et un certain nombre d'autres compagnies aériennes et transporteurs de fret", précise la troisième compagnie européenne dans un communiqué.
L'allemande Lufthansa et la compagnie cargo Cargolux ont également dit être concernées par l'enquête.
Un porte-parole d'Air France, interrogé par Reuters, a dit n'avoir aucun commentaire à faire dans l'immédiat.
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Les compagnies aériennes sous le coup d'une enquête mondiale
Entente La Commission et le FBI enquêtent sur un éventuel cartel dans le fret aérien entre compagnies. Silencieuses, celles-ci semblent embarrassées.
Christine Ducros et Aude Serès
[16 février 2006]
DOUCHE froide à Shanghaï. C'est durant l'Air Freight Forum Asia 2006, la grand-messe annuelle du fret aérien, que les professionnels du secteur ont appris que la Commission européenne venait d'évoquer au grand jour la vaste enquête qu'elle mène depuis quelque temps sur leurs pratiques tarifaires. Motif ? Bruxelles aurait de bonnes raisons de croire que certaines compagnies ont enfreint l'article 81 du traité communautaire qui interdit l'entente sur la fixation des tarifs.
Sur place, Marc Boudier, vice-président exécutif d'Air France Cargo, a reconnu que des enquêteurs s'étaient présentés à son bureau à Paris pour examiner des documents. «Nous sommes surpris parce que c'est une procédure très lourde», a-t-il dit. British Airways, Lufthansa, SAS, American Airlines, Japan Airlines, Korean Air et Cathay Pacific sont aussi concernées. A Chicago, United Airlines a dit faire partie des transporteurs visés par cette enquête. Mais a protesté de sa bonne foi. Globalement, les compagnies se montrent très discrètes. Aux côtés de la Commission, le gouvernement américain mène aussi l'enquête. Comme les autorités de plusieurs pays asiatiques. L'affaire est importante car le fret aérien représente environ 12% du marché mondial de l'aviation commerciale, selon l'Association internationale du transport aérien.
La constitution de cartel constitue un délit passible de longues peines de prison aux Etats-Unis et, dans l'Union européenne, les entreprises risquent des amendes représentant jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires. Ces ententes supposées auraient débuté en 2001 et concerneraient surtout des surcoûts liés au kérosène et aux mesures de sûreté mises en place après les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. «Les surcoûts liés aux risques de guerre après l'invasion américaine de l'Irak en 2003 seraient aussi en cause», a révélé SAS, la compagnie scandinave.
Des surtaxes qui remonteraient à 2001
Or, sur certaines liaisons, comme les routes Europe-Asie, ces surcharges doubleraient quasiment le prix de base du fret. «En vain, nous nous sommes plaints auprès des compagnies», explique Philippe Bonnevie, délégué général de l'Association des utilisateurs de transport de fret. Ce client averti remarque que «le prix de base varie d'une compagnie à l'autre alors que les surcharges sont étrangement similaires. Elles augmentent quasiment en même temps et du même montant !», fustige-t-il. «Ces pratiques ont suscité une profonde suspicion chez les chargeurs», surenchérit Nicolette van der Jagt, secrétaire général de l'Association européenne des chargeurs (ESC). Faute de réponses des compagnies, cette association a alors engagé des «discussions» avec les experts de la Commission, qui, visiblement, l'ont entendue.
- MadMax
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Comment font-ils pour perdre de l'argent avec un produit de couverture ? Où serait-ce les couvertures qui viendraient à échéance ?US Airways a subi une perte moins lourde qu'attendu au T4
NEW YORK, 21 février (Reuters) - US Airways Group , né l'an dernier de la fusion d'America West Airlines et d'US Airways, a publié mardi une perte trimestrielle hors exceptionnels moins lourde qu'attendu.
La compagnie aérienne américaine affiche au titre du quatrième trimestre une perte nette de 261 millions de dollars, soit 3,26 dollars par action, contre 69 millions (4,66 dollars/action) pour la seule America West un an plus tôt.
Hors éléments exceptionnels - parmi lesquels une perte liée à la couverture des achats de kérosène et les coûts induits par la fusion - le nouvel ensemble a subi sur le trimestre une perte de 138 millions, soit 1,72 dollar par action.
Les analystes financiers tablaient en moyenne sur une perte hors exceptionnels de 1,89 dollar par action selon Reuters Estimates.
America West, qui s'est associé à plusieurs autres investisseurs pour reprendre US Airways alors en faillite l'an dernier, est considéré comme l'acquéreur du point de vue comptable bien que le nouvel ensemble ait pris le nom d'US Airways.
America West et US Airways affichent chacune une perte hors exceptionnels réduite par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent./MA
- Stéphane
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Je crois que la dépêche est rédigée de manière approximative. Acheter du kérosène, fût-ce sous forme de couverture, représente toujours une charge pour une compagnie aérienne, et donc contribue à renforcer ses pertes, s'il y en a. Cela dit, en prévision de la hausse ou du maintien du prix du baril de pétrole, ces sociétés anticipent l'achat de carburant à des prix plus bas que celui du marché "spot", mais en très grandes quantités (pour plusieurs mois, voire plusieurs années parfois pour les plus solides, comme Air France), ce qui grève forcément lourdement leur trésorerie.MadMax a écrit :
Comment font-ils pour perdre de l'argent avec un produit de couverture ? Où serait-ce les couvertures qui viendraient à échéance ?
Je pense que les compagnies ont tout intérêt à procéder de la sorte pour le court-moyen terme, même si cela peut contrarier certains de leurs actionnaires, sans doute peu enclins à accepter sans réagir des pertes à répétition. Mais il faudra bien qu'ils s'y habituent, non ?
