euh... de la merde, je trouve pas, j'achète de temps en temps chez Baumaux... leur catalogue a l'avantage d'être gratuit.ils sont en procès... une société qui nous vends de la merde "légalisée par notre gouvernement" a porté plainte contre eux
L'agriculture sans pétrole peut-elle nous nourrir ?
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Waou les gars la vous me décevez énormément.
Vous pouvez aller vous recoucher quant à vos discours sur le peakoil et la préservation de l'environnment et je ne sais quoi encore...
vous venez de dévoiler votre coté obscur.
Lisez au moins ce qui est dit et ce qu'ils défendent.
les graines Baumaux sont des pseudo graines... enfin bref je ne suis pas un pro de la question le site parle de lui même.
http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_n ... id_news=63
Après les faucheurs volontaires, la biodiversité au tribunal !
Nous avons eu droit à l’incarcération syndicale, à la séquestration des financements syndicaux, à l’inculpation des faucheurs d’OGM.
Nous sommes maintenant privés de la semence par son contingentement et, de la vie, par la négation du droit inaliénable des peuples à ressemer une partie de leur récolte.
La répression va crescendo et l’ignominie l’accompagne. La biodiversité, bien commun de l’humanité, devenue aujourd’hui marchandise est convoquée au tribunal.
L’association Kokopelli, forte de 3.000 membres est basée à Alès, dans le Gard. Elle œuvre depuis de longues années pour la sauvegarde et la promotion de l’agriculture bio et agroécologique, au niveau national et international, en proposant notamment plus de 1200 variétés anciennes de légumes, fleurs et céréales. Cette association, par le biais de formations, publications, foires, bourses d’échanges, dons de semences aux pays du Sud, etc… assure la continuité et la transmission d’un patrimoine végétal commun à chacun d’entre nous. La conservation de cette richesse biologique passe par un partenariat complet avec des producteurs professionnels et amateurs chevronnés qui cultivent, sélectionnent, maintiennent in vivo, dans leurs jardins et leurs champs les différentes espèces. Cette action est vitale pour les générations à venir : seules les variétés dites anciennes, qui depuis plus de 12.000 ans, s’adaptent et construisent en permanence leur capital génétique, sauront relever le défi du réchauffement climatique.
Les semences hybrides, transgéniques, clonées, « modernes », mortes avant même que d’être semées, auxquelles l’agrobusiness veut nous faire croire, n’ont d’autre but que de maintenir les paysans et les maraîchers, donc notre alimentation, sous dépendance.
Les engagements de l’association Kokopelli (qui dès 1996 s’est opposée de façon constructive aux OGM) lui valent d’être assignée au tribunal par le semencier Baumaux, prohybride, sous couvert de concurrence déloyale… arguant la non inscription au Catalogue Officiel des variétés qu’elle diffuse.
Cette assignation est en fait une atteinte directe à l’autosuffisance semencière et alimentaire de chacun d’entre nous. Il serait donc déloyal de semer les graines de nos aïeux ; ces mêmes semences qui pourtant fournissent la génétique des dits hybrides, permettent de créer les chimères génétiques et engraissent les multinationales. Nous n’aurions donc plus le droit de transmettre la vie.
Qu’est devenu le métier de paysan ? le plaisir du jardinier, de bouturer, de greffer, de semer, de planter. Qu’est devenu le droit ancestral ?
Aujourd’hui, les actions citoyennes : qu’elles protègent l’avenir en jugulant les OGM, s’opposent aux clones hybrides, construisent la vie en promouvant la biodiversité, seraient donc condamnables ?
Défendre la libre action de ressemer, d’échanger, de donner des graines, sont des besoins et des droits vitaux, dont émerge la convivialité.
La dramatique disparition du monde paysan ne permet plus une gestion seulement corporatiste de la biodiversité : pour conserver et transmettre à nos descendants un de nos biens les plus précieux, le temps est venu d’une réappropriation citoyenne.
La sauvegarde de ce patrimoine ne peut être efficace qu’en partenariat avec la société civile.
L’inscription au catalogue, officiel, mais totalement restrictif et limitatif, doit devenir facultative, libérant ainsi l’accès de tous à toutes les semences.
Pour que l’avenir soit fertile et fécond, réapproprions-nous la semence, libérons et transmettons-la !
Contacts : Raoul Jacquin 04-67-97-50-18
e-mail : raoul@kokopelli.asso.fr
http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_n ... id_news=58
un témoignage de quelqun qui achetait dans le catalogue Baumaux
"L'Association Kokopelli ouvre ses colonnes à tous les adhérents de l'Association qui souhaiteraient s'exprimer quant au procès que lui intente la société Graines Baumaux et quant à l'article en page 292 du catalogue Baumaux.
