
le 24 h photo du Figaro
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Un piezo sur ce type de sollicitation mécanique ne récupère pas grand chose. La majorité de l'énergie est stockée sous forme élastique, et rendu lorsque la voiture part. Le facteur de conversion est en pratique faible. Sans compter les prix, outre le pvdf, les matériaux pzt sont chers à très cher pour du multicouche.kercoz a écrit :Un matériel Piezzo me semblerait plus pertinent... mais je n' ai aucune idée du cout .... par contre dans des endroits sensibles au gel, ça pourrait etre intéressant ...( pont qui freeze at first ) .... dans mes lots de bouquins , je suis tombé sur des brevets d' inventions des années 1880 du début de l' élec avec de trucs pas possibles .....chaussures a semelle piezzo qui chauffe le pied ... je pense qu' on peut avoir le même resultat en faisant circuler un liquide épais de l' avant vers l' arrière de la semelle ce qui engendre un échauffement ( huile ) ....y'avait aussi un truc agri dingue ( cadeau noel pour remundo ): pour empècher l' erection des étalons : coup de courant qd le membre se redresse ..!!! faut que je retrouve et mette le dessin .
http://www.moteurnature.com/28698-la%20 ... 85-euro-m2La route solaire Wattway de Mme Royal : 1785 €/m²
Ven 23/12/2016 MoteurNATURE — Enthousiasme à modérer.
La route solaire de Mme Ségolène Royal dans l'OrneC'est un évènement : la France a été jeudi 22 décembre 2016, un leader mondial des énergies renouvelables. La ministre de l'environnement a inauguré dans le département de l'Orne, la première démonstration au monde de la route solaire Wattway. Fantastique ! Sauf que l'enthousiasme devant la prouesse technologique ne doit pas faire ignorer la réalité des chiffres.
D'abord, si on parle de la RD5 à Tourouvre au Perche, une petite ville de 3400 habitants, ce n'est en fait qu'une demie-route qui a été recouverte de panneaux solaires. Il y a une ligne blanche au milieu de la chaussée, et il n'y a des cellules photovoltaïques que d'un seul côté, sur 1 km de longueur. 2800 m² de panneaux solaires sous un revêtement de granulat transparent. Le drame est que le budget de construction ait été absolument considérable. 5 millions d'euros ! Soit 1785 €/m². C'est plus de 5 fois plus que ce que paierait un particulier pour une installation photovoltaïque à son domicile*. Et encore, le particulier paie cher. Pour un investisseur qui construirait une centrale solaire de plusieurs milliers de m², le prix serait encore divisé par deux (sans compter le prix du foncier).
La route solaire Wattway coûte donc plus de 10 fois plus cher qu'une centrale solaire classique, pour une efficacité qui sera forcément moindre, puisque la route n'est pas inclinée à 33° comme le demande les panneaux solaires à la latitude de la France, et que le fonctionnement ne sera pas du lever du soleil jusqu'à son coucher, puisqu'il y aura des véhicules qui circuleront sur la route. On peut aussi s'interroger sur la durabilité. Un panneau solaire dure un quart de siècle sur un toit, mais on ignore ce qu'il en sera avec la circulation routière.
Pour autant, on ne condamnera pas puisqu'il s'agit encore d'un projet pilote, et que la technologie va encore progresser, notamment pour les coûts de production et d'installation. Le groupe Colas, derrière la technologie Wattway, a eu la tâche aisée pour lancer son produit. Il lui a suffit de convaincre Ségolène Royal. La demie-route construite dans l'Orne a ainsi été entièrement subventionnée par l'état... Il lui reste maintenant à convaincre les investisseurs privés.