- MadMax
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Merci pour ces précisions.
EasyJet s'attend à une perte au S1, prévisions 2006 maintenues
LONDRES, 22 février (Reuters) - La compagnie aérienne à bas coûts EasyJet a annoncé mercredi maintenir ses prévisions de résultats pour l'ensemble de 2006 tout en anticipant une perte au premier semestre, en raison de la hausse des prix des carburants.
"Pour le premier semestre de cette année, nous prévoyons une hausse de 50% des coûts unitaires de carburants. Cet impact sur les prix se traduira par une augmentation des charges d'environ 55 millions de livres (80,6 millions d'euros)", a déclaré son président, Colin Chandler, dans un communiqué publié avant l'assemblée générale annuelle.
EasyJet prévoit toujours une hausse à un chiffre de ses profits cette année mais table sur une perte avant impôt de 45 millions de livres au premier semestre./MA
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Il s'agit du premier semestre de leur exercice fiscal, qui va de début octobre à fin mars - ce qui explique qu'il commence à diffuser leur profit warning. Les deux précédents premiers semestres (2005 et 2004) étaient également dans le rouge, selon leur document de présentation des comptes.
En fait, EasyJet fait son beurre durant le printemps et l'été... pour l'instant. Ses couvertures l'ont sauvé mais elles ne seront pas éternelles.
En fait, EasyJet fait son beurre durant le printemps et l'été... pour l'instant. Ses couvertures l'ont sauvé mais elles ne seront pas éternelles.
Méfiez-vous des biais cognitifs
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A Sylvain qui s'interessait au recyclage des avions
à http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... &start=315
voici des nouvelles du début d'activité du centre de dementélement de Tarbes :
http://www.aerospacemedia.com/AFP/previ ... c4vu7o.xml

à http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... &start=315
voici des nouvelles du début d'activité du centre de dementélement de Tarbes :
http://www.aerospacemedia.com/AFP/previ ... c4vu7o.xml
On ne sait pas déconstruire nos vieux porte-avions, espérons qu' on soit meilleurs dans la deconstruction d'avions.Arrivée à Tarbes du premier avion sur la plate-forme de déconstruction
TARBES, 24 fév 2006 (AFP) -
Le premier avion accueilli sur la plate-forme de déconstruction d'avion pour y être démantelé, un A300, est arrivé vendredi en provenance d'Istanbul à Tarbes, a-t-on appris auprès d'Airbus, qui pilote ce projet.

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en cherchant un peu j'ai trouvé que ce centre de Tarbes devra aussi dementeler des avions militaire de l' armée de l'air.
voir à : http://www.senateurs-socialistes.fr/art ... 2433/1/453
de Alliot Marie à une Sénatrice :
voir à : http://www.senateurs-socialistes.fr/art ... 2433/1/453
de Alliot Marie à une Sénatrice :
S'agissant du projet Tarmac, que vous avez évoqué, nous l'avons en quelque sorte « porté » ensemble sur les fonts baptismaux au ministère de la défense. Ce projet rassemble les industriels Airbus, SITA et Sogerma et s'inscrit dans le cadre des futures directives européennes en matière de recyclage.
L'objectif des industriels est de mettre en oeuvre leur savoir-faire pour valoriser les matériaux qui pourront être récupérés, avec un démarrage effectif de l'activité prévu en janvier 2007. Nous sommes donc, aujourd'hui, dans la phase préparatoire.
Je vous confirme mon souhait que ces démantèlements puissent être le fait également du ministère de la défense. L'armée de l'air devra notamment, dans les prochaines années, éliminer environ 85 avions, pour un poids total de 500 tonnes, ce qui représente donc une tâche importante. Je souhaite que le site de Tarbes bénéficie, à tout le moins,d'une partie de ce démantèlement précis, car cela me paraît tout à fait normal.
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Un trés interressant papier sur la démolition d'avion :
http://www.aviation-civile.gouv.fr/html ... 13-333.pdf
http://www.aviation-civile.gouv.fr/html ... 13-333.pdf
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Rome autorise la reprise de Volare par Alitalia
ROME (Reuters) - La compagnie aérienne Alitalia a obtenu le feu vert du gouvernement pour l'acquisition de sa concurrente en faillite Volare, annonce le ministère de l'Industrie dans un communiqué.
L'acquisition, d'un montant de 38 millions d'euros, permettra à la première compagnie aérienne italienne de mettre la main sur de précieux créneaux d'atterrissage à l'aéroport de Milan-Linate, dans le cadre de sa stratégie de reconquête des parts de marché abandonnées ces dernières années à la concurrence "low-cost".
L'opération, qui doit encore être avalisée par les autorités anti-trust, revêt aussi un caractère défensif pour Alitalia puisque son administrateur délégué Giancarlo Cimoli a estimé que la compagnie perdrait 125 millions de chiffre d'affaires en 2008 si Volare était reprise par son plus proche concurrent, Air One.
Air One, qui a fait l'offre la plus élevée derrière celle d'Alitalia, estime que sa rivale ne respecte pas les règles de la concurrence et n'est pas en position d'acquérir un autre transporteur après avoir évité de peu la faillite l'an dernier.
Air One avait porté l'affaire en justice et obtenu le blocage de la vente en janvier. Mardi, Alitalia a obtenu en justice l'annulation de cette première décision.
Volare, qui a déposé son bilan il y a plus d'1 an, emploie quelque 700 salariés dont environ 70 pilotes et membres d'équipage, selon les chiffres fournis par Alitalia.
Outre l'Italie, Volare dessert l'île Maurice, Cuba, le Mexique, les Maldives et le Sri Lanka.