Un certain nombre d’adhérents de Kokopelli doivent être comme moi: ils reçoivent le catalogue lorrain de graines en couleur –printemps été- avant de recevoir à l’automne, le catalogue du Blanc pour l’hiver.
Du pâté, de la bière, des biscuits, des serres, des fongicides, des engrais, des confitures, des hybrides (plein), des photos truquées, un soupçon de variétés anciennes pour amateurs, une prise de graines bio. Cet inventaire digne de Prévert est celui d’un épicier Jardinier. C’est aussi la recette d’une cuisine actuelle bien rôdée : celle d’une base insipide saupoudrée d’exhausteurs de goût et d’améliorants.
Ayant pour habitude d’occulter toute cette pacotille, je me régalais des quelques variétés sympa et anciennes que le catalogue lorrain offrait pour assurer à son concepteur une aura de semencier responsable.
Je suis profondément choqué par la diatribe de la page 292. Je me suis cette année, senti agressé, sali. Choyant depuis trente ans bon nombre d’espèces et de variétés, héritées de mes grands-parents, jardiniers-maraîchers professionnels en Franche-Comté, je ne peux laisser passer une telle ignominie. J’aurais par contre apprécié que l’auteur de ce texte ait le courage de porter des accusations directes en nommant les associations, les structures ou les personnes qu’il calomnie. Peu importe, je me suis senti visé.
J’adopterai donc son attitude en arrêtant là les similitudes, puisqu’il me semble beaucoup plus adepte de Brasillac que de J. Moulin…
Qu’elle n’est pas ma surprise de constater que le chevalier Bayarmaux de Lorraine s’autoproclame protecteur de la biodiversité, ferraillant sans peur et sans opprobre pour défendre Madame Aiffin et Monsieur G. Vesce. La mouche poussant le preux chevalier à enfourcher son palefroi, n’est-elle pas transgénique, mâtinée de Gueux Nice ? Tout pousse à le croire. Comment le nouveau Manufrance de l’hybride, du pâté, du bulbe, de la limonade et du blé à 76€/kg (les paysans boulangers doivent être riches !), peut-il soupçonner que nous allons croire un seul instant à l’altruisme de sa pieuse croisade ! Comment peut-on se gausser de défendre la biodiversité, lorsqu’on propose un plein catalogue de semences mortes, fixes, clonées, ne pouvant végéter que grâce aux béquilles chimiques (engrais, pesticides), vendues dans le même catalogue ?
La continuité de la vie réside dans sa capacité à se reproduire, non dans le fait d’être une compilation, de manipulations, indéfiniment recomposée.
Le nouveau Maréchal Philippe ne s’intéresse à la biodiversité que dans la mesure où elle est un marché captif lui appartenant « Maréchal, nous voilà, devant toi
Le Sauveur de la Science
Tu nous as redonné la semence… »
Avec un tel catalogue et son contenu, semence peut aussi rimer avec démence.
Comment peut-on argumenter « d’une biodiversité indispensable à l’avenir », lorsqu’on n‘offre, sous couvert de DHS*, que des variétés stables.
Il faut être le pape de la semence et vivre dans une bulle pour ne pas avoir connaissance du réchauffement et des modifications climatiques. Seules les variétés de populations, de famille, de pays, auront la capacité de s’adapter au nouveau challenge, que les apprentis sorciers de la consommation à outrance, du développement durable et de l’agriculture chimico-transgénique nous imposent.
Les Ayatollahs des pseudo hybrides F1, des manipulations génétiques, sont des handicapés de la joie de vivre. Ils sont restés en route de l’évolution, accrochés aux restrictives considérations de Buffon, nostalgiques de l’époque où l’homme pensait pouvoir dominer la Nature.
Tous les peuples natifs ont su, depuis des millénaires, transmettre le meilleur de la semence à leurs descendants. Le but de chaque paysan était d’améliorer son héritage. Il faut l’actuel agrobusiness et ses intégristes, pour oser imposer aux générations futures, nos poubelles génétiques. Comment peut-on haïr à ce point son prochain pour le priver de l’opulence, de la générosité, de la sécurité des semences dites anciennes, mais qui par leur malléabilité sont garantes d’un avenir alimentaire radieux et convivial pour les générations à naître. Il faut avoir un culot hors du commun pour critiquer les amateurs éclairés qui depuis près d’un siècle, luttent contre la spoliation du patrimoine végétal par quelques brigands de grand chemin, dont les ascendants de Bayarmaux font sa ns doute partie. Que serait le catalogue beaumonesque, si les jardiniers, les paysans n’avaient pas conservé avec passion, générosité, altruisme, les variétés, y compris les pré-bases, permettant au chevalier susnommé de gonfler son compte en banque et son égo.