Laurent J. Masson
*Pour un particulier qui veut rendre sa maison autonome, et couvrir ses besoins en électricité, il faut tabler sur un budget de 10 000 €. On achètera pour ce prix quelques 25/30 m² de panneaux solaires. On trouve aujourd'hui des panneaux photovoltaïques monocristallin de très belle qualité à 220/250 €/m², et on atteindra les 10 000 € en ajoutant le prix de l'onduleur, du câblage et de l'installation (au sol, supplément à prévoir si sur toiture) par un professionnel.
Cette route PV, c'est de la daube, on est d'accord!Remundo a écrit :je t'ai connu plus clairvoyant que ça, Mobar,
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... dee_109562La route solaire est-elle (finalement) une bonne idée ?
Le 09.01.2017 Sciences et Avenir
La première route solaire pour automobiles au monde a été inaugurée en Normandie par Ségolène Royal. Rapidement, ses détracteurs se sont exprimés, lui reprochant un mauvais rendement énergétique. Explications avec Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS et Directeur de l'Institut de recherche et développement sur l'énergie photovoltaïque (IRDEP).
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http://www.connaissancedesenergies.org/ ... ans-avenirLa route solaire : une idée lumineuse ou une gabegie sans avenir ?
Olivier Appert, Ancien président Directeur général d’IFP Énergies nouvelles
Président du Conseil Français de l’Énergie
Conseiller au Centre Énergie de l'Ifri
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et les emplois ne seront pas durables, puisque l'Etat est surendetté !Avant d’engager des développements aussi coûteux, il aurait été souhaitable de recueillir l’avis d’experts compétents. Cela ne semble pas le cas dans la mesure où l’avis du Conseil scientifique de l’Ademe n’a pas été sollicité. Cette technologie n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est d’avoir trouvé un État prêt à dépenser beaucoup d’argent. Ceci a fait dire à Jenny Chase, directrice des analyses solaires au sein de Bloomberg New Energy Finance : « les routes solaires semblent être un moyen de subventionner les entreprises françaises, pas de produire de l’électricité » Espérons que les emplois créés seront durables...
Raisonnement applicable à tous les mécanismes qui sont subventionnés par l'état et perdurent malgré l'endettement, Un programme de R&D ou de démonstration n'a pas vocation à être rentable seulement riche d'enseignements, on verra ce qu'en fera le successeur de Ségoulène ou plutôt de Groland, parce que c'est lui qui a pris la décision!Remundo a écrit : et les emplois ne seront pas durables, puisque l'Etat est surendetté !
Oui, la recherche coûte cher et est financée par l'Etat, sans forcément produire de résultats rentables. Mais là, on n'est plus dans la recherche ou le prototype, mais la pré-commercialisation. Et là, les coûts et la rentabilité du projet peuvent être calculés. La seule innovation du projet est de poser des panneaux solaires sur une route, ajoutant obligatoirement un surcoût face à un panneau classique (durée de vie réduite et construction onéreuse), et une production réduite par rapport à à une exposition classique. La question est donc, quel avantage cette innovation peut-elle procurer? Les routes sont un grand chantier permanent, donc un déploiement pourrait se faire très rapidement. Cependant, dès qu'on abordera le financement à grande échelle, ça va se casser la gueule. Personne ne va investir là-dedans alors qu'on obtiendrait plus sur d'autres projets.mobar a écrit :Raisonnement applicable à tous les mécanismes qui sont subventionnés par l'état et perdurent malgré l'endettement, Un programme de R&D ou de démonstration n'a pas vocation à être rentable seulement riche d'enseignements, on verra ce qu'en fera le successeur de Ségoulène ou plutôt de Groland, parce que c'est lui qui a pris la décision!
La dette est le résultat des mécanismes de création monétaire, s'endetter auprès de banques esté un choix politique des états occidentaux, il suffit de regarder le taux d'endettement des BRICS pour s'en convaincre, ce n'est une façon de diriger des investissements
Le mettre dans les routes PV, n'est pas plus absurde que d'envoyer des robots sur Mars, de financer l'EMDrive ou de faire des prototypes de canon électromagnétique