Il est intéressant de noter le nombre de variétés et d’espèces présentent dans le catalogue beaumonesque piquées aux « collectionneurs d’antiquités Aztèques ».
Il faut être parfois cohérent, à défaut d’être honnête, au moins intellectuellement. Et que dire des «sociétés privées petites et moyennes multiplicatrices de semences». Le terme privé appliqué à un patrimoine commun à l’humanité relève-t-il de la sclérose intellectuelle ou d’un crime contre l’humanité ? Quelle est la définition d’une bonne semence, selon le chevalier Bayarmaux ? le riz doré ? le maïs Bt, les GURT’S, pour gagner du temps ?
Allons, soyons sérieux. Comme il est dangereux de laisser les intellectuels jouer avec des allumettes, il ne faut pas laisser les semenciers jouer seuls avec notre avenir alimentaire.
Enfermés dans leur prérogative pétainiste (qui a vu se créer en même temps l’Ordre des Médecins, des Véto., le GNIS et bien d’autres…) l’infime minorité des dealers de semence morte est atteinte d’une hypertrophie de l’égo qui frise la déficiente.
Nous sommes tous les héritiers et les responsables des centaines de générations qui ont patiemment choyé, sélectionné, perpétué les milliers de variétés potagères, de grandes cultures, florales, fruitières, adaptées à moult conditions pédoclimatiques. Nous devons être aujourd’hui les garants de la transmission de ce patrimoine.
La satiété n’est pas génétique, elle est politique. Si les variétés, les races, les terres, l’humus, l’eau, n’étaient pas séquestrées au profit d’un groupuscule politico-scientiste, il n’y aurait pas tant de misère sur notre belle planète.
Un catalogue officiel, des banques de gênes in vitro ou in frigo, sont autant de musées où les plantes dépérissent, s’avilissent, s’étiolent et finissent par mourir.
Qu’importent ces disparitions, du moment que les royalties obtenus par les brevets et l’UPOV tombent.
Les semences se moquent d’un catalogue, d’un BRG(1) et autres compilateur de variétés. Elles n’ont besoin que d’un jardin, d’air, d’eau et de quelqu’un pour les choyer. Point n’est besoin pour ce faire de s’appeler Line Rat, Gueux Nice, G. Vesce, Avant Tisse ou autres grossiers personnages.
Il suffit juste d’être conscient, cohérent et d’avoir l’amour de son prochain, l’envie du beau, du bon et de faire plaisir, au lieu d’avoir l’envie de faire du fric, de la notoriété et d’établir un monopole.
Les variétés F1 dont Bayarmaux se fait le chantre et le pourvoyeur, risquent bien, de par leur stérilité, de se transformer pour les générations à naître, en variétés « ai faim ».
Alors pour sortir de cette attaque déliquescente et condescendante due à l’âme damnée de la FNPSPF(2), il faut nous rappeler que l’équinoxe d’hiver est derrière nous. Nous sommes en période de renaissance de la vie. Les graines vont commencer à gonfler dans leurs sachets, dans leurs boîtes, leurs sacs. Un gonflement d’opulence future, de générosité, symbole de jardins généreux, conviviaux, épicuriens, gorgés de saveurs, d’odeurs, de couleurs, regorgeant de vie, d’oiseaux, d’insectes, de jardiniers, d’herbes folles compagnes des légumes et des fleurs, des jardins vivants, harmonieux, tout le contraire des jardins rectilignes, aseptisés, désherbés, engraissés NPK, désinfectés, exsangues, spectres, avant même que d’être nés, que nous propose le beaumonesque catalogue.
La chair que nous propose le sire de Bayarmaux de Lorraine lui ressemble étrangement : elle est triste. Je n’en consommerai plus.
Plus que jamais, j’ai fait mon choix ! De Kokopelli, je ferai la promotion et sur beaux maux de beaux mots (il parait difficile d’en faire des bons…) avertissant mes compatriotes, catalogue à l’appui, du danger de laisser à une infime minorité le droit de s’approprier notre avenir.
Merci de votre superbe guide des semences, dans sa cinquième édition. Il est simplement dommage que certaines personnes n’aient plus le bon code génétique pour le comprendre…
Peut-être pourriez-vous, avec un lexique approprié l’envoyer à : VEPEX 5000 -54082 – NANCY?
Roman, Jardinier- Paysan "
*DHS : Distinction, Homogénéité, Stabilité
Je proposerais volontiers :
(1)Banquet de Retors Grainetiers
(2)Fond National de Promotion des Semences de Population et Fermières
Vous pouvez aller vous recoucher quant à vos discours sur le peakoil et la préservation de l'environnment et je ne sais quoi encore...
vous venez de dévoiler votre coté obscur.
Lisez au moins ce qui est dit et ce qu'ils défendent.
les graines Baumaux sont des pseudo graines... enfin bref je ne suis pas un pro de la question le site parle de lui même.
http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_n ... id_news=63
Après les faucheurs volontaires, la biodiversité au tribunal !
Nous avons eu droit à l’incarcération syndicale, à la séquestration des financements syndicaux, à l’inculpation des faucheurs d’OGM.
Nous sommes maintenant privés de la semence par son contingentement et, de la vie, par la négation du droit inaliénable des peuples à ressemer une partie de leur récolte.
La répression va crescendo et l’ignominie l’accompagne. La biodiversité, bien commun de l’humanité, devenue aujourd’hui marchandise est convoquée au tribunal.
L’association Kokopelli, forte de 3.000 membres est basée à Alès, dans le Gard. Elle œuvre depuis de longues années pour la sauvegarde et la promotion de l’agriculture bio et agroécologique, au niveau national et international, en proposant notamment plus de 1200 variétés anciennes de légumes, fleurs et céréales. Cette association, par le biais de formations, publications, foires, bourses d’échanges, dons de semences aux pays du Sud, etc… assure la continuité et la transmission d’un patrimoine végétal commun à chacun d’entre nous. La conservation de cette richesse biologique passe par un partenariat complet avec des producteurs professionnels et amateurs chevronnés qui cultivent, sélectionnent, maintiennent in vivo, dans leurs jardins et leurs champs les différentes espèces. Cette action est vitale pour les générations à venir : seules les variétés dites anciennes, qui depuis plus de 12.000 ans, s’adaptent et construisent en permanence leur capital génétique, sauront relever le défi du réchauffement climatique.
Les semences hybrides, transgéniques, clonées, « modernes », mortes avant même que d’être semées, auxquelles l’agrobusiness veut nous faire croire, n’ont d’autre but que de maintenir les paysans et les maraîchers, donc notre alimentation, sous dépendance.
Les engagements de l’association Kokopelli (qui dès 1996 s’est opposée de façon constructive aux OGM) lui valent d’être assignée au tribunal par le semencier Baumaux, prohybride, sous couvert de concurrence déloyale… arguant la non inscription au Catalogue Officiel des variétés qu’elle diffuse.
Cette assignation est en fait une atteinte directe à l’autosuffisance semencière et alimentaire de chacun d’entre nous. Il serait donc déloyal de semer les graines de nos aïeux ; ces mêmes semences qui pourtant fournissent la génétique des dits hybrides, permettent de créer les chimères génétiques et engraissent les multinationales. Nous n’aurions donc plus le droit de transmettre la vie.
Qu’est devenu le métier de paysan ? le plaisir du jardinier, de bouturer, de greffer, de semer, de planter. Qu’est devenu le droit ancestral ?
Aujourd’hui, les actions citoyennes : qu’elles protègent l’avenir en jugulant les OGM, s’opposent aux clones hybrides, construisent la vie en promouvant la biodiversité, seraient donc condamnables ?
Défendre la libre action de ressemer, d’échanger, de donner des graines, sont des besoins et des droits vitaux, dont émerge la convivialité.
La dramatique disparition du monde paysan ne permet plus une gestion seulement corporatiste de la biodiversité : pour conserver et transmettre à nos descendants un de nos biens les plus précieux, le temps est venu d’une réappropriation citoyenne.
La sauvegarde de ce patrimoine ne peut être efficace qu’en partenariat avec la société civile.
L’inscription au catalogue, officiel, mais totalement restrictif et limitatif, doit devenir facultative, libérant ainsi l’accès de tous à toutes les semences.
Pour que l’avenir soit fertile et fécond, réapproprions-nous la semence, libérons et transmettons-la !
Contacts : Raoul Jacquin 04-67-97-50-18
e-mail : raoul@kokopelli.asso.fr
http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_n ... id_news=58
un témoignage de quelqun qui achetait dans le catalogue Baumaux
"L'Association Kokopelli ouvre ses colonnes à tous les adhérents de l'Association qui souhaiteraient s'exprimer quant au procès que lui intente la société Graines Baumaux et quant à l'article en page 292 du catalogue Baumaux.
Un certain nombre d’adhérents de Kokopelli doivent être comme moi: ils reçoivent le catalogue lorrain de graines en couleur –printemps été- avant de recevoir à l’automne, le catalogue du Blanc pour l’hiver.
Du pâté, de la bière, des biscuits, des serres, des fongicides, des engrais, des confitures, des hybrides (plein), des photos truquées, un soupçon de variétés anciennes pour amateurs, une prise de graines bio. Cet inventaire digne de Prévert est celui d’un épicier Jardinier. C’est aussi la recette d’une cuisine actuelle bien rôdée : celle d’une base insipide saupoudrée d’exhausteurs de goût et d’améliorants.
Ayant pour habitude d’occulter toute cette pacotille, je me régalais des quelques variétés sympa et anciennes que le catalogue lorrain offrait pour assurer à son concepteur une aura de semencier responsable.
Je suis profondément choqué par la diatribe de la page 292. Je me suis cette année, senti agressé, sali. Choyant depuis trente ans bon nombre d’espèces et de variétés, héritées de mes grands-parents, jardiniers-maraîchers professionnels en Franche-Comté, je ne peux laisser passer une telle ignominie. J’aurais par contre apprécié que l’auteur de ce texte ait le courage de porter des accusations directes en nommant les associations, les structures ou les personnes qu’il calomnie. Peu importe, je me suis senti visé.
J’adopterai donc son attitude en arrêtant là les similitudes, puisqu’il me semble beaucoup plus adepte de Brasillac que de J. Moulin…
Qu’elle n’est pas ma surprise de constater que le chevalier Bayarmaux de Lorraine s’autoproclame protecteur de la biodiversité, ferraillant sans peur et sans opprobre pour défendre Madame Aiffin et Monsieur G. Vesce. La mouche poussant le preux chevalier à enfourcher son palefroi, n’est-elle pas transgénique, mâtinée de Gueux Nice ? Tout pousse à le croire. Comment le nouveau Manufrance de l’hybride, du pâté, du bulbe, de la limonade et du blé à 76€/kg (les paysans boulangers doivent être riches !), peut-il soupçonner que nous allons croire un seul instant à l’altruisme de sa pieuse croisade ! Comment peut-on se gausser de défendre la biodiversité, lorsqu’on propose un plein catalogue de semences mortes, fixes, clonées, ne pouvant végéter que grâce aux béquilles chimiques (engrais, pesticides), vendues dans le même catalogue ?
La continuité de la vie réside dans sa capacité à se reproduire, non dans le fait d’être une compilation, de manipulations, indéfiniment recomposée.
Le nouveau Maréchal Philippe ne s’intéresse à la biodiversité que dans la mesure où elle est un marché captif lui appartenant « Maréchal, nous voilà, devant toi
Le Sauveur de la Science
Tu nous as redonné la semence… »
Avec un tel catalogue et son contenu, semence peut aussi rimer avec démence.
Comment peut-on argumenter « d’une biodiversité indispensable à l’avenir », lorsqu’on n‘offre, sous couvert de DHS*, que des variétés stables.
Il faut être le pape de la semence et vivre dans une bulle pour ne pas avoir connaissance du réchauffement et des modifications climatiques. Seules les variétés de populations, de famille, de pays, auront la capacité de s’adapter au nouveau challenge, que les apprentis sorciers de la consommation à outrance, du développement durable et de l’agriculture chimico-transgénique nous imposent.
Les Ayatollahs des pseudo hybrides F1, des manipulations génétiques, sont des handicapés de la joie de vivre. Ils sont restés en route de l’évolution, accrochés aux restrictives considérations de Buffon, nostalgiques de l’époque où l’homme pensait pouvoir dominer la Nature.
Tous les peuples natifs ont su, depuis des millénaires, transmettre le meilleur de la semence à leurs descendants. Le but de chaque paysan était d’améliorer son héritage. Il faut l’actuel agrobusiness et ses intégristes, pour oser imposer aux générations futures, nos poubelles génétiques. Comment peut-on haïr à ce point son prochain pour le priver de l’opulence, de la générosité, de la sécurité des semences dites anciennes, mais qui par leur malléabilité sont garantes d’un avenir alimentaire radieux et convivial pour les générations à naître. Il faut avoir un culot hors du commun pour critiquer les amateurs éclairés qui depuis près d’un siècle, luttent contre la spoliation du patrimoine végétal par quelques brigands de grand chemin, dont les ascendants de Bayarmaux font sa ns doute partie. Que serait le catalogue beaumonesque, si les jardiniers, les paysans n’avaient pas conservé avec passion, générosité, altruisme, les variétés, y compris les pré-bases, permettant au chevalier susnommé de gonfler son compte en banque et son égo.
Il est intéressant de noter le nombre de variétés et d’espèces présentent dans le catalogue beaumonesque piquées aux « collectionneurs d’antiquités Aztèques ».
Il faut être parfois cohérent, à défaut d’être honnête, au moins intellectuellement. Et que dire des «sociétés privées petites et moyennes multiplicatrices de semences». Le terme privé appliqué à un patrimoine commun à l’humanité relève-t-il de la sclérose intellectuelle ou d’un crime contre l’humanité ? Quelle est la définition d’une bonne semence, selon le chevalier Bayarmaux ? le riz doré ? le maïs Bt, les GURT’S, pour gagner du temps ?
Allons, soyons sérieux. Comme il est dangereux de laisser les intellectuels jouer avec des allumettes, il ne faut pas laisser les semenciers jouer seuls avec notre avenir alimentaire.
Enfermés dans leur prérogative pétainiste (qui a vu se créer en même temps l’Ordre des Médecins, des Véto., le GNIS et bien d’autres…) l’infime minorité des dealers de semence morte est atteinte d’une hypertrophie de l’égo qui frise la déficiente.
Nous sommes tous les héritiers et les responsables des centaines de générations qui ont patiemment choyé, sélectionné, perpétué les milliers de variétés potagères, de grandes cultures, florales, fruitières, adaptées à moult conditions pédoclimatiques. Nous devons être aujourd’hui les garants de la transmission de ce patrimoine.
La satiété n’est pas génétique, elle est politique. Si les variétés, les races, les terres, l’humus, l’eau, n’étaient pas séquestrées au profit d’un groupuscule politico-scientiste, il n’y aurait pas tant de misère sur notre belle planète.
Un catalogue officiel, des banques de gênes in vitro ou in frigo, sont autant de musées où les plantes dépérissent, s’avilissent, s’étiolent et finissent par mourir.
Qu’importent ces disparitions, du moment que les royalties obtenus par les brevets et l’UPOV tombent.
Les semences se moquent d’un catalogue, d’un BRG(1) et autres compilateur de variétés. Elles n’ont besoin que d’un jardin, d’air, d’eau et de quelqu’un pour les choyer. Point n’est besoin pour ce faire de s’appeler Line Rat, Gueux Nice, G. Vesce, Avant Tisse ou autres grossiers personnages.
Il suffit juste d’être conscient, cohérent et d’avoir l’amour de son prochain, l’envie du beau, du bon et de faire plaisir, au lieu d’avoir l’envie de faire du fric, de la notoriété et d’établir un monopole.
Les variétés F1 dont Bayarmaux se fait le chantre et le pourvoyeur, risquent bien, de par leur stérilité, de se transformer pour les générations à naître, en variétés « ai faim ».
Alors pour sortir de cette attaque déliquescente et condescendante due à l’âme damnée de la FNPSPF(2), il faut nous rappeler que l’équinoxe d’hiver est derrière nous. Nous sommes en période de renaissance de la vie. Les graines vont commencer à gonfler dans leurs sachets, dans leurs boîtes, leurs sacs. Un gonflement d’opulence future, de générosité, symbole de jardins généreux, conviviaux, épicuriens, gorgés de saveurs, d’odeurs, de couleurs, regorgeant de vie, d’oiseaux, d’insectes, de jardiniers, d’herbes folles compagnes des légumes et des fleurs, des jardins vivants, harmonieux, tout le contraire des jardins rectilignes, aseptisés, désherbés, engraissés NPK, désinfectés, exsangues, spectres, avant même que d’être nés, que nous propose le beaumonesque catalogue.
La chair que nous propose le sire de Bayarmaux de Lorraine lui ressemble étrangement : elle est triste. Je n’en consommerai plus.
Plus que jamais, j’ai fait mon choix ! De Kokopelli, je ferai la promotion et sur beaux maux de beaux mots (il parait difficile d’en faire des bons…) avertissant mes compatriotes, catalogue à l’appui, du danger de laisser à une infime minorité le droit de s’approprier notre avenir.
Merci de votre superbe guide des semences, dans sa cinquième édition. Il est simplement dommage que certaines personnes n’aient plus le bon code génétique pour le comprendre…
Peut-être pourriez-vous, avec un lexique approprié l’envoyer à : VEPEX 5000 -54082 – NANCY?
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Escuse moi, j'ai juste affirmer que le prix de leur catalogue est décourageant, c'est tout. J'ai signé leur pétition et c'est tout.Huile de Roche a écrit :Waou les gars la vous me décevez énormément.
Vous pouvez aller vous recoucher quant à vos discours sur le peakoil et la préservation de l'environnment et je ne sais quoi encore.
EDIT : 57€, c'est 15-20 jours de miam pour moi. En plus je suis loin de "mon" jardin (450km).
Dernière modification par Loup Espiègle le 15 févr. 2006, 16:06, modifié 1 fois.
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Oui... Les années 50... il me semble que c'est juste après une 2ème guerre mondiale... Où énormement d'hommes ont perdu la vie et ont emporté le mystère de leur savoir sous les obus ou le zyklon...jersiaise a écrit :
Travailler avec un cheval c'est très agréable, mais dans ce cas tu ne t'es pas demandé pourquoi les fermiers ont largué si viet leurs chevaux dans les années 50?
Je ne connais pas une famille de fermiers qui ne compte un grand-père ou un grand-oncle mort ou estropié sous les pattes d'un cheval.
Et ton cheval, le jour où tu as la grippe tu dois quand même aller le nourrir et le soigner.
Alors non c'est pas marrant de s'occuper d'un cheval. Un étalon peut devenir aussi dangereux qu'un taureau. Et il est beaucoup plus rapide.
Je pense que les chevaux, tout comme la maçonnerie traditionnelle (sans ciment industriel), le maraichage 'biointensif' (sans produit dérivé de la pétrochimie), ont disparu, vulgairement jeté au rebus car pas assez moderne et rémunérateur. Enclenchant par ailleurs l'industrie de masse en général (les grosses usines de production n'ont elles pas été optimisées pour la fabrication en temps de guerre??).
En plus d'augmenter artificiellement les rendements, cela rapporte beaucoup plus en PIB!!
Achat de matériel lourd, consommation de pétrole pour les phytotoxique, plastiques et le fioul!!!
C'est un engrenage infernal qui a été mis en place par la puissance des lobbies à la fin de la guerre...
Le capitalisme est un rouleau compresseur "dont les effets sont à très long terme"!! (Merci P Bourdieu

Précision sur le cheval rustique :
Un cheval de trait ou demi trait peu aisement rester dehors toute l'année. Avec un système de solidarité, il est aisé de se faire remplacer si quelques jours d'hiver une grippe vous prend (et je parle pratique, pas théorique). Surtout qu'un cheval ne doit pas être seul... Il peut donc avoir un camarade qui ne soit pas aussi a vous et pouvoir ainsi partager cette charge.
Les chevaux sont des êtres vivants. Et, il me semble qu'à une certaine époque, le respect pour le vivant n'était pas vraiment au rendez-vous (bien que, nous 'homme blanc civilisé' pouvions traiter un cheval mieux qu'une personne de couleur).
Voilà 15 ans que je vois évoluer 6 chevaux demi-trait, demi-selle. Et force est de constater (même au delà de ces 6 chevaux, au regard du monde du cheval) que 99% des accidents sont du au non respect des codes de société du cheval (et oui, l'animal social

Le danger vient d'ailleurs...
Amicalement,
Mimix
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même que durant les années de guerre ce sont les femmes à elles seules qui ont souvent fait marcher la barraque... donc si après le pétrole on est tous les bras disponibles çà devrait aider...Oui... Les années 50... il me semble que c'est juste après une 2ème guerre mondiale... Où énormement d'hommes ont perdu la vie et ont emporté le mystère de leur savoir sous les obus ou le zyklon...
c'est là un exemple qu'il conviendrait d'améliorer pour que çà ne soit pas comme parfois çà l'était "comme avant" : des chevaux maltraités et morts au travail...Les chevaux sont des êtres vivants. Et, il me semble qu'à une certaine époque, le respect pour le vivant n'était pas vraiment au rendez-vous
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- Hydrogène
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Petite précision sur kokopelli.
Ce qu'ils proposent n'est pas un catalogue de vente.
Leur cataloge, c'est une page photocopiée qui indique ce qui est disponible et à quel prix. Elle est envoyée gatuitement à ceux qui ont acheté le livre.
Leur bouquin, c'est un inventaire de leurs espèces, avec leurs spécificitées, leur histoire, les méthodes de culture, de production de graines, "l'état actuel du vivant" (combien d'espèces de la plantes disponibles ...)
Il est relié, en couleur, et très intéressant. Peut être un peu cher, mais je le vois pas en dessous de 40 euro (250 francs) de toute façon.
Et puis le kokopelli 2005 sera pas démodé en 2006 ...contrairement au Beaumaux.
Ce qu'ils proposent n'est pas un catalogue de vente.
Leur cataloge, c'est une page photocopiée qui indique ce qui est disponible et à quel prix. Elle est envoyée gatuitement à ceux qui ont acheté le livre.
Leur bouquin, c'est un inventaire de leurs espèces, avec leurs spécificitées, leur histoire, les méthodes de culture, de production de graines, "l'état actuel du vivant" (combien d'espèces de la plantes disponibles ...)
Il est relié, en couleur, et très intéressant. Peut être un peu cher, mais je le vois pas en dessous de 40 euro (250 francs) de toute façon.
Et puis le kokopelli 2005 sera pas démodé en 2006 ...contrairement au Beaumaux.
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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- Hydrogène
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- Localisation : Vosges du Nord
leur quatrième édition semble quand même périmée par rapport à la cinquième 
pour ma part je suis opposé à la mondialisation et je pense qu'il n'y a de l'avenir - en tous cas après le pétrole, ce qui est ma vision - que dans le tout à fait local. 644 pages de catalogue mondial des plante... pas tellement d'intérêt pour moi. Chez qqu'un d'autre que Kokopelli j'aurais tendance à dire qu'ils ont la folie des grandeurs... Mais bon c'est leur truc... si çà a du succès et que çà contribue à faire plein de petits paysans à travers le monde c'est très bien.

pour ma part je suis opposé à la mondialisation et je pense qu'il n'y a de l'avenir - en tous cas après le pétrole, ce qui est ma vision - que dans le tout à fait local. 644 pages de catalogue mondial des plante... pas tellement d'intérêt pour moi. Chez qqu'un d'autre que Kokopelli j'aurais tendance à dire qu'ils ont la folie des grandeurs... Mais bon c'est leur truc... si çà a du succès et que çà contribue à faire plein de petits paysans à travers le monde c'est très bien.
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- Kérogène
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J'ajouterais que le contenu est fort interressant,Yves a écrit :Petite précision sur kokopelli.
Ce qu'ils proposent n'est pas un catalogue de vente.
Leur cataloge, c'est une page photocopiée qui indique ce qui est disponible et à quel prix. Elle est envoyée gatuitement à ceux qui ont acheté le livre.
Leur bouquin, c'est un inventaire de leurs espèces, avec leurs spécificitées, leur histoire, les méthodes de culture, de production de graines, "l'état actuel du vivant" (combien d'espèces de la plantes disponibles ...)
Il est relié, en couleur, et très intéressant. Peut être un peu cher, mais je le vois pas en dessous de 40 euro (250 francs) de toute façon.
Et puis le kokopelli 2005 sera pas démodé en 2006 ...contrairement au Beaumaux.
Ayant une formation d'horticultrice et de paysagiste conventionnelle (je n'y peux rien, c'est ce que propose l'éducation actuelle... à base de phytotoxique, d'hybrides, de hors sol et autres spécimens horticoles...) j'ai trouvé cet ouvrage au contenu précieux à la hauteur de son prix.
Qui certe n'est pas négligeable (surtout quand on est jeune, en affection longue durée et sans emploi...) mais, franchement, ça vaut le cout!!
A quand un retour aux sources...
Celles du respect de notre planète!!!
Vives les utopies de chacun

- Tyler Durden
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Arf, l'ennui, c'est que les graines baumaux font parti du panel très limité des graines ayant 'la chance' de figurer dans le catalogue officiel.Geispe a écrit :euh... de la merde, je trouve pas, j'achète de temps en temps chez Baumaux... leur catalogue a l'avantage d'être gratuit.ils sont en procès... une société qui nous vends de la merde "légalisée par notre gouvernement" a porté plainte contre eux
Ce sont des chimères... des organismes génétiques pauvres (car homogène sur une génération).
D'où les difficultés d'adaptation et les recours aux produits issus de la pétrochimie!!
QUand au catalogue, il est gratuit.
Pas que je veuille faire la promo de Kokopelli... Mais leur démarche va dans un autre sens que l'agriculture du XXème et XXIème siècle.
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- Kérogène
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Mouais, je pense à la frontière Nigeria, pays pétrolier. Ces frontières sont officieusement affranchies des douanes (mais les gouvernements laissent faire), et des commerces illicites et en particulier pétrolier fait par des africains en moto, s'enrichissent beaucoup. Je serai plutot pessimiste pour eux. Certains pays investissent dans infrastructures modernes et on peut être pessimiste aussi.Yves a écrit :GillesH38 a écrit : L'Afrique est bien mal lotie, c'est vrai. Mais la fin du pétrole, si elle arrète les importations occidentales, laissera leur chance aux producteurs locaux.
Par contre, des projets ont pour but de réstaurer des familles de bidonvilles dans des zones rurales et favorisent une agriculture pouvant les faire vivre. Ces associations font plutot confiance aux familles, communes, paroisses ou hommes politiques honnêtes. Deux exemples me viennent en tête: ASA et la cooperation Vendée-Benin.